23 juin 2017

ALL BLACKS ENFIN !!!

Salve à tous lecteurs illustres… esthètes des chicores majeures… aristos des transmissions généreuses… de l’évitement ordonné… grands dignitaires des chaires à savoureux pâtis… ripailleurs de franc rugby… salve tatous les ceuss qui ne retiennent que l’essentiel sans jamais s’avilir dans la fange pantoufleuse des jardinières prétendument ovalistes d’hexagonie, flop 14 sous zéro, qui en fait de cuir n'en possède même pas un bout de semelle. Le Super rugby c’est comme la philo… ça maintient à distance les ballots !!! 
Retour donc aux prés. Demain se jouera dans la belle Zélande une partition des plus attendues. Les altiers Lions irlando-britanniques viendront taquiner l’inexpugnable bastion All Black pour le plus grand plaisir des jouisseurs raffinés. 
Qu’avons-nous vu depuis qu’ils ont posé leurs grosses pattes sur la grande île ? Comme dab. Le rugby NZ est toujours à la pointe, plus fluide, généreux, virevoltant, collectif, technique, comme en fûmes témoin lors de la victoire des Blues 22-16, ou celle des Highlanders 23-22. Bon, les matous doivent se connecter, c’est un fait, apprendre à jouer ensemble… ça prend du temps, mais ce qui nous fascine avant tout, c’est l’esprit NZ. Dès la première rencontre, les locaux ne tentaient pas les pénalités d’entre-perches pour assurer le score… ne la jouaient pas petit bras… préféraient la pénaltouche, le jeu de mains, pas un sou vilain, l’évitement, le collectif… les gestes techniques etc… jouent pour se la donner, généreusement, ont du plaisir vivifiant à jouter avec l’adversaire… bref du vrai de beau rugby simple comme une évidence. 
Certains Mickey d’ici s’inquiètent de la violence actuelle du XV… avons entendu ça. Des chocs trop violents, du rentre-lard débilement percussif. Ces gogos prétendent même que le « rugby » prend une vilaine tournure. On réfute ce baratin sans nuances. Il ne s’agit que de notre façon de faire en hexagonie. Devraient juste préciser ça… que NOTRE rugby est dangereux, stupide, balourd, ahurissant de pesanteur, de muscle sans tête… ça oui. Rien de tel à l’autre bout de la planète. Alors ? On n’a pas évolué d’un pouce depuis nos bafouilles, les débuts de ce Blog phénoménal. Les Boks sont meilleurs que l’année précédente, sans doute aucun, loin du top cependant. C’est dire que le XV du coin est vraiment joué, écrit, analysé, pensé… bavé par des sagouins !!! Tsoin !!! Et ce sera idem encore de très longs lendemains.  © Le Pilier

03 mai 2017

FABLE PRÉSIDENTIELLE

Il n’est pas dans nos habitudes, en ce lieu de haute atmosphère se plaisant à vénérer les dieux des grandes chicores, de livrer quelque avis débordant le cadre exclusif de cette ovalie sanctifiée, suscitant passion, coup de gueule, désolation, enthousiasme et grande ferveur… ni d’associer le débordement d’un ruck à l’agitation populaire hors de nos cathédrales verdoyantes. Du haut de ces dernières on voit cependant beaucoup de choses, et pour peu que l’on grimpe en leur sommet pour glisser un œil même distrait sur l’extérieur, entre les créneaux de ces nobles bastions, force sommes-nous de constater le remue-méninges engendré par les échéances à venir, celles des petits papiers dans les grosses urnes. Pour ne point déroger à la règle mais cependant réactualiser une petite merveille de circonstance, composée jadis par l’un de nos plus fameux poètes, nous vous proposons cette fable, démontrant, s’il était nécessaire, que certaines natures humaines du jour comme d’hier, sont en tout point identiques, lisibles, prévisibles, sinon répétitives… peu enclines à la sagesse, sinon à la prudence. Froggies, gaffe à la grue... nous soufflera un rosbif amical de bel esprit. © Le Pilier
























Les grenouilles se lassant
De l'état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique ;
Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
Que la gent marécageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S'alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, les roseaux,
Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau.
Or c'était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
Qui, de le voir s'aventurant,
Osa bien quitter sa tanière.
Elle approcha, mais en tremblant ;
Une autre la suivit, une autre en fit autant :
Il en vint une fourmilière ;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi.
Le bon sire le souffre et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue :
« Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue. »
Le monarque des dieux leur envoie une grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir ;
Et grenouilles de se plaindre.
Et Jupin de leur dire :« Eh quoi ? votre désir
A ses lois croit-il nous astreindre ?
Vous avez dû premièrement
Garder votre gouvernement ;
Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fut débonnaire et doux
De celui-ci contentez-vous,
De peur d'en rencontrer un pire.»
Jean de La Fontaine

10 mars 2017

PARISSE : INFATIGUABLE CENTURION

Nos cocottes nationales, huitième nation du cuir au classement IRB, rencontrent ce week-end la quatorzième nation, sur les terres historiques du Rubicon !!! Une affichette fédérale, pour les pantouflards, les philistins, les petits amateurs de pas grand-chose. Pas sympa pour le grand et pitaine  Parisse, botte secrète de la pompe italienne, un des meilleurs joueurs de la planète, mais on se doit, en ce lieu objectif, d’être d’une impartialité critique sans faille !!! Hips !!! L’Italie a pour seule fonction, dans ce tournoi, de rassurer les petits râbles, les équipes mineures, de leur permettre de se piquer d’un score avantageux pour le mieux, sinon d’éviter la cuillère de bois quand du stérile jeu resplendit l’ennui !!! Suivez le regard !!! Mais on apprécie sincèrement le centurion Parisse, courageux guerrier, intelligent, technique, qui malgré les défaites à répétition, une cohorte des plus faiblardes à mener, s’engage sans retenue aucune, enthousiaste, généreux, matois, avec une détermination qui fait plaisir à voir. Chapeau à ce joueur hors pair souple comme félin, son exemplarité, sa longévité, et souhaitons-lui sincèrement… de nous plaire encore !!! Arf !!!!
© Le Pilier

27 février 2017

COQ EN VAIN

Une bagatelle de dessin, "article" précédent, qui en dit long sur les prévisions antérieures du Pilier. Il y a plus de rugby dans un reportage sur l’entraînement d'une équipe quelconque de Nouvelle-Zélande, (cf Youtube) que dans n'importe quel extrait du Flop 14. La descente annoncée continue son petit bonhomme de chemin, la journaleuse engeance en rajoute sa couche de ripolin, surréaliste, raconte absolument n'importe quoi, et contribue, à de très rares exceptions, au délire général. Les dernières joutes d'automne en sont un témoignage vibrant, "y'avait du mieux", un "rugby enfin retrouvé", "sur la bonne voie", "les Français aiment cette équipe", " en marche pour 2019" etc… et blabla de baratinade à vous tartiner l'entendement d'une grosse épaisse couche de pataquès pour vous embrumer le cassis des coquibus. Une manière de discours politique en somme… même si dans un sens n’ont pas tort. Popu continue à investir les stades, le grisbi coule à flot… doivent aimer ça. L’automne donc, trois joutes, deux défaites, une victoire contre une petite équipe, et le XV d’hexagonie se porte mieux que ça fait plaisir à voir, passque simplement because on avait les adversaires à notre portée, et que ce sont juste ces petites erreurs qui nous ont coûté la victoire POSSIBLE !!!! Ouarf !!! Sont frappadingues !!! On a même vu un titre récent sur rugbyramages… qu’on devrait appeler rugby Tweet, eu égard à la définition même du mot ramage. « Le french flair retrouvé ? » !!!! En somme ça ne cause jamais rugby à proprement parler, ça dégoise sur rien, ça sifflote, ça espère ceci, ça fanfaronne sur cela… ça met des notes aux joueurs comme à la communale, et ne sachant plus quoi inventer, ça te vous balance de la statistique de partout en analyse des raisons de la déroute, le nombre de mètres parcourus par un joueur, le nombre de ballons vendangés, la quantité de gazon broutée… à quand la pluviométrie des pâtis ? Ce que l'on veut signifier, c'est que tout le monde est au diapason... sur et hors pâtis... ya que du flanby !!!
Guy Noves ne peut rien y faire, le mal est profond. Les joueurs ne sont pas toniques, pas techniques, pas soudés, pas malins, donc maladroits, lents, quasi séchés d’efforts inconsidérés dès la fin de la première mi-temps… comme le disait du reste le coach toulousain lui-même aux citrons. Honnête le gazier... tout en son honneur. 
Alors ? Continuons à faire du muscle, à fabriquer des stars (cf La Porte), à faire venir les étrangers, à ne point faire jouer les jeunes, à ne pas même les former… montrons leur du bourrin costaud qui ne sait pas faire une passe mais qui CAASSSSSE un placage pour tomber 2m plus loin lourdement sur le pré… distribuons des bons points, voyons le positif dans la fange… astiquons nous le bulbe d’illusions, c’est dans l’ADN même de notre Nation !!!! Argggggggg !!!! On ne peut même pas en vouloir aux joueurs… ne font que reproduire en EDF le peu qu’ils savent faire en Flop 14. Ce championnat est exsangue, il ne vaut pas un clou… un Conrad Smith à la retraite vaut plus que tous nos centres français… les étrangers se pavanent… easy job.., sont bien meilleurs que nous… Boudjellal veut maintenant son Whitelock à la poutre… normal… fait du bizz… son boulot. Continuons !!!
Le truc du fond c’est qu’on n’a rien pané à ce qui se tramait au début du siècle tout neuf… on n’a pas pris le train, on est resté en gare, on aime les gares… au gorille... hips... les tribunes… enfin bref, c’est idem... au final sommes plus bovins que volaille... on aime regarder passer les trains... On devrait changer d'emblème !!!!
Bon, sommes pas dépourvu de plaisir non plus… ya le Super XV qui commence, au final, puisqu’on aime le rugby, on ne devrait pas se plaindre... mais pour celui d'ici, c'est cuit !!! © Le Pilier

26 février 2017

13 février 2017

LOIN DU TOP

Une gente d’esprit éveillée, fidèle, avisée, critique, discrète et cependant attentive aux moindres mouvements du maître es pâtis, nous encourage plaisamment à reprendre du service. Pourquoi ces qualificatifs en introduction ? Passque pour lire le Pilier, on suppose qu’il faut posséder certaines vertus. Ce dernier, en effet, à la prétention de croire, comme de souhaiter, un lectorat de ce vivifiant acabit… minimum !!! Hips !!! Nous appuyant de plus sur des faits tangibles : les mails reçus en notre boîte comme preuve irrécusable des propos susdits !!!
Alors ? Pour dire uniment la chose, l’envie parfois nous chatouille, le râble nous gratouille, même si le sentiment d’avoir tout balancé ces dernières années, atténue quelque peu ce désir pourtant immarcescible de causer cuir, de caramboler cette actu en prose, quand elle le mérite. En effet, dès qu’il s’agit de XV, nos poils se tendent, les cannes s’agitent, le cassis s’enflamme et l’envie d’en découdre comme aux premiers jours de notre initiation s’impatronise jusqu’au réduit symbolique de notre molle apostasie, de notre renoncement fébrile !!! Arf !!!
Alors ? Ouaip and why not !!! Pourquoi pas de brèves apparitions en attendant de s’affermir le cuissot… on ne retourne pas aux pâtis sans une préparation adéquate… tous les rugbymen le savent.
En Bref donc. Manque aux Bleus de soudure… manque de vieux… les saveurs comprendront. Avec Noves, ya du mieux, d’évidence, du tout petit better, pas plus. Pas difficile au regard des trois derniers cabotins qu’on nous a imposé ces quinze dernières années… et si bon nombre de gazouilleurs s’enflamment de cet élan nouveau, certes bienvenu, force est de constater qu’ils n’y panent toujours rien au rugby, n’ayant jamais intégré les fondements même de ce jeu.
Sommes très loin de la grande assise… de la maîtrise… du top hégémonique... causes structurelles, techniques, en somme d’éducation fondamentale... sinon de maintien... de souffle jusqu'au sifflet final.
Noves a raison de conserver ce groupe. Il ne chamboule pas tout après chaque baston… c’est bien… des individualités intéressantes… mais sans contredit et pour ne pas nous répéter, manque flagrant d’anciens dans cette équipe. Ceux qui rassurent, assoient, régulent la fougue de l’impétueux sans la brider bien sûr, la dirige. Subtil une équipe… faut du meneur, fédérateur, attentif à la soudure. Du vieux briscard, du matois, qui temporise, qui voit. Ça manque pour l’heure.
Une option possible… le puissant Picamoles au galon. La responsabilité du capitanat lui imposerait posture rassembleuse… en même temps on connaît pas le gonze, faut un causeur, assuré, ferme, preneur de décisions, unificateur… Guirado nous semble bien taiseux… aussi loin qu’on peut en juger.
Bonne troisième ligne... Gourdon nous plait.
Ya quand même des gonzes qui ne savent vraiment pas se placer sur le green... des fautes en défense... récurrentes... sinon inquiétantes... aux zailes !!!
Deux essais Scot... un seul Bleu... à noter.
Sinon, le match du week-end... Gallois vs Bifs... belle rencontre assurément !!!
© Le Pilier

04 février 2017

GOD SAVE THE TEAM

C’est l’heure de secouer vertement le "sweet chariot" des Bifs et sa ganache pâlotte… allez hop, dépiautons la Couine...  bousculons les us... god save the team et voilà tout !!!! La team ?
Les Blous pardi !!! Yep !!!
God save our gracious Team,
Long live our noble Team,
God save the Team !
Send her victorious,
Happy and glorious,
Long to reign over us,
God save the Team !
© Le Pilier

29 avril 2016

POMPE RUGBY


Le Doodle de Google du 29 Avril de l’an de grasse atmosphère 2016 point « comment faire simple quand on peut tout compliquer », n’est pas sans nous rappeler nos vaillantes bestioles tricolores qui pompaient vaillamment durant la préparation de la CDM Anglaise, perpétuant le vieux dicton trônant au frontispice du temple de Marcoussis : « Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, plutôt que d’arrêter de pomper et que ce soit pire ». Profitons de l'occase pour bavasser un brin.
Car vous vous demandez sans doute, du moins certains d’entre vous, que devient le Pilier dans son inexpugnable bastion… ce qui l’anime, le meut, l’active, le pousse à démultiplier ses astrocytes en spéculant aux abords des mondes saturés de bruit (cybernétique s’entend)… l’enchante, le tourmente, voire et pire… le distrait ??? Lorgne-t-il encore et toujours d'un oeil amusé sur la nordique ovalisphère, aux rebonds par trop syncopés ? Sillonne-t-il en silence au-dessus des pâtis d’hexagonie, de loin, en orbite géostationnaire, histoire quand même de conserver un lien avec sa patrie du coin ? Autant de questions qui fourmillent dans les tronches amicales de notre lectorat et qu’on se doit de rassurer, d’informer… car on ne saurait effacer d’un trait comac, 10 ans d’échanges autour de la plus noble des bastons que le cosmos n’ait jamais produit. La guerre des étoiles à côté, c’est pour les foutriquets !!! 
Une certaine gente philovale, pour le moins sémillante et véritablement attentive, nous a même gratifié récemment d’une médaille de la vista pénétrante suivie d’un festin de roi à se faire péter la sous-ventrière, pour nos bons et loyaux services, mais aussi pour avoir annoncé le soir même de la défaite des Rosbifs contre les Gallois, en match de poule de la CDM, que nos cousins d’outre-Manche gagneraient le grand slam, suscitant dubitation, sinon hilarité aux alentours. Alors que la planète ovale s’embrumait les connexions en larmoyant son pathos à cause de cette catastrophe, pourtant naturelle, hips... seul, parait-il, le Pilier conservait toutes ses facultés, estimant que les Bifs restaient les meilleurs Européens, même si cela ne suscitait pas chez nous une euphorie débordante. D’autres constats par les mêmes, quand le Pilier d’un trait discret mais bien ciblé, proposa cette phrase euphémisante et pleine de bon sens après les deux premières victoires des Bleus durant le tournoi « Z’ont toutafait les moyens de perdre les trois prochaines rencontres ». Ce qui s’est produit, sans problème, puisque c’était inscrit sur les tablettes. Le Pilier n’en tire aucune gloriole, n’invente rien, ne fait que lire dans le présent un futur pour le moins évident. Plus d’autres dithyrambiques envolées que la modestie reconnue de votre serviteur ne saurait dérouler à la vue de tous, dans un inventaire des qualités intrinsèquement phénoménales du gonze... ce serait beaucoup trop long... comme chacun sait !!! Ouarf !!! 
Merci les gars pour cette attention… et c’est à vous que l’on s’adresse particulièrement en bafouillant ce bla. 
Alors oui, sommes toujours là… on s’enquille plein d’appétence de bons morceaux de cuir super XV, la lippe humide parfois, quand les transmissions fusent comme des fêtes collectives où les tous ne font qu’un !!! Arf !!! Ya du beau en bas, et cela nous maintient le cassis en éveil. Pour l’ici, sommes épars. Quelques vagues infos rapportées par des proches nous font constater que certains commencent à proposer des bagatelles inscrites depuis pas mal de temps déjà en ce lieu de savoir pour améliorer le flop 14. Mouais… disons que ça remue beaucoup, mais que ça ne bouge pas... formule emminemment shadokienne à imaginer dans la voix emblématique de ce cher Claude Piéplu !!! Autrement dit, ça continue à pomper !!! On a entrevu du moche en coupe d’Europe… des fautes de partout… des maladresses de charlots… bref, rien de bien nouveau sous le soleil frileux du coin. En fait on ne regarde plus rien d’ici. Loin des machines à pomper les cailloux, l'air ou autres temps précieux... on se pavane en mode discret partageant nos fulgurances seulement avec nos ycelles vouées aux grandes élévations, ravies de n'avoir le gus que pour elles seules !!! Alors, salutatous… et rassurez-vous, le Pilier veille sur le grand XV, l'unique jeu de main à la mesure de ses mÔdestes aspirations !!! Yep !!! © Le Pilier

26 février 2016

DRAGON DE GALLES EN FEU

C’est le petit dragon 
Qui crache son charbon 
A rôtir nos croupions 
Se plait à la maison… 
Chansonnette apparue via le tuyaux embrumé d’un cassis en perte d’équilibre. Ça tise bien gaillard au comptoir d’un bousingot coloré de maillots tricolores. Quelques baveuses déjà pâteuses, dialectique désarticulée, fanfaronnent plein d’enthousiasme attendant le kick off. Tel un roi des poulailles perché en son glorieux monticule, Napo le chef du coin galvanise ses troupes. Poitrail au vent futur, l’œil au loin conquérant, on dirait du destin la ferme sentinelle. Bicorne sur la crête, il jette alentour d’une voix de stentor un cocorico des plus net !!! Sa détermination commande, sa prunelle luit comme un soupirail de caverne… son doigt semble donner un ordre à l’ombre et vaguement l’écrire… il rêve de victoire, il se tend, il fulmine : « c’est moi, je suis, tout m’avoisine ». Bref ya du cœur hugolien qui palpite, affirmé, résolutif, sur des pattes quand même bien empêchées par les ressacs d’houblon. Ça voudrait, ça espère, ça attend, une grosse baston. « On va planter l’ergot dans le cœur du poireau », « du dragon bien roussi pour nos gros appétits »… le coq est bien hardi dans cette antre turbide… ces hommes ramenards, gueulards et transpirants ont la veine gaillarde, pas de doute, sont prêts... à en découdre... mais pas sur le terrain ! Des chants désaccordés se mélangent à la mousse, ça tambourine fort, allez bleus, on se pousse, faut leur bouger les tripes, leur refiler la frousse. Il est clair que jouter au cœur du Millénium c’est pas pour les petitbonum. Les supporters en masse raffûtent jusqu’au diable, les tronches sont rouges, sang, transpirant, les paluches broient du vent, on se demande bien dans quel état seront tous à l’entame du match. 
C’était votre Pilier en direct d’un comptoir, quelque part entre le ciel et l’enfer d’un terrain où les dragons s’enflamment en crachant des victoires sous des vapeurs exaltées !!! Hips et santé !!! © Le Pilier

25 février 2016

PRÉMONITIONS ?

Bob la nouille – Alors du Pilar, t’es plus très loquace ma gueule, pu rien à jacter ? 
Le Pilier – Salut l'arsouille… tu languis des pâtis ou quoi… t’as la houle sentimentale ? 
Bob la nouille – Pas possible suis presque à jeun… on voulait juste avoir des nouvelles du potager quoi… 
Le Pilier – Ben on a du poireau-citrouille demain soir dis-donc… un vendredi, juste après la gamelle, en pleine digestion… fada télés… 
Bob la nouille – Le rugby mÔderne… cé quand on veut… 
Le Pilier – Tu parles, c’est la tisane pour préparer le roupillon du soir à mamie… 
Bob la nouille – Houla c’est pronostique ta vue basse ? 
Le Pilier – Diagnostique plutôt ma vieille… 
Bob la nouille – Vont se faire découper nos cucurbites ? 
Le Pilier – On sait pas, surement... ont tout à fait les moyens de perdre les trois prochaines rencontres…
Bob la nouille – Mais t’as dit qui yavait du mieux… 
Le Pilier – Oui du mieux, mais pas encore du grand plus… contre les macaronis vainqueurs d’un poil de courge, avec des joueurs de deuxième, voire troisième division dans la troupe romaine. 
Bob la nouille – Un poil de courge c’est pas courant… 
Le Pilier – D’hyper justesse quoi, idem avec le trèfle… ça manquait lourdement de soutien chez nous… arf... ce qu’on a retenu… et les green étaient mauvais… en Rosbie, les verts vont passer au rouge… 
Bob la nouille – Elle est plus gambille que les autres la Couine ? 
Le Pilier – Yes sir… pourrait p’têt même se tricoter un chelem… 
Bob la nouille – Houlà… carrément ? 
Le Pilier – Porqué no ? Du poireau chez eux, d’la cocotte chez nous… c’est jouable… 

On se réveilla bien coton après un sommeil d’hibernation sévère. Bob la nouille était une vieille connaissance de comptoir qui sirotait gaillard et jadis ses dix pichets par jours sans loucher… revenu des limbes infinies, venait hanter parfois notre roupillon comme un vieux Boudard assoiffé d'ovale actu. A moins que tout ceci ne soit le fruit de notre imagination ? La suite nous dira si non !!! © Le Pilier