16 mars 2014

ST ANDRÉ LA GISQUETTE : DÉMISSION !!!!

Yep, voilà, c'est fait !!! Les Zirlandais d'O'Driscoll remportent le tournoi et nous éjectent à la place qui est la nôtre, bon dernier... vu les deux équipes restantes... qui prennent hier plus de 50 pions contre Gallois et Bifs... mais dont l'une a bien failli nous plier en fin de rencontre, on veut causer des kilts... sommes derniers des nations dites les plus importantes du cuir !!! 7ème donc au classement IRB... le seul qui nous cause.
Du jamais vu depuis l'invention du flan mou, de la pantoufle à trous... et des carottes bien cuites. Mais certains Français en manque de tout ont, parait-il, apprécié l'envie de nos cocottes !!!! Hé hé !!! Ouaip, même une grÔsseu et authetiqueu enviiiiie que c'était beau à voir !!!! Bravo... vu quia plus rien sous les bérets, ce petit rien de sun fait figure de côte d'azur, de quoi nous bronzer la couenne jusqu'aux prochaines déroustes !!! Cétébo, pas de doute, des pros les mieux payés de l'histoire du bas de laine qui ont de gigantesques volontés de se passer le ballon, c'est du phénoménal épatant de grande surprise cosmique !!! C'est même de l’altruisme généreusement désintéressé !!!! Arf !!! On causera pas bien sûr de Bastareaud, dont un fidèle lecteur nous rappelait avant cette dernière rencontre qu'il avait fait pas moins de 4 passes durant le tournoi. Il peut en rajouter une, hier, ce qui fait pour les plus mathématiciens d'entre nous : 4+1 = 5 !!!! Magnifique !!! Non non, faut pas jeter que du sel de Guérande sur la plaie béante figurée par cet état des lieux lamentable... non non, ni balancer le bain frelaté aux gémonies... mais y faut impérativement
repositiver le négatif,
surdynamiser le poussif, 
redébouchonner le french pif !!!
Alors... koikonfait ? Première mesure, premier choix avant le reste. Le Pilier, pas un brin kiffeur de rutabaga, ni savoureur émérite de nouilles au plat, propose, demande, impose... séance tenante la franche immédiate démission définitive, le bannissement perpétuel de nos pâtis de ce staff effectivement anti-France !!! Hips !!! L'heure a sonné de balayer à jamais cette pollution funeste de nos aires... de jeu ! Keuf ! © Le Pilier

15 mars 2014

BRILLANT O'DRISCOLL / LAST O'VATION

Début de la 141ème sélection internationale du légendaire et brillant Brian. Hips !!! Fin de règne épatant pour le phénoménal centre irlandais... last game pour le solide guerrier du trèfle. Que dire qui n'ai pas été dit ? Thanks guy pour cette patte matoise fouleuse de pâtis avec une intelligence de jeu peu commune... une longévité unique, inégalée... planteur généreux de tries, dans toutes les circonstances. Le O'Gazier mérite sans doute aucun moult et laudatives O'vations... pléonasme assumé avec toute notre sympathie. Moment historique au stade de France s'il en est, BOD c'est du pur jus de cuir... on lui souhaite une victoire finale pour le coup... sans états d'âme !!! Les Bleus rencontrent donc les Irlandais... autrement dit pollution du pré VS vert pâtis... arf arf et keuf keuf !!! Un paradoxe !!!! L'air vicié de Paname ratatinera-t-il les poumons les plus valides, heureusement saturés de fighting spirit ? A voir... Allez le vert et l'O² salvateur !!! © Le Pilier


14 mars 2014

L’ŒIL DE MATT

Impavide le Matt... livrer ses esgourdes aux baveuses de Galthier et son compère, ça laisse forcément de vilaines traces... on comprend la bafouille qu'il nous livre ci-jointe. Ya lurette que le Pilier ne leur consacre même pas une seule milliseconde de son temps. En total raccord avec Matt on vous conseille vivement de zapper sur Bibici ou Sky, pour entendre vraiment causer cuir !

Journaliste : Le moustique qui se prend pour une libellule 
Samedi dernier, il y avait de quoi poser rageusement son bock sur le bois lustré d’un troquet branchouille et rentrer chez soi. La prestation du XV de France laissait pantois, presque amorphe. Seuls, les commentaires de l’inénarrable duo Lartot-Galthié, grassement payés par le service public (tu parles d’un service !) maintenaient en rogne. Si on ne peut que souligner le beau travail de Fabien Galthié à Montpellier, ses qualités d’entraîneurs et de techniciens, son goût pour le geste pur et le beau jeu, on ne peut en dire autant de ses analyses qui doivent sans doute se mettre au niveau de celles de son voisin de table. Mathieu Lartot, l’âne fait homme, le bourrin télégénique ! Cet analphabète du rugby, cet idiot utile aux cheveux gominés qui pendant plus de 100 minutes profère tout à trac et l’œil noir et concerné un tombereau d’absurdités, de banalités confondantes de bêtise et de platitudes. En voilà encore un qui possède l’aptitude effarante de penser faire du plein avec du vide. Le grand défaut des journalistes français est de penser que leur avis compte, que les constatations minables sur la coupe de cheveux de Mathieu Bastareaud ou la petite douleur articulaire de Nicolas Mas au moment de rentrer sur la pelouse valent mieux que les analyses tendues, précises, incisives, prononcées dans un anglais splendide par les commentateurs d’hémisphère sud ou Grand-Bretons. Le téléspectateur n'est pas forcément un veau abruti devant son écran, il cherche aussi à se changer les idées et pour cela, quoi de mieux que de lui insuffler une nouvelle énergie cognitive 
Essayez, le Super 15 ou de vous brancher sur, Sky ou la BBC, vous constaterez la différence. A chaque action intéressante, l’amateur a droit à un découpage, des explications, du jus de crâne en somme. On en se contente pas de dire « untel porte le ballon ; machin vient de mettre un coup de pompe » Non ! On analyse, réfute, détecte, compare, s’extasie. On pense en somme ! On se dilate le cortex ! En bref, on s'intéresse et par là on intéresse! Il n’y a pas que les joueurs et les entraîneurs du XV de France qui sont nuls : les journalistes qui les interviewent et les filment sont encore plus minables ! Pas étonnant que nos bleus se permettent de leur donner des conseils sur leur manière de faire leur boulot : l’inverse est vrai et le résultat est effondrant. Le jour où les journalistes seront à la hauteur, peut être que les joueurs les prendront un peu plus au sérieux et se bougeront davantage sur le terrain. Car il ne faut plus accabler ceux qui croupissent dans la vase de leur indigence rugbystique tels des têtards (si musclés soient-ils). Ceux qu’il faut désormais chasser sont les moustiques qui contemplent de leurs lancinant vrombissement, l’entendue des dégâts sur le marigot qu’est devenu le rugby français. Le jour où ces derniers cesseront de se prendre pour des libellules, peut-être redonnerons-nous à nos voisins d’en face l’envie de venir bouffer du « Froggies. » D’ici là, boycottons ces clowns ou tout au moins, coupons le son ! © MATT
Ps : Pas sympa pour la poule ce diptyque !!! Et pour conclure sur un truc alléchant... ce petit plaisir de trois fois rien.

09 mars 2014

SUPER BLEU

- So Pilar... ce petit samedi rugby... t'en dis quoi ?
- Petit petit... t'y vas fort... plutôt bien musclé ouais... ça déménageait... de vrais bons moments... 
- Ah... enfin tu retrouves le goût...
-Toujours les papilles en éveil mon gazier... le cuir c'est une religion... 
- Alors ces Bleus t'en penses quoi...
- Ecoute, on aime bien cette équipe... sera dans le quatuor final... 
- Qué quatuor ?
- Ok... c'n'est que le début de saison... et puis ya de la grosse armada à côté... les autres franchises... 
- Mais de koi tu causes ?
- Ben des Bleus... oui enfin des Bulls si tu préfères... les Bulls de Matfield, roi des airs... 
- Ok ok... on causait des Bleus d'ici nous, l'Equipe de France... t'as maté la victoire ?
- Ah non... yavait les Sharks de Bismark contre les Lions à la même heure... sorry... le choix était évident... ça bastonnait ferme, les Lions n'ont pas démérité, mais en face yavait du lourd... victoire des Sharks acérés, 38-22... incontestablement premiers du super championnat ! 
- Mais alors t'as zappé nos tricolores ?
- On connaissait même pas l'issue avant que t'en causes... 
- Ben mazette... lâcher notre équipe nationale, t'y va fort là...
- Cool ma poule...nécessité oblige... on mate c'kia de plus beau non ? Le devoir de choisir !!! Tu vas pas reprocher au Pilier d'avoir un cerveau... de ne pas vouloir échanger son plaisir contre un baril de lessive non plus ? Quand t'as un opéra de Mozart à te mettre sous les feuilles, tu évites le son des cloches fêlées non ? Le rugby c'est du sacré, enfin le super rugby... 
- Mais alors tu quittes la patrie ?
- Calme toi... on reste en Europe... tiens... les Bifs rencontrent les Poireaux... on va p't'êt jeter un calot !!! Quoiqu'avec ce temps déboussolé, comme le reste, pas écrit qu'on se débine pas !
- Attention Pilar ya du french on ze green.
- ????
- L'arbitre... Poite...
- Houla !!! Charentaise Poitou... la boite... pire que les Bleus en pantoufles... va yavoir du jaune... autant profiter du sun alors !
© Bob & Le Pilier

05 mars 2014

POMPES L'AIR

Pas de doute le super rugby vous réconcilie avec le pâtis... une bouffée d'air pur, vif et printanier, cavaleur et joueur volontaire venu du grand sud, qui réveille vos sens les plus désespérés. Passes obusiennes, courses dynamiques... enchaînements perpétuels... un plaisir itou de revoir certains gaziers on ze green, comme le matois Victor Matfield des Bulls en bleu, qui de ses 36 piges domine encore son sujet, conserve toute sa vista... même s'il est vrai que ce genre de qualité ne disparaît pas comac. Au contraire, plus t'es moins jeune, moins t'es plus éparpillé !!! 
Partant plus dosé, calculateur... du jeu plus liseur... plus affûté. On vous recommande donc le plus grand championnat de la planète humaine, Super XV des grands pâtis, qui entre dans son 4ème round histoire de ne pas vous laisser piéger par la morosité du coin, entretenue patiemment par cette logique, il est vrai sémillante, made in bien de chez nous... parfaitement adaptée au cassis de nos savantes bestioles dont on conte encore l'histoire à nos mouscailles les plus curieuses. 'Plus ils pompaient, plus il n'y avait rien qui sortait... il arrivait même qu'avec un escalier prévu pour la montée on réussisse à monter plus bas qu'on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente". En même temps insistance est bien mère de pérennité non ? Arggg !!!  Il vaut mieux donc pomper et qu'il ne se passe rien, plutôt que d'arrêter de pomper et que se soit pire !!! Hips !!! © Le Pilier

03 mars 2014

TACTIQUES ROMAINES

Notre académicien palmé, spécialiste des bastons en groupes organisés, King Fredo... professeur émérite à la chaire romaine d'histoire du CFGP (collège de France des Grands Pâtis), nous propose ce brin d'analyse en s'appuyant sur des documents authentiques, retrouvés intacts sous les décombres du camp de Babaorum, après que certains de nos ancêtres enivrés y rudoyèrent les locataires !!!! Toujours des leçons à tirer des anciens... quand l'ombre des lauriers du grand Jules se répandait par delà les zalpages et la belle bleue, sans pour autant mettre au pli notre village d'irréductibles Gaulois, qui, il est vrai, possédait la roborative potion magique, dont on a, bien hélas, perdu la recette !!! Arf !!! 




La chronique à Frédo
A vos pilums !!! 
Prenons exemple sur les méthodes d’entrainement et de combat de la légion romaine qui lui aura assuré une domination séculaire sur un empire immense (sources wikipédix !) et retenons l’essentiel : ces méthodes incluaient (entre autre) une flexibilité des tactiques et des méthodes, un sens aigu de la discipline et une cohésion apportée par l'idéal de la citoyenneté romaine. 
Analysons un par un ces éléments et la lecture que cela peut nous apporter vu la pauvreté actuelle du jeu des équipes européennes, puisque cette médiocrité nous parait être partagée par l’ensemble des acteurs, au regard de ce que nous avons vu récemment. Sous l’angle des tactiques et des méthodes, nous attaquons tout de suite dans le dur du problème n°1, qui est de savoir si il y a en a une, de tactique, tant la désorganisation des équipes est flagrante en termes de placement principalement. Loin de nous l’idée de vouloir arrêter l’analyse de ce jeu aux schémas sur tableau noir, toutefois il nous semble tout à fait pertinent de s’inspirer des plans tactiques des guerres romaines. 
La légion romaine a réussi le tour de force de standardiser ses plans de bataille (sur des années, après des victoires mais aussi des défaites retentissantes) avec pour le dire vite un plan type majoritairement utilisé.
Son analyse est fort intéressante, en gros ils construisaient leur placement en 4 rideaux, constitués au départ de troupes distinctes, dans un but simple, celui d’épuiser l’adversaire lors de ses assauts en opposant en face une force perpétuellement renouvelée. En effet, les 1ères lignes même affaiblies se repliaient par les espaces laissés vacants volontairement ou par les côtés pour renforcer les derniers rangs et ainsi par vagues successives résister puis anéantir l’adversaire par épuisement en quelque sorte. Ce point nous semble majeur dans l’analyse du jeu de l’hémis Nord et de son problème récurrent de la réorganisation sous la pression. Après x temps de jeu, plus d’effet de lignes, groupements aléatoires de joueurs, disparition de la continuité territoriale pourtant essentielle. Derrière ce standard universel, ils disposaient également de solutions alternatives 
Intéressant de constater que la tactique du centre faible est très proche de celle du trou laissé béant que mettent en oeuvre les AB’s, où l’on conduit finalement l’adversaire, là, c’est choisi au préalable, en le leurrant, sur la résistance présumée ou sur un espace soi-disant disponible. La flexibilité des tactiques est de devoir considérer que ces schémas ne doivent pas occulter l’absolue nécessité d’adapter les réponses au contexte (déjà l’intelligence situationnelle). Les romains tenaient compte pour les batailles donc du relief par exemple, en s’en servant comme on peut se servir de la ligne de touche comme dernier défenseur. 
Derrière le schéma tactique les romains déployaient ensuite des formations, différentes en fonction de l’avancement de la bataille, on dirait aujourd’hui des figures imposées, dont une des plus connues, efficace face aux archers, est celle de la tortue
Au delà de la question des compétences de chaque soldat, comme on dirait aujourd’hui de chaque joueur (force, endurance,...) cette figure illustre le rapport entre l’individu et son collectif qui s’intègre dans une organisation. Peu importe que le soldat sous son bouclier s’appelle Flavius ou Brutus, le schéma collectif est tellement fort, abouti, préparé, robuste, fiable qu’il dépasse et surclasse les individualités. 
La force des AB’s vient de l’impression que chaque joueur est interchangeable et pour autant que l’organisation tactique, technique, la fluidité du jeu n’en pâtit pas et reste à son niveau, toujours excellent. C’est tout à fait possible, mais cela nécessite des conditions essentielles, résumé très simplement : un schéma tactique d’ensemble, connu de tous, travaillé, répété, avec des figures imposées, variables en fonction du moment, tout en restant flexible et adaptable. 
Le déficit en termes de figures et de schéma partagé par tous est actuellement tellement criant qu’il conduit à une conséquence absolument désastreuse, jamais vu jusqu’à présent, les engueulades entre joueurs. Le rugby est le sport collectif par excellence, où l’individualité prime peu. On assiste là pile en ce moment, chez les joueurs, à une espèce de recherche de culpabilité (té pas là où y faut!), une tension croissante, une cohésion qui faillit tellement la désorganisation est énorme et laisse ces fantassins complètement désorientés. 
Enfin, les discours de stratèges laisse mesurer le vide abyssal de leur intellect, penser un seul instant qu’il suffirait de changer de poilu (ouvrir le groupe à de nouveaux joueurs...) pour retrouver des issues heureuses, illustre le peu de compréhension d’un raisonnement pourtant simplex, difficile à mettre au point certes, mais simplissime. 
Il ne peut y avoir de réponse individuelle, d’abord doit primer la réflexion, l’organisation et la tactique pour intégrer l’individu dans un collectif. Un collectif ne se crée que si il lui est proposé une méthode, un protocole qui le soude, le renforce, le nourrit. Donc rien à secouer de la muscu, au diable les seuils anaérobie, d’abord faire travailler le disque mou, mais cela nécessite un chef d’orchestre, un vrai, on s’est compris, Fred ze King a déjà répondu là-dessus. © King Fredo