11 novembre 2009

ORAGES D'ACIER




















           

Hommage à nos poilus, nos grands pères, soldats disparus sous la luzerne, femmes éplorées...
Enseveli au p'tit matin par un nobus de 420, le nôtre, miracle, s’en est tiré, avec la tête bien échauffée !
Pensées du Pilier. Paix éternelle aux braves... au grand poète frappadingue de sa Lou.
Si je mourais là-bas...
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier...
...Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants...
La nuit descend 
On y pressent
Un long destin de sang

Guillaume APOLLINAIRE, extraits... Poèmes à Lou (1915)

09 novembre 2009

IDENTITÉ NATIONALE


Bon Français
L’identité Nationale n’est pas du bla. Inutile de répandre sa baveuse en circonlocutions démagos... postures moralisantes, culpabilisation assénée, rabat joie politico théâtral, flanby, mou, tocardises point com, arguties, casuistique en toc... La panoplie du jugement des sans têtes minus qui prétendent proposer un nouvel ordre de choses quand il est déjà là. Pour apprendre la Marseillaise à nos lardons suffit d’un bon match de Rugby avec du gros méchant bien en face. Ce n’est pas à l’école qu’on pousse un chant patriotique, ridicule idée s’il en est, tendancieuse... c’est même déposséder l’hymne de sa substance mère. L'hymne à la joie du grand Beethoven serait mieux indiqué.
Que l’éducation nationale impose en ses tablettes un programme baston, bien tempéré, avec châtaignes et rentre lard, qu’on apprenne à nos moutards les joies d’en découdre en respectant les règles, que le rugby soit la première matière esthético-corporelle et la nation retrouve son éclat, sa fougue, son esprit d’aventure, son courage rassembleur, partant cet altruiste désir de souhaiter la bienvenue aux étrangers les plus lointains en leur secouant vertement l’abattis dans une danse fraternelle.Ouich !!!
La mesure des forces à l'aune des pâtis impose de fait le respect à ceux qui s'y engagent. 
Vous vous sentez supérieur ? Pleine bourre ? Meilleur que tous ? Fort du cuissot ? Sur le terrain toujours un gazier vous remettra en place, fixant la limite à votre enthousiasme, débordement.
Vertu du grand rugby, sagesse empirique, posture fondamentale, pour espérer comprendre il faut le pratiquer. Le rugby d'essence est fraternel, libre d'engagement, égalitaire dans l'affront.

C’est comac qu’on apprend l’hymne du gallinacé à crête rubiconde à nos merdaillons, le chantonner braillard pour encourager la troupe avant de grosses baffes en apéro. Les Bleus sont toujours bleus comme la planète mère, le blanc des yeux idem pour tous quand le face à face est franc du collier, comme le raisin maculant la tronche d’un guerrier bouffi de rucks et de percus bien fermes est rouge sanquette, quelque soit le bled, la couleur, la nation des gaziers.
Le tricolore emblème c’est l’universelle proposition mise au rang d’idéal tant les trois signifiants qui le caractérisent raisonnent comme un espoir.
Liberté, égalité, fraternité... très bô la figure, touchante à entendre, savoureuse à répandre même si la teneur profonde qui porte tout son sens n'est parfois pas saisie par ces tronches à clochers, pastagueurs de zinc, agiteurs de fanions et autres nombrilophiles... nés bien sûr quelque part mais incurieux d'autour.

Non, pour bastonner ferme il faut être deux... sans les étrangers il n’y aurait que caresses type top 14, pipolisme croupion, auto ravissement, dégradation du jus... du "qu’on est beau dans la glace", les meilleurs dans la nasse, mais pas d’évolution possible, pas de progrès, pas de juste mesure de nos forces belliqueuses, pas de mise à l’épreuve de notre identité.

L’allons z’enfants ne se fredonne jamais dans la conquête d’une élégante, quand la douceur printanière manipule les sens pour des pique-niques sur l’herbette enrosée, quand la paix savoureuse annule tout débordement, quand tout va pour le mieux, quand l’ennui rase gratis une raison tranquille... 
Non !!!!

Ce petit air martial n’est pas une mélopée, un romantique fredon... encore moins chant de fiottes mais un souffle rassembleur, spécialement conçu pour souder les énergies vaillantes lorsqu’une opposition s’impose, un combat, une conquête, lorsque le front bouillant se doit de faire valoir son rang, que la patrie s’enjoue d’imposer sa culture ovale aux gaillards d’autre-monde, quand hommage est rendu aux méritants anciens, nouveaux, à venir... sinon aux visiteurs.
Tout est là pour susciter le grand rassemblement des cœurs, le mélange des corps exsudés, le partage des coups sans baratin inutile ni démagoulineurs propos.
Au pied du mur on voit le maçon !
Dans la chicore la grande Nation !!!
Être bon Français c’est donc envoyer de vrais gaziers au champ d’honneur... c’est honorer l’ennemi de figures savantes, d’essais sans tricher, de généreuses pralines, de fraternels tampons.
Samedi prochain, les Africains du Sud viendront en nos pâtis mesurer nos pelouses, souhaitons leur bienvenue, comme il se doit, en étant digne de leur niveau, de leurs différences, de leur premier rang... faisons superbe accueil.
Allons allons petits z’enfants !   
Qu’un sang bien pur, abreuve les microsillons... 
de nos pâtis !!!
© Le Pilier

GALLES 12 / ALL BLACKS 19


Du kif au même...
Ça cause un peu partout de grosse intensité, de ces diables rouges au grand cœur, d’une victoire qui eut pu mais quia pas... ça baragouine tous sens en insistant sur des critiques comparatives avec le match des Bifs... « C’était mieux »... « Ces Gallois ont du cran »... « Plus joueurs que ces Queen Guys »... Bref ça voudrait nous faire croire que les Red saturés d’être ratatinés par les Blacks depuis 56 ans avaient la possibilité de mettre fin à cet ordre des choses et d’emporter ce match. Ouarf !!!! C’est ne rien y paner au rugby.
Pour nous, même sentiment d’idem ! Des Blacks moins performants en sus, même copie perdante que les années précédentes. Même jeu, même stratégie ridicule, mêmes blocages, mêmes têtes, mêmes tatanes, mêmes impossibilités, mêmes attentes du coup d’éclat Shane Williams... même cru, même tout.
Reprenez nos bafouilles d’hier, à peu de choses près c’est du kif. L’impuissance des Gallois face à des Blacks moins hégémoniques en est d’autant plus frappante.
Attaques lisibles... comme hier, vaillants devant mais beaucoup moins techniques que les Blacks... comme hier... se sont épuisés dans les rucks... comme hier... pas d’ouverture organisateur... comme hier, des centres sans figures... comme hier... un modeste demi de mêlée, un arrière sans éclat, seul en effet Shane Williams a fait son coup d’éclat en perçant comme il en a le secret mais sans atteindre l’en but.
Pathétique cette redite. Se débarrasser du cuir à coup de pompes jusque dans les dernières minutes du match est l’aveu majeur d’impuissance... n’ont rien pigé aux défaites précédentes, n’ont fait aucun progrès... en vieillissant deviennent pire encore... Gatland l’entraîneur a balancé tout son jus tacticiel, aucune amélioration en vue, faut le changer.
Même si l’empaf de Cowan se fait intercepter par le seconde ligne en fin de rencontre pour un hypothétique match nul, à aucun moment les Gallois n’ont été en mesure d’inquiéter vraiment les Blacks. L’essai de Smith accordé, (nous semble valide en effet mais qu’importe) eut pu alourdir le score et démontrer à quel point l’Europe est loin, très loin d’un Hémisud pourtant, hors les Boks, en ballade, moins ravageur, mais encore gagnant.
Côté Black, techniquement supérieurs devant, toujours aussi aléatoires en touches... qu’est-ce qu’ils attendent pour régler ça ? Léonard à la mêlée n’a pas sa place... Cowan son remplaçant ronronne, se fait souvent contrer sinon intercepter... Tialata le pilar s’est mieux comporté mais nous semble trop pesant... Muliaina s’emplâtre dans la défense comme un bourrin... moins de vista le gazier... de cannes ?
Le pack plus sérieux que durant les tri, nous a gratifié de superbes prises au sol, récupérant le cuir aux Gallois, imposant sa puissance et sa technique... du suivi, petites passes du pack comme on aime, y’eut du beau... pas des masses mais y’eut.
L’ailier Cory Jane (la tof) assure, belles pommelles à la Carter, des cannes, de l’évitement... un gazier à tenir à l’œil.
En somme avions déjà vu ce match dans son ensemble...du reste quasi même score que le précédent Bifs vs Aussies... quasi même sentiment d'impuissance des Européens.
Rien à ajouter.
© Le Pilier

08 novembre 2009

ROSES BIFS / AUSSIES... SUITE


A froid piano
Disions hier à chaud rapido, pas déplaisant ce match eu égard à la vaillance défensive des Roses Bifs, des Aussies... A froid plus grand piano maintenons la chose, malgré le peu d’envolées cinglantes, de subtiles figures, une certaine stérilité de jeu dans les deux camps... Etonnant non ? Avons réellement apprécié le peu de fautes de main, certaines passes vives, au cordeau, celles parfois vivaces du demi de mêlée Australien Will Genia, solide sur ses appuis, çuila même qui planta le premier essai du match. A progressé le 9, faisant la doublure du titulaire durant les tri, rentrait toujours en secondes périodes pour quelques minutes d’ébats... sur ce match gageons que le gazier s’impose à son poste. Depuis la grande forme de Gregan les Kangous n’ont pas de joueur de cette qualité... les grands gaziers à la mêlée comme à l’ouverture ne sont pas légion en ovalie, savons ça... se comptent pour tout dire sur les doigts d’une seule paluche. Wilkinson est du lot... Carter... Du Preez... on voudrait tant Dupuy mais attendons ses prochaines sélections pour que notre espoir se métamorphose en certitude.

Hors ces gus à charnière, un centre nouveau nous plait particulièrement... Quade Cooper (la tof)... le 12 Aussie : du jus, de la classe, une belle passe... éviteur en attaque, précis, soucieux de transmettre plus que d’aller au charbon... graine de grand gazier. On adore ça, particulièrement au centre. L’homme du dernier match qu’avons précisément maté. Le connaissons des dernières tri... avons immédiatement repéré le gonze. Cadre parfaitement son adversaire avant la transmission du cuir, précis... crochète, prend le trou, possède cette très rare vertu dont on parle si peu, voire jamais dans les papelards tricots-lores... que possédait du reste son tatoué compère Rogers, passé au treize, le sens inné de la trajectoire. Pléonasme patent s’il en est, puisque cette qualité ne peut être qu’innée.
Quade Cooper nous ravi, faisant oublier ces platanes de centres Mortlock, Jauzion, Noon, Tindall etc... Qui rentrent lard en tronches closes dans l’adversaire, sans nuance, solides au demeurant mais bourrin de comportement, aux passes malgracieuses, la force étant leur fondement premier oubliant que le rugby c’est de l’évitement plus que d’la percussion, n’en déplaise aux amateurs de Panzer game. Un centre qui percute de front l’adversaire nous afflige pour exagérer, nous ennuie profondément pour tout dire.
Nanti de plus d’un pinceau pas maladroit, Cooper et sa vista marient l’intelligence du jeu à l’élégance du geste, cadre parfaitement avant la transmission, nous rappelant si besoin était que ces classiques postures, malgré les changements du rugby exagérément qualifié de moderne, s’imposent en savoir, sous-tendent les diversions saisonnières et participent sinon prédisposent l’acteur à la maîtrise de son art. Le fond est immuable, même si la forme varie. L’intelligence profonde du jeu conserve ces éléments fondamentaux, issue d’un savoir éprouvé, lointain, impossible à nier sinon à pratiquer un autre jeu, donner un autre nom. Quelque chose donc qui perdure, dont le rugby futur ne pourra jamais se départir même si les badernes veulent faire croire le contraire, s’excitant sur des contacts frontaux, hyper musculeux, ravageurs, quand l’art des arts ovale, malgré les forces en présence est l’évitement des modules et la transmission du cuir.
Être de cette modernité, 
c’est connaître 
parfaitement ses classiques...
La force brute associée à la classe pure, éviteuse en attaque, fluide, collective, sont le gage d’un grand rugby mis au rang de 8ème art. Celui qu’on affectionne.

Un exemple maintenant de ce que l’oubli des fondamentaux engendre, dans un autre lieu, le placage. Ashley Cooper, avec deux ou trois gaziers de la Rose Queen sur le palto plante son essai sur l’aile. Pas un des Bifs ne se baisse aux chevilles du gonze pour le faire tomber. Tous le prennent en haut, vers les épaules. Ashley résiste, piétine trop de mètres, et finit dans l’en but. Stupide faute impardonnable. Même si les techniques d’enserrement des bras pour empêcher la transmission sinon disputation du cuir font leurs preuves à certains moments, le placage « classique » aux cannes millediou est d’une efficacité supérieure.
A ce moment, c'était l'évidence, simple... un gazier aux chevilles, un autre en haut pour le propulser en touche si faut et Cooper ne plantait pas son cuir sur cette action.
Pour conclure insistons sur le fait que les Bifs ne se connaissaient pas bien, que les ténors étaient à l'infirmerie pour beaucoup d'entre eux. Une équipe bien new donc pour affronter des Australiens qui, même si pas géniaux, viennent de la planète Hémisud, supérieure à celle du Nord en la matière.
A suivre Galles vs Blacks
© Le Pilier

07 novembre 2009

ANGLETERRE 9 / AUSTRALIE 18

A chaud rapido
Pas déplaisant ce match. Des roses bifs tout new, vaillants mais pas assez puissants-toniques devant, sauf à l’entame... peu inspirés derrière face à des Aussies qui ont bien géré le match. Victoire normale, sans bavure de ces derniers 9- 18... Eurent pu planter plus... Giteau trop perso... pas super en dix, comme n’avons cesse de le répéter. Wilkinson impec... superbe en défense, bon du pied, on sait, mais un peu seul. De beaux coups aussi en attaque. Bavassions avec un Bif qui nous précisa que les centres ne se connaissaient pas... en effet... prétendait que Toulon avait retapé leur Jonny... pas faux au regard de son assise... indispensable au groupe le 10, sans contredit. Sinon, en trois quarts pas de tactique apparente, de coups d’éclats... jamais la rose n’a vraiment inquiété la défense imparable des Aussies... plus techniques ces derniers.
Un détail significatif : Le pack Bif tenta une série de rucks... raz mêlée... stoppés net par les jaunes... ça faisait un peu rugby papa à l’ancienne... lent... en force... pas tonique... lourds les gaziers... symbole d’une vieille Europe qu’a pas encore intégré les stylèmes du moment ? Sommes poussé à le croire.
Une bonne chose... pas de fautes en général, de mains ou autres... agréable... de longues séquences... même si trop souvent stériles.
Le 9 Aussie prometteur... un nous emballe même si peu vu lors des tri... le centre Cooper... sera bon le gazier... même s'il l'est déjà.
On y reviendra.
Suite Wales vs Black dans 15 mn... on se calte. A plus.
A suivre.
© Le Pilier

06 novembre 2009

GALLES VS ALL BLACKS AU MILLENIUM

Demain, aux vespérales lueurs d’un Brumaire où la trop grande douceur affecte notre vitalité, un choc roboratif viendra, on le souhaite tel, nous secouer le cuir, l’échine, récompenser cette patience complaisante sans baston, où le zen impose sa plane posture, la cogite pure son leurre bienfaiteur, où l’artillerie ondulatoire en couche cuisante, si elle assure maintien, souffle, fantaisies joyeuses, ne suffisent pas pour combler les attentes d’un esprit en mouvement perpétuel, d’un corps impétueux cherchant sa limite. Délaissons la plume, 
retrouvons le plomb !
Y’aura donc at 18h15 sur Bibici, du Black et du Gallois sur le pâtis du Millenium... du gros bastringue dans l’harmonium pour parfaire une harmonie bien sonore et riche de rebonds ?
Une remarque : Hook le Gallois jouera arrière... pourquoi pas !
Il est temps de titulariser ce joueur talentueux, trop souventefois remplaçant de Stephen Jones.
© Le Pilier

Wales: James Hook (Ospreys); Leigh Halfpenny, Tom Shanklin, Jamie Roberts (all Cardiff Blues), Shane Williams (Ospreys); Stephen Jones (Scarlets), Gareth Cooper; Gethin Jenkins (both Blues), Matthew Rees (Scarlets), Paul James, Alun-Wyn Jones (both Ospreys), Luke Charteris (Newport Gwent Dragons), Andy Powell, Martyn Williams (both Blues), Ryan Jones (Ospreys, capt).
Banquette: Huw Bennett, Duncan Jones (both Ospreys), Bradley Davies (Blues), Dafydd Jones, Martin Roberts, Jonathan Davies (all Scarlets), Tom James (Blues).

New Zealand: Mils Muliaina (Waikato Chiefs); Cory Jane, Conrad Smith, Ma'a Nonu, Zac Guildford (all Wellington Hurricanes); Dan Carter (Canterbury Crusaders), Brendon Leonard (Waikato Chiefs); Wyatt Crockett (Canterbury Crusaders), Andrew Hore, Neemia Tialata (both Wellington Hurricanes), Brad Thorn (Canterbury Crusaders), Jason Eaton (Wellington Hurricanes), Jerome Kaino (Auckland Blues), Richie McCaw (capt), Kieran Read (both Canterbury Crusaders).
Banquette: Corey Flynn, Owen Franks (both Canterbury Crusaders), Tom Donnelly, Adam Thomson, Jimmy Cowan (all Otago Highlanders), Stephen Donald (Waikato Chiefs), Ben Smith (Otago Highlanders).

05 novembre 2009

DANSE AVEC LES BLACKS
















Impec essai

Ci-joint en lien verdoyant, un superbe essai des Blacks lors de leur dernier affrontement avec les Australiens à Tokyo en Bledisloe Cup la semaine dernière.
Matez, ça vaut le coup d’œil. Quand le rugby nous gratifie de telles figures, pour sûr retrouvons tout notre enthousiasme. Un cas d’école, démontrant à ceux qui en doutent encore que la transmission ouvre l’espace, fait tourner carafe à la défense la plus assurée. Le père Mc Caw aurait pu conclure l’action en repiquant à droite, il n’en fait rien nous rappelant que le cuir est plus important que l’homme qui le porte... dans l’en-but. Du vrai collectif, imparable ! Un des plus beaux essais de la saison, mon Gaston. Victoire des Blacks 32-19. Savourez c'est aussi là !
© Le Pilier

PREMIER GROS TEST


New Roses Bifs on the green
Wilkinson aux manettes ouvrantes de la rose épine. Après 18 mois d’abstinence en équipe nationale retour de l’impeccable 10 pour affronter les Australiens Samedi 15h30 sur Bibici. Une équipe toute new foulera la Twickenham pelouse... à suivre donc avec intérêt. Notons aussi la revenue du flanker dégenté Moody, après une blessure qui l’écarta plusieurs mois des internationaux pâtis. Surprise grosse enfin, Steve Thompson le hooker champion du Monde 2003 qui avait mis terme à sa carrière après une opération délicate du cou en Avril 2007, est titularisé à son poste fétiche. Rafistolé au titane le gazier ? Est-ce bien prudent toussa ?
En attendant l'ouverture des grandes châtaignes d'automne, voici la team des roses bifs qui lancera le bal des hostilités contre les kangourous.
© Le Pilier

Pâtis : U Monye (Harlequins); M Cueto (Sale Sharks), D Hipkiss (Leicester), S Geraghty (Northampton), M Banahan (Bath); J Wilkinson (Toulon), D Care (Harlequins); T Payne (Wasps), S Thompson (Brive), D Wilson (Bath), L Deacon (Leicester), S Borthwick (Saracens, capt), T Croft (Leicester), L Moody (Leicester), J Crane (Leicester).

Banquette: D Hartley (Northampton), D Bell (Bath), C Lawes (Northampton), J Haskell (Stade Francais), P Hodgson (London Irish), A Goode (Brive), A Erinle (Biarritz).

04 novembre 2009

BLACKS BOKS AUSSIES : PREMIER ROUND


Du divin divan aux grands pâtis
Tout nous ça... on balance un revoiloù enthousiaste, mais personne à l’hebdo entretien du sublimissime et monumental Pilier. On se fait incendier par les plus amateurs du Blog, on nous astique, nous critique, nous insulte même prétendant qu’on a plus de jus, que les tri nous ont plié, que sommes dépassés par des blogs plus neufs, plus décalés, plus grisbi... qu’on accuserait le coup, que la crise ferait dégâts chez nous... qu'aux sanglots longs des violons de l'automne notre mélancolie prendrait le pas sur le grand pâtis... que serions plus divan psy que baston free... que nos rucks ne seraient plus ce qu’ils étaient, bref que serions devenu mou du bulbe... sur les rotules !!!! Ouarf ouarf !!! Mou nous ? Des clous ! Faudrait une faucheuse aguichante et gironde pour nous refroidir les cuissots, la carafe, ébranler notre entendement... pas demain la veille bon dieu... de nos adieux !!!!
Pour dire franc, maraudions en des sphères célestes, pas moins... nanties d’élégantes dodues, de néoromantisme vitalisant... de soyeux divans comme en témoigne le Delacroix sans la bannière... mais pas que !!!! Quelques épistémologiques spécus et autres minimes équations constructivistes aux conséquences inattendues ont amusé un temps nos connexions, nous éloignant des frais pâtis d’automne. Ajoutez un XV du coin coin sans magret et vous avez un Pilier à la diète, pas rétif à la danse ternaire, entre chattes, voire au roupillon réparateur, prenant son temps, sans cuir ni châtaignes, léger dispos pour de plus méritantes activités.
Mais là, clausule d’alentours, nous revoiloù pour de bon chaussé de moins tendres crampons, ready steady à honorer d'autres green. Ce week-end ya du Black, du Bok, de l’Aussie on TV. Y serons de grand appétit. On reprend donc la main mon lapin, par les oreilles... sur le terrain ! Tsoin tsoin !
© Le Pilier

22 octobre 2009

COUCOU, NOUS REVOILOU !

Retour aux pâtis
Reprenons juste l’entraînement... l’abattis reposé, la carafe alimentée, le cuissot ferme... du revouloir tout frais de baston pour un moi désirant, sensible au mouvement, à l’espace, prêt à tout pour conserver l’ouverture de son processus évolutif en évitant l’ennui, la répétition du lourd, prosaïques figures, baratinades franco-clochettes, Top blabla et autres ramollitudes.
Grand jeu, comme grand beau, c'est du rare !
Ferme passion connait bien la mesure, entretient la combustion en dosant ses engagements. Point d’ovales infos n’ont filtré en nos pavillons sensibles... autrement dit, totale abstinence de XV depuis fin des tris... savons juste qu’en Europe une coupe de bière a débuté... rien de plus... revenons sous peu on the majeurs pâtis avec de vrais morceaux de cuir !!!
© Le Pilier

07 octobre 2009

SOMME DE RIEN













 Quiétisme zzzzzzzzzzen !
Pas une rame, un ruck, un crampon... pas un sou las de l’amer repos où la paresse n’offense en rien cette volonté flottante, qui sous tutelle d’un songe, même s'enorgueillit, pour uniment dire, d'une assomption lare érigée au rang de Zen état ! Ouich !
Rien à brouter pour l’heure, l’abattis velouté de n’être qu’une masse, neuve, originelle, poumoneuse, jubilante d'O², sans épique intention, trône en un club martial en espérant on ne sait quel rayon inconnu quand viendra du réveil la lumière subite !
Tact aïgu, fine patience, l’automnale posture se plait à savourer son heur dans l’attente des chocs. Boks et Blacks bienvenus seront là, bien à temps, pour raviver un désir que l’hexagonie néglige pour nous sortir du quiétisme voulu.
On nous cause d’Heineken Cup qui débute sous peu... sommes pas convaincu d’en mater le seuil, d’en causer, d’y perdre nos calots... mais résisterons-nous à l’appel du module, qui tel l’obus péteur secoue encore, hélas, malgré nous, cet idéal vibratoire dès qu’le Kick off entonne son chant mat et percutant ? On verra ça.
© Le Pilier

06 octobre 2009

30 septembre 2009

FFR : OUI A L'OMERTA

Une fois n’est pas coutume sommes ok avec la FFR.
Oui au silence total sur le fait divers Bastareaud !
Ne jamais rien livrer à la journaleuse engeance des menus faits de vestiaires de nos gaziers du XV.
Soutenons la citadelle, défendons nos remparts, nos guerriers mastiqueurs de pelouses ! Miam !

Goudron et plumes pour ces guignols de la presse bonbon, folliculaires, tartineurs de fadaises qui n’ont rien d’autre à faire que tripatouiller la fange avec leurs groins fallacieux.
Le grand pâtis, rien que le pâtis...
tout le pâtis pour les mâles !!!
Misère, rata, baveuse mollasse, vie privé, pipolisme, branlette...   
mouillettes pour les pisse-copies !!!!
et la tourbe à pékin... moyen ! 
© Le Pilier

29 septembre 2009

PAUSE CAFÉ, RUGBILLE ET FANTAISIES


Trottinions la prétentaine dans le champ intellectif des concepts métaphysiques. Café de Colombie en odeur de sainteté, belle humeur, marcel au torse plein, souffle lent... la journée s’annonçait pour le moins studieuse et le temps ductile. Essence de l’être, sans plomb... Immanence, sans manières... rétroversion amusée d’une période d’activité pleinement vécue en forme de bilan... posture causative des possibilités fonctionnelles d’une raison au meilleur de son rendement... finalisation d’une équation intersubjective... considération des actants épistémologiques, impératif pour une objectivité copine comme lard avec son sujet... attribution des mérites... la routine !

L’ovale module insidieux flottait en orbite, l’occiput du Pilier remarquait la chose mais le bidule géostationnaire méritait dispositions plus fermes pour recevoir ses données. Gamelles et bilan des tri attendront encore. Délaisser un temps les pâtis fait du bien, sachant que rien à l’horizon ne se profile d’excitant d’ici le plein automne, laissons couler et profitons du fait.

Un gazier de connivence nous rappela qu’en Hexagonie ça parlotte beaucoup mais peu d’essais sur le pré... de la gabegie... sinon bouillie de rugby comme l’aurait même exprimé l’ancien ouverture Penaud consultant quelque part... du rugbille où les tataneurs ont la vie belle... la dernière rencontre Toulouse vs Paris annoncée comme le choc du week-end dernier en témoigne,  que du toc... 9-9... que du pied... avec une telle équipe d’internationaux... ça sent l’usure ?  On aurait tendance à lui faire confiance...

Les Toulousains depuis une bonne décennie n’ont pas de meneur de jeu à l’ouverture... un comble pour un tel Club. Sont frappés, parole de saveur... vont se ramasser comme les autres années. Ils insistent parait-il avec Michalak en 10... Stupidus et ridiculus... ainsi leur plaie... vont se le manger.
Ces derniers temps nous montrent, s’il était nécessaire, à quel point cette place est fondamentale pour un XV digne de nos attentes. 
Quand Carter n’est pas aux arpions ça achoppe chez les Blacks... 
Les Aussies idem... Giteau n’organise pas le jeu comme le faisait Larkham... faut mettre et laisser Barnes nom d’une bourrique... 
Toulon semble « tenir » sa place en Flop 14 grâce, entre autres, à Wilkinson... mais ne marque pas d'essais... 
En somme le signifiant maître porte bien son nom. L’ouverture !!! L’ouverture !!! Celui qui avec l’arrière possède le champ visionnel le plus large, qui a le temps de mater... qui après la conquête du cuir par les gros doit organiser, orienter le jeu permettant aux traceurs lancés de s’ébattre. Bref.
L’ennui sourd aux pâtis des clochers au dire même de certains gaziers pourtant très passionnés du coin. Pas détonnant ce quinze... rien d’étonnant à ça. Rugby de com, starlettes et baratin... mais pipole n’est pas grande école.

Ok n’avons rien vu mais conservons le jus pour de meilleurs transports.
© Le Pilier  

26 septembre 2009

ÉCHAUFFEMENTS


Un arrière goût des tri somme toute savoureux... une simple tof qui signifie bien ce qu’elle doit.
On reviendra dessus.
L’heure présente aux génufluxions... savourons l’hostie à la chapelle en invoquant les volatiles messagers... perpétuons la valse des clochettes... abattis vautrés sur dunlopillo. Murmurons : une fleur ! et, hors de l'oubli où notre voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d'autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de tous bouquets... par nous seul irriguée. Yep !
© Le Pilier