31 octobre 2014

TOUS A CHICAGO

On sait qu’un certain nombre d’américains viennent réguliers jeter un calot sur nos bafouilles. Sont-ce des frenchies en mal de clochers sinon d’authentiques autochtones qui doivent en connaître un rayon pour décrypter cette prose parfois douteuses aux senteurs pour le moins emphatiques ? Arf ! On n’en sait strictement rien mais on profite de l’occase, d’une part pour les saluer, sinon leur demander de nous balancer de l’info concernant le XV in USA et plus particulièrement sur cette team des Eagles dont on ne connait quasi nothing. Si l’un d’entre vous donc, d’aventure, voulait bien nous refiler le poumon des pâtis de l’oncle Sam, afin que puissions nous faire une idée plus précise de la cause rugby dans la grande Amérique, comment est-il reçu, est-il popu, quid de son essor ? sommes preneur ! Une chose est sûre le New Soldier Field sera archi plein d’après nos sources virtuelles.
Stade emblématique des Chicago Bears, club de football américain, d’une contenance enthousiaste de 65500 gonzes… ou gisquettes, il accueillit jadis le match Dempsey vs Tunney pour les zamateurs de châtaignes en gants de cuir, sinon divers concerts de rock comme le Grateful Dead, pour ne citer que le meilleur. Sommes quand même curieux de voir la réaction de l’empire face à ces petites îles du pacifique, maîtresses du monde en matière de cuir, dans ce stade retapé en 2003, à l’architecture superbe, raffinée, singulière, comme on n’en trouve nulle part ailleurs sur la planète ! Rien à dire, z’ont le feeling ces ricains pour les grands édifices, pas foto !!!
Why american number one ? S’amuse toujours à nous astiquer un pote authentiquement californien. La réponse ? Passque because et sans doute, il ne peut y en avoir qu’un !!! Arf !!! Tous donc à Chicago samedi soir en espérant que la grande bannière n’ajoute pas trop d’étoiles autour de la tronche du tonton Sam dominant, et fasse bonne figure. Come on guys, and remember, no pain no gain ! Arf ! © Le Pilier

30 octobre 2014

BLACKS ON THE SOLDIER FIELD

Tout Blacks ça… pas moins de 13 changements dans l’équipe qui va affronter les Eagles of America samedi dans le superbe et bien nommé Soldier Field de Chicago, comme l’annonce notre confrère avisé, qui tient son blog Super Rugby News dans un coin du grand réseau. L’avez en lien on the right de ce lieu, sinon cliquez sur la couleur si ne connaissez pas encore cet endroit majeur et recommandé quand on s’intéresse vraiment au SR... qu’on veut sa news bien fraîche et régulière venue du grand hémisud. On remarquera à sa lecture que pas mal de cadres sont en mode farniente. Bonne idée de la part d’Hansen. 
Jouer les ricains c’est une occase évidente pour faire tourner la troupe. Une légère prise de risque quand même, comme le signifie not’ voisin en causant « d’interrogations », puisque certains gros du pack sont inexpérimentés… n’a pas tort le gonze… mais l’intérêt non feint pour le Pilier de retrouver Sam Cane, la doublure ad hoc de Mc Caw, mis au repos avant les bastons européennes. On aime bien ce joueur nous, avec les qualités de Ritchie, en plus jeune. A l’arrière c’est un peu idem… Savea est sur la banquette, Conrad Smith en ballade avec Aaron Smith, bref du vrai changement de partout. Dagg reste en 15, c’est très bien… et S.B.Williams revient au centre histoire de faire mousser les gisquettes !!! Arf ! De toute façon les Blacks peuvent se permettre ce genre de fantaisie, d'autant que Retallick veille au bord du pré, tout comme Carter en cas de foirage majeur des pinceaux de Cruden... qui a quand même du bol de remplacer Barrett. Ci-joint la compo officielle. © Le Pilier 

Le pâtis : 15 Israel Dagg, 14 Cory Jane, 13 Ryan Crotty, 12 Sonny Bill Williams, 11 Charles Piutau, 10 Aaron Cruden, 9 TJ Perenara, 8 Kieran Read (c), 7 Sam Cane, 6 Victor Vito, 5 Patrick Tuipulotu, 4 Jeremy Thrush, 3 Charlie Faumuina, 2 Nathan Harris, 1 Joe Moody. 

La banquette : 16 Keven Mealamu, 17 Wyatt Crockett, 18 Ben Franks, 19 Brodie Retallick, 20 Liam Messam, 21 Augustine Pulu, 22 Daniel Carter, 23 Julian Savea.

29 octobre 2014

BLACKS IN USA

Allez hop, on take le plane, on attache la ceinture, on saute l’atlantique, on sirote d’la mignonnette, on somnole un brin en matant une toile, on baguenaude avec l’hôtesse… on mâche un Gum à bulles, on arrive au nouveau monde, plein Mid-Ouest direction l’Illinois au bord du lac Michigan, la ville du père de l’architecture américaine, mentor de Frank Lloyd Wright, Louis Sullivan, architecte de l'auditorium Building, le plus grand de la planète à sa construction… la ville des scarfaces à tronches patibulaires, des sulfateuses à pruneaux, des cressons à Borsalino… la city des Blues Brothers… bref la big et grosse ville des States aux gratte-ciels imposants dont on rêve depuis minus quand les incorruptibles tentaient de mettre la main sur le gingembre de la Jamaïque du terrifiant Nitti !!! Arf ! Ça rigolait pas que ça nous foutait la trouille… c’était en noir et blanc, ça arrosait copieusement pour un rien… yavait du cadavre qui flottait sur le lac, des poursuites en caisses kilométriques… pour nous lardon, c’était ça Chicago. On se fabriquait des mitrailleuses en bois avec des boites à camembert au lait cru, on fumait des cigarettes en chocolat pour faire Capone, ou mieux, des bâtons de réglisse pour cigare !!! Hé hé !!! Mais le véritable héros, bien sûr, c’était Ness. L’agélaste et impavide Eliot, incarné par Robert Stack, si déterminé si coriace qu’il représentait le super flic intouchable auquel personne ne pouvait échapper… pas même les plus méchants qui vous dézinguaient la flicaille sans coup férir dans la brume bien épaisse de la corruption organisée ! Arg !!!
Si Ness n’est plus, les Eagles of America sont bien d’attaque semble-t-il pour recevoir les All Blacks de la belle Zélande et ce pour la première fois de l’histoire du monde, tel évoqué dans l’annonce ci-jointe. Bon, le ricain n’est pas très rugby, même si passionné d’ovalie en casque et protections partout, sont moins gaillards que leurs voisins nos chers cousins canadiens, à ce jeu de XV. Qu’importe on sera à Chicago en fin de semaine pour renifler l’air vivifiant du coin, histoire de voir les Blacks in USA, la terre patrie d’Emerson, de Faulkner, de Poe et de bien tant d'autres… sinon des plus costauds de la planète, comme prétend le héros loufoque de « No Pain No Gain ». Ach !!! Sauf que là c'n'est pas d'la fonte qu'il faut soulever à se faire transpirer l'échine, ce sont des Blacks qu"il faudra contourner... à se faire déchirer la trombine... yep  ! 
© Le Pilier

27 octobre 2014

BEST OF 2 / HOMMAGE A JACK BRUCE

En attendant les joutes du week-end, avec en guise d’apéro before la venue des gros mastards d’hémisud en terre européenne, Australie vs Barbarians samedi 1 Novembre 3.30 PM … USA vs All Blacks 9 PM… retour aux cent galettes sonores qui ont marqué l’histoire du rock, comme modelé la conscience musicale de l’épatant Pilier, chantre avisé de ce pâtis virtuel, autrement dit le Best of d’un gazier qui connait au poil de louloutre, toujours ce dont il cause !!! Une sélection incontournable de perles sans l’écoute desquelles votre serviteur ne serait pas tout à fait le même programme… perforant, éduqué, un zest frondeur… et démontrer à ceux qui pourraient encore en douter qu’il possède bien une vie en dehors des luzernes qu’il se gausse d’honorer de sa plume alerte !!! Zip !!! certes parfois aplombée d’emphase, (ho ho on remarquera la délicatesse du néologisme) mais toujours zénithale !!! Un gazier donc qui ose tout ce qui sied à un homme estimant qu’en osant moins n’en serait pas, qu’en osant trop n’en serait plus… en somme un esthète shakespearien qui dans son questionnaire de Proust à la question :
quelle est la faute que vous ne pardonnez jamais ? 
répond sans mentir: la faute de goût !!! Arg !!!
L’album du jour et second de la sélection Best of, en guise, hélas, d'hommage à Jack Bruce qui vient tout juste de rompre sa clef de Fa, après une longue maladie dont on ne doit parait-il pas prononcer le nom : Cancer !!! Arg !!! Pourquoi ? On se le demande encore !!! P’têt ben passque because faut pas focaliser sur les gonzes qui sont affublés d’un signe zodiacal pas vraiment jouasse ??? Bref !!!
1967, sortie de Disraeli Gear le 33 rock psyché, comme on dit, du trio Cream. Avec à la basse donc, feu Jack Bruce, à la batterie déjantée Ginger Baker… enfin à la gratte, le meilleur de Clapton. Piètre compositeur, variétiseur minus de Blues en pantalon à pinces-la-fiotte... ce dernier a vraiment eu du bol de croiser l'auteur-compo-bassiste-chanteur de calibre Jack… comme le batteur improvisateur zélé Ginger la foudre.


Mais laissons là cette guimauve de foireux Clapton et constatons juste à l’écoute, qu’en ce temps jadis, il caressait remarquablement son manche. On rappelle que le best of du Pilier fera fi de la hiérarchie habituelle du meilleur vers le moins… sachant qu’une telle organisation n’aurait aucun sens. Le best of c’est du vrac de choix de cent merveilles… pour mettre une limite à l’inventaire. Bonne écoute… pensées pour Jack. © Le Pilier

21 octobre 2014

CARTER IN - SLADE OUT

Retour de Sonny Bill Williams et Dan Carter au sein de la troupe NZ qui viendra chatouiller l’Europe au mois de novembre. Mouais… pour le grand Bill aux tatous partout c’est une bonne chose, dans la mesure où Fakitoa n’a quand même pas le même rendement que l’emblématique et solide Nonu… ne distribue pas la gonfle aussi aisément que ce dernier, moins bon passeur, moins vista… hors un vrai All Blacks est avant toute chose un passeur de cuir. Sonny Bill Williams possède cette qualité, ce fondamental soucis impérieux de transmission quelle que soit l’option de jeu choisi. Se débrouille toujours pour en fin de course, avec gonzes sur le paltot, refiler d'une seule paluche sa gonfle et perpétuer le mouvement. Pas le cas de Fekitoa. 
Donc ok pour l’option Sonny Bill Machin, en revanche on sait que Carter n’est pas total remis de sa fracture de guibole… disons qu’il n’est pas total top d’après ceci : «il va de mieux en mieux... s'est entraîné sans pouvoir jouer parce qu'il y a eu des lésions nerveuses à sa jambe blessée. (...) Il connaît son corps mieux que personne et s'il est confiant, je suis confiant»... dixit Hansen !!! On le laisserait pour notre part récupérer avant la CDM à venir… rien ne presse, en sus Barrett fait son taf, même si lors de sa dernière prestation l'a joué un rien perso... moult fois s'est enfermé dans la défense Aussie...et puis le gamin Colin Slade, en sauvant la mise aux Blacks lors de la dernière transformation occasionnant la victoire contre l’Australie, ne resterait pas sur la touche du fait du retour de Cruden et Master Dan. Non, ce dernier est certes le big best de la planète à ce poste, il faut, à notre avis, préserver le bijou un max, sachant qu’il sort quand même d’une blessure pas bénigne. Steve Hansen devrait piger p'têt ça… laisser la relève qui se débrouille plutôt pas mal à s’épanouir à l’ouverture… bref, ne jamais rien précipiter. © Le Pilier