31 janvier 2007

LE PILIER ÉDIFIANT...


OYEZ ! OYEZ !
Le Pilier annonce au clairon l’édification d’une surprise monumentale en vue des réceptions nécessaires et attendues de la coupe du monde.
Dans le courant du mois, vers une certaine heure, à ciel ouvert, pas rouleur, pas trompeur, sans doublure ni perron, sans pipettes et pompons, modestement annoncé mais génialement conçu, vous trouverez sis en ce lieu d’esthétique de quoi satisfaire votre goût prononcé pour le phénoménal, le bouche bée, l’ébahi, le cocasse et le pré. De quoi vous surplaire, vous surprendre, vous afficher méditant, vous proposer orant, installé tout confort que vous serez, à ravis savourer les meilleures tribunes dont le pugiliste Pilier se plaira, pour le bien et le salut privé de ses connaisseurs à parfaire l’affûtage et entretenir le flux.

Dans un souci modeste d’annonciation, Le Pilier ne s’affichera pas avec des personnages célèbres dans ces lieux cathodiquement douteux que sa prestance et ses intérêts négligent. En revanche afin de ne point passer à côté de ferveurs qui souhaitent communier et d’obvier à tout préjudice qu’une impublicité par voie de conséquence infligerait à la communauté des curieux, Le Pilier dévoilera donc sur ce Blog autonome ce qui tiendra lieu d’évènement édifiant à la date ad hoc et précise de sa meilleure humeur. A vos lectures …
© Le Pilier

30 janvier 2007

LA VIE EN ROSE...

... L'espace d'un matin. 
Wilkinson est de retour en équipe d’Angleterre après trois ans de pénitence, pour combien de temps ? Il a du modifier sa manière de botter pour cause de douleurs récurrentes. Peut-on changer une habitude à 27 ans et rester toujours aussi habile ?
Réponse en fin de semaine.
© Le Pilier

29 janvier 2007

TOURNOI 2007


DE L'ART ET DES BAFFES !!!
Enfin le tournoi des châtaignes et autres saines cognées. Des émissaires annoncent le début des hostilités pour ce week-end.
Deux matchs à suivre: Rose épine contre Chardon, Trèfle vert contre Poireau. Dégourdi de papates donc sur pâtis britanniques et faire état des troupes. Retrouvailles du flanker irlandais Neil Best (on adore), de la paire de centre O’Driscoll-D’Arcy (on jubile)… Du pack Ecossais que nous n’avons pas vu jouer cet automne (on encourage), des Bifs sans le Laportiste et plombant Robinson (on souhaite du better), et des diables rouges qu’on voudrait cornus.
Ouvert ce tournoi qui au regard de la saison d’automne 2006 laisse à prévoir une belle performance des Irlandais.

Les Italiens ? De grands peintres dont on ne se lasse pas à l’instar du superbe tableau d’Ucello sus affiché, pour Cosme de Médicis en 1456. Une bataille de San Romano comme avant goût des joutes à venir.
© Le Pilier

22 janvier 2007

COUPE D’EUROPE ( suite )


LEICESTER EN APPÉTIT 
Mange Munster sous la pluie
De bonne tenue cette rencontre malgré un vent à décorner qui l’on sait et des bourrasques de pluie à se plaire en suroît et caoutchouc botté. Leicester prend le pas sur Munster dès l’entame. Ces derniers bousculés se soumettront sans jamais inquiéter les rosbifs dominateurs pour perdre 13-6. On retiendra une passe superbe de l’excellent Moody ( la tof ) au « transfuge » et arrière de l’équipe d’Irlande Murphy qui marque rapide contre ses compatriotes. Stringer ennuyeux, O’Gara pas botteux pour cause éolienne, même le puissant O’Connel trop emballé dans la tourmente. Manque de bons trois quarts cette équipe de province Irlandaise. Leicester forte devant à l’image de son Pilier White des plus solides. Munster donc battu par le vent et des Biffs gagneurs pour une première défaite en coupe d’Europe sur son terrain … un refrain ?
© Le Pilier

20 janvier 2007

COUPE D’EUROPE

Le Pilier se doit de faire un choix parmi les matchs proposés en ce week-end de l’ère décadente d’un siècle qui nous promet de la surprise à nous bidonsker fermement les tripes sur d’improbables marrades boulversifiantes et funestes, que seul l’homo logus peut réserver à sa propre espèce ... et à ce qui l’entoure.
Préoccupé par ses recherches en Neuropsychologie, le Pilier n’aura pas le loisir de s’ennuyer ferme à regarder les Français piétiner le pâtis hexagonal, voire y brouter. Son dévolu sera donc jeté sur le match Munster-Leicester à 18h30, dont vous aurez compte rendu si la plume est alerte.

© Le Pilier

19 janvier 2007

MANIFESTE

Le Pilier Français est International
Le Pilier
démocratique est Grec

« IMMOBILISATION GÉNÉRALE DES MOUS »

Le Pilier ne rigole jamais pour
rien

aspire à beaucoup
attends peu

Le Pilier
N’est pas sentimental
ne bénit pas la foule

Le Pilier
Forty two

Conflit est père et roi de tout !

© Le Pilier

INTERNATIONAL RUGBY

D’aucuns demandent au Pilier pourquoi si peu d’articles sur le rugby du moment. Le Pilier rappelle à ses lecteurs qu’il est international et s’intéresse en premier lieu commençant aux rencontres de cet ordre.

17 janvier 2007

LA DOPE AD HOC DU LANGUEDOC


DU ROUGE POUR OUBLIER LES BLEUS
Une exclu du Pilier sur les moyens draconiens mis en œuvre pour revigorer les bleus à la mi-temps des matchs difficiles.
Notre reporter zélé a pu croquer l’arrière tribune et les surprendre au ravitaillement par trop surprenant? Nos soiffards des après coups, pris donc en flagrant délit d’écluse au repos attendu d’une mémorable rouste contre les Blacks. Hydrophobes avoués, au totémique et dionysiaque contenant dévoués, nos buveurs s’empressent dès le sifflet libérateur de se noyer la glotte au nectar des oublis.
La dive contenance est servie par un spécialiste des nutritions naturelles, celui qui porte le béret.
Du terroir au versoir, du tonneau au gosier et du pur jus Français, ça c’est juré !
Mais ne blâmons pas trop nos coqs en demande de consolation. C’est du naturel, sans addiction douteuse, distillé par Noé, Silène et compagnie qui redonne du cœur au pire des minus quand on est fatigus et démoralisus... Arf !
C’est la potion magique de chez nous morpionibus, celle des Panoramix à cruchons, du casse-pipes quatorze dix huit en bataillons, celle des « oublions tout » pourvu qu’il y ait l’ivresse, celle des horizontales et des grandes paresses, celle que grand père distillait au bibi...
Plus besoin d'EPO, le rouge à Julot c'est du plus costaud !
Oblitérons les p'tits malheurs avec la bibine à bonheur !
Mais la défaite n'en fût pas moins cuisante et la cabèche sous la casquette… affectée.
Ils portent chance nos A.O.C, aux oubliettes controlées ...
La photo est décramponnée de l'excellent site érudit "Rugby-Pionneers".
© Le Pilier

16 janvier 2007

ARCHITECTURE


Un Teuton à Manhattan
Le Pilier présente le Seagram Building construit à New York en 1958 par l’architecte Teutonico-Ricain Ludwig Mies Van Der Rohe. Pote à Gropius dit Walter et fondateur du Bauhaus, il en devient directeur en 1930, file aux States en 38 pour fuir des nazis pas jouasses et pondre deux formules célèbres : « Less is more », « God is in the details ». On valide.

Elégant, raffiné, l’édifice en verre ci-montré est décalé vers l’intérieur. Inédit ! A la base, des piliers. Une manière de péristyle en somme. Etonnant ! Van Der Rohe vous fait en sus une placette à fontaine pour tremper vos pinceaux surchauffés par un bitume très Manhattan. On s’y délasse au ronron farouche de la Park Avenue qui circule devant.
Mies c'est du simplifié, de l'"international style", unaire, pépère, équilibré ! Van Der Rohe c'est l'épurisme, comme une philosophie... le pavillon Teuton de l’expo Espagna 1929 à Barcelone en est un élégant témoignage. Simple, délicat, en cailloux doré d’onyx, ya aussi du marbre vert de Tinos, gratos... des colonnes cruciformelles chromées, à mâter... et des glaces dépolies, sans plis. Cherchez-le sur le Web, en trois clics, c’est la grâce. Olé !
© Le Pilier

PROVERBIALISMES



VI VERI VENIVERSUM VIVUS VICI

Par le pouvoir de la vérité j'ai de mon vivant conquis l'univers...

10 janvier 2007

LATHAM … VAGUE À L’ÂME



Latham l’arrière du groupe sublunaire, ici titré quinze de l’année, s’est blessé aux ligaments du nouge lors d’un entraînement de routine. Les paluches du toubib ont opéré le drôle samedi. Il devrait cependant jouer la coupe du monde car on lui donne six mois pour être sur pattes.
Le pilier souhaite prompt galop et rebonds marsupiaux à son arrière.

Dans l’attente le Doc du Pilier conseille un retour aux fondamentaux: dessous confortables et repos sur le dos...

© Le Pilier

06 janvier 2007

FFFR

Retrouvez dans
Le Pilier
Tous les premiers samedis du mois
Le F de la FFR
Le vrai feuilleton de la
fédération Française de rugby
avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses…

POURLICHES POUR DES POULAINS

LE FEUILLETON 2

Les tataniers N et P, décident au sein de la FFR qui sera le botteur du Quinze de France.

- Hé Bob, t’as mis quels sabots pour tenir au comptoir ?
- Souples et chaussettes qui grattent pas le mouton.
- Si tu mettais des P, tu serais sponsorisé !
- Non ?
- Si… le pastaga gratos !
- La suze aussi ?
- C’que tu veux baderne, mais faut porter des P. C’est comme en équipe de France. Pour être sélectionné, c’est un sacré bonus si t’es soutenu par un sponsor, qui pis est, si ya concurrence…

Cette audacieuse remarque mit quelques secondes à toucher les zones embrumeuses du néocortex de Bob. Une fois le syncrétisme accompli Bob s’élance enthousiaste.

- Tu veux dire que si je chausse des P, j’impose ma candidature par voie détournée, engraissant la papate aux…
- Quasi oui. C’est le cas pour Elissalde et Yachvili. Le premier porte des N, les second des P. Si on considère le temps passé de la pompe gros plan sur la caméra zoom, c’est pas rien pour le sponsor, ya d’l’enjeu, du créneau à prendre… y filent chacun du pourliche pour leur poulain… tu vois le trafic…
- Tu donnes un peu plus et c’est ton canasson qui trottine le gazon !!!
- Tout juste Bob… qui pénaltise en tout cas... imagine maintenant si Yachvili avec ses P met plus de pénalités entre les barres que Elissalde avec ses N, faut faire un choix pas cornélien. Avec P la pénalité est assurée ! Avec N c’est encore la migraine…
- Oui mais si avec N c’est la méga veine, qu'avec P c’est la pâtée, faut tout reconsidérer et là c’est du cornélien pur jus... être ou ne pas N... être N sans P c'est p't'êt bien, mais sans P ya pas d'zen... sans zen ya pas d'effet... on n'en sort plus.

Dédé le camphré, surpris par cette audacieuse répartie, rechausse dare cet air songeur et monastique soluble dans le bojo fruité à trois mesures de son blair.
Bob médusé par sa propre logique, reméditant ses dires s’enquit.

- T’es sûr de c’que tu racontes Dédé ?
- On est jamais sûr de rien, mais ya jamais de vérités sans imagination pour les faire germer…
- C’est trop gros, j’y crois pas...

Le Pilier non plus.

A suivre…

Tataniers : Vendeurs de pompes et partant sponsors…

© Le Pilier

LA PORTE ET LES QUARANTE JOUEURS

LES QUINZE DE FRANCE

Pas de grandes surprises, sinon Beauxis pas dix.
Grotte sans sésame ni joyaux dans les tiroirs limbiques du staff. Des bijoux d’famille... à peine.
Pas lazurites, ni parures à Pacha, encore moins émeraudes ou rubis des jarres Ali baba.
De l’ordinaire. Pas un grand cru ce quarantuor. C’est ainsi. Ça arrive.
Floch surpris : « J'aimerais bien faire un match pendant le Tournoi déjà…». Bravo ! C’est pour ça qu’on l’appelle !
Emmanuelli pas tout jeune... mais un pilier ça dure plus que les gazelles.
Castaignède encore blessé. Boucle rétroactive, quand l’effet devient la cause. Le Pilier sait pourquoi.
Pelous on n'y croit pas. L'homme est sympa, mais le joueur inutile. Un tardigrade à ratisser l'herbette... Ya des tondeuses pour ça !
Skréla pas mal en club, mais trop lent au jeu. Cinq ans qu'on dit ça !
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Le quatuor tonitruant reste lui bien collé au parquet pour un impossible essor: La porte, Maso, Vivies, Brunel… Quatre clous pour une croix ?

© Le Pilier

03 janvier 2007

BIG BEN BIEN SONNÉ


ROSBIFS DU LENDEMAIN,
FROGGIES ET RIPOLIN…
Les Rosbifs judicieux rappellent la vieille garde.
Du Robinson autrefois chanté, pattes courtes et vivaces capables d’exploits solos incontestables, ne semble today qu’un retraité pantoufle n’ayant du jeu collectif qu’une vision partielle. Dispensable, peu passeur de bons ballons, voire pas, coup de pompe douteux pour un arrière, relanceur dix mètres et tortue… enfin pas de quoi enchanter la Queen, sommes donc dubitatifs au regard de ses performances dans son club lors de la coupe d'Europe, plus convaincant s'il est en place d'ailier. Son dernier tournoi ? Plutôt terne ( à l'arrière) et son désir ? Religieux… Certes ce n'est pas un défaut. Pas l’air entout cas très motivé, mais les voies fiduciaires sont aisément pénétrables et savent toucher les cœurs les plus retraités, guider les pas perdus des plus quêteurs d’absolu sur les droits chemins que les roulettes du caddy se plaisent à dessiner dans le Vigor aseptique parmi les longs rayons colorés des hypers ou autres temples à conso…
Il a surement encore de la canne mais sa place est à l'aile. Il a p't'êt ben quelque ressort... à suivre.

Du Robinson donc sur le retour et du Mike Catt itou, 36 ans qui retrouve les vestiaires du quinze de la rose effeuillée. Bon joueur ce Catt du temps de sa paire avec Greenwood, mais n’est-ce pas pousser le bouchon un peu loin, quand on connaît les sacrifices nécessaires pour postuler à ce niveau de compétition, ce qu’il faut avaler de perlimpinpin pour conserver des muscles musculeux de calendrier?
Zavons pas trop à dire de plus, car chez nous ya du vioque aussi, qui pis est dans la force dite conquérante du huit d’avants. Le Pelous à tout prix ça nous inspire magouille et copinage, pas la joie. Et le Dominici ? C’est quasi !
Quand on voit la fougue des Blacks on a de quoi se fendre !
Sommes bien en France, le pays Roi du Ripolin. On vous met de la brillantine sur un façade du XV ème et on vous dit que c’est d’l'art contemporain ! Du neuf ! Du Frais ! Du nouveau !

D'aucuns diront sans réfléchir, c'est dans les vieilles gamelles que l'on fait les bons plats. Mais la déguste c’est pour l'après match quand on a mérité sa ribote, son pichet, et son rot, et pour la véritable pourlèche des babines, chatoiement du palais, roulis sonore et mesuré des estomacs, vaut mieux des produits frais du jour, pas fond du panier, placard ni frigo parcheminés à court-bouillon.

Deux quinzaines ! Deux quinzaines bien fraîches pour un tournoi tout neuf !
Pour un festin digne de nos lippes à saliver des p'tits chap'rons !
Elle sont belles mes quinzaines ! Elles sont belles !!!!!
© Le Pilier

29 décembre 2006

LE QUINZE DU MONDE

L’Equipe sublunaire...des terriens 2006 qui affrontera la Jupiter Team le 31 décembre et dernier jour de l’année un choix utopique des meilleurs joueurs du moment pour une rencontre minimun galactique et fictive, avec équipe bien réelle si on venait à organiser un tournoi interplanétaire.

15 Latham l’australien, une évidence. Style faussement lourd, coup de pompe de mammouth, opportuniste à souhait, relanceur bouillant, le meilleur à ce poste. Libre arbitre. Notre tof.

14. Choix difficile. Personne ne nous semble hégémonique eu égard à la limite de notre connaissance des joueurs du super 14. Rico Gear nous semble de bonnes guiboles. Puissant.

13 Rogers le tatoué. Le Pilier aime ce joueur parti au treize et prétend que sa vraie place est en second centre même s’il peut occuper plusieurs postes, ailier ou arrière, mais il y a Latham. Ses trajectoires sont surprenantes, il prend le trou et sert en pleine course comme personne. Coup de pompe renversant. L'instinct.

12 O’Driscoll le subtil et solide Irlandais, capable de l’exploit solo de la passe vive, du crochet dans le vent. Sa place habituelle est 13, mais nous le verrions bien au côté de Rogers. Un trèfle à quatre feuilles.

11 Sivivatu la panthère. De la canne, de la feinte et du jus pur jus pour des trajectoires imparables. Il faut en choisir un…sinon Rokocoko c’est kif bien sûr, à peine moins en vue cette année que Sivivatu… Félidés.

10 Carter. No comment. Classe up. Même si on rêve d’un retour de Larkham…

9. Nous optons pour Byron Kelleher qui a sacrément progressé, même si le quinze sublunaire n’a pas encore son incontestable demi de mêlée comme Carter l’est à son poste. Place très difficile pour un Pilier connaisseur. Une bombe.

8. So'oialo, inséparable de ses deux compères et flankers Blacks. Puissant parfois trop engagé, il est incontestablement une partie fondamentale de la colonne à la fougère. La fougue.

7. Ritchie Mc Caw l’incontournable capitaine, de tous les combats, meilleur joueur du moment si le titre n’avait pas été décerné à Carter par L’IRB. De la sueur, des poumons de buffle... du cœur...ze big Mc Caw !

6. La pince monseigneur Collins, parfait en solo perforant, bien placé pour faire de bonnes passes, cisailleur infernal, le joueur préféré du Pilier. Parfois à la limite de la correction, mais toujours avec le sourire…Les plus gros biceps NZ... Arf !

5.Un Sudaf et capitaine Matfield. Grand pourvoyeur de balles en touche, a défié les blacks avec autorité, piqué moultes baballes. Chamailleur. Un grand joueur.

4. Chris Jack bien sûr, l’infatigable, vous file un coup de tatane en touche de cinquante mètre en fin de match, coureur et joueur, pratique l’évitement chose si rare en seconde poutre. On adore.

3. Carl Hayman 27 ans, le puissant quintal plus Vingt, d’une taille plutôt rare à ce poste, il nous rappelle un certain Cholley quant au gabarit, un pilier qui vous ruine les adversaires d'un coup de râble. Le millième sélectionné dans le rang des All Blacks. Un gros.

2. L’autre joueur préféré du pilier, le modeste et génial Mealamu. Il sait doser ses efforts, un maître à cette place, pas bourrin comme certains aiment en voir. Une tête pensante qui tient le choc 80 minutes sans faille et vous plante des essais dans une pochette à kleenex.

1. Pour finir le Woodcock, un pilier qui sait faire des passes c’est à noter et prendre comme exemple. Dans le meilleur pack du moment pour de solides prestations. Une première ligne de choc inamovible. Un puissant.

Pas un Tommy, pas un Frenchie... pas un Gallois ni un kilt... mais pour rencontrer les Jupitériens faut du jus, d'la fantaisie, de tout autres gabarits.
C'est dit !
© Le Pilier

26 décembre 2006

LE PILIER DE LA SOUL



Quand tu pries, bouge les pieds
Le Roi, le King, le monumental, le fabuleux, le wonderful, le prodigieux, l’astre éternel de la soul, le groove des pinceaux, le dégenté, le brûlot, le Cassius Clay du Funk, le ravageur du Nunc, le feeling état pur, le master la friture, l’Apollo Huit extra lunaire, le conquistador interstellaire, le Luther King des ralliements, le groover des chemins ondulants, le général funker du Brown, le capiteux James Brown, le météor de Dieu, le contagieux, le prince de la gigote, le débiteur sans parlote, le beat canonique, le James Brown atomique, le champi des hallus, les pieds dans la tête, les guiboles en soquettes, le Black and I’m proud, le sex dans la machine, la dynamite à l’usine, magnum pas à la gomme, le César du libitum, le pilier supra tonique, le rythm’n blues catatonique, le poum poum tchat et le flouze, le Jupiter pas tarlouze, l’agitateur des abattis, l’intempestif, le Calif, le Jesse Owens du plancher, le Thelonius du pavé, le stay on the scene, like sex machine, l'I have a dream éternel, le Pape ondulé du gospel, le V2 des horizons de paix, le volupteur d’effets, le président de la république, le 38 tonnes d’Amérique, le Roi soleil du cold sweat, le catalyseur du big beat, le synthétiseur dynamique, le ravageur du vinyl, le pourfendeur et le grill, le chaudron du dancing floor, le t’es l’plus grand t’y va fort …

James Brown n’est pas mort, James Brown balance encore...
James Brown en orbite, James Brown sur le Beat...
Ecoutez ça, priez et réchauffez vous les arpions. Ici.

... Au paradis on s’ennuyait ferme, trop de tout mais pas de soul. Depuis hier c’est la déjante totale, le grand barbu n’en revient pas, les plus apathiques s’époumonent et dansent frénétiques dans les concerts permanents du Big Brown. Nul doute que tout le monde voudra en être. Pour le ticket d’entrée, voyez ici-bas la tenue correcte exigée.
© Le Pilier

24 décembre 2006

GASTOU DANS LES CHOUX


Victoire toulousaine
pour estomacs solides
Gastou l'empaf, plus dom Balaguère des messes basses Daudet qu’arbitre des avents, devait penser déjà au réveillon lorsqu’il refusa un essai incontestable à Toulouse. Avants de chapons, trois quart ailes en coqs de bruyère, plumes volantes, ballon d’œuf d’oie et cous farcis, dindes aux truffes du Périgord, le match de rugby à dû lui sembler une table bien garnie qu’il en oublia les règles du jeu, à couper le siffler et échauffer les cafetières du staff toulousain. Heureusement ces derniers sortent vainqueur de ce troublant délire sinon l’arbitre Gastou allait finir en purgatoire arbitrant 300 parties avant sont rachat et acceptation du rubicond sur les terrains verdoyants du paradis ovale.

Quelles promesses riboteuses ont pu induire ainsi le ventripotent sifflet Gastou en grande tentation et lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise, sucrant les Toulousains de cinq point minimum ? Transfuge des terres Languedociennes, invité sans doute à quelque table Basque il s’embrouilla la jugeote, et la probité première étant sujette aux mouvements démoniaques de l’estomac, il eut fait scandale si Toulouse n'était pas parvenu à vaincre les Basques.

Heureusement tout rentra dans l’ordre et la victoire pas volée des Toulousains viendra rassurer les amateurs qui ont enterré facilement cette équipe, éliminée contre toute attente de la coupe d’Europe.

Victoire de bon ton clouant le bec aux pessimistes, préparant les estomacs d'Oc aux saveurs des gamelles plus faciles à digérer.
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22 décembre 2006

LES NOMADES


Rugby en Canadie
Un site Rugby à découvrir de nos chers cousins Canadiens… Un club au nom singulier (comme celui du Président Martin-Louis Paquette) ... non sans humour et bien fourni sur le plan historique. Le Pilier vous recommande la visite à déguster lentement avec sirop d'érable, car il y a de quoi satisfaire les lecteurs curieux. http://rugby-nomades.qc.ca/

Patere ut viceres est la devise du club des Nomades, en Canadien Français, souffrir pour vaincre… Vaincre pour le plaisir des braves, pour la gloire des puissants et des actifs dirait Nietzsche.

Cette photo vient de leur site, prise le 27 février 1954 lors de la victoire des Français sur les All Blacks. Ces derniers ont déjà des protections, d’un autre âge, mais tout autant efficaces pour la protection des points sensibles. 
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20 décembre 2006

DEVISES


"En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche." ARF !!!

Une parole d’encouragement de nos vénérables petites bêtes pour les huiles de Marcoussis. Bernie de la porte étroite y trouvera sans doute matière à réflexion et le soutien malgré tout du Pilier en cette période votive, dans un ton amène et dévot. Car pomper même pour rien c’est déjà faire quelque chose. Alléluia.
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MAT POUR ROGERS !

Rogers les valises. 
Matt Rogers 30 piges, quitte le quinze des Wallabies. 
Ennui ? Fratrie ? Soucis ? Plus le temps de parfaire ses tatous ? Sur les genoux ? Dommage c’était une figure importante des Aussies, un joueur de champ aux trajectoires surprenantes, plutôt fin, polyvalent... Mais au rugby comme ailleurs il vaut mieux une place attitrée, sinon c’est la ballade pas toujours convaincante sur l’échiquier. Rogers en a-t-il fait les frais ? Le rugby des Australiens n’est pas des plus excitants, faut bien dire, on peut s’ennuyer ferme sur les lignes arrières aux ailes repliées, comme le souligne certains joueurs dans l’article de Nico... RHS en lien.

Le Pilier salue ce joueur très apprécié, gardera en mémoire proche parmi d’autres exploits, une valise de cinq points sur passe de Waugh face aux Sudafs lors des tri nations 2006… une course phénoménale contre les Blacks amenant l’essai de Tuqiri … sans ennui.
 © Le Pilier

18 décembre 2006

CARTOUCHE ET CHEVROTINES ...


Chabalustrade inflexible ?
Etonnant ce Chabal ! Vaillant, pas toujours régulier, pas trop pousseur en mêlée, manque parfois d’endurance, un peu solo, mais galopeur perforant, dynamisant,  opportuniste, soucieux de passer le ballon avant la chute, chose très rare ici, il ne ressemble à personne dans sa manière de jouer. Plus que cartouche pour sa défense impeccable, comme on le surnomme, chevrotine pour ses multiples atouts. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non le prendre en équipe de France, la réponse va de soi, mais comment l’intégrer au groupe ? Comment le faire suivre à la semelle quand il s’échappe ? Comment le coller un peu plus au paquet sans le cloîtrer ? Comment prendre exemple sur sa technique et son soucis avéré de libérer la balle ? Comment le rendre plus endurant par une meilleure gestion de sa force ?

On comprends les réticences des internautes à son sujet, constatées ça et là au grès de ballades en Blogs divers, souventes fois justifiées dans la focalisation sur quelques points sensibles, elles se dissolvent dans la vision globale et totale des atouts de l’individu, dans son utilisation judicieuse au sein d’un groupe adapté. Chabal nous plait ! Fera son chemin en EDF... Même si... même si 
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