31 janvier 2008

LA POULE ET LE BON GRAIN


Les p'tits Zazen du Pilier
Ya du bleu donc tout neuf dans cette équipe de France qui jouera les patrilinéaires Scots, ce Dimanche des tristes familles. Et alors ?
Ça commente de çi par là, dans tous les sens, donne son avis, pronostiquouille, fait entendre sa petite joie... satisfecit de voir que des joueurs de petits clubs ont accès à la grande basse cour du XV de France… un souffle démocratique qui soi-disant décoiffe, emporterait la moumoute des us poussiéreux de nos vieilles gardes, de ces parasites écraseurs d’acariens aux académiques divans à ronrons… défrisant les crânes les plus lisses, encourageant quasi les mérinos à bulletiner aux urnes des prochaines municipalotes zélections …
Le Pilier faisant fi de ces palabreux emportements, se moquant des communes passions qui entretiennent le délire avant même le moindre pugilat, se plaira au rappel de quelques formules tenant lieu, au pire de bon grain pour nos cocottes azur, au mieux de sage conseil… au delà du concis wait and see de nos avisés cousins Bifs, découvrez la voie qui gratouille zazen par l'occiput inspiré...
Jeune taupe n’apprend rien du ciel.
Qui oublie d’oublier doit apprendre à apprendre.

Cocotte qui picore ne voit pas loin.
© Le Pilier

29 janvier 2008

ANGLETERRE VS GALLES: LA PALME


État des lieux
Seul plat ragoûtant du Week-end ? Angleterre vs Galles…
Pour le reste ? Pas de quoi sauter au paf.
Des pizzaïolos d’opérette en mal d’huile d’olive pour fluidifier un rugby grinçant comme les connections occipitales des joueurs, qui n’ont de têtes que belles gueules, certes à séduire un temps des poulettes émoustillées par le mythe Valentino, mais sans rien inside pour développer stratégiques combines qui rendent grâce à l’intelligence du XV.
Des Ecossais rapiats comme des poches vides, bourses à épines, ainsi que nous l'affirmions en ces colonnes ennuyées… Les deux pires zéquipes du tournoi, qui nous ont gratifié du plus mauvais match de la CDM 2007, quand ils eurent loisir de confronter leurs générosités…
Ensuite avons du trèfle mou Irlandais, exsangue itou lors de la CDM, gavé de bière et sans relief… rugby fade et terne comme peau palote tavelée d’éphélides au comptoir d’un pub embrumé de Guinness qui voit jamais le sun…
Puis nos blous cocottes d’icy… petit rugby… copain-copain et baratin... On nous assure qui yaura du mieux… on verra ! Le plaisir non feint de retrouver Fritz… quand même... et quelques autres.
Donc materons en premier lieu, Bifs et Gallois, sur BBC bien entendu… les commentaires de TV France 2, frisant l’odeur musqueuse de pieds juteux, coincés dans d’épaisses chaussettes en laine traversant un désert cuisant…
Bon Week-end !
© Le Pilier

25 janvier 2008

TOURNOI 2008: QUELLE PARTITION ?



Vieille Europe cherche du neuf

Ça trépigne d’impatience avant le tournoi 2008 qui débutera la semaine prochaine.
On vient faire ses petits tours d’échauffement autour du terrain Pilier… on voit ça… las de l’amer repos où nos paresses offensent cette gloire pour qui pardi devons fuir les panses pleines de ces festins trop lourds, noëls sapinettes, dindoneries marrons secs, st Sylvestre boites de six vœux pour nos poulailles azurées, espérant du mieux avec des entraîneurs tout neufs… et quelques changements de joueurs, coquelets en herbe nourris au petit grain du championnat…
Le Pilier tardif, sinon rétif aux votives ferveurs, peu parleu en matière de pronostiques, spécus délirantes, plan de comète, mais fort enclin aux songes, dévoile cependant par la présente son espoir ténu, de retrouver en ces pâtis zeuropéens un rugby de bonne tenue, compétitif, audacieux, fluide, généreux, pour pouvoir un jour rivaliser avec les nations du Sud Hémisphère qui dominent depuis des lustres notre vieux monde. A ce propos, un œil attentif avons posé récemment sur la rencontre Afrique du Sud vs Angleterre de la dernière CDMonde… match de poupoule qui infligea Fanny à des Bifs surdominés par des Boks lucides, démontrant à la face des philistins, des za-mateurs embastillés dans leurs passions pro blou, so blues, qu’il y a d'l'autoroute à parcourir si on veut un jour rivaliser avec ces maîtres de l’ovalie. C’était ça la finale. 36 à zéro. Score sans appel et signifiant pour des Bifs palots comme leurs maillots, pour des Boks au sommet de leur art. Un superbe match.
Du Preez, le meilleur demi de mêlée du moment, mène son équipe de main de maître, les passes sont vives précises, le jeu collectif ingénieux… une bande d’Habana réglée comme une montre suisse pour des temps de jeux toniques, des trajectoires subtiles et pénétrantes, pour un rugby quasi sans bavures.
Cette maîtrise-là, personne en Europe n’en possède les vertus. Sommes bien en retard de ce côté du monde. Pourtant ce n’est pas les bras, ni les torses… ni les arpions qui manquent, mais plutôt des têtes pensantes, comme trop souvent.
Le Pilier avisé, conscient des manques perpétués par l’impéritie récurrente, faisant sienne la formule de Garnier,
" j'aspire à beaucoup, j'attends peu"
... sinon la découverte de nouvelles harmonies pour opéras sur pâtis des affronts, dignes de cet art majeur qu’est le rugby à XV. Selon la légende, la voix de certaines cantatrices a le pouvoir de briser le verre. Souhaitons qu’il pulvérise celui des triples foyers sur le blair des bourrins, pour dessiller ces paupières closes, déboucher les tympans conservateurs… et partant, chanter savantes partitions novatrices, aux grandes ouvertures.
© Le Pilier

21 janvier 2008

TOULOUSE EN QUART


Rouge sang et rose bonbons
Toniques ces Toulousains… Bon y’avait pas du sup en face… des Ecossais d’Edimbourg pas masters… mais quand même… ça transmettait la balle… un pack solide… soudé… plaisir de voir super Fritz à l’origine du premier try, avec Dusautoir, plante le sien après interception… Elissalde bon jeu au pied qui antéconclue le premier essai de Clerc... Poitrenaud au centre… c’était bien… nous plaît ce gus... Quand ya pas Jauzion et ses passes moches en sac de fécule, ses trajectoires tracteurs et charrues, c’est mieux immédiat… Ya pas foto… Heymans à l’arrière… de super crochets… des relances… comme on aime… Clerc à l’aile plante deux essais… bonifie encore... bien… agréable… collectif… même si en fin de match zauraient pu planter un, voire deux essais de plus… manquent encore un peu de super maîtrise, mais ne boudons pas notre petit plaisir… Avons vu de belles passes, actions, du collectif… bonne liaison pack-arrières, c’est à noter… ya du mieux dans le rugby d’icy, enfin, chez nos Toulousains… la plus belle équipe de l'hexagone sans doute aucun... encourageant. Manque cependant un ouverture aux Occitans… ça risque de coûter son prix dans les finales phases… 34-10 pour Toulouse. Merci et bonne route.

Avons jeté un œil sur Paris, la team la plus moche de l’histoire de l’humanité ovale… c’était un rien fun au début, comme gag provoc, ces roses maillots… une fois va… à la longue c’est idiot ce mauvais goût assumé… plus management Dalida pour fiottes voilées aux vapeurs de tarlouzes, que tenue ad hoc aux chocs, pour mâles guerriers des bastons… d’autant plus qu’on ne les voit pas bien sur le terrain… c’est vraiment crétin cette équipe en pécul Lotus…
Eliminés de la Heineken cup, pour faute de goût... C’est justice.
© Le Pilier

18 janvier 2008

BONNE POIRE, WILLIAMS REMPILE


Martyn Williams prétendait arrêter sa carrière internationale après la dérouste CDM contre les Fidjiens… Il n’en est rien… Le revoilou comme beaucoup qui partereviennent.
On dit « veux mon repos… ma pantoufle… siroter bibine… stop tout… » … Les enchères montent, et ça repart pour un tour… monnaie courante… grossir son matelas… sousoupe à l’oseille, pas pour les demoiselles… Bonne poire peut-être aussi... aime son poireau... Bon, il a du ressort le gus, faut l’avouer, encore sa place, on peut le dire. Super flanker, bien dans sa paire avec Popham…
Pour icy, Pelouse, Ibanez… Dominici… ont confirmé leur définitif thalassorepos… vont enfin troquer bleu du maillot contre barbotage en petite eau. Il était temps.
Betsen idem… vaillant joueur s’il en fut, le Pilier le trouvait très marqué ces derniers temps… moins performant… a tant donné qu’il mérite son pédalo çuila, soins des cartilages, sun on the beach pour câliner ses os… il clôt sa carrière en fin d’année, avec son club Biarrot.
Sage attitude…
© Le Pilier

15 janvier 2008

DU CUIR AU CRUCHON


On invite le Pilier
Une gente philovale de belle tenue, nourrie aux sèmes agités du Pilier, nous invite en cérémonieuse pompe à riboter en l’abord pastoral de quelque Bretonnante bastide, désirant par le fait, nous remercier de la teneur singulière de nos bagatelles qui, prétend-elle, réconforte, amuse, éjouit, chatoie, carme les puces, instruit, plaît aux sensibles dames (sic), distrait, ravit les lecteurs de solide appétit, donnant couleurs inattendues à l'ovale module, à contrario de ces folliculaires impropres d'accoutume à séduire ces belles têtes se jouant des degrés que l’esprit affectionne…
Passons la dithyrambique et chaleureuse intention et remercions, tout officiel, ce geste réconfortant qui n’a d’égal en générosité que l’émotion qu’il procure. Le Pilier donnera sous peu réponse à cette licheuse engeance qui, nous pourlècha-t-elle, aime sanglier, catéchiser poissard, au baba s’humecter le palais avant de savourer les grands nectars du cru. Race s’il en est, à notre mesure sensible.
Bien merci.
© Le Pilier

14 janvier 2008

LE PILIER VEILLE


Un Blog rugby, tenu par deux Niçoises, sis en site du Monde, s’inquiète de la disparition des piliers en France. Pas faux !
Hors votre dévoué scribouilleur de cru tonique, qui rafraîchit l’atmosphère et porte son œil acerbe sur les terrains majeurs, rares peuvent se targuer d’une telle solide échine, d’un esprit aussi pénétrant… Nombreux autres et plus faibles de reins mais non pas moins gloutons, nantis d’espoir aveugle, collés à la semelle de leur passion franco-blue, se plaisent trop souvent à s’enthousiasmer sur des riens, ne comprenant pas les subtilités du jeu, des tactiques, enjeux économico politiques qui l’influencent. Le Pilier, bonne patte, crampons limés, dopé à la raison pure, malgré l’ennui qui sourd de voir ces mêmes erreurs se reproduirent inlassablement en nos tricolores pâtis, sera de retour pour commenter le prochain tournoi qui approche, en son intempestif bastion.
Comme d’accoutume, soulagerons douleurs… velpo… coton… massages… frictions… soutiendrons les perdus, proposerons voies salvatrices, diffuserons conseils sans compter, encouragerons le beau geste, autant de généreux dictames infusés aux consciences qui regardent mais ne voient pas, comme, majeure motivation, soutient et réconfort à ces électives amitiés invisibles qui se plaisent à flâner en notre lieu d’éveil et partagent parfois nos points de vues.
A ces tous…
© Le Pilier

10 janvier 2008

PETER DE VILLIERS LE SUDAF


Le nouveau Spingbok
Voici le nouvel entraîneur de l’équipe Sudaf Championne de Monde 2007. Peter de Villiers, 50 ans remplace Jack White. Qu’il soit noir n’importe pas le Pilier… en ce lieu de bastons un homme est un homme qu’importe la couleur de sa peau. Ce que l’on regarde nous ? Les qualités des gonzes, les défauts, les zhabiletés, les espoirs, les défaillances, les coups d’éclats, les ramassages… la simple nature en fait. En revanche pour l’Afrique du Sud c’est une nouveauté à souligner. Aussi, saisissant l’avancée comme une ouverture, le Pilier Grec, démocratique, se plait à considérer cet acte comme bienvenu… dans l’ordre des choses en somme, car l’on doit souhaiter selon toute justice que le temps des talents annihile un jour, les considérations lacustres des sots au style par trop ravageur, façon : « j’aime pas ta couleur… j’aime pas ton drapeau… j’aime pas tes chaussettes… j’aime pas tes sabots… ».
Au regard de ce qui nous semble donc majeur et fondamental, la qualité des hommes, serions bien avisés en notre chère et tricolore patrie, de prendre un entraîneur étranger qui connaît bien son job, à la tête de notre quinze de France, comme nous le souhaitions après la virée d’un certain Laporte. Cela ouvrirait l’espace vieillissant de notre ovalisme poussif, coutumier des zimpérities plombeuses, magouilleuses copinations, navrantes cooptations, margoulissages, et autres cajoleries... enfin donnant jus, nouveauté, espoir, enthousiasme au rugby d’icy... par l'élaboration d'un vrai style tout neuf, en fonction de nos singularités.
La quête du mieux, du beau jeu, doit pourfendre ces arrières lignes phagocyteuses, vissées à leurs tabourets décideurs, comme un virus à la cellule. N’en sommes pas là, mais qui sait… un jour peut-être… la grande ouverture !!!
© Le Pilier

SIMONE DE BEAUVOIR AOUALPÉE


Simone de Beauvoir
Les grandes pensées du Pilier
Pioché dans un canard sans plume… « Simone de Beauvoir, icône féministe… aurait eu 100 ans le 9 janvier… » Et savez-vous que Jules César aurait 2052 ans s’il était encore vivant … incroyable non ? Et si Paulette en avait deux… ce ne serait plus Paulette ! ACH ! En sus le tof est retouchée... du blufff la meuf sans plumes... tu parles d'une icône trafiquée ouais !!!
© Le Pilier

05 janvier 2008

NOUVELLE VIEILLE ANNÉE

Etat des lieux 2008
Vie privée : Mêmes bobonnes… mêmes niards… même plumard… même viandox… même vaseline… mêmes combines… rêves de fuites ensoleillées… de palmiers… misère sur l’oreiller… pas d’quoi au paf sauter. Les cocus seront à la fête, les tarlouzes aux mouillettes… rien de nouveau sous le soleil.

Vie publique : Même réveil matin… mêmes jours qui se succèdent mais nouveaux slips… pour le confort boursicoteur… montées… descentes… en fonction des Celcius… du tonus… d’la benzine… du CO2… des palabreurs… du moral des ronfleurs… rien de nouveaux sous le sommeil.

Rugby : La bleusaille anémiée sera-t-elle du rebond ? Faut voir… comme toujours. Pour l’heure pas gégé… Laporte a fait du dégât… on y ajoutera pas… Les nouveaux ? Blancs bonnets ? Idem… on jugera sur les faits car ça recommence à baratiner… et ça on connaît !
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Au contraire d’un fonction de numéraire facile et représentatif comme le traite d’abord la foule, le rugby, avant tout, esthétique et choc, retrouvera chez le Pilier, par nécessité constitutive d’un art consacré aux frictions, sa vitalité. La vérité tout uniment sera livrée, pour son lectorat fidèle combler. L’antique vertu toujours de mise, fondement architectonique de notre motivation, au mieux élèvera quelque peu, au pire comblera l’idée même et suave, qu’éthique et esthétique ne sont qu’un.
A vous tous, dont l’éveil n’est pas mot.
© Le Pilier

18 décembre 2007

GAUCHE PAS GAUCHE


Tiens tiens… Les gauchers auraient une acuité spatiale plus développée que les droitiers, comme un sens kinesthésique (Modalité de la sensibilité articulaire, musculaire, tendineuse qui renseigne sur les différents mouvements corporels) plus performant… selon certains notamment le psycho-amerloque Howard Gardner. Wilkinson, Montgomery, Carter… habiles buteurs que l’on ne présentera pas, sont tous trois gauchers, comme le Pilier est pénétrant, souple, attentif, affable, saveur, maîtrisé, jouteur, modeste et visionnaire...
Des récepteurs sensoriels, à distance, sinon immédiats, donc plus affûtés pour ces hommes de gauche que pour ceux de la dextre engeance plus répandue. Mais qu'est-ce à dire ? Sachant que la perception de l’espace n’implique pas seulement ce qui peut être perçu mais aussi ce qui peut être éliminé, sommes en droit légitime de nous demander si les sieurs Wilkinson, Carter et Montgomery n’auraient pas cette capacité singulière à faire le vide zazen autour, pour ne plus voir que le grand H du Hop Hop par-dessus la transversale, du Haut la baballe, vise un peu la Hotte des noëls papa, pousse pousse ton module dans la Housse convoitée… Très subtils de la tatane les gus, Hypnotisés sans doute, capables d’un sang froid toute épreuve, Hallucinés par ces parallèles évocatrices d’un espace fortement prisé, ne considèrant peut-être en ce lieu gagnant, qu’un invisible point G, si près de l’H, que seul le cuir Habilement pénétrant peut révéler pour un total plaisir, par son milieu dépôt…Une valence intrinsèque du grand Hôtel des transformations qu’ils imaginent comme un éden Hip Hip Hip... Bref, une sensibilité toute autre.

Une proxémique ( appropriation de l’espace ) qui en dit long sur la perception de chacun, sur nos singularités que la nature se plaît dans sa munificence à diffuser... "Ceci pourrait expliquer que l’on trouve une proportion de gauchers supérieure à la moyenne générale dans les professions artistiques ainsi que dans certains sports..." comme le disait Patrice Lanoy dans sa chronique France Inter du 26 Nov 2007.
Il y aurait donc trois habiles super gauchers dans l’internationale ovalie, nantis de capacités zen, comme un seul Pilier majeur ?
Sans doute aucun !
© Le Pilier

11 décembre 2007

FIDÈLE AUX TRADITIONS


Ça repart la parlote à deux sous… L’entraîneur des Bleus, nouvellement promu s’inscrit dans la tradition gloseuse du dire n’importe nawak, tout crétin, pataquès qui alimente le monde affligeant du sport dès qu’il s’agit de l’ouvrir… Pourquoi cet amour du baratin alors qu’on ne demande que du jeu ? Pourquoi ces interviews de joueurs, d’entraîneurs, qui répètent inlassablement les mêmes lieux communs, inepties, babillages, anticipations délirantes, points de vue bourre-pifs, prise la tête à vous faire penser que derrière le muscle… il n’y a que du muscle, sous les sandalettes, le raz des pâquerettes ??? Un extrait des zanticipations nous est livré par l’Equipe... de bras cassés... du 03/12/2007. Modèle du genre connu « allons faire ci… ça… pas ci… pas ça… on vaut mieux… pouvons aller loin… » digne des grandes dialectiques à poulailles, nourries au médiatique grain d’espoir, génétiquement immodifiable tant les neuneus sont légions et de grand appétit devant ce genre d'hostie. Montrez ce que valez, on jugera au résultat et fi du blabla...
Le Pilier amusé, vous livre donc céans cet extrait encourageant du Sieur Lièvremont, nous faisant penser une nouvelle fois ce que nous redoutions. Voici :

"Le niveau de jeu pendant la Coupe du monde nous a interpellé, parce qu'il ne va pas forcément dans le sens de nos convictions. Les chiffres sont là : sur l'ensemble des phases finales, c'est l'équipe qui a le plus défendu, qui a le moins possédé le ballon, qui a joué au pied, qui a gagné systématiquement. C'est un rugby restrictif qui a été champion du monde, même si cela n'enlève rien à la valeur des Sud-Africains. Mais on ne va certainement pas chercher à imiter le rugby sud-africain, sinon on irait droit dans le mur. On a d'autres convictions, et on est persuadé malgré cette Coupe du monde qu'on peut produire un rugby de qualité, conforme aux valeurs du rugby français ... "

Encore un grand stratège à venir çuila... avé de la conviction...
Sisi !!! C’est vrai, n’apprenons surtout pas à faire des passes rapides comme des zantilopes, ne cherchons en rien à gérer un match, sans comme des mulets conserver le cuir le plus longtemps possible et s’écrouler dans le dernier quart d’heure… Continuons les fautes de mains... Fions-nous aux statistiques… aux chiffres… aux calculs des minutes... Surtout n’imitons pas les Sudafs, on risquerait l’ébranlage du mur des lamentables zhabitudes, una gran’ révoloution dans les occiputs ronronnants du petit staff tricoloré, conservés dans nos traditions sous vide pour encore quelques lustres, avé l’accent du coing qui risquerait de s’éventer si on ouvrait les vannes à vérité, à nouveautés... enfin !!! Mais pire que tout on risquerait de s'améliorer et plus funeste de gagner les plus gros, sinon la Tasse du Monde. Non non !!! Pas touche aux tradis… à nous les pissenlits… par la racine… bayons aux corneilles… c’est pour le p't'it bleu vingt Dieu… le bleu des abattis… des "faut faire ci"… pas touche aux tradis !!! Au lieu de prendre exemple sur l'avenir on radote, on parlote, on file son train train à vapeur... hier sera demain ! Ça promet du flanby… des échecs et des intempéries. © Le Pilier

10 décembre 2007

SALUT JACK


Docteur Henry sans Mister Jack
Pas sots les Néoz… reconduisent Graham Henry, l’entraîneur, pour deux ans… première fois que cela se produit… Faut dire que le gars est remarquable. Jamais les Blacks n’ont aussi bien joué. Les zannées Henry ? Pas eu mieux dans l’histoire mondiale du rugby. S’il maintient ce niveau de jeu, les Zélandaises zinstances, pour sûr, prolongeront son contrat jusqu’à la Coupe du Monde 2011 qui se jouera au pays du long nuage blanc… sur un café noir et tonique.
Good luck Master… et toute la Team.

Retraite annoncée de Chris Jack, seconde ligne, 29 ans, par lui-même. Ne jouera donc plus avec les All Blacks. Pas de gérontovalisme comme chez nous, où les Pelous, Dominici, Ibanez… s’accrochent à la pelouse comme une tique à la crinière d’un cabot porteur de pantoufles pour assurer son Canigou.
Chez les All Blacks, sens de la mesure, dynamisme, choix des meilleurs, des frais, vivaces… Chez nous cooptation, copin-copin, entrejambettes, brosse à reluire, vioques, usurpateurs… Bilan d'icy ? Rugby papy, nullissime, pas un clou sinon sous pied.
Chris Jack nous semblait au top... il l'est. Encore un de la sublunaire équipe du Pilier qui nous quitte… dommage. Mais sage. « Modifiez la politique d’exclusion pour les Néoz qui jouent dans les clubs étrangers et sont par le fait exclus de l’Equipe Nationale… » a-t-il déclaré avant de fermer ses valises. A l’instar des Sudafs, gageons que les instances Néo-Zélandaises suivent ce prévoyant conseil et ne pénalisent plus les expatriés d’une mise au ban par trop sévère.
© Le Pilier

04 décembre 2007

BIG BARBARIANS


Du beau rugby
Du frais bien fait sur pâtis Twickenham. Une première anthologique mi-temps… Barbarians pur jus… envolées… Pas d’la pompe… d’la passe… Toutazimut… Un régal… Le cuir ? De main en main… infernal… Nonu tonitruant… De beaux zavants… Giteau sup… Ouvre le score et plante son ballon sous les poteaux… Rokocoko sauve une envolée du 8 Kankovski in extremis après une course de folie… impérial en défense l’AB… Martin Williams le Gallois élu gonze du match… court partout…Un essai… comme Elsom… Marshall un peu lent dans le transmission mais superbe défense... organise... reste un AB (la tof).
Au final Sudafs encaissent 20 points… n’arrivent pas à se dépêtrer de l’enthousiasme Baa-Baas… C’était vif… rapide… généreux… très peu fautes de mains… On jubilait… Au zénith… Pas charentaise Top 14 un sou … Du crampon bien planté… de la canne zélée… et toujours de superbes passes Sudafs… des zobus… Une leçon… Didactisme pour des bleus… et les jeunes qui veulent s'initier.
En deuxième période la big rain changea le style… normal… moins de points… il tombait des barriques… ça pissait des vaches… score final 20-5. Les Sudafs n’avaient pas les gros de la CDM… et puis, ont tout gagné. Pas grave. C’était beau… comme le vrai rugby… Salut White et bon repos. Belle équipe ces zantilopes, ya du beau monde et jeunes qui poussent derrière.

En somme... Surprenants Bigbarians, soudés malgré l’hétéroclisme, vaillants malgré le peu d'enjeu, habiles autour d'un Nonu perforant comme un Umaga des grands jours… Chez nous on dit « on se connaît pas… faut du temps… trouver les zautomatismes… travailler… patati... tata». Mille excuses et baratin… on connaît les refrains. Les Baa-Baas donnent une leçon de rugby. Quand on a de la tête, une bonne formation… des cannes, de l’envie... on excelle… Chez eux on cause pas, on court… chez nous on parlote, tricote, se la joue...
Une connaissance nôtre, pourtant pro Top 14, s’affligeait ce week-end après le derby Biarritz vs Bayonne : « Archi nul, suis écoeuré, des fautes de mains en veux-tu...dégoût… ennui… rien… ». Nous, savons ça.
Matez les bons pour être bons... sinon continuez à remuer la crête... sans jamais la gravir. Avé les pantoufles, ya que le canapé qui sied... sur Banal+ ! En sus, des nouvelles animâles de l'hémisud, icy.
© Le Pilier

27 novembre 2007

BARBARIANS VS SPRINGBOKS


Ci-dessous l’équipe des Barbarians qui affrontera les Boks ce week-end pour le dernier match de Jake White à la tête de la sélection Championne du Monde. Samedi donc, sur BBC, kick off 4 PM. L’occasion de voir une dernière fois l'Anglais Jason Robinson en match international, because retraite définitive after la joute. Même clausule pour Martyn Williams le flanker Gallois dont la première sélection remonte au 24/08/1996 justement avec les Baa-Baas.

Un plaisir non feint de retrouver le délicat et tendre Jerry Collins (la tof), son « vieux » pote Marshall à la mêlée, zélé Rokocoko, puissant Nonu… A noter pas un Frenchy dans la team, pas moins de Scot ou d'Irlandais sinon le coach O'Sullivan. Des joueurs sans sélection nationale peuvent être invités chez les Barbarians. Ce sera l’occasion pour deux Sudafs, Peter Grant ou Schalk Brits, de jouer contre leurs compatriotes. Etonnant non ?

© Le Pilier


Backs: J Robinson (England), J Rokocoko (Blues & New Zealand), I Neivua (Warriors & Fiji), B Cohen (England), C Smith (Hurricanes & New Zealand), T Shanklin (Cardiff & Wales), M Nonu (Hurricanes & New Zealand), M Giteau (Western Force & Australia), P Grant (Stormers), J Marshall (Ospreys & New Zealand).

Forwards: A Sheridan (Sale Sharks & England), F Pucciarello (Munster & Italy), S Ma'afu (Brumbies), M Regan (Bristol & England), S Brits (Stormers), B Cockbain (Wales), J Harrison (Ulster & Australia), Luke Charteris (Dragons & Wales), T Flavell (Blues & New Zealand), J Collins (Hurricanes & New Zealand), M Williams (Cardiff & Wales), R Elsom (Waratahs & Australia).

26 novembre 2007

SPINGBOKS IMPÉRIAUX


Gazelles mangent Poireaux 34-12
Cinq essais à deux. Du vrai rugby. Les Boks sont au top. Pas du Bif d’après sacre qui se décompose au prétexte que les meilleurs joueurs sont partis. Non non, avec les Sudafs c’est du sérieux, duratif, performant, structurel… manquait 13 internationaux CDM sans que problèmes se posent. Sommes à des kilométries de ce rugby des coins d’icy de vieille Europe. Le sentiment que l’on a quand on voit jouer ces équipes de l’hémisud. Des passes superbes, vives, précises, des ouvertures, des contacts, des espaces qui s’entrouvent, un collectif soudé, des options de jeu intelligentes, de la stratégie vraie de têtes pensantes… rien à voir avec notre petit rugby de bleu. L’incompétence de Laporte et ses copains a fait plus de dégats qu’il n’en parait. Sommes à des zannées lumières d’une telle maîtrise. Sans le dol outrageant du quart de finale à cardiff contre les Blacks, on n’avait pas même son nonos à ronger pour la petite frime des comptoirs à philistins au picrate nourris, pour se gausser d’un seul bon moment. Notre rugby est petit, comme le courage d’avouer le fait.

Fi du bleu, le green du week-end dernier contenta si bien notre attente que nous en saluons le coordinateur et stratège Jake White. Son équipe tourne comme une Harley Davidson sur la 66. Un bonheur ces passes. January vous balance des zobus à penser récrée-des-poussins quand on voit Yachvili… Matfield absent no problémo… Nonos du Randt itou, ya encore du gros derrière… Montgomery au soleil d’Afrique, Piennar le fûté tient son rôle sans fauter… de Villiers blessé, tant mieux ya du super Steyn bien supérieur… Habana là, n’en parlons pas… C’était beau, engagé, efficace, face à des Gallois contrits en première période qui ont su se reprendre en deuxième malgré la domination contrôlée des Boks. Les Poireaux manquent de tête quand même, les choix de Peel ne sont pas judicieux quand il insiste notamment sur le côté fermé alors que les Boks sont bien en place sinon supérieurs en nombre. Stupide. Une lecture aisé de leur jeu rend compte d’un score, reflet du fait, 34-12, sans grandement forcer pour les Boks.

Charvis en profite cependant pour battre le record d’essais d’avants dans une carrière internationale, 22, et conforter sa position d’ancien, avisé, à noter. Notre précédent papier anticipait, comme souventes fois en notre lieu raffiné, sa méritoire longévité comme du reste le dégel des douilles d’Henson sur lequel nous plaisantions métaphoriquement, qui ne démérita pas dans son nouveau look de ronde pastèque, barbe naissante pour faire in. En effet, éviteur le gus, pas bourin qui tampone comme un sourd, certaines de ses passes ont su créer du décalage. On lui reconnaît un certaine finesse, même si pas transcendant en attaque comme nous le disions ici. Sa défense est solide, nous savions ça, mais manque de jus et tatane encore n’importe où par moment. A noter l’arrière Gallois Stoddart, prometteur. Des cannes et trajectoires qui vont sans doute aucun faire oublier ce Thomas qui plombait jusqu’à ce jour les lignes arrières. A contrario Shanklin pas très à l’aise à l’aile, mauvais placement dans les courses suiveuses. Une chose dont on parle peu à savoir cette intelligence de placement quand un coéquipier prend le trou. Shanklin a montré ses limites en la matière, ne savait se décaler, se positionner de façon judicieuse pour recevoir la balle. Heymans lors de la CDM a commis cette faute plusieurs fois, ne sachant pas recevoir le cuir dans les meilleures conditions, même s’il est vrai que ce n’est pas facile pour un ailier, par le fait du manque d’espace. Qu’importe il en faut peu pour surprendre l’adversaire, encore faut-il avoir l'oeil.
Sinon un troisième ligne centre Bok Kankovski (la tof) au ressort tonique qui plante un bel essai pour sa première sélection, qui n’est pas sans rappeler le style de Spies, dont la carrière est compromise, cause maladie congénitale. Il s’arrache et crochette pour applatir quasi entre les poteaux. Une vivacité pour un troisième ligne centre étonnante. Du jus pour cinq points solo. Ont de la réserve les Sudafs et des jeunes qui poussent, vifs comme des gazelles. Pardi ! Smith le flanker, impérial. Marque son essai. Plus fin que Burger sans aucun doute, qui se débauche un peu trop à notre goût. Serait encore plus efficace avec un rien de retenue. Habana ne marque pas mais envoie de façon magistrale son homologue Pietersen à l'essai, créant l'ouverture par une accélération phénoménale, fixant son vis à vis. Superbe action. Le centre Fourie plante deux essais en cinq minutes... no comment.

Sans l’emblématique buteur Percy Montgoméry, les Boks dominent donc des gallois courageux-vaillants mais sans grande intelligence. Trop souvent les avants percutent seuls dans de considérables débauches d’énergie pour peu d’effet au final. Hook envoie une balle dans l’en but pour un essai de l’arrière Stoddart qui trompe Habana. C’était bien, mais tentative un peu plus tard dans les mêmes conditions, de façon prévisible, c’est pas malin.

A propos de l’enjeu, ce match est classé 9 sur l’échelle du Pilier étalonnée jusqu’à 10. Les Gallois voulaient se reprendre de leur mésaventure CDM, les Boks avaient à coeur de montrer un mois après la finale qu’ils sont très bien rodés, organisés, ont un vrai style, s’améliorent à chaque match et méritent largement leur titre. L’arbitrage est donc correct, pas de magouille nécessaire comme quand trop d’enjeu, d’oseille, de délire… Bravo !!!
A Samedi pour la suite contre les Barbarians… et toujours sur BBC bien sûr, car en France on ne s’intéresse visiblement dans les médias qu'aux poules de notre petit championnat cocoricocool.
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23 novembre 2007

COLIN CHARVIS INCREVABLE


Enfin deux week-ends internationaux avec les gazelles titrées de l’hémisphère sud. Cadeau de l’avent before la soporifique fin d’année du sapin boules, gras du foie, trombines à mifa gavées d’ennui, de paquets à nœuds, euro bobos, DVD suppos, spatules et moufles pour les nantis, patinettes à Paris, pépéthon, unisson des happy volitions dispendieuses de bonnes intentions, aux dons de tout ce qui fait du bien, organes, tatanes, pilules à guignol, distribution glutamate en veux-tu, exhausteur des zémotions garanties conformes à la joie normative d’un cheptel qui ne veut que son petit bonheur, après tout mérité.
Les Springboks rencontrent donc demain des Gallois encombrés du transit digestif après la sortie sans appel du banquet CDM par des Fidjiens, bien plus joueurs et malins que ces Poireaux tant moulés dans leurs maillots qu’un ajout de tutu, en cette panoplie pour le moins académique, ne serait en rien incongru si l’on considère la dernière défaite comme un coup de ballet chorégraphiquement prévisible. Ils ont du cœur pour le moins ces Red, mais manquent de précision, de têtes, de stratégie comme du reste un certain groupeto de bleusaille emmené hier encore par un entraîneur dont on entend plus le grincement des gongs et que ça fait du bien…

Les deux derniers matchs pour l’entraîneur Sud Africain Jake White, ( le premier Décembre, les Boks joueront les Barbarians), convoité par beaucoup n’a pas donné suite pour l’heure. Beau palmarès le bonhomme. Appelé pour redresser la barre en 2004 aprés l'échec de la CDM 2003, son équipe gagne les Tri Nations cette même année et la dernière Coupe du Monde comme on sait.

Concernant la compo des zéquipes. A noter Popham sur le banc des remplaçants, dommage. On aime ce généreux flanker au grand cœur, comme du reste le vieux Charvis dont la longévité n’a d’égal que son gonflé des douilles. 94ème sélection, né en 72, l’a encore son jus, même si continue à faire des fautes dues à son trop d’engagement. Less is more les Poireaux, le bas blesse aussi dans la gestion des parties… trop tempétueux zêtes au démarrage et le dernier quart d’heure est fatal. Faire monter la sauce est un art nécessaire pour finir au zénith, rompu mais satisfait, car la victoire ça fait du bien.
A demain.
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22 novembre 2007

DU BOK SANS DU PREEZ


Treizième absent des coupes-mondiaux, Du Preez le demi de mêlée à la passe la plus vive du dernier tournoi. Y’aura Januarie à sa place, en photo ici. Moins raffiné que du Preez mais sacrément pressant sur l’adversaire et pas gentil du tout. Une vraie teigne de pitbull qui lâche jamais son nonos. Rien à voir avec du Yachvili spaghetti qui vous envoie des ballons comme des polochons, pour de soporifiques zattaques sans tonus, molles comme des guimauves endormies, comme des chaussettes en flanelle... flapies.
Manque de Cosmogol 999*, le Biarrot, sans doute aucun.
A contrario patent, sont toniques ces Boks. Ça va nous changer du championnat d’icy. Le match de Samedi Sud Afrique vs Pays de Galles n’est bien entendu pas retransmis sur nos chaînes nationales. C’est ça la franco-France, close sur elle-même, ne s’intéressant qu’au rugby du coin. Si dans la gamelle TV ya pas du cocorico ya pas d’plaisir au goulot. Qu’importe après tout, la bibici nous assure la retransmission à partir de 15 h 45 ce samedi 24. Plaisir assuré ?

*Le Cosmogol 999 est un combustible miracle plein de vitamines, propulseur de la fusée Gibi. Un roboratif si préférez, directement pompé du cosmos, d'où son nom. La dope de demain plus naturelle et performante que celle-ci parait-il.
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21 novembre 2007

GAVIN HENSON AU DÉGEL ?


Gavin Henson est de retour dans la team galloise. Jouera au centre ce week-end face aux Boks. Que dire de ce joueur d’autre que ses plaquages remarqués et ses coups de pompes puissamment précis lors du tournoi 2005 qui contribuèrent au sacre grand Chelem, que les Gallois n'avaient pas remporté depuis des lustres ? Sans doute un mythe fabriqué par la médiatique zone because gel aux douilles en épis, binette à minettes, zébron du front, almanach body pour posters des chambrées lolitas couineuses, frotti-frotteuses, cool sympa dit-on, copain copain avec des stars du bizz… la panoplie ad hoc pour vendre de la chaussette, de la bière, du peneu, du bijou, du ragoût, de la sardine, du tatoue...
Question rugby, ce qui nous intéresse, manque de cannes pour un centre… n’a pas le coup de rein qui cloue… fortement ramolli ces dernières années… vision imprécise au pied… peu convaincant lors de la tournée des Lions Britanniques en Hémisphère Sud… pas sélectionné dans le groupe CDM pour méforme… semble, pour tout dire, papillonner sur le terrain ne créant jamais d’action décisive. Pas terrible donc le gus depuis 2005. Une bonne année qu’il ne joue plus en équipe nationale. Pas de quoi sur le papier révolutionner la ligne d’attaque des rouges… sur le terrain se révélera plus tonique, plus dégel des tifs, des crayons, moins poussif, new look et contredira nos propos ? Réponse au Millenium Stadium du jolibonum... mais sommes dubitatum, sinon consternum !!!!.
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20 novembre 2007

WILKINSON SUR PIÉDESTAL



Sir Jonny en cire de bee de Bif
Une amusette pour touriste à photos et fiente à pigeon. Les deux en effet font la paire copine. La statuette Wilkinson sise on the big piédestal du Trafalgar Square en plein London. On dirait du vrai… c’est d’la wax de chez Miss Tussauds, le Grévin des Bifs... L’ouverture y est représenté dans sa posture de buteur inébranlable, pourfendeur des Bleus, sous le commandement du même Nelson qui foutut* la pâtée à nos marins d’eau douce Napoléoniens en 1805. Z’ont d'l’humour ces Anglais…
Si voulez du sus, matez sur Youtube sa mise en pied.
*Le verbe foutre n'ayant pas de passé simple académique, on fait ce qu'on veut. Certes les puristes diront qu'il devrait se conjuguer comme le verbe rendre, ce qui donnerait foutit. First ça sonne pas, et puis dans foutut ya foutu, c'est à dire vraiment cuit... et ça, c'est du vécu.
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19 novembre 2007

SPRINGBOKS: LE RETOUR


Nous revoilou
Une trois fois rien de remise en papatte internationale avec les Champions du Monde en titre qui rencontreront, sans Matfield, Montgomery, Botha, Nonos du Randt… les Gallois ce 24 novembre à l’approche. Quand même du Habana, du Burger, du frais Steyn, et du Preez y’aura… en sus d’caetera desunt. Manquera juste 12 gonzes du groupe CDM. Disons de quoi secouer vertement le poireau dans le chaudron du Millenium Stadium qui sans doute aucun voudra en découdre avec les tenants tout neufs de la maxi Webb Ellis Cup et redonner couleurs au dragon qui plus a craché ses poumons que du feu ardent pendant la dernière Coupe. Effet Grenelle de l’environnement ? On jugule l'ignée émanation ? Les Rouges n’ont plus de diable que la couleur des chaussettes. Mais sait-on jamais ce que nous réserve l'avenir. Nouvel entraîneur nouveau souffle ? A voir.

Avez noté, si l’on en juge vos rouspétances appuyées, vitupérations non muselées, critiques hécatombales, désapprouvements, blâmages sans mesure, incendies brocardeurs, pierres à jeter, que ne fournissons plus ce Blog de factums colorés quotidiens, pas même hebdo, comme le fîmes durant la Tasse du Monde. Et pour cause. Sommes un Blog international… pas rugby pantoufle pour un penny… pas championnat papa pour deux centimes… même si de bons moments peuvent sourdre d’une pelouse hexagonale par trop grasse. Sommes donc toujours là, l’œil baladeur pour causer des ovales vertus comme des pires moments. En la matière avons le choix.
Par hasard, avons tendu l’oreille lors de la Heineken Cup sur une chaîne de télé publique. France 2, pour l'éviter aux prochaines séances... avec un duo de la pire engeance journaleuse,
profil Jean Claude, deux trés belles andouilles de pâté de tête, avec gélatine bien molle comme deux grosses têtes de carafons blindés aux assauts de la moindre pensée acceptable, distribuait en direct des commentaires plus moins que rien que ridicules, plus ridicules que sous zéro... pointé…plus nullissime qu'une godasse bavarde, qu'une figue sans QI. N’avons pas de télé, matons les matchs la plupart du temps sur BBC, SKY… dans un pub… en rosbif… pour d’excellentes raisons que nous évoquions céans. Sur France 2, Eurosport, TF1… c’est impossible. Hors Thierry Lacroix, tous sont affligeants… de nombreux néophytes nous ont du reste fait part de leur satisfaction concernant ce dernier… ont savouré en effet sa clairvoyance, son didactisme, sa simplicité, sa maîtrise durant la Coupe du Monde. Saluons son travail.

Que dire sinon de cette médiatique baudruche tricolore en forme d’écran total contre les rayons de l’éveil cognitif, à des lustres gigamétriques de la moindre étincelle, de la plus simple intelligence, comme l’occiput d’une cocotte emplumée l’est du cerveau de Planck jonglant sur la relativité générale, ou plus simplement et proche de nous, à des années lumière de celui du Pilier batifolant sur le moelleux pâtis de la théorie quantique des champs, entouré de bosons virtuels amicaux… où d’interactions élémentaires en gravitationnelles dépendances, de courbures séquentielles en éventails représentatoires, de distributions configurantes en validations syncatégorématiques, les astrocytes contrôleurs de leurs chimique influence démultiplient les connections ondulatoires de son caisson neuronal pour un rapport perception-analyse des plus pertinents, des plus simplement vrais, des plus modestement assertoriques ? Que dire donc, sinon que cette TV Française s’agite, se remue le croupion, qu’elle est faite, pour ceux qui la regardent… Tromperie endoxale s’il en est, car c’est le contraire qui nous vend une mèche plus pétaradante, plus avisée, plus juste. En effet ce sont ceux qui regardent qui font de la média zone ce qu’elle est… un écran plat comme une limande sous un rouleau compresseur de 5000 tonnes d’épaisse cloche à neuneus.
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01 novembre 2007

LA PASSE À L'AILE


Un homme, une action
Comme nous nous prêtions à l’exercice, il y a 10 mois, pour un utopique affrontement avec la Jupiter Team, ferons sélection des meilleurs joueurs de la planète, Coupe du Monde dont la clausule nous laissa quelque peu déconcerté, pour cause d’espoir déçu, dubitation affichée quant à l’arbitrage oscillant, tout oseille influant directions entendues ; un rendu d’honneur à ces hommes valeureux, habiles, impavides et forts, qui par certaines de leurs actions ont su dresser chez nous l’échine sensible, première manifestation de notre sentiment esthétique et percussif, comme la tête et les pieds. Le Pilier occipital mais cœur palpitant, reviendra céans sur des moments de grâce qui à ses yeux ont coloré cette compétition, mettant en relief ce qu’il y a de mieux en ovalie en cette époque où le biceps voudrait s’émanciper du cortex qui l’anime. La force c’est bien, la tête c’est mieux. Fi donc des médiatiques élucubrations chabalistes, nous nous attarderons sur les vraies valeurs des gonzes tout en proposant tactiques nouvelles, car le rugby est loin d’avoir livré toutes ses subtilités, possibilités, embastillé parfois dans ces défenses, certes efficaces comme nécessaire, mais qui feraient oublier que la première vertu c’est l’attaque, si les échecs répétés de cette seule stratégie défensive n’en limitait le champ victorieux, comme le plaisir des yeux.
L’attaque donc, la passe, la trajectoire sont les maîtres mots de cet art du combat, tel que nous le concevons, dans notre lieu de saveurs espérées, en tout cas. La forme même du ballon l’indique, le propose ainsi, l’insuffle.

Un œil avons jeté sur notre championnat le week-end dernier, force est de constater pénurie de centres en notre hexagone (hors Florian Fritz), faiblesse de l’attaque qui devient prévisible, stéréotypée. Les oppositions bien organisées ne sont pas seules causes de ce désagrément sinon empêchement. La France doit travailler sa passe autrement dit transmission, terme emblématique des complicités requises, des ententes dues à l’écoute, à la vue, compréhension de l’autre, occupation, création d’espace, substratum liant des entités singulières ne faisant qu’un.
© Le Pilier