13 août 2011

DES DURS... DES MOUS

Plein afternoon  
Sud Afrique vs Wallabies 5 PM
on Sky or Bibici... pour les saveurs, les grands mateurs de XV... les esthètes... les durs, les parfaits... ach !!!
Pour les plombs, les philistins, les tarlas, les tantouzes, les radis, les pastagueurs, les loisifs, les coquines, les tétines, les suces mou... les navets, les bronzés... les golfeurs, les pantoufleurs... ya du match amical chez les pinardiers du Médoc... du Bordeaux plage... rugby pour gros pieds... pour bérets, tong et bermuda... pour zozos pour Zaza... Hexagonie vs Irlande... on connaît même pas l’horaire ! Hips ! Arf !
© Le Pilier

11 août 2011

HARO SUR LE PILIER

« On reviendra sans doute sur la fraîche baston. » Voilà comment se concluait ta précédente bafouille. Ah l’empaf... le blateur... le fourbe... le menteur... et même le cossard !!! Tu baratines beaucoup Pilar, mais t’en fous pas une rame !!! T’as rien pondu d’intéressant depuis des lustres... tu ne penses qu’aux gisquettes... tu causes même plus des matchs... jamais des Bleus... bref tu mérites une grève, un boycott... voire un oubli total !!!

Ci-joint dessus, comme l’avez deviné sans doute, la colère profonde d’un gazier lecteur, marri de ne pas zavoir son petit billet estival «Pilier» en sirotant sa mousse et mâchouillant son ennui sous le sun de l’été !!!
Empaf donc... blateur... fourbe... menteur... et même du 
cossard à mériter l’oubli ???
Ben les gaziers, zêtes pas tendre avec nous. Si étions moins sensible on le prendrait mal !!! Arf !!! Mais voilà, toussa nous complimente, nous chatouille, nous dictamise... oups... nous agrée même... un pilier qui tient pas ses promesses... poils aux paluches, palinodique... mais c’est la modernité ça les gonzes !!! Le bla, l’entourloupe, le flanby... il était temps de se mettre à la page... de retrouver la communauté des hominiens... de descendre un peu de la montagne Zarathoustra... de faire croire... d’empapaouter... de créer du flou, du flan, la baveuse sournoise, la promesse martiale... de répandre du sans vergogne à la louche félonne !!! Arf !!! Zallez voir un peu, ça va nous assurer du clic ça... ça commence bien du reste... on nous conspue déjà... on nous crache... nous oint d’onctions épigrammatiques... de diatribes profuses en outrageants haros... on nous dégrade... nous nie... hé hé... nous même vaporise notre vernaculaire baratin, d’invectives, prétendant que notre prose vaut moins qu’une serpillière, qu’on ferait mieux d’apprendre à écrire sinon d’abandonner définitif
ce Blog maladif !!!! Hips !!
Mouais mouais... des fétus de choses en somme... pas de quoi encore nous faire abandonner le ruck, ni reculer du scrum... délaisser les nues aux profondes luzernes !!! Ach !!! Non non, le Pilier se plonge un rien dans les tendances actues... veut augmenter son lectorat, rallier des voix... se faire mousser le moi avec un buzz à chaque bafouille, mais pour ça faudrait en effet causer des Bleus !!!
Et là, sommes cuit !!! Sécheresse totale, désintérêt radical... quand on a vu les cimes du super rugby, l’horizon dénouer sa ceinture à s'augmenter la vue, se transcender l'échine... arf arf !!! on peut plus savourer le parasol, la krö, le pâté, le blou... le mou du ballon crevé !!! Ach !!!
Samedi en tout cas, serons en Afrique du sud pour mater la quatrième chicore des Tri, il ne sera jamais dit que le Pilier abandonne sa patrie, enfin son pâtis !!! Arf ! © Le Pilier

PS : Trouvez ci-joint le lien du site du gazier d'où provient la "peinture". Son nom Bruce Krebs... qui ne manque pas d'humour, ni d'habileté. Une manière singulière de parcourir l'histoire du pinceau... du tube à l'huile Bouguereau ! 


06 août 2011

INTOUCHABLES ALL BLACKS

Le temps jadis c’est plaisant... un temps... hors la ballade des dames... mais le today c’est plus d’actu. Après nuit bien agitée aux tempétueuses ondulations du Dunlopillo, sollicité sans répit jusqu’à l’apparition du jour... après un réveil impossible at 9AM... trois cafés ultra blacks pour dessiller les paupières, le Pilier vaporeux s’est quand même enquillé le 3ème match des Tri sans broncher ! Ach ! 30-14 et victoire sans pression pour des NZ intouchables face à des Australiens en manque de solutions pour transpercer le mur impénétrable. Faudrait en causer plus... mais l’heure est à la récup. Zaviez qu’à vous remuer le croupion les gaziers. Ok ? On écrase l’abattis sur la couche, on oublie un temps le pâtis... massage et roupillon... on reviendra sans doute sur la fraîche baston. Mais pour l'heure présente... & pressente :  RZZZZZZZ !
© Le Pilier

05 août 2011

LES FORTS EN TÊTE

Du jadis 
Comme l’avez noté, en dépit d’un enracinement multi séculaire en terres Wisigoths... abreuvé dès l’éveil de bastons farouches aux méandres montagneux des Pyrénées Cathares, biberonné à l’évitement comme au rentre lard dès que les pognes sont en mesure de saisir un cuir... sommes peu enclin au cocardisme primaire en matière de rugby. Ce qui nous kif avant toute chose, c’est la manière, l’engagement collectif, la tronche bien faite et le cuissot vaillant... la figure savante, l’open space subséquent d’un acharnement tenace à conquérir le module... la classe, l’astuce, la belle passe !!! Arf !!!
Le grand XV, Vatican des saveurs, des exégètes transpirants, ravive en nos cellules mémorielles le souvenir précis d’anciennes luttes, honorables, justes, sanglantes... comme la joie primaire de se mesurer à plus fort que soi en rivalisant d’ingéniosité pour atteindre l’en-but. L’en-but, c’est du pâtis, le but, la transmission... la subtile équation... le beau terrain... tsoin !!!
Sur un pré d’ovalie, la mort est symbolique. « Tuez-les tous... dans le bon sens du terme » formule bien connue souventefois exprimée par nos entraîneurs avant le départ au front !!! Ach !!!
Quelle hallu, quelle fascination, quel transport quand merdaillon serrions la paluche d’un Spanghero du Stade, d’un Rives Toulousain, d’un Maso Narbonnais etc... d’un Estève Biterrois sortant des vestiaires ruisselant et mâché, maquillé d’ecchymoses, superbe bestiole à la force d’Hercule... la binette au niveau du genou de cette montagne humaine qui nous semblait surnaturelle. La toucher c’était frôler un dieu... quelque chose d’inaccessible, de surhumain... nous montrant partant le chemin à parcourir pour anéantir un jour nos craintes d'encore frêle combattant.
« Le gazier le plus fort pris aux chevilles tombe comme une enclume... tous à la même enseigne... pas de quartier... tous au buffet... sont idem au placage... ». La voix répétitive et sacrée de l’ancien qui n’en finissait pas de nous seriner les esgourdes quand prétendions que l’autre était beaucoup trop balaise pour nous... après le raté d’un placage.

La première et fondamentale baston en effet au rugby c’est la lutte contre soi-même. La peur qui vous tient, vous tiraille, ces représentations impératives qui vous font croire en la supériorité évidente de l’adversaire quand il est plus gros, plus vite, plus méchant... qui vous fige la jugeote... jusqu’au premier contact libérateur pour autant qu’en saisissiez la vertu.
Faut avaler du choc pour savourer le choc et trouver la confiance en soi nécessaire à la fermeté du moi... malléable et instable quand on n'a que dix ans. Le rugby vous fait comprendre ça... vous mesure, vous jauge... vous impose un ressaisi rapide après un carton qui vous coupe le souffle... qu’un gazier vous impressionne... vous obligeant fissa à ne pas se confondre en tartinades de flip ! Ouisp !

On se souvient encore de ce jour ensoleillé, crampons acérés, bien cirés... pelouse parfaite, cuissot tonique... nous nous sentions intouchable. Des filles du groupe dont ycelle dévolue au tournoiement de notre carafe, sinon au savant froissement de notre âme romantique... des filles disions, venues nous encourager, inondaient de leur présence les tribunes d’enthousiasme, d’innocence, de joie... sinon de fièvre... nous imposant de fait à conquérir le pré.
Bref ! Avions du cœur et l’envie profonde d’en découdre. Intouchable prétendions. Dès la première empoigne du cuir... du zèle, de l’audace, du feu dans les cannes parcourons plein de fougue quelques vingt mètres au travers d’une défense invisible tant étions rapide comme l’hase... en-but en point de mire à deux pas de l’exploit quand le flanker adverse du tonnerre de diable débarqué de Vauvert, bille au buffet nous tamponne les flancs avec une violence ciblée... ravageant sans mesure l’intouchable gazier.. pour le coup ratatiné !!! Ouch ! Ach ! Et tapis ! Tronche dans les brumes à brouter le foin... douleur aux tripes... on se souvient encore du goût le l’herbe... de la terre entre les ratiches... de la pesanteur du monde... de ses 36 chandelles en place d'azur ! Arf !!! Le temps qui suivit fut consacré à faire bonne figure, comme si de rien n’était... pourtant étions sacrément affecté par la puissance du gonze, et l’on doit avouer qu’on passait le cuir quand sa tignasse s’approchait par trop de notre aire. Il nous a fallu du temps pour revenir dans le match. C’est de ce temps dont causions. Rapidement se ressaisir, ne pas laisser la tronche vous jouer le sale tour de vous en faire accroire, la crainte vous tarauder... se confronter au gonze dominant dans un temps record. La gageure.
Au rugby, il y a toujours plus fort que vous... il s’agit bien de ne pas le croire... de conserver sa tête, dissoudre l’idée maligne... et contourner l’obstacle avec malice... sinon avec fermeté s'y mesurer ! Yeah !!!
Plus tard l’aphorisme stoïcien résuma parfaitement ce moment douloureux. : « Devant tout ce qui t’arrive, pense à rentrer en toi-même et cherche quelle faculté tu possèdes pour y faire face. Tu aperçois une belle fille ? Trouve en toi la tempérance. Tu souffres ? Trouve l’endurance. On t’insulte ? Trouve la patience... On te chicore l’abattis ? Trouve le répondant... l’astuce... la feinte... le mordant. La pétoche s'immisce ?Normal... mais ce n'est qu'un prémisse... rentre dans le lard... et pourfend...  Ach !!! . (on souligne)
En t’exerçant ainsi tu ne seras plus le jouet de tes représentations. » Ainsi parlait l’Epictète. Ainsi une des premières leçons de vie apprise sur le pâtis, quand mouscaille hallucinée rêvions de côtoyer un jour ces dieux du cuir... beaucoup trop forts pour nous !!! Hips !!!

PS : Une précision nécessaire pour les néophytes, ce papelard étant consacré à l'un d'eux, encore minot. Les avants ont moins de problèmes avec les gros tampons qui vous réduisent à néant... du permanent chez eux... sont équipés pour, dirons-nous... rentrent tout de suite dans le vif du sujet... dès l’entame, le premier ruck... la fournaise les galvanise... se mesurent immédiat à l’adversaire en somme... vont aussi moins vite. Pour les trois quarts c’est une autre histoire. Vous pouvez passer du temps sans contact... la première touche est primordiale... zêtes pas chaud d’entrée de jeu... le premier choc n’a donc pas le même impact que celui d’un gros du pack !!! En sus quand zêtes bambin, c’est pas toujours le collectif qui prime... les ailiers par exemple peuvent poiroter des plombes avant la première prise en main... le premier ravage ! Arf !
© Le Pilier

04 août 2011

TRI NATIONS : 3ème BASTON

La belle affiche
Samedi 9H30 AM les deux grosses tribus de la mer de Tasman s’affrontent enfin sur le pâtis NZ. Une affiche attendue après leurs victoires sans bavure sur des Boks en mal de cohésion. Chez les Blacks pas moins de six changements... histoire de faire tourner le cheptel... brouter la troupe... que tout le monde en profite quoi !!! Pas de malaise, le troupeau est conséquent, Graham Henry n’a que l’embarras du choix. Les deux « nouveaux zailiers » sont tout aussi performants que les sortants... Gear et Sivivatu retrouvent donc le pré... Weepu la mêlée... tout comme Thorn son coéquipier Ali Williams... une paire de poutres imputrescible... de quoi consolider une charpente déjà bien contreventée. Épatante cette légion All Black... chaque gazier possède son double ou quasi à tous les postes. On retrouve itou Mealamu, notre Hooker préféré... Read qui remplace en troisième ligne centre Thompson... bref pas de quoi commenter ces changements... de l’idem avec les fondamentaux Mc Caw, Carter, Smith-Nonu... Muliaina... etc... SBW sur la banquette, les Blacks sont avant tout un groupe, solidaire, soudé, quelle que soit la composition... ça envoie, ça joue Black... comme on aime !!!
Chez les Aussies, autre stratégie. On prend les mêmes, pour bien huiler cette mécanique sans grain fouteur de box dans les rouages. Pourquoi pas. Dean semble privilégier une équipe type qui se dessine impec au fil des rencontres. Souhaitons aucun blessé dans la machine.
© Le Pilier

Le pâtis All Black : Muliaina - Sivivatu, Smith, Nonu, Gear - (o)Carter, (m)Weepu - McCaw (cap), Read, Kaino - Williams, Thorn - Franks, Mealamu, Crockett
La banquette : Hore, Franks, Whitelock, Thompson, Ellis, Slade, S.B. Williams

Le pâtis Wallab : Beale - O'Connor, Ashley-Cooper, McCabe,Ioane - (o)Cooper, (m)Genia - Pocock, McCalman, Elsom - Horwill, Simmons - Alexander, Moore, Kepu
La banquette : S. Faingaa, Cowan, Vickerman, Higginbotham, Burgess, A. Faingaa, Turner.

03 août 2011

CANTIQUE DU QUANTIQUE

La propagation de l’onde n’est pas propagation de matière... mais une propagation dans la matière. En définitive... donc... partant, et clairement dit, ce que l’onde emporte dans son mouvement n’est pas de la matière, mais de l’énergie... brin de cantique... du quantique... Yips !!!  L’onde des Blacks a cette vertu. Pas un papelard du Pilar, pas une seule bafouille ou quasi, pas de matière première à refiler aux fans de nous... après les chicores du week-end, pas un mot ... mais bien une patate aux saveurs roboratives... arf arf... un cortex tonique, une humeur vigoureuse... en somme non feinte, une joie primaire de constater que certains gaziers sur la planète tiennent toujours leurs promesses, quand foultitude de blateurs sur inonde nos esgourdes de baratinades tous calibres. Hips !
Avec du gigot NZ astiquant les papilles sommes jamais déçu... au croquant comme au digestif... avec des calots hypnotiques surplombant leurs pâtis sommes bien pourvu. Ach ! La seule activité planétaire qui vous met du relief aux tabulaires zécrans d’ultra vacance cognitive... qui vous stimule les tuyaux even en sirotant chopine ou liqueurs de Pontarlier... vous refile en sus et sans fard leçon de choses humaines au sens le plus noble entendu... bref, vous augmente l’appétit comme l’espoir de croire qu’une évolution est possible. Que le simple est compagnon d’Apollon, le beau le vivace et le bel aujourd’hui, synchrones au Dionysiaque état... qu’en somme tout n’est pas cuit au royaume sublunaire d’ovalie car l’hémisphère sud veille au grain vivifiant, perpétuant sans accroc notre désir de cuir !!!


Les Blacks ont remporté de belle manière la baston dernière contre les Boks. Savez toussa... 40 à 7... pas moins... avec aisance, fluidité, tact et passion... des piliers qui évitent comme des trois quarts, un collectif généreux dans la transmission comme au soutien... des figures nouvelles travaillées parfaitement accomplies... même si les Boks sans doute dépassés par cet engagement, sans toute l'artillerie attendue ont favorisé l’ouverture en proposant de grands boulevards défensifs indignes de leur rang !
Qu’importe, les Blacks roulent, déroulent, judicieux redémontrant aux pantins qui se gavent de CDM, prépa pour d’improbables futurs conquérants... baratineurs d’enthousiasme désincarné, va t’en guerre cocardiers, comme toujours, qu’il n’y a pas de match plus important qu’un autre, que chaque rencontre est un engagement total quand on porte la fougère scintillante sur le cœur ! Merci les gaziers !
© Le Pilier