09 juin 2018

NAUFRAGE IN NEW ZEALAND

Bonne et belle défense des Bleus une mi-temps et 10 minutes de la suivante... bien qu'on ne touche plus la gonfle dès la 40ème minute... des turn-overs quand même en notre faveur... 
A noter ? Pendant que les Blacks nous étudient, nous travaillent, nous lisent.  La yellow card, bien sévère, a désorganisé nos cocottes… on se prend deux essais durant la mise au ban. Cette première période nous assure quand même une petite avance aux citrons: 8-11. Un essai solo de Grosso sur une passe de Ben Smith. Rien à dire de particulier, sinon qu’en dehors de ce bon moment, aucune attaque valable ne se dessine dans nos rangs. On connait. !!! Ensuite, comme souventefois, Berezina naufrage et cata !!! 52 pions ça fait mal au croupion comme au cassis. Aucune attaque digne de ce nom. Veulent tous du Bastareaud au centre… c’est idiot !!!! On pige rien de nib en hexagonie au rugby de mouvement. Ce sera comac à chaque fois. Hélas !!! On devrait le mettre pilier Basta... et voilà tout.
Thomas a de belles cannes mais pas toujours bien placé en défense, des ratés... pas très vif sur le deuxième essai des Blacks... il flippe et ne veux pas se jeter sur le cuir... il en avait les moyens... Pourquoi ? Médard se fait balader sur celui de Laumape, comme souvent… matez le gif en cliquant ici, on en avait déjà causé. Récurrent, veut pas se baisser. Pourquoi ? 
Une joute c’est 80 mn… les Blacks le savent, les Bleus disparaissent vite, très vite... après 40 mn. Une leçon de rugby... un fois de plus et pas la dernière... 52-11… la messe est dite. Amen !!! © Le Pilier

01 juin 2018

BRENNUS AFRIKANUS

C’est donc l’heure de la chaude saison atmosphérique pour l’hémis nord… comme celle du sud sera brûlante sur les pâtis majeurs des antipodiennes contrées. Nos cocottes nationales, malgré la pesanteur ambiante, les blessures récurrentes,  ont réussi à s'envoler vers les inexpugnables pâtis des Blacks hégémoniques, pour bien, enfin, se confronter au temps réel du pré, celui des vérités vraies. Arf !!! Fini le bla du coin, les babilleurs de terrain, les écheveaux dévidés évoquant un mieux-être de nos gallinacés durant le tournoi 2018, capables, certains disent et prétendent, de rivaliser avec les plus grands. Hé hé... mais ok !!! Plus qu’à mater les chocs. Mais le Pilier annonce déjà trois roustes pour les Bleus !!!!
En guise d’en-cas, une finale au Brennus tant convoité se tiendra ce week end. Les Ruan Pienaar, Du plessis, Steyn… vont donc retrouver leur compatriote Kockott dont le nom seul, lui vaudrait encore d’autres sélections en EDF. Mouais… et bref. Une finale 100 % Occitane, pour le dire, mais ne pas penser plus. Que Castres dépiaute les héraultais...nous irait. © Le Pilier

13 mars 2018

PILIER 2018

« Pilier pour tout dire… et simplement l’écrire...
tu nous manques !!! »
Tels mails apparus depuis plusieurs mois, répétés, réguliers, par quelques amateurs de tempétueuses bafouilles… suppliant, sans trop en dire toutefois, l’empereur des frais pâtis de revenir au pack… l’intimant quasi à replonger, tronche-bêche, dans la fournaise affriolante des rucks à phonèmes… d’exceller encore et encore aux cadrages débordements, totalement absents semble-t-il de l’ovale hexagonie… en somme de retrouver ses lecteurs abandonnés, sans guide... abouliques, moroses… n’ayant plus depuis une année pleine leur amphétamine hebdomadaire !!! Arf !!!
Que répondre à tant d'insistance, de détresse, de supplications… d’amicaux saluts ? Ok les gus, on vous refile un brin de news !!!
Étions sous d’autres galaxies, plus orbitales, lointaines en leur esthétique pourtant si proches en pratique. On remarque en jetant un œil par ici, du vent, du flan, du délire ambiant, que si n’étions pas attentifs aux détails, pourrions affirmer que rien ne change.
Alors comac les cocottes ont battu nos brexiteux Britons ?
La belle affaire !!! ça doit bien délirer dans les chaumières. Depuis qu’on s’enquille des roustes à répétition, on comprend cependant l’euphorie.
Comme nous soufflait une amitié élective, samedi soir : « ont bien joué les gars »… nous de répondre, ont-ils planté des essais ? Non… un seul... pas vraiment...
de pénalité et basta !!! ça devait être passionnant !!! 
Dire qu'on a raté ça !!! Bastareaud est costaud, continua-t-il… a plaqué, gratté… solide le gonze… nous de prolonger… z’ont k mettre un flanker au centre, sinon un pilier… plus besoin d’attaque, de débordement, de vitesse en pointe, de passes, d’évitement et voilà tout. Bastareaud c’est la négation du rugby de mouvement !!! Peut-être oui Pilar, je vois ce que tu veux dire et tu n’as pas tort dans un sens, mais cette fois-ci les Bleus avaient le gnac, le désir de vaincre, l’envie de bouffer du Bif...
de gagner koi !!! Bon, ok… on prend note. Une pensée pour Guirado, ça doit lui faire du bien.
De notre coin distant, avons maté le ci-joint duel. Un vrai plaisir de rugby, qu’on vous laisse savourer  si n'avez pas eu loisir d'en connaître l'issue et si vous aimez les tries. Bien à vous tous. © Le Pilier

23 juin 2017

ALL BLACKS ENFIN !!!

Salve à tous lecteurs illustres… esthètes des chicores majeures… aristos des transmissions généreuses… de l’évitement ordonné… grands dignitaires des chaires à savoureux pâtis… ripailleurs de franc rugby… salve tatous les ceuss qui ne retiennent que l’essentiel sans jamais s’avilir dans la fange pantoufleuse des jardinières prétendument ovalistes d’hexagonie, flop 14 sous zéro, qui en fait de cuir n'en possède même pas un bout de semelle. Le Super rugby c’est comme la philo… ça maintient à distance les ballots !!! 
Retour donc aux prés. Demain se jouera dans la belle Zélande une partition des plus attendues. Les altiers Lions irlando-britanniques viendront taquiner l’inexpugnable bastion All Black pour le plus grand plaisir des jouisseurs raffinés. 
Qu’avons-nous vu depuis qu’ils ont posé leurs grosses pattes sur la grande île ? Comme dab. Le rugby NZ est toujours à la pointe, plus fluide, généreux, virevoltant, collectif, technique, comme en fûmes témoin lors de la victoire des Blues 22-16, ou celle des Highlanders 23-22. Bon, les matous doivent se connecter, c’est un fait, apprendre à jouer ensemble… ça prend du temps, mais ce qui nous fascine avant tout, c’est l’esprit NZ. Dès la première rencontre, les locaux ne tentaient pas les pénalités d’entre-perches pour assurer le score… ne la jouaient pas petit bras… préféraient la pénaltouche, le jeu de mains, pas un sou vilain, l’évitement, le collectif… les gestes techniques etc… jouent pour se la donner, généreusement, ont du plaisir vivifiant à jouter avec l’adversaire… bref du vrai de beau rugby simple comme une évidence. 
Certains Mickey d’ici s’inquiètent de la violence actuelle du XV… avons entendu ça. Des chocs trop violents, du rentre-lard débilement percussif. Ces gogos prétendent même que le « rugby » prend une vilaine tournure. On réfute ce baratin sans nuances. Il ne s’agit que de notre façon de faire en hexagonie. Devraient juste préciser ça… que NOTRE rugby est dangereux, stupide, balourd, ahurissant de pesanteur, de muscle sans tête… ça oui. Rien de tel à l’autre bout de la planète. Alors ? On n’a pas évolué d’un pouce depuis nos bafouilles, les débuts de ce Blog phénoménal. Les Boks sont meilleurs que l’année précédente, sans doute aucun, loin du top cependant. C’est dire que le XV du coin est vraiment joué, écrit, analysé, pensé… bavé par des sagouins !!! Tsoin !!! Et ce sera idem encore de très longs lendemains.  © Le Pilier

03 mai 2017

FABLE PRÉSIDENTIELLE

Il n’est pas dans nos habitudes, en ce lieu de haute atmosphère se plaisant à vénérer les dieux des grandes chicores, de livrer quelque avis débordant le cadre exclusif de cette ovalie sanctifiée, suscitant passion, coup de gueule, désolation, enthousiasme et grande ferveur… ni d’associer le débordement d’un ruck à l’agitation populaire hors de nos cathédrales verdoyantes. Du haut de ces dernières on voit cependant beaucoup de choses, et pour peu que l’on grimpe en leur sommet pour glisser un œil même distrait sur l’extérieur, entre les créneaux de ces nobles bastions, force sommes-nous de constater le remue-méninges engendré par les échéances à venir, celles des petits papiers dans les grosses urnes. Pour ne point déroger à la règle mais cependant réactualiser une petite merveille de circonstance, composée jadis par l’un de nos plus fameux poètes, nous vous proposons cette fable, démontrant, s’il était nécessaire, que certaines natures humaines du jour comme d’hier, sont en tout point identiques, lisibles, prévisibles, sinon répétitives… peu enclines à la sagesse, sinon à la prudence. Froggies, gaffe à la grue... nous soufflera un rosbif amical de bel esprit. © Le Pilier
























Les grenouilles se lassant
De l'état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique ;
Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
Que la gent marécageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S'alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, les roseaux,
Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau.
Or c'était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
Qui, de le voir s'aventurant,
Osa bien quitter sa tanière.
Elle approcha, mais en tremblant ;
Une autre la suivit, une autre en fit autant :
Il en vint une fourmilière ;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi.
Le bon sire le souffre et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue :
« Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue. »
Le monarque des dieux leur envoie une grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir ;
Et grenouilles de se plaindre.
Et Jupin de leur dire :« Eh quoi ? votre désir
A ses lois croit-il nous astreindre ?
Vous avez dû premièrement
Garder votre gouvernement ;
Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fut débonnaire et doux
De celui-ci contentez-vous,
De peur d'en rencontrer un pire.»
Jean de La Fontaine