13 juin 2008

JOUTES ET BEL ENJEU


Monseigneur le Duc des castagnes
A, pour ses combats meurtriers,
Convoqué d’Auckland à Mortagne
Dans la plaine sur la montagne
L’arrière-ban de ses guerriers.

Ce sont des barons dont les armes
Ornent les forts ceints d’un fossé
Des preux forgés dans les alarmes
Des maoris des hommes d’armes
L’un d’entre eux est votre Pilier…
Ainsi fredonnions au réveil rugissant d’un rêve de baston, cet air de Malicorne aux senteurs Hugoliennes… comme avant goût d’un Samedi de promesses couronnées de châtaignes, d’envolées, de rugby caparaçonné de rigueur… pourtant souple, vivace et zélé… nanti des fluidités. Sommes déjà sur les charbons ardents, impatient d’un tel programme qui agite notre âme dans ses fondements. Mater les Blacks au petit dèj est le gage certain d’une journée conquérante, pleine de voluptés, de chaleur et de joie. Souhaitons que trombes seules en la couche déversent leurs surplus capiteux, que le terrain foulé soit des plus praticables pour joutes épanouies. Ci-joint prévision météo sur l’Auckland pâtis…
samedi 14 matin : 14°C Précipitations
Ensoleillement
Force du vent 10 mm
38 %
36 km/h après-midi : 21°C variable: belles éclaircies et averses modérées.

La semaine dernière c’était un vrai déluge, difficile de jouer dans ces conditions... meilleures cette fois... et si averses, qu’elles ne soient que d’essais. Ce qui nous plait dans ces tournées c’est l’enjeu tout rugby. Plus intéressant que la CDM… plus discret… pas d’hystérie… d’artiche et d’audimat imposant sa loi… de blabla. Hors les tri nations, c'est le meilleur moment pour voir du beau jeu, pas de pressions débordantes, pas de triche troublante... on aime ce bel état d'esprit, on en jubile... forcément.
Quand... l’orbe du soleil noir revient, et se révèle, par un blêmissement farouche et triomphant.
© Le Pilier

11 juin 2008

TOURNÉE 2008 : PHASE 2


Pléiade de bastons
Ouikend overbouqué pour le Pilier. Du lourd aux pâtis : du Black, du Bock, de L’Aussie... Du solide au bocal : Thèse à terminer… compression systémique, pour ballade épistémologique… Du piquet au plumard : entretien des loupiotes, tutoyeuses de pontifes… votives, saintes minouches… savantes au sacrement des ifs… Sans oublier le quotidien premier : sortir le cabot, aider mamie à traverser, préparer le gigot, arroser le persil, biner le jardinet... enfin de quoi user la rotule même d’un Atlas, figé dans sa posture titanesque, écrasé par ces peines que le grand Zeus inflige quand il n’est pas content. Ça n’a du reste pas empêché l’orante créature d'engendrer féminines pléiades, en honorant comme un Pilier, l'Océanide Pléioné...
Mais votre dévoué serviteur, dont la passion n’a d’égal que l’enthousiasme qui l’impose, confiant, souple, pas fuiteur devant ces figures imposées, saura tête penser, zigomar maîtriser, pour pas vider son jus total avant début de la super saison… pour lui les tri nations... le 5 Juillet.
Vitaminé aux fruits de la passion, les astrocytes fluidifiant le transit, dédoublant nos capacités contrôleuses du neuronal influx, votre pianoteur zélé aux doigts sensibles, continuera ses chroniques pour le plaisir de son lectorat fidèle, ceux des sagesses infuses… des sciences diffuses... des bouffeurs d’édredons, des vistas, du baston.
Bref et goupillon !

Samedi donc, les Blacks rencontrent les Bifs… 9. 35 AM
Suivra au zénith Aussies vs Ireland… 12 h pétante.
Enfin le digestif South Africa vs Wales 3 PM.
On se marre d’avance, sachant que les Bifs alignent face au Carter du levant, l’emblématique Hodgson du couchant… l’enclume Anglaise qui est au rugby ce que Lulu est au goumi… un ramollisseur d’influx, un ratatineur de jus, un ouverture de fermeture qu’on ne pensait plus revoir dans le XV de la rose. Wilkinson opéré, Cipriani entorsé… n’ont pas mieux en magasin semble-t-il, pas pire pour un terrain. Si la Queen couine, c’est bien fait ! Au moins quelqu’un de satisfait ?
© Le Pilier

09 juin 2008

BIG SPIES DANS LE PRÉ


Passes et plomb
La tof c’est du Spies en re-forme… le troisième ligne centre... plante son essai, bien sûr… son raisin tout neuf lui donne un tonus de tout les diables… du sang de buffle… dit-on… une bête humaine… mastoc, solide, mais plus que ça… éviteur, rapide, va pas stupidement au contact malgré son gabarit. Bienvenue sur les pâtis... car comme le disions là... yavait soucis.
Ont fait de sacrés progrès les Sudafs. Le côté bourrin à cornes, aux calendes… le cuir circule comme jamais et chaque joueur le reçoit lancé… même un pilier près de son pack est toujours suffisamment en retrait pour faire du dégat à l’impact. Pas du Yachvili ou Elissalde qui file sa babale à son avant, guimauve de main à main, sans tonique, façon j’te refile la patate chaude.
Les passes Sud Africaines sont sans commune mesure avec les nôtres. Toujours devant le joueur en pleine course. Comme on nous apprenait dans les écoles… les trois quarts à 45 degrés… très en profondeur… lancés plein pot d’échap… et ça rigolait pas… fallait envoyer le cuir en avant du gars… pas sur lui… sinon ça ruait dans les brancards… comme pour le recevoir, fallait yaller avec les cannes le chercher… toujours dynamiques. Le B A B A du rugby.
On parle ruby moderne ici, mais ce geste fondamental ne changera jamais. Pourtant on ne le pratique plus… c'est du mou, sans profondeur. Tenez, matez Montgomery ! A Perpignan il s’ennuie ferme… ne fait rien d’extra… normal… ne savent pas attaquer les gus… avec les Marty et consorts, les attaques sont aussi nulles qu’un pinceau dans un clacos qui rêve de Sixtine… Percy va pas se décarcasser pour ça… normal… n’a rien foutu. En revanche de retour au pays du rugby, lancé comme un sourd, il plante un superbe essai en fin de match 1O minutes après sa rentrée… était en effet sur le banc.
Les manquements sont pléthores, icy… Jauzion ne sait toujours pas faire de passe après des années à faire le platane…n’est pas le seul… Michalak n’est pas mieux… 10 ans que ça dure dur…
Sudafs et Blacks connaissent parfaitement ce qui nous semble évident. C’est quand même pas sorcier à comprendre non ? Ya qu’à mater. 45 degré cornegidouille !!!
Et lancés, toujours lancés, cannes au cou !!!! En Sudafrique, ça galope... on maitrise les fondamentaux... même les pick & go sont beaux, n’en déplaise à la mamie des niçoises qui devrait se faire payer un pèlerinage en hémisud, plutôt que marmonner ses patenôtres pour sauver les perches bénites de Lourdes.

Affligeant cette histoire… pendant le tournoi étions effarés de voir la position des trois quarts du poireau. Quasi à plat quand ils zattaquent… jamais en profondeur… sont lisibles comme des abécédaires, mous de l’occiput, sans jus… placés n’importe comment… bailleurs aux corneilles… si si on vous assure… fallait voir ça… aussi se font coincer comme des bleus d’icy, en fin de ligne. Prévisibles, sans idées, mal agencés… mais qu’est-ce qu’on leur apprend sacrebleu ? En sus des pro !!!! Sans Shane Williams, aucun véritable danger. Lui c’est l’électron libre et crocheteur qu’on connaît… à l’origine du premier essai, plante le second. No comment.

Donc les Sudafs plient correctement ces Gallois champions d’Europe… 48-17... du 28 carats ciselé, contre l’enclume dans le pré. Pas photo… la clarté l’emporte face aux charbonneux cortex.
A suivre, les raisons princeps de l’hégémonie du grand hémisphère sud.
© Le Pilier

08 juin 2008

AUTRUCHES & CONFETTIS


Match impec des Boks contre des Gallois sans tête… à des années lumineuses du rugby d’icy.
Le Springbok est plus rapide… Le Buffle est plus fort… Le cuir est plus dur…Les attaques vont plus vite… Les cuisses sont plus toniques… Les passes sont plus précises, plus vives… Les têtes sont plus futées… Le style est maitrisé... Les photos sont plus belles… Le soleil est plus chaud et le rugby plus beau.

Une anecdote amusante. Dans une grande Brasserie, mations le match au milieu d’étrangers, pour la plupart de l’hémisphère sud… pas un Français ! Ces derniers à l’autre bout du lieu, se mirent à applaudir. Surpris tournons la tête. Yavait Paris vs Biarritz sur leur petit écran. Ils applaudissaient enthousiastes, une greluche en plumes d’autruche qui arborait un ballon, façon boule à facettes de boite de nuit !!!! Tout est dit. La France d’icy !!!! Ne veulent rien apprendre du rugby… zont sous l’œil du Quattrocento, ils préfèrent le Lido !!!! Le rugby plan plan du vieux continent !!!! Là, ça nous fige !!! Les taches indélébiles !!! Les badernes… les ballots… naves, godilles empaillées... hé hé !!! Le Pilier, plié, se tord les boyaux… se fend la prune… la pipe, le ciboulot. Comment élever notre rugby, si tout le monde est contenté de confettis ? Si on préfère la paillette, l’opérette, à la musique divine ? Le pipeau à la symphonie ? Le rata aux truffes, aux jambonneaux ? Le Mc Do au gigot ? Réponse, sans contredit, est bien easy !
© Le Pilier

07 juin 2008

LE GRAND SUD AU ZENITH...


Vieille Europe déconfite
Enfin du jeu à la mesure de nos aspirations. Pour tout dire, depuis la CDM, nous rongeons l’os, ennuyons ferme… raz la couenne du rugby d’icy… que du croûton, du rata, pas une seule vraie tablée de roi, petit tournoi, championnat n'en parlons pas. Une tournée générale pour réactiver notre désir et c’est reparti. Enfin de quoi s’enivrer savamment d'un parfum d'allégresse, se ravir la bobine, frémir de l'échine, opiner du chef et clap hands avec un rugby cosmique, bien en avance sur les tristes certitudes hexagonales.

Pas photo, sont là-bas, hypersup, phénoménaux, ultra en avance sur la vieille Europe grabataire et grinçante, qui n’a visiblement pas pigé ce qu’est devenu le XV. Ça cause ru'by moderne à tout bout de pré, dans les commentaires poussiéreux spécialisés, les folliculaires anémiés… ça geint de ci, pleurote de ça, on se gausse, s'enfle et s'y croit... mais on ne se met jamais au taf, on ne connaît même pas les figures… pas un sou visionnaire, on ne sait même pas ce qu’est une véritable stratégie, un style, un vrai travail de fond. On se coltine les vioques (cf la CDM), on fait jouer les copaings, on se pâme aoualpés pour calendriers de tarlouzes, on gigote sa binette pour des publicités neuneus… mais question cortex, ya rien sous la calotte… et ça continue avec notre clique d’entraîneuses, copine comme lard, mais jamais au niveau. Pas de têtes bien faites et dirigeantes, c’est notoire, visible, assertorique. Après la gabegie Laporte, formulions vœu pieux d’avoir un entraîneur étranger pour changer tout ça. Capable, affûté, bien au jus... Comme dab, les paroles novatrices se perdent dans l’insondable mælstrom du conservatisme le plus gras, le franco blou le plus ravageur d’audacieuses propositions, que notre chère patrie se plait à perpétuer.
Qu’importe, ne sommes jamais là pour éveiller les ronronneurs, sinon pour correspondre avec quelques rares initiés, clairvoyants, qui partagent notre savoir, notre esthétique du jeu, notre plaisir, voire notre amitié. Les autres, cliquez chez les terreux, sont pléthores sur le ouèb à n'y rien paner.

Une connaissance nôtre s’évertue à nous répéter que nos gus sont bien payés, et que de fait sont contentés… alors pourquoi pratiquer un rugby de grande qualité, qui demande d'énormes sacrifices et de la tête quand celui-ci suffit ? Pourquoi se décarcasser quand l’oseille donne son petit goût aux plats les moins savoureux ? Pas faux… Mais si l’argent fait leur pathétique bonheur, il ne fait jamais le joueur. En sus, toujours à la traîne. Quand toutes les équipes ont terminé leurs championnats, nous, incomparables, crevons les joueurs jusqu'aux lacets, avons moult blessés et partons en tournée sans la plupart des internationaux pour cause d’inter-minables phazes finales. Toujours les mêmes causes : mauvaise entente, organisation, guerre des clans, intrigues, incompétence, surchargement, copinage, artiche, poussière et tralala... Pour un inventaire complet, il faudrait un Prévert, plus encore un Céline. En somme rien de nouveau sous le soleil du Roi éponyme... La France est toujours royaliste, où prime l'entregent, la combine, les privilèges et le flan. Un triste état des lieux dont on n’espère plus rien. La grand sud nous en imposera encore longtemps. C'est pas demain la veille qu'on pourra rivaliser avec ces équipes supérieures. Ici, c'est du XV mini, on se contente, on est ravi, on aime les glaces galeries...

Du reste le Pilier s’en balance, le rugby ne s’arrête certes pas à la porte grinçante des bleus et la mondialisation nous revigore, en ce sens qu’on peut voir du beau jeu sur des chaînes étrangères, les matchs les plus fameux de l’hémisphère sud, l’empyrée du RUGBY.
Et ne sommes pas déçus, au regard de cette dernière rencontre, entre les Champions du Monde et les Champions du petit Tournoi, Gallois sans saveur, hors l’emblématique Shane Williams qui porte à quasi lui tout seul, une équipe sans éclat. Score final et définitif : 43-17. Nous y reviendrons très vite.
A suivre.
© Le Pilier

ALL BLACKS VS IRLANDE : 1 TEST 21-11


Hordes ruisselantes
80 minutes sous une pluie de vaches outregavées de bières… ça tombait ferme… dru… cogne pépin… mais pluie du matin n’arrête pas le pèlerin… bien à l’abri le Pilier piquait son blair dans un café, ferme serré… releva la tête… dessilla rapido les châssis pour savourer un jeu pas maladroit malgré les conditions atmos épouvantables. Peu de fautes de mains de part et d’autre, à noter ! Belle confrontation des avants. Ces Irlandais ont du ressort, beau pack, solide en défense… mais en face, du Black en son pré. Pour vaincre faut s’accrocher. Carter ? Un vrai mistigri. Déteste la pluie… visible… loupe ses tentatives de touches… pas à l’aise des pinceaux… met une liquette à la mi-temps, manches longues… c’est dire la chair de poule… pourtant perce remarquable en fin de match… la team est lancée… suiveuse… regroupement… sortie du cuir… essai de Nonu lancé…sous les poteaux… trois gonzes sur le pal’tot.

Première mi-temps serrée… les Blacks semblent bousculés mais plantent un essai superbe dès qu’ils récupèrent le cuir. Essai de Sivivatu, son 22ème en 22 tests… après un gros travail du centre Conrad Smith, qui grille O’Driscool pour le coup, pas très en vue… Belle percée donc, passe au cordeau lancée impec pour l’ailier imparable. C’était beau.
Les Zirlandais ne se démontent pas… à l’instar d’un O’Connell de tous les diables, chippeur de balles en touche, entraîne sa troupe dans les 22 Blacks… mêlée ouverte, transmission vive… les verts en surnombre… Paddy Wallace prend le trou, Sivivatu hésite entre plaquer le gus et fixer son ailier… fatal… on connaît… essai Irlandais. Nickel. 8-8 à la pause.
Le gigot de Proust du Pilier qui lors d’une action similaire avec essai, entend la voix du pater sur la touche… « Prend un gonze, jamais entre les deux… fais ton choix... tant pis pour l'essai » étions d'jeun d'jeun alors. Attaque suivante, même figure, le centre et l’ailier se pointe face à nous… deux contre un, cartonnons ferme plein buffet, le 13, le cuir s'envole, le gus expire… plus d’O2… sort du terrain brinquebalant… l’essai n’est pas marqué… cette fois là. Ah le vieux... C’est lui qui nous a formé… appris les ficelles… développé notre intelligence du jeu, une vista du tonnerre. Lui qui joutait jadis contre la grande équipe de Lourdes quand elle faisait des miracles. Un cartonneur de première selon ses comparses, façon vieux Dourthe, bille au buffet. Un hommage du Pilier. Bref. Revenons à nos moussons…

Toujours pluviôse… dégueuleuse de flaques... mais peu de fautes... on insiste. Un joueur d’avenir chez les verts… l’arrière Kearney. Sûr, tranquille, opportuniste malgré les trombes… a du talent… fera son chemin. O’Gara plus précis que Carter, mais pas très à l’aise non plus, fait son match cependant.
Deux super défenses, un beau combat, les Irlandais peuvent être satisfaits malgré la défaite. Nous ont plu. Pas pour rien qu’ils sont champions d’Europe.
Les nouveaux Blacks, sans Collins, Jack, Hayman, Howlett, Kelleher, Mauger, Alister, Gear… ont du cheptel en réserve… et toujours la même envie. Mc Caw comme dab est partout… doit avoir des poumons de bœuf çuila. Un autre… gros qui bosse… Nieemia Tialata, son pote… 187 cm pour 127 kil de viande à point… une bête de somme. Très fort.
Pour l'heure, allons boulotter du gigot NZ bien sûr, préparé par nos mousmés enfin réveillées… puis sieste profonde et retour au pâtis… Sudafs vs Wales… 3 PM, en couleur et sans pluie.
© Le Pilier

LE PILIER DIRECT LIVE

Bien rude la sortie du paddock… et pas question de compter sur les deux Vénus qui nous occupent… ça pionce ferme ici… pas même un café préparé, une attention, une faveur... Bon, c’était fatal après la ballade des constellations, tutoyage des anges, faut reposer le castor… Partons pour le front… somme toute enthousiaste, malgré 3 heures à peine de roupille.
A suivre
© Le Pilier

06 juin 2008

NON AUX BLACKS EN EUROPE !


Plaidoirie pour le 8ème art...
Boycottons la venue des joueurs Néoz ou autres mâles guerriers de l’hémisphère sud. Ces terres sacrées qui pratiquent le plus beau rugby de la planète, doivent le rester. Que fait le gouvernement ? Que fait Brice Hortefeux ? Bloquons les rugbymen étrangers aux frontières de nos pâles pâtis… pas de carte de séjour, pas le droit de fouler nos modestes terrains Top 14 !
Il est temps de préserver ce patrimoine mondial de l’humanité farouche, d’éradiquer ces pollutions fiduciaires qui dénaturent ce grand art des bastons. Ces joueurs du grand Sud, gâtent leur talent chez-nous… n’y apprennent rien… ramollissent leurs cuissots... et nous, apprécions le fait qu’en un lointain lieu de la planète, le rugby serve de modèle à notre vieille Europe... nous pousse en avant… nous améliore à chaque confrontation.
Le génial Mc Caw ne s’y trompe pas et confirme sa décision de rester au pays pour servir son rugby. Il est riche Mc Caw, immensément riche… ce qu’il possède est si rare. Tout se paie, tout s’achète certes... hors l’esprit. Les fédérations Néoz, Australienne, Sud Africaine doivent être intraitables et bannir les exilés de leurs sélections nationales afin de préserver leur hégémonie.

Le huitième art, c’est le rugby. Seul l’hémisphère Sud l’érige à ce niveau supérieur et parfois, certains moments de notre vieille Europe. Les All Blacks sont au rugby ce que le Quattrocento est au plaisir des sens. Pour préserver le modèle on ne doit pas mélanger ses actants avec n'importe qui, en les avilissant chez nous, leur faisant pratiquer un rugby moindre. Ne pas croire que leur venue élèvera le niveau. Les tournées suffisent. Formons nos jeunes, observons les grands, inspirons-nous de leurs vertus, connaissons nos valeurs profondes, travaillons ferme. Fi donc des Carter, des Collins (on apprend qu’il est dispos pour venir en Europe... ne joue plus avec les Blacks), des Matfield et consorts… nobles guerriers de la sainte trinité du XV. Qu’ils restent en leurs pâtis et nous ravissent les calots quand nous échangeons des pruneaux.
And don’t forget tomorrow… 9.30 AM… All Blacks vs Irlande… 2 PM Sud Afrique vs Pays de Galles. Du grand Art... mais sans Collins !
© Le Pilier

05 juin 2008

DAN CARTER AUX PETITS OIGNONS


Des truffes pour un champion
Well well !!! Du Carter dans la rade !!! Six petits mois pas plus… empoche son grisbi et retourne au pays. Juste assez pour pas gâter son pied… une sabbatique virée… pour découvrir le fleuron de nos porte-avions sans hélice… faire du ski nautique sans bâtons, boire du pur vrai Picon… épater les sécheurs de goulots… les louloutes en maillot… goûter les spécialités du coin-coin… canard aux fruits de mer… saule aplatie aux pruneaux… huile d’olive au noyau… croupier les gavalies, pétanque avé le petit, car à quoi ça sert la frite si t’as pas les moules, ça sert à quoi l’cochonnet si t’as pas les bou-ou-ou-ou-oules ?
En double ou triplette, pourra enfin apprécier le monument culturel de la côte, la philosophique posture inscrite en nos racines latines, comme le vin appartient au tonneau, la sardine au maqu’reau : la sieste du terroir, l’édredon, l’assommoir…
Tout ça est certes beau, mais ce qu’il lui faut au petit Dan c’est plus d’épate, du grisant ciboulot, une dînette à réveiller les papilles, du sapide à lui faire oublier ses mérinos de l'île de Jade et ses gigots…

Aussi, le Pilier fin testeur des particules alimentaires, pas celles du p'tit Becq bien sûr, le grand cuistot des littératures végétaliennes pour trombines zémaciées, sans calories, sans lardons ni tripoux à la graisse d’ourson dans les gamelles, tristounes comme des pâtes fuyant à toutes jambes le beurre d’Isigny… malingres comme des sommeils chétifs… névropathes, oligophréniques… non non, pas du Becq à granules pour étiques aphasies… mais de la bouche pleine de saveurs, à vous repapiller un repu… donc, reprenons notre fil, votre dévoué, chantre du recevoir, propose céans, afin de ravir d’étonnement ce noble atome du levant, du long nuage blanc, un met de prince à la mesure de son rang. Une fois n’est pas coutume en ce lieu, le Pilier se fera maître queue.

Une recette aphrodisiaque, testée sur le mâle, dont Justine et trois mousmés ont joui des effets.
Des cailles aux truffes noires du Périgord, Tuber melanosporum pour les saveurs, avec petit vin capiteux de nobles souches, servies par des soubrettes, de pas moins noble couche.

Pour ça, vous faut des cailles... bien dodues… qui se les gèlent, c’est bien connu… réchauffez-les !!!! Même si rétives, passez-les sur la flamme après les avoir vidées. Troussez-les avec les quenelles bien repliées sur les cuisses, mais soyez délicats. Farcissez leurs croupions avec leur foie haché et deux truffes, flairées au groin de cochon, votre féal compagnon. Caressez le persil… ajoutez ciboulette, échalotes et du lard. Mettez le tout dans une casserole accordée, avec deux autres truffes pelées de même pesée, un peu d’huile… faites revenir sur le brasier.
Dans un faitout, à côté, glissez tranches de veau et de jambons. Déposez les cailles réchauffées avec un bouquet garni, une feuille de laurier, sel, poivre. Couvrez d’une feuille de papier, faites-les transpirer un quart d’heure, mouillez le tout d’un verre de champ, sinon du blanc. Rincez-vous le gosier à chaque étape. Terminez la cuisson à l’étouffée.
Quand les cailles seront cuicuites, mettez zy du coulis et disposez sur un plat. Intercalez entre les coquines, morceaux de mie de pain frits dans du beurre de belle couleur. Réduisez la sauce à point, déglacez-la, passez-la au tamis et versez celle-ci avec un jus de citron sur les cailles forcement ravies… les truffes et les croûtons. C’est prêt.
Invitez Fernande… Félicie, Eléonore… dites rien à Lulu. Faites gobelets tinter, buvez ferme, entonnez des cantiques… dégustez !
Si vu à la télé ça rassure…
testé par le Pilier ça assure.
© Le Pilier

04 juin 2008

TOURNÉE 2008 EN HÉMISPHÈRE SUD


Vin’ Dieu l’Pilier… fini le roupillon… baguette… baguette… debout… droit… aux mollets tous... fini les ronrons !!! ya du frais… Sur pâtis d’antipodes… Là-bas… dans les îles… pour week-end à bastons… vrai… pas d’icy… non non !! En Zélande… là-bas… le plus grand des plus beaux pays des super cartouches… Collins, Carter, Mc Caw… toute la clique à bidoche nourrie aux mérinos goûtus… on Bibici ou Sky… faut choisir mais c’est kif… La date pile ? Le match ? Saturday 7 Juin au petit matin 9 AM précise… Astique Minouche… New Zealand vs Ireland … ça rigole plus là… c’est plus l’bibi d’icy là… des niçoises… des pleureuses à maman… pu la croisette là, on sort le goupillon, faut épanouir le pipoz… en robe de bal… hé hé ! Vie en rose et p’tit championnat, basta !

Mais c’est pas tout ! 2 PM Post Minouche on remet ça… Sud Africa vs Wales... dare… au croupion… chicore et crève-lardons… les Pick & Go là-bas, c’est du gâteau… au grand vizir… aux suppos… pas les molettes du coin qui tiennent au p’tit train train… Nib ! Pour le Pilier tout ça… le seul… hé hé… sous les gouttières… à transpirer... au gosier... glap glap !!! Tournée donc de la vieille Europe en hémisphère sud, à la mesure de notre appétit.

- On surdomine, le Pilier, on s'exalte, en rajoute… on libidine sans état… mais faudra tenir son quota… après sa nuit blanche à jouer les orchestres… à se rincer le tralala… t’auras pu ton jus !!! Assommoir et dodo... paddock et berlingot... Faut en garder dans les pruneaux mon vieux… les papattes… Emmancher tes cuissues c’est ok… tes bonnes manières on les connaît… mais là tu tiendras pas la distance… tu va t’effondrer dans la litière comme un nougat !
- On verra ça...
© Le Pilier
La tof c'est Collins et Larkham en maillot de Barbarians, contre les Bifs le week-end dernier. 17-14 pour les tommies.

02 juin 2008

Mc CAW-BOYS BRIDENT L'AUSSIE


Des planètes et des hommes
En bas les pâtis d’icy… plus en haut dans l’espace infini, une autre planète… tellurique, lointaine, quasi inaccessible, Mars. Sur cette planète le module Phoenix vient de poser ses pattes pour retransmettre en direct via l’orbiteur des images inédites : une finale Super 14 avec de vrais morceaux de plaisir… Un rugby dynamique, pas pleureux, sans pathos… plus cosmique, tonique à souhait et réconfortant quicelluy du terroir.
L’autochtone sur la photo, c’est le capitaine de l’équipe des Canterbury Crusaders qui pour la 7ème fois remporte le Super 14 face aux Aussies de New South Wales Warathas. Si avez vu le match, savez tout. 12-3 pour les Warathas dés la 25ème minute de jeu. Puis remontée progressive maîtrisée des Mc Caw-boys. Les pinceaux, la vista du Carter y sont pour beaucoup… mais pas que. Score final 20-12. Un autre module très en vue, Lachlan Turner des Warathas… très prometteur… plante deux essais opportunistes, seul.

Pour nos joueurs écrasés par la pesanteur Newtonienne, comme pour les pleureuses qui cherchent à changer les règles pour contourner les Pick & Go, une phase martienne rendra compte de leur impuissance. Les Australiens font une tentative de P & G, les avants adverses, tellement vifs et précis, anéantissent la figure… les Warathas l’abandonnent immédiat, pour pas y laisser trop de jus… une promptitude à couper le souffle aux Niçoises et autres chercheurs de facilités.
Ça c’est l’autre solu du Pilier, plus adaptée aux très en forme… ce qui n’était pas le cas des Toulousains lors de la finale H Cup... En somme et contre beaucoup, donc, une autre manière de procéder hyper efficace pour contrer le P & G... vue à la télé !!!!
Du reste, comme sont très joueurs, que tout va vite, n'ont même pas le loisir de le mettre en place... A bons entendeurs !

En bas il y a les dormeurs du ballon… les transateux des plages à tong… les plaigneuses en maillot kini... le rugby papa poussif… pastaga terroir… questionneurs de tout quand ça coince d’un lacet… blogs à Mamies… pilules sopo, viagra... tout ça.
Plus loin, dans les nues esthétiques, bien au dessus, une planète rouge de brûlante atmosphère, avec du XV classe sup, efficace, sans palabre… le must de l’ovalie. L’œil en ces pâtis, impeccable, loin des troupeaux de ponts qui bêlent le matin où même les zautos ont l’air de se traîner, des blogs pantoufles à balivernes, du dodo, le Pilier, à la fin, las du vieux monde ancien, savoure les figures des nouvelles contrées, insaisissable, vif, solitaire, où l’air est élastique, comme l'esprit nouveau, la narine grisée des touffeurs d'heures fauves, le pas souple hébété d'autant d'impesanteur.
© Le Pilier

30 mai 2008

NICE RUGBY : UN DUO LA BRONZETTE

 
Pour en finir avec Artaud... et commencer les Pick & Go 
Deux amatrices, sises au levant de quelques maritimes zalpes, se plaisent à bonnir sur le rugby en leur petit Blog, ci-joint, comme d’autres en promo maillot prisu, bronzetantes et crémeuses, sur une croisette des cocottes d’azur, refont la vie… picorant de ci de là, les petites idées que leur féconde imagination en extase poétique laisse choir comme galets dans leurs cortex enthousiastes, faisant des ricochets que le dialogue, inévitablement, enchaîne… Associant les mâlitudes joutes à la poussive commémoration d'un évènement mineur... Si si !!! Effet transat ? Ombre parasolaire chauffe carafe ? Ramolli du bulbe ? Fin de saison ? Acculturation rave ? O récompense après une pensée, que ce long regard sur le calme des Dieux... Quel pur travail de fins éclairs consume maint diamant d’imperceptible écume et quelle paix semble se concevoir quand notre duettiste engeance en transats, face à la mer toujours recommencée, jubilante et ravie, se plaît à élaborer solutions scintillantes pour en finir en sus avec le Pick & Go… Rien que ça !!!! Savoureuses de quinquin l’Antonin, le p’tit Artaud déchaîné-bileux de l’ombilical gouffre, hargneux comme teigne, théâtreux des limbes insondables que la rage entretient, épidermique pèse-nerfs, nos deux poétiques bronzeuses, dans de savantes emportées poétiques, nanties de cet élan d’enclume, enivrées des fresques ravageuses du MArtaud, caressent leurs mélanomes en savourant leurs Miko, prenant leurs zépidermes pointillés pour parures célestes, sinon gracieuses peaux tavelées d’éphélides des blondes divinités, que le soleil généreux martèle. Ho Ho le Pilier on se fait poète pour le coup... on image le réel... on peinture les sentiments... on copine ? Poète génial l’Antonin ??? Hé Hé les écolières, on en pince encore pour le pousse-cri collégial, la revendiquette ado, l’exprimé profond du petit cœur flétri, la rage impuissante de ceux qui n’ont rien à dire et le font lourdement savoir, réconfortant les poussifs dans les terres stériles de leurs psychés malingres ? Mais Artaud les zenfants c’est du flanby pour troisièmes… un composeur d’ennui, un gogo lige des lourdes ankyloses, dissoluble immédiat dans la grande histoire des lettres. Ne saviez pas ça ? Encore au bibi ? A quand l’éveil ? Faut dessiller les paupières les Niçoises, étendre votre patio esthétique, s’ouvrir aux grands espaces… ya de quoi ravir dans nos bibliothèques votre désertique savoir… de vraies oasis à rafraîchir votre pâteuse connaissance… ombres palpitantes de muses aguicheuses que seuls les grands convoitent…et possèdent parfois. Vilipendre* le médiocre c'est redonner aux vrais poètes la place qu'ils méritent. Bon ne sommes pas là non plus pour susciter l’éveil et revenons au sujet plus musclé qui nous préoccupe. Elles veulent donc en finir avec le Pick & Go alors que tout commence. En sus, se permettent de faire copain-copines avec le monumental Pilier, en osant sans vergogne apposer notre lien en leur Blog d’amatrices !!! Mais lâchons du lest, soyons magnanime et ne bannissons pas ces persifleuses volontés, qui sous couvert de tendres sarcasmes ne peuvent cacher leur admiration pour ce qui se fait de mieux en ovalie... même si dévoilent leur peu de rigueur critique au regard des propositions amusantes qu’elles nous livrent en leur Blog de vacancières. Prenons la chose comme bon sentiment. Pour en venir donc au fait, notez que le Pilier proposait du jeu, quand les Niçoises en appellent au képi, à la loi. A l’instar de notre code civil qui n’a de cesse depuis vingt ans d’arborer sa ventripotence, embastillant notre quotidien de bornes infinies, notre duo voudrait encore changer les règles dès qu’une figure semble incontournable, qu’on se ramasse impuissants devant un adversaire qui applique parfaitement, avec maîtrise, ce que le rugby permet. On n'en finira jamais à ce rythme-là. Adaptons-nous dans un premier temps à la règle, élaborons tactiques nouvelles, voyons les effets, faisons la part belle aux industrieux, aux audacieux, ensuite nous causerons de modifications. Ce que nous voulons dire, c’est que le temps des lois ne doit pas être assujetti à celui du spectacle… même si les règles doivent évoluer, comme c’est nécessairement le cas. On ne doit pas les changer uniquement pour plaire aux philistins, aux mamies ronronnantes, aux gisquettes émoustillées, qui n’attendent que mouvements de cuisses, courses folles pour se distraire d’un jeu qu’elles ne comprennent pas. Nous reviendrons cependant sur les solu Pick & Go du Blog Nice rugby, il va de soi… mais nos compagnes impatientes nous enjoignent au suspensif débat… en appellent aux vapeurs… ont à nous entretenir d’un projet capiteux aux multiples reliefs. Les féminines lois, inscrites au marbre blanc d’Eros, imparables, nous imposent leur joug… nous nous y soumettons… ravi de nous complaire en ces rigoureuses figures, sans crainte aucune d’y perdre un libre arbitre que la souplesse affectionne et somme toute fortifie. La loi c'est la liberté des maîtres et des civilisés, les modifier en permanence est signe d'emballement sinon d'inconstance. Appliquons celles qu'on possède on verra pour la suite. A suivre sous peu. *Vilipendre : néologisme du Pilier, qui signifie bien, haut et court, ce qu'il veut condamner. © Le Pilier

29 mai 2008

TOULON DANS L'TOP


De nombreuses zattaques sont venues perturbater notre ensommeil de roi. Notre solu spéciale pick & go, s’est vue rétivement acceptée par certains, contestée par d’autres, louationnée par quelques rares avisés... si bien que notre pépère onirique et tant habituel ronron, entouragé par nos deux généreuses, a quelque peu souffert du contredit… si si !!! aussi loin que sommes consternés... nous imposant cogite... tant et si bien qu'il fallût à nos dévouées, attentives et conscientes du dégât, aller copines chercher pour approfondir et prolonger Morphée. Après moult entrejambes, califourchettes, causettes à rebours, dressoir du meilleur jus, applicage de la novatrice et formule nôtre, pick & go-la-solu, votre Pilier, enfin dépossédé de sa colère, plongea sans palmes dans un océan cotonneux, au parfum d’abyssales voluptés…
Re d’attaque aux matines, poursuivons notre quête des gazons, en changeant un temps de partenaire.

Toulon donc au Top… félicitations en premier lieu au singulier Boudjellal et son franc-parler... pari réussi !
Une autre paire de manche de jouer chez les plus grands. Qu’importe, toujours bon une équipe venue de la côte Varoise… car faut pas compter sur les Niçoises, trop au levant et baladeuses des promenades anglophiles, bronzeuses lascives comme des vacances perpétuelles, pour venir en découdre dans un championnat musclé.
Bienvenue donc à la rade, en ces pâtis 14.
© Le Pilier

27 mai 2008

PICK & GO : LA SOLU DU PILIER


Épisode 4
Elles nous tuent, nous puisent, nous enivrent, nous dominent… nous aiment sans doute… un peu trop peut-être... Même pour un Pilier de cet acabit, deux gisquettes en la couche ça impose sa présence, son attention… ses figures, son tempérament, sa fantaisie, son engagement durable. Icy, Grenelle n’est pas mot, il faut tenir promesses. La demande est pressante, l’amour a toujours soif... Mais sommes de ces modules altruistes qui n’attendent en retour du service accompli qu’une simple affection, soulignée généreuse d’un ravitaillement roboratif nécessaire pour retourner au front… Une omelette aux pommes de terres grillées, du jambon de pays, deux tartines maison de pain frais croustillant, confiture du terroir, croissants au beurre de Normandie, jus d'orange, un zest de liqueur poussant un café noir dans un gosier sensible. Et c’est ainsi, repu de calories, que nous commençons une journée pluvieuse comme on aime, fraîche de ces promesses que notre travail affectionne.

Avons donc savouré cette finale de Cup, comme le disions lors des précédents épisodes, a contrario semble-t-il d’une engeance bougonne, pleureuse Niçoise, frêle, sans idée, toujours à râler contre des plus forts... qui s’est plainte du peu d’élégance des Munstérois, s’appliquant à pilonner sans création de jeu. En faux nous inscrivons et bousculons ces fatalistes. Munster a donné une copie parfaite, eu égard à la gestion du match, leur qualité première, la valeur de l’adversaire, la tempétuosité d’un certain joueur Toulousain, capable à lui tout seul de renverser le cours du jeu… (cf. épisode 3). S’ils conservent le cuir c’est qu’ils ont les moyens… stratégiquement c’est parfait. Alors comment contrer ces successions de Pick & Go, sources du mécontentement de certains ? En lâchant du lest pardi !!! Mais il faut être synchro, souple, audacieux…

Ces figures commençaient dans le camp même du Munster… après deux ou trois moments, il fallait se retirer ensemble pour leur filer du champ… les laisser courir pour dessouder le groupe, leur empêcher ce raz-du-pack et tenter par des cartons 45° de déstabiliser le porteur pour lui subtiliser le cuir… par exemple. Paradoxal non, de laisser du champ, voire reculer quand la crainte est présente ? Pourtant, bien menée, coordonnée, c’était une manière de modifier la donne. Le porteur de la balle en courant se découvre, pas de raz-du-pack comme on l’a vu… ce qui est quasiment impossible à empêcher car il conserve son cuir, trop bas pour être retourné par l'adversaire.

D’une certaine manière c’est sensiblement la même façon de procéder quand se forme une cocotte. La règle dit bien que s’il n’y a pas opposition, les joueurs adverses peuvent venir plaquer le porteur du ballon sur le côté, et partant arrêter sur le champ la progression, en économisant des forces. Cette figure est très peu appliquée, bien hélas. L’avons vue une ou deux fois, c’était remarquable d’efficacité, et le pack dominant s’est fait subtiliser le cuir. Car le talonneur bien derrière, plaqué, a dû lâcher la balle, ses avants devant lui ont mis du temps à se retourner, un des flankers adverse a saisi le ballon pour relancer l’attaque de ses propres 22.
Pourquoi dans ces cas-là, le rugby ne devrait se contraindre qu’au contact ? Pourquoi s’imposer une résistance quand le recul peut décontenancer l’adversaire. Façon arts martiaux du levant. On laisse venir, pour détourner la force de l’autre et annuler sa fougue… déstabiliser son organisation quand il s’attend au contact et ne reçoit pas d’opposition… un rien de temps vous saisissez… mais suffisamment pour le perturber. Quand l'adversaire en impose par une organisation par trop contraignante, on doit bordéliser, sortir des schèmes communs, perturber l'attendu !!!

Certes il faut du sang froid, de la maîtrise, de l’organisation, ne pas avoir peur de laisser du champ libre pour que l’adversaire se découvre et ne reste plus insaisissable au raz de son pack… difficile en effet, mais c’est une manière très efficace dans certains moments choisis, de scinder cette cohésion adverse, comme c’eut pu être le cas durant ces longues minutes de la seconde période qui figèrent les Toulousains dans l’espace imposé par le Munster. Avons vu la chose en acte, ça fonctionne du tonnerre de Vulcain car c’est inattendu. Si on vous impose une figure trop difficile à contrer, contre-figurez… refusez-la… ventre mou un rien d’espace… puis percutez ferme… qui à prendre une pénalité si vous êtes encore dans le camp adverse…
Voilà pour la p'tite solu qui bien que modeste n'en est pas moins géniale. Copyright le Pilier... même si tout le monde peut en profiter.

O’Connell et ses camarades ont joué parfaitement le coup, cette manière aurait été judicieuse pour les surprendre. Leur laisser du champ, qu’ils se découvrent. Faut certes du culot, mais gageons que des figures de ce type seront appliquées dans le futur pour une réelle évolution. Ne sommes pas pour toucher en permanence aux règles. Il suffit. L’intérêt c’est de bien la connaître pour s’en servir. Les Français ont toujours du mal avec les règles et se plaignent d'injustice quand ils sont impuissants... belle mentalité !

Munster en sus d’un Pack plus frais, à l’instar d’un O’Connell magistral, malgrè leur moins de cuir en première période, avaient des attaques plus lancées, plus vives, plus toniques… mais il est vrai qu’ils ont un véritable ouverture… même s’il n’a pas été exceptionnel. Du reste, venus peu de fois en première période chez les Toulousain, ils ont marqué un essai.
Nous y reviendrons.
A suivre.
© Le Pilier

26 mai 2008

LES FROMAGES DE PELOUS

Épisode 3
Un des grands moments du Match… Pelous en position de trois quart, donne un coup de saton réussi par-dessus la défense adverse… touche dans les 22. Tout le monde se poile dans la brasserie et applaudit la figure… vraiment fun... même si certains jugent que le cuir pouvait être joué… en effet... la surprise n'est pas moins à son comble, l’ambiance joyeuse…
Merci Fabien… en grande forme visiblement… un peu canaille des agacins qui lui vaut un p’tit jaune en seconde période. Mais bien sévère la sanction, faut le dire… Car quoi, un petit coup de pinceau collégien dans l’entrée des artistes de l’astiqueur adverse, c’était pas bien, certes, mais ça valait pas le piquet. Le pack de huit ainsi réduit à sept, on s’attendait au reculoir… pourtant le désespoir changea de camp... le combat changea de lames.
Débarrassé du vieux grognard, l’audace primant la prudence et l’abattement, alors que nous prônions une temporisation pour faire souffler la troupe, le magnifique Heymans, totalement impromptu, intempestif, joue rapidement la touche, s’élance tout feu, course de folie, crochets, coup de pompe à suivre, Jauzion est là, pied, Donguy aplatit dans l’en but, essai inattendu. Bravo les gars, merci Heymans c’était tout simplement génial ! Quel joueur !!! y’en a qu’un de cet acabit... pour sûr nous plaît… du tonnerre de Vulcain… culotté, sans complexe, frappadingue et futé du cortex… remet son équipe sur les rails… Elissalde transforme, 13-13… Le Pilier jubilait de pouvoir se tromper… (cf notre exclamation en début de match dans l’épisode 1).
Retour de Pelous, position de hors jeu, pénalité. 16-13 score final. 475 sélections en EDF, Pelous ne connaît toujours pas les règles et coûte 9 points de pénalité à son équipe, ainsi qu’une bonne dose de fatigue en supplément, quand le pack se retrouve à sept. Sympa pour les copains…Ont quand même de quoi lui tirer la trombine pour le coup. D’autant qu’ils n’ont pas démérité, face à cette équipe du Munster à qui certains reprochent le bétonnage du jeu. Encore cette béotienne engeance qui n’y pane rien. Ils gagnent voilà tout, et ce match nous a plu.
Dans le prochain épisode nous en donnerons les raisons majeures et dévoilerons comment contrer ces successions de pick & go… sans changer les règles. Une fantaisie du Pilier qui n’a pas son pareil en ovalie. Merci qui ? A suivre… © Le Pilier

25 mai 2008

ELISSALDE PAS TOP


Épisode 2
De retour de nos digestions lentes... sieste profonde… incandescente… tribadisme mesuré… culbute en terre Morphée… sursaut votif... sainte trinité… compositions savantes... plein d’éveil... Poursuivons donc notre analyse…
Comme nous le répétons en nos colonnes, Toulouse ne possède pas de vrai meneur de jeu en place d’ouverture… souffre incontestablement de ce manque. Michalak enfin aux antipodes... Elissalde prend sa place… c’est une manie. Quasi 8 ans que ça dure... Pourquoi un club si prestigieux ne s’est-il pas offert les services d’un ouverture digne de sa valeur dont personne ne semble parfaitement connaître la véritable fonction. Elissalde est un 9… sa course est celle d’un demi de mêlée… de travers, comme peuvent le comprendre les connaisseurs… item pour la transmission du cuir… sa passe n’est pas vive dans la course… son pied somme toute habile, n’est pas assez puissant… ne sait pas toujours gérer le jeu au regard par exemple de cette fin de match où son pack courageux fait un gros boulot de récupération… le cuir lui est transmis... il ne trouve rien de mieux que de se débarrasser de la balle au pied alors qu’ils sont menés au score… stupide !!!! Rien à ajouter.
Il n’insuffle rien à ce poste, ralentit même les attaques lancées vitement par la passe obusienne d’un Kelleher très en vue… Sa course n’est pas droite, comme disions, pas assez solide pour prendre un trou, aller au contact… trop light pour ce poste… si bien qu’en fin de compte hors deux ou trois fois nous pouvions aisément prévoir l’issue, face à cette défense du Munster pressante, opportuniste, très bien organisée, soutenue par des avants toniques : blocage en fin de ligne… des avants parfois à la traîne pour la récup… en sus un manque certain de Fritz pour insuffler du vite.
Certes après l’échec de la première pénalité manquée, son drop bienvenu rétablissait la confiance. Mais tout le monde ne s’appelle pas Hernandez ni Wilkinson pour se genre de répétition réussie. Il tentative à nouveau, loupe, se gâte le pied... et la confiance.

Nous poursuivrons cette promenade critique et reviendrons, il va de soi, sur les bons moments du jeu Toulousain, comme sur ceux du Munster, qui sut gérer le match de façon magistrale.
A suivre donc… sous peu.
© Le Pilier

TOULOUSE PLIÉ


Épisode 1
Il n’y aura donc qu’un seul Pilier pour honorer ces gazons printaniers…
Toulouse plié n’a pas tenu la distance. Quand Elissalde a voulu taper la première pénalité, le Pilier s’est écrié, ils ont perdu !!! La pénalité était à dix mètres… l’arbitre l’avance aux cinq de l’en but, après semble-t-il une parole désobligeante d’un Munstérois… Les Toulousains au lieu de continuer sur l’élan pour tenter d’asseoir leur domination en marquant un essai préfèrent une nouvelle fois, comme trop souvent, reculer pour se contenter de trois petits points… pas de bol… raté. Faute stratégique !!! On ne recule jamais dans ces conditions là !!! Aveu d’impuissance ? Manque de tête ? D'audace ?
D'autant qu'ils dominaient ces 25 premières minutes, enfin plus justement dirions qu’ils étaient bien implantés chez l’adversaire… sans pour autant créer de véritable danger… il est vrai. Mais fallait pilonner ferme pour engranger des points car le dernier quart d’heure du match s’annonçait difficile. Nous sentions que cette débauche d’énergie allait se payer comptant. Moins frais que leurs adversaires, c’était visible, pour les raisons que tout le monde connaît… Aussi quand on veut dominer dès l’entame, avec autant de fougue, on ne pense pas un seul instant pénalités malingres, mais essais percutants, sacrebleu !!! Pour prendre bonne avance et finir le match sur la défensive. Première faute stratégique donc. Mauvaise gestion eu égard à la physique des joueurs…
Ainsi de notre analyse dès les premières minutes de jeu…
Le suite tout à l’heure… nos deux marquises en effet nous enjoignent de vitaminer nos râbles. Un canard à l’orange trône sur une table bien fournie titillant nos sensibles papilles... comme nos mousmés prévenantes embrasent notre appétit.
A tout à l'heure... après la sieste.
© Le Pilier

23 mai 2008

LA JOURNÉE DU PILIER


Trophées et goupillons
Week-end ordinaire et studieux pour votre incomparable et dévoué Pilier. Demain dès l'aube en effet, à l'heure où frémit la cité, nous partirons... pieds fermes, déterminés, n’en déplaise aux deux marquises qui partagent depuis quelques jours la couche voluptueuse de notre humble demeure mais non pas moins palais, s’évertuant à nous tenir en éveil constant, abusant sans répit de notre généreux logos, vertu première des hommes faits. Rencontrées la semaine dernière lors d’une T Pépées, (Très Private Party), nos nuits depuis sont devenues des jours, notre chaste entendement s’est vu infligé débordements tendancieux, ébranlements des fondamentaux, mélanges par trop excessif des catégories, troublant un rien cet ascétisme Augustinien qui nous tient lieu de routine !!!
Mais notre volonté inébranlable, nantie d’une insondable vivacité, forte de ses engagements, n’en délaissera pas moins ces effluves appas, pour, après l’heure du berger, aux matines grasses, sonner charge toute autre, enthousiasmée encore par le challenge à venir. Serons au front, tonique, bien éveillé.

En effet à 9h30 AM, première demi-finale du Super 14 Crusaders vs Hurricanes, en direct d’un hémisud palpitant, sur Bibici comme il se doit… meilleure TV du coin sinon sublunaire… rien à voir avec l’affligeante France 2 balles, aux commentaires de matchs malingres, grabataires à neuneus, soporifiques asiniens, dont nous disions tant de bien en nos colonnes. Enchaînerons pas rétif, au zénith d’un soleil circonspect, 12 H précise, avec l’autre demi-finale Waratahs vs Super Sharks, sans Michalak, enfin, qui avec Pienaar à l’ouverture sont incontestablement plus affûtés, au regard du dernier match contre les Chiefs gagné 47-25. Kankowski y fut remarquable, plante du reste 2 essais. Quel magnifique joueur ce troisième ligne, dynamique, éviteur, galopeur, opportuniste, avec en sus un coup de rein phénoménal inédit à ce poste, cannes d’enfer, comme on n'en voit pas aux frontières d’icy.

Ne nous flattons donc point, vers 13h 30 serons sur les rotules avec un tel programme… avouons le fait. Aussi, afin d’obvier à toute déprédation du vital phénomène, subséquente de ce régime forçat digne des douze travaux, de retour au bercail, notre carcasse par trop sollicitée, au ravitaillement stimulant vouera son estomac, insufflant à nos abattis ses dynamisantes calories : mouillettes aux coquetiers, saveurs vitaminées, liqueurs roboratives, saisie des petites oies, abricots, jus des fentes, poires d’évocation Williams, explications savantes de la route St Claude par nos deux aguicheuses… comme autant de bagatelles, retapeuses des plus fourbus guerriers... En mesure, somme toute, d’enflammer une sieste, profonde, réconfortante, posture horizontale mais digne du statut non pas moins vertical de notre signifiant, incorrigible maître. L'origine du monde a ses lois que la tiédeur ignore...

A zéro le conteur ainsi mis, redispos pour l’ascension des buttes, le tricotin dans l’ordonnance, serons à nouveau d’attaque pour la finale Heineken Cup, bitouine Toulouse et le Munster... des p’tits zamis. 6h PM (Post Minouche), pour coup d'envoi du cuir. Gageons que les violettes embaument nos naseaux d’élégantes passades, ramenant le trophée en sein républicain, tactile, tricolore… car l’on doit souhaiter selon toute évidence, que le rouge et le noir de la journée tombante, avive de ses couleurs un couchant prometteur. Un titre de champion des joutes Européennes imposé, pour confirmer que notre réputation de grands astiqueurs de gazons n'est pas mythe, que nos guerriers ont du coffre, du ressort, verbe haut, langue ferme, que promesse est tenue. Ainsi comblés, dans la chaleur lascive d'envoûtante atmosphère, troublant tépidarium, intérieur Chasseriau, flatterons les joufflues, engorgerons liqueurs spiritueuses jusqu’aux arrières boutiques, découvrant le Saint Pierre pour habiller St Paul, dévidant pimperneau, honorant par le fait dame victoire nouvellement promue jusqu'à l'aube sereine. Amens et goupillons !

Enfin prendrons dernière poignée sur la mine avant de se coucher, un rien de califourche, une flûte, un feuillet, pour s'endormir fourbu vers d’oniriques et profondes contrées.
Ainsi clausule printanière d’une simple journée Pilier.
Uniment dit, 24 mai nous plaît !
© Le Pilier

22 mai 2008

MICHALAK : UNE ENCLUME AU BERCAIL

Ben voyons… on apprend donc le retour de Michalak chez les Toulousains !!!
Sont oufs les Occitans… débarrassés du gus une saison, ils retrouvent la finale Heineken cup, postulent pour le Brennus qu’ils peuvent sans contredit conquérir, et les revoilous désireux de s’octroyer again les services minimums, arpions de plomb, lattes enclumées, d’un joueur qui n’a rien foutu en Super quatorze de probant, s’évertuant à occuper un poste qui n’est pas le sien. N’y panent rien, parole d’affûté !
Elissalde n’est pas un ouverture, pas transcendant mais se défend bien mieux à ce poste subtil. Puis il y aura Skrela… Pour l'instant faut faire avec ce que l'on a. Depuis des années les Toulousains courent après le titre national, en manque de grand ouverture, ne sont pas parvenus à leur fin. C’est en ce lieu que le bât blessait cette équipe. Michalak, comme moult fois répété céans, leur plombait le jeu sans que personne ne semble comprendre la chose… c’est à croire que seule la pipolette citrouille du zig importe... gage semble-t-il du remplissage des stades, où Philistins et gisquettes piaillent leur admiration comme des cocottes nourries aux graines pecatta, émoustillées dès qu’apparaît leur starlette et sa vision exsangue. Pas très malin comme calcul. Aurions tant apprécié de voir cette équipe avec un grand ouverture que l’on attend depuis plus que lurette. Dommage pour eux aussi loin que sommes concernés… sinon consternés de voir que l’histoire est un perpétuel recommencement, que les avisés ne sont légions que dans l’onirique pâtis des consciences sup-utopiques.
Qu’importe en fin de compte, a l’instar du subtil Montaigne faisons nôtre la sentence : Apprenons plus par fuite que par suite.
© Le Pilier

21 mai 2008

LES DOUILLES DE LA DÉFAITE


Longs tifs... pas l'kiff
On se souviendra de cette finale perdue par Toulouse en 2004 contre les Wasps de Dallaglio… Pour une coupe de cheveux. Si si !!! Chose inédite dans les annales du XV. Pas un épiphénomène, mais une cause efficiente non sans intérêt. En effet Poitrenaud à trois mètres de son en but laisse glisser la balle pour aplatir un renvoi aux 22… refusant le coup de tatane en touche. Sa tignasse brune et par trop longue à l'époque, l’empêche de voir arriver tout berzingue et sur sa gauche l'emblématique demi de mêlée Gallois, Howley, du moins de bien jauger la vitesse du gus… Son persil lui masque, quand il baisse la tête, l’angle fatal duquel l’électron adverse jaillit. Ce dernier lui chipe la balle, aplatit en coin (la tof) donne la victoire aux Wasps. Depuis Poitrenaud s’est ratiboisé la rotonde et porte le cresson plus court… mais il ne jouera pas ce week-end, hélas, pour cause de chevillette emplâtrée... et pour faire pénitence... cause de cette fashion-bévue. Arf !
Au rugby faut y voir clair jusque dans les coins. Le gazon trop long doit être enserré pour ne point masquer les extérieurs à la vue.

Le teutonique Chabal devrait en prendre acte. Il passe son temps à se renvoyer les tifs en arrière après chaque percussion, courbage d’échine, action violente, et quoi que la gisquette pâmée-jubileuse en pense, c’est bien pour le spectacle, pubs cornichons, jambonneaux, pâté en croûte, boustifaille aux lardons, baby dop, brosse à bison... pas pour l’efficacité. Faut pas s’inquiéter des baguettes quand on joue. Seuls le coéquipier, l’adversaire et le cuir sont à considérer. Pour le taffetas faut repasser… à la rigueur une remontée de chaussette, levée de collerette à l’instar du délicat sinon élégant Maso qui jadis émoustillait la poupée, du temps de sa superbe… Bon il avait la classe le zig, on pouvait pas lui reprocher ça, pas vaillant au carton, mais la classe sup en attaque… comme peu… bref !... Du reste, ironie du sort d'un signifiant percutant, cartouche, un des surnoms Chabaliens, a laissé plus de douilles sur le pâtis que touché la cible de l'en but durant la CDM... Donc pas de perte de temps à virer la buée tombante des œillets, refaire sa raie…parfaire son make up... éviter de se rendre saisissable...
...Souvenez-vous de Smith le flanker Aussie… avait ses rasta dreadlocks sur l’occiput. Bien fixés cependant, ils ne nuisaient pas à sa vision. Mais les vilains mastards des packs adverses se plaisaient à lui tirer outrageusement les ficèles, pariant d’après la légende, sur la prise d’une cordelette, trophée symbolique, prisé des fiers peaux rouges qui dépossédaient le Yankee de son couvre-chef capillaire, après le perforage des rognons, massacrage du cortex, démantibulage des mâchoires...
Un certain Collins et tendre Black pour les cartons ravageurs, de nous très apprécié, nous laissa du reste un souvenir impérissable de cette tirée d’alfa lors des tri nations, retournant la trombine du Smith comme un cow boy sa vachette, la truffe dans le poussiéreux toril.
Ah l’empaf Collins !!!! l’épaule poétique, le biceps esthétiquement délicat, habile dans l’enserrage des poumons, retournement des abattis, du percutant carton... le fourbe démontra, s’il était nécessaire, que longueur de poil est prise ostentatoire et partant bien facile à saisir... sinon même provocation au crêpage...
En tout cas, las de cet acharnement, de ces délicatesses capillotractées (tirées par les cheveux), le père Smith s’est coupé la parure Samson et convola dit-on avec sa Dalila pour de savantes apothéoses, démontrant par le fait que la force ne vient pas de la toison, mais du simple désir. Il vendit aux enchères son scalp pour de bonnes œuvres, toujours selon la légende Sud hémisphérique.

De petits contradicteurs à la langue pendue, s'empresseront de s'inscrire en faux, nous apostrophant sans délicatesse.
Mais le Pilier !!!! s'égosilleront-ils... et le terrible Burger, et l’épatant Jean Pierre Rives ? Zont de la plume sur le caillou ? Pas du raz para des grandes muettes... ni pelouse à golfeuse sur la bouillote... pourtant quels joueurs ?
Certes... mais point d'hippies chevalines crinières... pas d'abus baba Purple In Rock, ou psyché Floyd Ummagumma... Sont pas planants... têtes-bêches sur leurs instruments... sans s'inquiéter de l'autour.
Du reste le pack disait suivre la boussole de Rives, car où y’avait la tignasse y’avait le cuir. Pardi ! Ces chevelures du levant, dorées comme blés murs, ondulantes feux follets, prolixes et visuelles comme des sémaphores, ne sont pas tombantes comme celles du Poitrenaud le jour de cette finale perdue. Elles ne gênent (aient) en rien les yeux. D’ailleurs Burger les coupe à la juste mesure pour bien clair y voir et ne se vouer qu’aux châtaignes… Et Rives, superbe casque d'or, gardait l'oeil dégagé pour la vision maxi.
So ! Razibus c’est l’ad hoc fashion pour le rugby… insaisissable, légère, percutante, bien dégagée sur les zoreillettes, elle permet miroitage total sans craindre la voilure sur le groin, les lanternes... Certes rien n’empêche la pousse ballotante à minettes, le gonflé des douilles à poster maman, surfing boy Percy Montgomery, brushing Bee Gees pour disco mobile ou autres savantes embellies, mais pas sur les naseaux, ni les calots. Un conseil pro domo.
© Le Pilier

20 mai 2008

STOP 14


Fin d'Europe... tournée d'été
Pour tout dire on commençait à piquer du blair avec ce championnat sopo… sommes pour une seule compète Européenne icy… façon tri nations, avec descente pour les derniers… Car quoi, à part trois ou quatre équipes majeures ya pas de quoi sauter au paf en France… depuis le début de saison on imaginait la fin. Vivement la finale et stop 14 !!! Entre Toulouse, Clermont, sinon Paris qui, même de guingois, n’en est pas moins capable de conserver son bouclier.
Ok pour la finale Heineken cup ce week-end… un en cas… avant tournées de juin en hémisud pour les gros plats. Suivra la plus belle épreuve de l’année… tri nations, aux petits oignons… échanges corporels préférés du Pilier pour valse des abattis, châtaignes profuses, acharnements contrôlés… et puis les Collins, Carter, Latham, Smith, Burger, Habana… et cætera, ainsi que le retour inattendu de super Spies (en tof avec Smith) dont le raisin semble plus coulant, comme en causions icy.
Matez la vidéo si voulez… l’image n’est pas bonne mais la course du mastard impec… pour ceux qui ne connaissent pas l’animal. Sinon là, contre les Bifs toujours, il s'échappe sur l'aile et crochète
comme un trois quart... plante un autre essai plein jus aux middle perches. Pas de Steyn ni de Kankowski... (ce dernier n'est pas sans rappeler le style de Spies) pour cause sans doute de demi-finale Super 14... Pour sûr les Boks ont deux troisièmes lignes centres de grande envergure... puis d'la seconde, n'en parlons pas... puis du Pilier... enfin de quoi perpétuer une suprématie que seuls les Blacks peuvent anéantir. A suivre donc contre les Gallois au Millenium, après la finale de coupe d'Europe.
On apprend en sus le départ de Montgomery de l’USAP pour la Sudafrique. A perdu son pied en catalogne çuila… lui si performant lors de la CDM, comme son acuité réceptive… A jouer un championnat papa on s’use les nougats, comme le disions dans le précédent article… N’a pas brillé contre Clermont paraît-il… rien de surprenant. Une petite année sabbatique après le grand titre, un rugby transat dans l'hexagone, aux frais de la princesse, pourquoi pas finalement. Comment lui en vouloir ? Les Catalans voulaient un surfer pour leur tribune à mousmés... c'est fait.

Dans l’attente du week-end… plaisir non feint de retrouver Fritz… s’il joue. C’est quand même pas un petit Munster qui va nous frimer, avec sa molle croûte et son odeur d’arpions… La violette azurée c’est quand même plus caressant pour les naseaux… Alors Toulouse faites sauter les bouquets pour les gisquettes enjouées, comme plaire au Pilier !!! Ecrasez-nous donc ce coulant qui a certes du caractère, mais qui vaut pas le cassoulet de notre Occitane contrée.
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08 mai 2008

LAS DE L'AMER REPOS...


Alors comac, l’élégant Matfield veut retrouver sa terre maman… son cuissot de buffle… antilope barbecue… ses tendres camarades Afrikaners et compagnons de luttes, porteurs émérites du titre Mondial, après petite saison GPD, déclinez l’acronyme : Grisbi pro D2. Las sans doute du rugby castagne à papa… de l’arbitrage aléatoire que dénonçait son président mécène et nommé Boudjellal, en cette vidéo Dailymotion, dont nous causions icy… le seconde ligne plie bagage avouant à demi-mot s’ennuyer ferme...
Las, en somme, de l’amer repos où sa paresse offense cette gloire pour qui jadis a fui l’enfance… désirant retrouver ce rugby solide et performant d’un hémisphère voué aux bastons, mais dans les règles de l’art et le respect des lois. Ce qui ne semble pas être le cas en notre pays pastisé de querelles clochemerleuses, autant qu'avoisinageuses guerres d’époques Mathusalem, qu’on eut cru révolues, comme encore le dénonce le Toulonnais Président en cette vidéo sus-liée.
Car cette D2, portail des sous championnats, n’est pas, semble-t-il, parangon de discipline, de rigueur, de correction, de tout ce que devrait être notre rugby pour un jour pouvoir espérer rivaliser avec les forts et passer plein ruck dans la modernité. La récente blessure de Szarzewski en est un accablant témoignage, en top 14 par-dessus le marché. C’est plus une tête qu’il possède, c’est un écran total… une télé cathodique en tronche maculée d’ecchymoses aux couleurs violacées, matinées de jaune pastel morose et douloureux. Une grÔsseu teutê d'oeuf si préférez !
Qu’on chicore, une beigne délicate par ci, un coup de tendre massue par là, un fessier savamment piétiné par des crampons affûtés pour cause de hors jeu, labourage des couennes jusqu'à l'os… passe encore. Mais le vilain coup insidieux qui hospitalise la face mâchée d’un innocent, NON !!! Fracture de la planchette orbitale en trente six chandelles !!! C’est stupide, imbécile, condamnable.
Bogoss Matfield tire donc sa révérence au petit coin de rade, pour un rugby enfin à la mesure de son talent. Il n’est parait-il pas le seul. L’All Black Oliver, l’Aussie Gregan, Smit le Clermontois semblent vouloir mettre voiles définitives et retrouver leur Sud-hémis natal après l'empoche du carbure.
Le rugby tradi France, ça vous gâte un cuissot, vous emmure une tête, sape une volonté, phagocyte un espoir de mieux. Ces guerriers du Grand Sud ont bien tort, comme le disions en ce lieu de modération, de fouler nos pâtis pour du simple flousard en liasses de St Euro. Ils tâteront le grisbi mais terminé les cimes. Vont perdre leurs zatouts à s’ennuyer chez nous. Pour être au top faut du mastoc. On gagne pas une coupe du Monde en s’entraînant dans l’hexagone. Carter devrait suivre notre conseil bienveillant et rester en sainte contrée Zélandaise. Faut pas quitter son pâtis quand l'herbette est grasse et savoureuse... carder sa laine, son long nuage blanc dans l'azur épuré, c'est conserver la main poétique, son doigté... l'ovale est bien plus beau quand les Dieux veillent au grain.
Icy on apprend rien que l’on ne sache déjà. Va s’user la godasse, ramollir sa passe et ternir son talent. Lui le plus grand ouverture du moment ? Carter dans l'hexagone ? Pour faire rêver Simone ? Va gâcher son pinceau le gaucher trop habile... Même si nos gisquettes c'est pas faux ya pas mieux dans aucune contrée, l'artiste à son art doit vouer tout son corps, sa tête, son flair, son attention, et se dire que fortune c'est maitrise, non cachet.
Le grand rugby, c’est là-bas… tout en bas.
Icy c’est pastaga… chicorette à papa… et basta !
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