18 décembre 2009

SIX MOIS POUR DUPUY...

Mais fini le rose cul

Ben voilà, six mois pour deux doigts !!!! Allez zou, hors du pâtis, sans cuir ni tivi... la sanction est tombée, la saison terminée. Juste ou pas, c’qu’elle est ne se discute même pas. Ça va lui apprendre le métier à notre gazier... puisque visiblement ne connaissait pas encore les règles. Les Bifs nous l’avaient bâti, construit, mis en confiance, augmenté, densifié, affûté pro, tranquillisé, rendu beau... de retour au pays il nous la joue raz du pâtis, fourchette et gros ennuis.

Bravo l’artiste !!! Quel empaf quand même. La seule chose qui pourra le consoler ? Ne portera plus ces accoutrements ridicules tous les week ends (cf les tofs, sans retouches ni trucages... les maillots sont authentiques)... avec ce que leur inflige Guazzini si t'es pas idiot tu finis par péter un câble...  ceci explique peut-être cela ? On ne se promène pas sur les terrains de France et d'Europe impunément  en guignol et peau-cul sans y laisser une part de soi très affectée. Si on t'habille comme une poupée la fiotte, faut pas s'étonner si tu deviens la risée du monde entier... et dans les rucks ça doit pas lésiner sur l'astiquage des roses pécul...  pas des rucks que vous faites les gars mais des rouleaux !!!!!! 
Ho ho !!! Ouarf & ho !!!!! Plus lourd à porter qu'un joug ça. Le ridicule ne tue p'têt' pas, mais il doit laisser des traces... et ça vénère d'évidence les gaziers obligés d'enfiler
la panoplie des latrines. Non non, ça ne rigole pas là, faut un soutien psycho pour tous ces athlètes rose bobo ! Doivent tous endurer là même si personne n'en fait k. Être ridiculo, c'est jamais rigolo.
Demandez à notre pouête national Serge Simon si la digestion de sa croûte "La mêlée" ne lui pose pas quelques problèmes d'assomption... de ronron. Passer pour un pékin vous gratouille toujours le gadin, travaille le caillou dans son coin le plus sensible, le plus lointain, fait d'insidieux ricochets et du dégât plus qu'il n'en parait. Doit en connaître un rayon çuilà question ça-craint-du-boudin dans la bourriche... faire la cougourde littérreuse même avec l'air innocent, ça doit bien égratigner les fondements.
Aussi finalement s’en sort plutôt bien Julien de ne plus s'exhiber en peau d'croupion... même si nos pâtis s'en ressentiront ! La tunique des bleus n’était pas moche après tout... pour un fois qui yavait du vrai neuf derrière le pack... va manquer à la mêlée sacrebleu, comme au pré. Tant pis, mais   fini le rose cul... au moins ça de gagné !!!
© Le Pilier

17 décembre 2009

TRIBUNAL POUR DUPUY

La fourchette du condamné
Alors comac le gazier risque de 12 mois à 3 ans de suspension pour un coup de fourchette ? Bravo Dupuy... comment à ce niveau peut-on confondre les arts de la table et ceux du pâtis ? Une beigne de franc marron passe encore, figure acceptable même si prohibée durant la joute, on respecte quand même ce genre d’indélicatesse... piétinage des abattis par une horde mise en furie par l’astiquage de l’entendement sur des questions Kantiennes durant les rucks... passe encore... démantibulation des membres à coup de massues sans cause pertinente pour le simple plaisir d’occire on peut comprendre... généreusement ouvrir la boite à gifles pour partager un moment de tendresse, même si limite, ferions part d’indulgence... mais balancer l’index et le majeur dans les calots d'un adversaire pour lui troubler la vue ? Impardonnable, ridicule, sot, indigne d’un pro comme du premier des amateurs. Virez-le fissa. C'est comme donner un coup de pompe ça, ou de boule... faut éradiquer la mule qui s'adonne à ce genre de stupidité. Le rugby doit être hyper sévère avec ce genre de débordements. Ya suffisamment de quoi s'expliquer dans les règles et les yeux pour ne pas se permettre le moindre dépassement.
Pas de quartier donc... justice et con damnation !!!

Devait rester en Angleterre Dupuis d’ailleurs, c'est quand même là-bas qu'il s'est vraiment remué le croupion... comme le disions dans nos bafouilles passées... se laisse un peu aller ici... pas bon toussa... redevient trop Français le gazier... une bonne couche de discipline d’Outre-manche ne peut jamais nuire à la tricouleur de nos dimanche, à notre jeu... l’engagement c’est du sérieux... le travail un flux permanent, la maîtrise, le respect des lois, fondamental !!!!!
Moins bon joueur du reste sur nos terrains le Julien... a retrouvé bobonne sans doute aussi, s’est ramolli... tout nous ça... on va un brin de temps dans le monastère Zen, on boit sa tasse de thé, on vide son bol de riz, on avale rapido un p'tit Kôan de Nansen et l’on prétend avoir tout compris de la cuisson des vapeurs cognitives qui infusent dans nos carafes, de la voie salvatrice qui résout le grand mystère... bref on se croit arrivé à destination, accompli, fini !
Ben tiens mon p'tit coq au vin !
L'œuf sort de la poule, 
pas encore du poussin !!!
On avait un bon gazier en 9, disons prometteur... risque de faire banquette durant le tournoi pour un geste imbécile... faudra faire pénitence là Julien... pas de mousmés durant les fêtes, allez hop, abstinence...  retour au travail des arpions, entre perches... passes... privé de sauciflard, de Bayonne, de pichets... pain sec, navets, rata... fourchette du condamné... puis lecture des fondements de la morale de Shopen, déclamation du Zarathoustra avant l’extinction des feux en cellule à 21h, sans chauffage... footing aux mâtines, torse nu dans la neige, avec sac à dos rempli saturé des œuvres complètes et totalement inutiles de Bergson, de Sartre, Deleuze, Derrida... etc etc bien tempéré... bref la brochette de marioles du cogito pour petits neurones à bobos, qui, à défaut de fluidifier le cortex peuvent quand même servir à muscler les biceps... c’est ça aussi le recyclage !!!!
Peut-être retrouverons-nous après ce régime draconien, un Dupuy plus mature, plus rugby, plus serein. On voudrait bien.
Jugement du gazier, cet aprem en Irlande.
© Le Pilier

15 décembre 2009

LE LIÈVRE & LES TORTUES


Ballade sans but
Pendant que le rugby papa déroulait ses chandelles sur les pâtis d’Europe, le week end dernier, de chaud vêtu parcourions la lande avec Pyrrhus l’artésien basset aux feuilles supra volantes et Max le pointer au flair d’enfer. Un lièvre en son gîte songeant, car que faire en un gîte à moins que l’on ne songe, surpris détala devant nous, pattes lancées à la bordure d’un champ endormi par le silence et le froid restricteur. Max à sa poursuite perdit vite sa trace tant la bête est rapide comme un trois quart All Black, vivace, comme un sauvage bio. Belle bestiole quand même que ce bouquin cavaleur, épatant de voir encore ce genre d’animal survivre malgré les Tartarin kakis, urba croque terrains, la pollu, les zabus... bref la diminution des territoires valides.
Maraudions donc sans but dans la nature lente avec des jumelles pour bien mater volatiles, mammifères, nuages, lointain, en somme voir partout en étant juste là... les clebs jubilant de flairer plein pif la moindre particule à plume, poil farouche... queues tournoyantes, pattes démultipliées dessinant circonlocutions anarchiques sur l'herbette figée, éparse, around us...
Justine et Julie attendaient devant la cheminée rougeoyante, ramonée pour la saison des neiges, sirotant liqueurs, potassant quelques ouvrages du Palladio majeur, Monteverdi en harmonies vocales flottantes, mesurées... volutes sonores de colonnes grimpeuses jusqu’aux nues pour chatouiller les arpions de même l’azur. Ouarf ouarf... Bref l’hiver pointe, on se calfeutre avec les grâces en attendant le retour du promeneur, normal toussa !

Normal aussi les défaites des clubs Français Samedi en tasse d’Europe. On connaît la musique. Le lendemain Biarritz et Clermont ont, parait-il, sauvé l’honneur...
Selon certains Toulouse a été lamentable !!! Qu’est-ce qu’ils fabriquent avec tous ces joueurs les occitans ? Sont quand même pas démunis... encore l’ouverture qui achoppe ? Sans doute... Comment un club de ce tonneau là ne se paye pas un dix digne de son rang ? Là ça nous fige ! Et ça dure depuis des lustres... incompréhensible. Justement ce qui manque, un meneur, un véritable dix à ce groupe, une tête qui pense en somme avec de vrais agacins des familles. Pige pas ça Noves ? Fatigant à la fin cette lenteur pathologique en cortex de tortues, cognition tardigrade, avec des carapaces lourdes comme des enclumes de coutumes inamovibles. Bon, on reviendra au grand rugby du sud avant la nuit du grand sapin. Hips !
© Le Pilier

11 décembre 2009

ENCORE DES VÉRITÉS

Pour n'en jamais finir
Pourquoi donc les Blacks n’étaient pas géniaux avec Lomu ?????
On a réfléchi au p’tit Quizz . On parle pour les briques bien sûr... les gourdins, ceux qui pensent du croupion, les sans cortex... les autres savent...
Ben voilà : tout simplement l’équipe attendait l’exploit d’un seul, le cuir filait à l’aile gauche et c’était tout... d’ailleurs Lomu ne participait pas vraiment du collectif, pas très adroit, pas vraiment malin, ne s’intercalait pas juste pour transmettre, pas génial non plus en défense... non, c’était une entité d’une force exeptionnelle, jamais vu cuissots tels à l’aile sur un pâtis... jamais... bon y a laissé un rein le gazier avec toutes les pilules nécessaires pour remuer toussa... mais super rapide en sus... aussi jouait là-dessus... un peu solo en fait... ultra dominant dans son secteur, son aire, y’en avait que pour lui et le collectif s’en ressentait.
Pas ça les Blacks ! Pas leur jeu ça... Pas le grand rugby ça !!!!! Quand ya pas d’hyper collectif ya rien... ya sousoupe comme ici. Certains même NZ se plaignaient... avaient raison. Facile à voir, constater, mirer. Un grand joueur doit se fondre dans la masse du groupe... on joue avec lui, pas que pour lui... c’est comac que les Blacks sont forts quand ils sont forts. D’ailleurs à la fin de la rencontre on parle des Blacks pas de l’exploit d’un seul. Carter, comme Mc Caw jouent au service parfait de ce collectif... sont grands joueurs certes mais avant tout adaptés, construits, avec, pour, dans, par le groupe... les essais viennent de tous, pas d'un.
On peut avoir le sentiment comme lors de la dérouste des Bleus que rien ne dépasse, que chacun est au même niveau... un orchestre philarmonique si voulez... chacun son instrument mais on joue la même partition, pour mettre en relief la même symphonie... la juste liaison des entités... on tripote pas des notes pour faire un solo, mais pour habiller le thème, ensemble... suivre la trame... avec cet hyper suivi... ho ho le suivi... la perle des perles... les joueurs semblent ne faire qu’un... tous au service du porteur, le porteur portant pour les autres... la vie du ballon... parfait diapason... le cuir de main en main... ça c’est épatant, pour nous, même époustouflant... pourtant simple la figure non ? Rien de plus. Mais ne voyons jamais ça chez nous... des p’tits moments parfois alors que ça devrait être systématique.
Quand étions bambin sur le green, ça nous affligeait déjà... et rien n’a vraiment changé, ce n’était pas travaillé en priorité pour dire vrai, voire pas du tout... un jour faudra causer de l’ennui profond de jouer avec des gaziers qui ne comprennent jamais ce qu’est la transmission... le suivi, à s’oublier, se perdre jusqu’à devenir le cuir même, se livrer à cette idée, se sacrifier pour perpétuer sa course.
Le rugby est aussi une longue patience quand possédez une vista imparable et que l’autour n’est pas au niveau. Ouaip faudra causer de cet ennui, de l’impossible essor du groupe, de vos inutiles efforts pour élever le débat... de ces trajectoires que vous anticipez mais que personne ne comprend... because dans l’équipe ya un gros paquet de mules. On cause jamais de ça au rugby hein !!! Le paquet de mules... et ça ya pléthore au balcon, au goudron, sur le pâtis, dans le bus, les vestiaires, partout...

Un lecteur nôtre nous demandait s’il fallait envoyer nos bambins en NZ pour qu’ils pigent vraiment l’essence de ce jeu. Pourquoi pas, ça ne peut nuire en rien, d’évidence... mais il y a déjà beaucoup à faire ici en simplement matant les figures on TV. Pour les techniques d’assises, de poussées, de détournement des forces il faut certes avoir un bagage technique, un vrai savoir faire... prendre aux saveurs pour transmettre... mais faudra des siècles pour piger, intégrer.. comme du reste le dernier XXème était entièrement hémisudiste... ont dominé largement le pré... faut le dire comac sinon on embrouille son petit monde... pas ici en toucas, pas chez le Pilier. Pour ça que sommes ce que nous sommes. Le module imparable que viennent piller les Mickeys... et les autres se marrer... voire apprendre... apprécier ! Pas de politique, de baveuse en bois récup ici, mais du savoir, du vrai, du simple, sans fard, franc du collier comme saveur est savoir, bourrin est crétin... historiette, incessante redite !!!
© Le Pilier

10 décembre 2009

FRILEUX BOKS



Les Boks alors ?
 N’aiment pas l’automne... pas leur kif ... et puis ont fait une saison d’enfer, dominé les tri, vaincu les Lions... la tournée sentait la fin de partie, les vacances, plus que l’envie de pâtis.
Tenez, une chose récurrente que notons chaque année : Habana se les caille toujours au mois de Novembre, pas copain du freezer le gazier... ne fait du reste jamais d’exploit avec les verts en hémisnord durant le plein automne... matez la tof... mitaines aux paluches, peu gaillard, pas jojo, sinon pâlot... yavait du brouillard pour faciliter encore les choses... maladroit même à la réception des chandelles... lui plutôt dab habile... en sus ne plante quasi pas d’essai sinon aucun. Non non, les Boks avaient hâte de rentrer chez eux, ça sentait le peu... la petite laine, le frileux...
Certes les Irlandais ont gagné, 15-9 lors du dernier match, mais sans marquer d’essai, ni esquisser la possibilité même de créer vraiment du danger. Burger lui a planté son cuir derrière l'en-but comme un centre... bien rageur le gonze...
Non non, les Sudafs ne transpiraient pas la grande motivation. On relativisera notre exploit.
© Le Pilier

09 décembre 2009

ENCORE ET ENCORE

Bis répétitartignoles
Ça plait plus là, houlala, t’es quoi Pilier toi pour balancer c’que t’as dit hier ?
T’es d’abord qui toi ? T’as joué au rugby au moins pour causer péremptoire comme tu fais ?
Quoi c’est toi ? Palmarès ? Pointure ? Chaussons mon Gaston ? Médaillon ?
Du calme l’ami, c’n’est pas parce qu’on possède une bonne vue qu’on doit chausser d’la lunette sécu pour ressembler à tout le monde et ne voir que du flou... pis tiens mate bien la tof d’hier, elle ne te parle pas ? La tof c’est quand même pas nous ça ?
Jauzion bien droit de chez platane veut alpaguer Conrad Smith au petit cou... hé hé, très rugby ça, et pourquoi pas lui caresser le maillot ? C’est vrai qu’on a vraiment besoin de ça  
des platanes sur un pâtis... ce nom ? Pas nous qui l’avons trouvé non plus... mais il dit bien c’qu’il dit ! Au centre donc avec Marty comme l’évoquions avant le match, rien de bien bon... et quand Jauzion par quelque hasard se retrouve dans un espace ouvert, ça finit en eau de boudin systématique... ne conclue jamais rien ce gazier... et ça dure dure depuis des années... bon, il doit plaire à quelqu’uns... ça les regarde... mais ça nous cloue !
En face une autre paire de manches les filous... Smith et Nonu sont d’un tout autre calibre qui ne se laissent pas avoir au raffut... et puis des passes, belles, vives, obusiennes... des feintes de corps, de la lecture de jeu...
Même le père Cowan pourtant couffeur parfois durant les tri et la tournée a fait un match du tonnerre de Zeus... des passes impecs... du sérieux...
Non dans tous les secteurs on s’est fait bousculer ce qui suffit à démontrer que sommes au niveau très inférieur et qu’il serait temps de s’en rendre compte, qu’on prenne la mesure de la tragédie... comme celle du climat en somme. Pas demain la veille mon Gustin !!!! Faut déguster dab, jusqu’à l’étouffée ?

Prétendons pourtant qu’avons quelques bons gaziers, mais qui jouent encore un rugby plan plan... pas bien dirigés par ces grasses entraîneuses du carafon mou... sommes bien moins techniques que les Sudistes... pas foto,  
à tous les niveaux ... dès qu’ils plaquent ces derniers se relèvent tout berzingue pour disputer le cuir, chez eux c’est automatique, ont plein de gestes subtils... chez nous ça prend toujours un petit temps de réflexion... puis sont plus toniques,  
hyper plus toniques et ça aussi c’est la culture, l’entraînement.
On se souvient encore de ces sempiternels tours de terrains qui ne servaient à rien en début d’entraînement, au lieu de travailler la tonicité, la récup dans un brin de temps compacté... on tournait manège mous, essoufflés, cuits de n’avoir rien donné sinon courir au p’tit trot mon Polo pendant des plombes...  
mais le rugby c’n’est pas du menu trôtin mon lapin... c’est du tonique, dynamique, du recevoir, du contournement, de la récup, de l’impulsion, du vivace, de la feinte, du grand  LEURRE nom d’un boudin... de la technique d’annulation et de détournement des forces... de  
l’ÉVITEMENT aussi ... pas que du paf dans un mur de béton et de la galopade de jogger dans les bois.

Tenez... prenons un fait !!!! 
Quel pathétique moment de stupide de chez bestial de crétin de bourrin de mule de croûte en pâte que ce Chabal récupérant le cuir et tout seul, enthousiaste béat, tête creuse d’être vide entière, baissée d’échine niveau zéro, s’empale dans plusieurs Blacks à toutes jambes pour au final perdre le cuir !!!! Rien de plus cruchon, de plus triste, de plus cavillon, de plus saucisse, de plus panouille,  
de plus tarte... une image qui dit tout une bonne et dernière fois !!!! Du rugby ça ? Plus bûche fêlée ya pas !!!! Plus raz du gras !!!!! En sus des gaziers bonnets tricolorés applaudirent cette figure de cloche !!!! Yeah Chabal !!!! C’est ça le rugby du coin on vous dit... on peut pas lutter on vous dit, sommes arriérés ici, bien fieffés !!!! Et ça cherche encore des excuses quand tout est là... pas de coach, de tête, de compréhension,  
on pige pas ce jeu pour faire du ça aussi gros que ça !!!!!
© Le Pilier

08 décembre 2009

GAMELIN, GAMELLES & BILAN

Raffut, redites et vérité
Re sur pied cette bonne fois ? Tout cas l’œil est là, l’escalope attentive, la terrine au terrain, la paluche au Toshiba, Justine au cabas...Françoise en contre-bas...
Plus d’une semaine après la dérouste des blous, que n’avons entendu de carabistouilles.
Un constat : les français ont le rugby qu’ils méritent, en adéquation parfaite avec leur niveau jugeotte. Pigent nib à ce jeu, ou plutôt juste ce qu’il faut pour être satisfaits, se mousser ensemble, gagner des fois, des petits tournois... secouer du fanion, vendre son pétrole cheveux plats, son rase croupion gras, pneu, anti bobo, supra Velpeau... faire tinter son gobelet accordé parfait avec la carafe qui l’agite...  
du rugby pour les gniards 
et les zi...gnards !!!!!
On ne s’étonne plus nous ici... causions du reste avec un gros flanker du coin... toujours idem le gazier, si yavait eu si... yaurait pas eu ça, (sic)... les blacks étaient limite hors jeu... on est juste passé à côté... on est en prépa !!!!!!
Hé Hé, des années de prépa en effet... des siècles de prépa... des kilotonnes d'espace temps de bla prépa... notre problème ? Quoi qu’il arrive ya une CDM dans l’avenir... on prépare... on joue plus pour jouer, fini toussa !!! 

On prépare... quelque chose de secret pour un futur improbable qui n’arrive jamais à germer mais qu’on s’emploie à bien travailler... avec une panoplie matelassée de  
« i faut » « i faudrait » 
« i faudra »... holala on est du balaise de gros supra coco avec ce « i faut » !!!!!!
Avec Laporte c’était idem, on préparait la grande parade des roustes, le carnaval du flanby, avec de gros moyens pour un final à la mesure de nos capacités. Les défaites futures étaient lisibles comme un lendemain de fonctionnaire... du reste pas de déception, cohérence parfaite avec nos stratégies pour foncer tête mur... Poussives, molles, pantoufleuses, ultraflambeuses... bref le costard d’ici taillé sur nos historiques tablettes ma poulette.

Poilons-nous un brin ! Tenez, connaissez Gamelin ? Non ? Mais si, le gazier militaire Maurice, général des zarmées cocardes durant la seconde guerre mondiale... saturé de breloques sur le battant... celui quia imaginé Maginot, balancé d’la troupe en veux-tu dans les tubes béton sans bouger... travaillé la défense quoi, bien buté du frontal... et confiant disait-on ho ho, confiant comme artaban... Soldat officiel carafe au diesel & plomb... dirigeur de la nation... tout le reste des grosses troupes concentrées vers la Belgique où les frisés ont fait mine de balancer leurs forces... mais les Ardennes, là, non non !!!! Impossible disait Gamelin la nôtre gamelle, sûr de son plan mûrement réfléchi qu’il disait...  
ya d’la forêt, ça ondule, 
sont déjà passés en 14 en 70... 
En six mille avant Elvis... 
En dix mille avant Jésus... 
bref, 
vont pas nous refaire le coup !!!!!(Sic).
Ceuss qui savent vous diront que c’est dans l’endroit le moins protégé que les Allemands se sont immiscés... PARDI... justement où Gamelin croyait à l'impossible pénétration...  
Les Ardennes !!!!! Zallez même tellement vite les Fritz qu’ils zont été bloqués par leur propre avancée!!!! Ouarf !!!! Avec dix avions on les cuisait tellement pouvaient plus bouger... ensuite ont pris les alliés et nos bleuets à revers... ratatinés étions !

Pour l’anecdote sachez qu’en 70 les officiers Français n’avaient même pas de cartes d’état major de la région... la rouste qui a suivi vous la connaissez sans doute.
Pas compliqué, depuis notre petit Napo biscornu,  
l’empereur jusqu’au paf des cocus, n’avons solo que des roustes vécu... sans les alliés serions ratatinés... mais du courage dans les rangs y’en a pourtant, toujours eu... ça oui... mais pas des ciboulots dirigeants, ça on a peu, très peu, sinon pas !
Pourquoi on cause de ça ? Passqu’avons entendu Chabal dire qu’ils attendaient les Blacks au front, proche, là bien face au défit du physique bien bourrin mon lapin... et que les fourbes NZ les ont baladé sur les extérieurs !!!! Hé Hé !!!! L’imaginot défense était là, mais  
ON N’AVAIT PAS PENSÉ Á ÇA !!!!!!!
Être contourné ???? Mais qu'elle idée !!!!!!
Et tout à l’avenant... les Français ne regardent pas de toute façon les zéquipes du grand sud... sont fascinés par un ou deux gaziers, genre Mc Caw, Carter... pas plus... ne pigent pas comment ces gonzes s’intègrent dans une stratégie gagnante, comment le groupe s’organise pour former une entité supérieure à la somme de toutes ces parties... jamais ne pigent ça, JAMAIS. Trop cons-centrés sur le blou cocotte, le délirium chochotte... le pipole t’en raffole... mais sur le jeu ? Rien, néant, flou, rata, poutre aux calots, triple rideaux... Nobody de chez personne nulle part !!!!

Tenez, ça cause encore à n’en plus finir de Lomu, le supra cosmique gaillard aux cuissots de buffle... pourtant les Blacks n’ont jamais été aussi mauvais qu’avec lui. Qui peut piger ça ? Dab le comprendre, ensuite nous dire pourquoi ? Pas un seul gazier d’la contrée...  
sont tous fascinés par les effets, 
comme les pies, les reflets...

mais ne pigent rien aux faits !!!!!
Alors que dire de plus ? Rien, tout est là bien cohérent toussa... les folliculaires sont des folliculaires, les journaleux, des creux... les entraîneuses des entraîneuses, les joueurs à la botte des entraîneuses, les supporters des pieds à chapeau, avec des airs de gogos... ya pas de tête ya que bla, du flan... les Français comme les Européens jouent la même partition depuis des lustres ça leur suffit visiblement... peu de progrès... fallait voir les Gallois contre les Australiens même jeu, même peu, même stratégie, même ennui...
Bref le grand rugby reste au sud... aussi vrai qu'il n'y a qu’un seul Pilier au nord qui sait, et quelques autres... discrets !
On recausera pas de ce qu'avions déjà balancé sur les raffuts... la tof dit tout... ce sont archi fait baladé les blous... et de cette manière en sus... alors que les avions prévenu... ya pas de tête on vous dit... ya rien !
© Le Pilier

06 décembre 2009

DES EAUX DE PLUIE

Mémoire presque retrouvée, sommes en quarantaine pour ne rien refiler à nos électives compagnies. Assumons pleinement ce retrait nécessaire et silencieux bien qu’il nous semble entendre parfois, par moment, entre deux souffles, posé le son diffus et timide de larmes passionnées à nos portes résolument closes...

Le ciel lui-même emperle nos transparents vitraux de sanglots longs, dessinant sur la matière froide autant d’appels, figures intraduisibles si l’on ne pige rien aux symboles Japonais........ aux élucubrations de la Matrix........ à moins que ces plaintes en chapelets de pluie pressantes, litaniques, itératives, infatigables, pis qu’éponges des mers profondes s’écrasant sur nos vitres, ne soient le fait de Normandes bovines, flotteuses comme des Zeppelins s’amusant dans une ruminante ronde à vidanger l’azur. En somme il pluie... dans notre tête aussi quelque chose de bien étrange... même si tout re semble se mettre dans l’ordre des choses d’avant. Aimerions bien revenir au pré mais une force ineffable nous en empêche...
© Le Pilier

03 décembre 2009

PILIER SAUVÉ DES OS

De retour 
Étions plutôt gaillard, trois matchs enquillés sans broncher... sans remplacement, adjuvants, ni susucre candy... pas même une chopine avant la dernière baston... pour dire simple avions beau jus encore au Samedi finissant... même après la dérouste des Bleus... belle mine gardions, moral optimal.
Une performance somme toute à la mesure du gazier, rien d’extra quand on connaît la bestiole, mais toute performance a son retour de bâton, tout sommet son revers descendant, avons finalement payé le prix fort de ce tel dévouement. Une sournoise entité maligne, probablement au sortir d’un énième ruck, s’est impatronisée en notre huis corporel pour nous frapper furibonde de toute sa fièvre, la petite vertu, nous laissant sur les rotules en un rien de temps, vide de tout, essoré, limé, ruiné... l’abattis comateux, le pouls en sur régime, la cabine sans toit. La grippe, puisqu’il faut l’appeler par son nom, pas très sexy mais ardente comme un brasier, mit fin à nos zébats es pâtis, en commençant sa danse et son envoûtement. Pour ne rien cacher avons bien chargé. Hyper ramollo au Dunlopillo, un vrai Miko sans bâton dans un fourneau... couché affalé, chamade battions, timbré, flouté, frappé quasi tremens... que bon au roupillon, si une soutane était passée par là avec sa bible et sa calotte, sûr qu’on lui balançait tout... en espérant une remise de peine, un p’tit sursis. Bref, ça sentait le sapin tellement ça chauffait du cassis. On s’est cru cuit.
Mais le divin et ses copains célestes n’ont visiblement pas sonné l’arrêt des bastons, et semblent même nous gratifier de quelques prolongations... sommes resurpied même si bien coton, et d’une raison aussi pure que le souffle renaissant.
Ne savons si c'est la nouvelle grippe de luxe qui nous a envouté, n'ont pas fait les examens aux urgences quand ils nous ont transporté vaporeux... en revanche savons que le Doliprane 1000 fait tomber la fièvre, qu'il n'y a quasi que ça, qu'il faut se laver les paluches, porter un masque 48 h encore après la fin des symptômes, ne pas se formaliser d'être mis au rebut même par l'entourage... normal zêtes conta-minable... faut la jouer perso pour le coup, rester solo dans son coin, pas faire le partageur là, le gamin... puis aérer la piaule... au bout du compte si vous vous en sortez, possédez un super vaccin sans avoir besoin de faire le petit train moutonier, ni tâter d'la seringue.
© Le Pilier

02 décembre 2009

ENFER ET DOLIPRANE

Sommes dans la fièvre ardente. Abattu... de partout. La grippe atteint notre carafe, nos arpions, nos articulations... ça sent le plumier. Si résistons à ça, retournerons au pâtis pour un bilan d’automne... Sinon : Requiem et fin.
© Le Pilier