28 février 2011

LA VÉRITÉ

Nuls !
Sommes nuls...
Densité... Fraîcheur physique... réactivité... bla du taf : Mensonges.
« Un grand match de rugby » dixit Lièvremont...  
Mensonge !
Ce qui nous fait penser à la longue que le gus n’y pane rien à ce sport, qu’il ferait mieux de siroter sa cannette en pantoufles dans son saloon avec bobone, et ne plus saboter nos forces vives totalement éparses, s’épuisant dans un rugby anarchique, gabegique, stupide, raz du pré, un rugby d’amateurs... qu’on se demande bien si connaissent les fondamentaux même de ce sport !
On vous enfume, vous aimez ça ?
Pas nous !!! Les Français n’y panent plus rien au rugby !!! C’est dit !

Qui sont donc les lecteurs du Pilier ? Des saveurs ? Pas possible autrement... sinon viendraient pas !!! Zêtes ok les gaziers non ? Sinon kès vous foutez là ?
On affirme : en sommes toujours au même point... ça ne peut changer because on connaît pas les fondamentaux. Simplex et définitif !!! On sait même pas faire une passe correcte... trois quarts lancés tout berzingue... cherchez pas...  pas que... on ne connaît pas les différentes manières de plaquer... on ne joue JAMAIS collectif... semblent paumés les gaziers quand reçoivent le cuir. Totalement nuls ! Tout le reste épiphénoménal à côté ! Impossible d’ébaucher même un semblant de système de jeu avec ça... où sans... c'est selon. IMPOSSIBLE !
Quand on voit un Poitrenaud, un Chabal... ne sachant pas réceptionner une simple chandelle.. bras contre la poitrine... D'ailleurs sa couffe passe en boucle sur une TV au Chabal... on l'a vu dans un rade. Des pros ça ?
Muscu en tronche, calendrier la fiotte... là sont rodés, pour le geste macash !!! Rien au cassis. Fini le geste, ya keu la frime !!!! Des pines !!!! Des truffes !!! Des bons à rien !
Passes, placages, collectif... 
transmission... tout oublié
comme la vérité. Plus rien à ajouter. S’il n’y a pas toussa, y’aura jamais rien. Si... un exploit parfois d’un seul, qu’on attend désespérément, qui vient de moins en moins souvent !
En sus, les Bifs étaient prenables... pas mieux pour nous... baby rugby toussa... si l’empaf d’Ashton prend à contre-pied Clerc au lieu de faire une passe foireuse c’est la re bérézina. Si vous aimez ce rugby tournoi ne cliquez plus chez nous... cassez-vous... on vous veut pas... allez chez tous les autres, les mateurs de flanby... les mous du rachidiens... les blogs minus de partout, les pantoufles, les cloches à merle... les foireux... les naves... les lépreux du bulbe... les zandouilles... les moules... les frigos !!! Ya pu que l’exil pour nous... via grand sud.

Quand on repense à ces contre-attaques dans nos 22 en se débarrassant systématiquement du cuir à grand coups de tatanes n’importe où... ça nous rappelait le rugby des Irlandais jadis... nuls, sommes nuls de chez Canal croupion. C’est pas du rugby, c’est une honte... une catastrophe... une décadence... une humiliation... voire même un péché ! Arf !!!!
© Le Pilier

27 février 2011

26 février 2011

AUX ARMES !!!

Fi du bla, des manques... même si la blessure de Médard est un sacré mauvais coup... là faut sortir les tripes et pilonner ferme. Allez les gaziers, pourfendez-nous ces Bifs... ratatinez l'épine, piétinez ces râbles, ces jambons gavés probablement de bouillante eau... qui parait-il donne un exquis goût à tout... même à la défaite ? Arf ! Allez allez, une rasade de Panoramix potion et faites sauter les casques !!! Faut plus barjoter là... on fait couiner la Couine là... que Dieu la save s'il veut, on lui file un coup de main,...on te la fait monter  au septième sans ascenseur ! Ach ! On fait courir ces gros dont on nous tartine les esgourdes avec leurs gabarits... Tindall en confettis... Ashton bien au buffet... faut les sécher !!! Aux cannes les plaquer... pas jouer la chippette du cuir... dab on les fait tomber... net... après on dispute la balle... toutafait prenables sont... allez allez... on leur fait jaillir le houblon des artères...vous nous les tuez dans l’œuf... mais correct... hé hé... on s’en balance de savoir qui va gagner, tant que c’est nous !!!!
© Le Pilier

25 février 2011

MISE AU POING

Ce ne sont que des Bifs !!!
... pas de quoi s’esbaudir donc... ni se laisser impressionner ! En avions vaguement causé après leur premier match contre les Gallois : Affreux ! Un match lourdingue, pesant, stupide et fat... sans attaques sans rien ! Un des pires jamais vu... Archi nuls les gaziers d’être aussi moches !!!!  Des murs dans des murs... Alors vont pas nous frimer non plus. Pour nous, sur du bristol, sont tout à fait prenables... si on était à la tête du groupe, verriez ça un peu... pas de mystère pour contourner ces masses à pudding... on te les cloue nous à chaque rencontre, on connaît leurs points faibles... comme eux les nôtres certes... et là sont plus malins c’est vrai que nos gaziers pas très futés de Marcoussis... le jour... et du Crazy... la nuit... Ach ! Bref. Le rugby c’est une question de tête... il en faut au moins chez les centurions... on a que des casques nous... oups !!!

Notre mêlée fermée tient la route... tout le monde l’archi répèteu... le problème c’est justement qu’elle est bien fermée... on ne doit pas se contenter de ne faire que la tortue. C’est fini ça... c’est rugby papy ça. Sommes rassurés en hexagonie de ce défffi physiqueu !!!! Ça fait partie de la tradition... on aimeu ça... on se régaleu quand ça bétonneu... ligne Maginot voyez ?   
On jubileu, on pousseu tous au cul des gros avec enthousias-meuh !!!! 
Les joueurs aussi se plaisent dans cette phaseu à s’astiquer le râbleu. Mais c’est un moment bref... ya d’autres figures tout aussi importantes voire plus à travailler. Question technique, dynamisme, enchaînement, suivi, déboulée, soudure... vivacité d'exécution... dans les rucks... les sorties, open, fermées... ça achoppe sacrément. On s’épuise dans les regroupements... ya débauche d’énergie dans tous les sens... on est chaque fois effaré de voir ça... on ne sait pas récupérer... on ne sais pas doser... soutenir parfaitement dans l’axe... pardi on manque de caboche, de technique... de poumon ?  
Les gaziers sont dans le rouge du reste dans le dernier quart d’heure... sinon avant. Foutoir... et le cuir ne sort pas vraiment net. Comme le disions dernièrement, Parra doit souventefois l’arracher aux pattes des gros... ya pas salon devant lui... pas vraiment soudure nickel non plus... ya bordel. Pathétique notre jeu si on veut bien y regarder... on a du mal à bien enchaîner... à faire circuler devant, sans tomber la balle... avec aisance... répétition. Dusautoir est sympa, en défense... mais balle en pogne est un peu limite... pas une flèche quand même. Ok c’est vaillant... ok ya du cuissot... en première ligne du rein... mais ya tant d’autres figures à travailler. C’est justement because la mêlée bien fermée a du râble que les manques à côté sont flagrants... inacceptable !

Techniquement en sommes à la charrue... et là on assure quia du taf... ça vient du Top 14 toussa... on le dit répète, sommes archi loin des grands terrains... c’est pesant cet amateurisme... cette vieille mentalité qui phantasme encore et toujours sur ce qui est lourd, gros, et non pas fluide... plein d'aisance... vivace et perpétuel... Arf !

Bon n’avons pas vu les Bifs contre les Macaronis... pas not’ kif ces grands écarts... ces matchs à records pour tronches d’os... le plus d’essais pour cézigue... la plus grosseu gifle pour çuila... et puis les Berlusconi sont trop nuls de toute manière... ça plombe le champ Européen... chaque équipe va se rassurer chez eux... même histoire chaque tournoi... c’est pas les 59 pions qui nous impressionnent. Du flan toussa... à la bouillante eau avec un nuage de lait... de chèvre... à jeter dans les choux ! Oups !
© Le Pilier

24 février 2011

CRAZY HORSES

Que le Pilier dans cet élan badin, figurant certaine excitation avant le Crunch annuel, s’emploie pour motiver la troupe à balancer quelques vers de râble hyperbolique, sans pour autant atteindre les cimes Delphiques, ni rivaliser avec les maîtres du genre épique... que de fait, à surseoir notre astiquage ciblé on délaisse un instant la fonction nécessaire, ne saurait faire croire que le calot critique s’aveugle derrière cette passion naïve soumise à l’agitation du tricolore fanion, annihilant toute froideur qu’un esprit bien tempéré en passe de conquête, se doit de perpétuer, quelque soient les remous de la pré-réalité... surtout quand la baston est là, que l'assaut est tout proche. Arf !!!
Qu’on divague, qu’on s’enjoue, qu’on feigne l’espérance, ne taira pas non plus qu’un désir de victoire n’est point en l’orbitale conscience du gazier, bien que, plus que trophée, nous importe la forme, la manière, le progrès... maîtrise dans la durée. En somme, sans dépaler de notre voix critique on diminue la voile juste avant l’ouragan. Un temps pour tout.
Etions de cet état quand un gonze avec qui partageons des regards pour les kicks off majeurs, nous apprend que les Bleus, pour se distraire un peu, en groupe vacancier sont sortis pour mater les gisquettes légères du Crazy Horse à plumes, un soir décompressif. Oups !Tu parles d’une prépa... non mais, bonjour philo... le culturisme beauf pour des citrons minus. C’est pas ça qui va faire progresser notre quinze. Fada les canassons, vont y paumer du jus en sus de s'abêtir. 
Une troisième mi-temps 
avant même la joute ?
Mais bordel ya des milliers d’activités plus propices à l’éveil... à la préparation... à la concentration... la fluidité acerbe du transit neuronal... à l’affirmation d’un logos percutant... à l’emprise intentionnelle de la conscience mûre sur l’incertain demain ! Oups ! Déjà question carafe, qu'n'ont pas le feu sacré. Yaka les écouter... feraient mieux de se taire... pas des fusées les gonzes... des parangons d'esprit...  sont plus près de l'enclume que du fer Nietzschéen... toute une éducation à faire en ce domaine... et ya taf, on assure... ça peut pas nuire au jeu que cultiver sa tronche !
Que l’hors pâtis ne soit notre tasse de thé, va de soi... mais que les gonzes se divertissent dans ces boites légères avant le grand combat... non non, on ne s’étonnera pas après que
ça flotte au paquet... que les Bifs plus Spartiates remportent une fois de plus la bataille du Pénéloponnèse... ouarf !!! Une loi proposons pour mettre un terme à ça. N’auront droit aux fringantes mousmés, que les vainqueurs du pré... mais avant : abstinence et fermeté. Tous consignés dans la chambrée à lire des bouquins pour le maintien premier... les pieds, le machin, le râble les cuissots, ok, mais jamais sans la tête !!!
La détente aux gisquettes... après l’échauffourée !  
Et encore, si victoire.
Sinon rien ! Tsoin !
© Le Pilier  

23 février 2011

PLUME A BASTON

Alexandream
Que le raisin inonde les tuniques tommies,
Sous les coups martelés de la troupe ennemie,
La couine a des pâleurs sous le maillot diaphane
Et la rose s’étiole, elle plie, elle se fane...
L’épine se ramollit, l’ergot du coq se pâme
Ferme, impitoyable, éventre Twickenham !

Ouarf ouarf... Poésie de vestiaire dans un rêve improbable. Délirant, mimions le grand poète des légendes saignantes du siècle Alexandrin... tsoin !!! Prémonitoire cet élan poétique ? A voir...

C’était la nuit dernière sur le Dunlopillo
Le pilier entouré de ses deux nymphes, au chaud,
Rêvassait de chicore, de baston poétique
Sur la luzerne en feu de l’île Britannique.

La couine éperdue, dans un râle profond
Supportait vaillamment l’assaut de nos gaziers...
Mais nos rucks intraitables comme des éperons
Pourfendaient sans répit la reine surchauffée.

Sous les ondulations de la croupe solide
La sueur inondait le sol brûlant, torride...
Un nouveau jour brillait, la terre était vivante
Twickenham pliait, le cœur plein d’épouvante.

Se rebiffant timide de pâles javelines
Ne traversaient pas même l’azur de nos poitrines...
Le Bleu était partout, monstrueux, intouchable.
Comme un aigle en son aire d’un œil impénétrable
On dominait la plaine et le soleil brillait... yeah.

Mouais, bien beau le sommeil d’Austerlitz et sa poésie lourde mais l’espoir n’est pas tout. Faudra sortir la tripe, le bicorne, l’épée... ne pas se contenter de faire la tortue avec ce pack bien lourd, les roses Bifs nous attendent en gare de Waterloo... avec ferme intention d’repiétiner Napo ! Hips !!!
Gare aux Gorilles !!! 
Assaisonnons l’histoire 
de ce chant national, que la garde ni ne meurt, ni ne s’ébranle... mais laisse sur le pâtis une empreinte bestiale. Que les bras, les cuissots, les carafes, le cuir, composent une victoire comme une trompe épique claironne dans l’azur...
Ô bastons ! Ô dragons qui dans l'ombre nous lèchent...
rayons le ciel immense d'un ouragan de flèches... Ouarf !!!
© Le Pilier