30 mai 2009

RUGBY PHTISIQUE ET RATA...


... du balai
Le phénoménal Pilier, une fois de plus annonça le fiasco !!! XV à gogos, nullissimo, et pour nous, notre dernier numéro Top 14.
Tu parles Charles d’une demi finale !!!
Rien à ajouter, nul, pas un clou, une pelure, sous rata, rien. Des deux côtés. La tuile rose Toulousaine et le pneu mou Clermontois... Du p’tit Top pour bobeaufs, qu’entravent rien au jeu. Déguerpissez ceuss qui viennent s’encanailler en nos pâtis... Zou !! Out !! Allez chez les voisines du sud et autre duo la pantoufle, divan la flemme, minimun cognitif, trois fois rien de cigare mais de la cendre neuronale en tas de gravas... lisez tous les zautres, les blogs xagonaux des mous du ciboulot, les audacieux du tapis, les ravageurs d’influx qui vous serinent des niaiseries à longueur d’année... Allez donc chez les cocottes ya pléthore de poulailles et revenez pas chez nous. Ici sommes délicats, sensibles, nous faut de grandes bastons bien saignantes et de la tête surtout, oh oui, de la tête bien faite, bien vissée, dynamique, syncrétique, sur des cuissots accordés... mais surtout jamais, plus jamais
le phtisique rugby d’ici !

Adios !
© Le Pilier

29 mai 2009

DERNIERES MINUTES

Tout nous ça... tellement on a zappé le rugby d’ici que nous nous sommes merveilleusement planté. La tuile Toulousaine vs les volcans éteints Clermontois, c’est bien sûr ce soir.
Ne pardonnez pas, ça dit juste c’que ça doit.
© Le Pilier

FINALE SUPER 14 VS DEMI CUIR


Le fort et l'ordinaire
Demain, z’aurez le choix entre la puissance d’un Velasquez, la poésie d’un Degas, la vibration d’un Cézanne... et l’académisme pompeux d’un Bouguereau, le flan pisseux d’un Duchamp, le Bonux minux d’un Dali...
Entre la densité d’un Mallarmé, la précision d’un Proust, la puissance d’un Céline et la transparence d’une Colette, les fadaises d’un Artaud, la vacuité d’un Breton...
Entre les polyphonies d’un Gilles de Binchois, les fugues gracieuses d’un Bach, les appoggiatures audacieuses d’un Schönberg... et le pompier d’un Berlioz, le pesant d’un Mahler, l’ennui d’un Boulez... Entre la perfection du Panthéon romain, la justesse d’un Sullivan, la mesure d’un Mallet-Stevens... et le mauvais béton d’un Corbusier, la chaussure de ski d’un Portzamparc, le chaos d’un Ghery... Entre les perles de la couronne et des pincées de confettis, entre la musculature d’un Pilier et la gonflette de Nice-Rugby... autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts, pour les esthètes et les squelettes, les gros qui culbutent et les Lilliputs. Pour les premiers donc une finale de Super 14 bitouine Bulls and Chiefs, 5,30 PM on Sky... le grand rugby. Pour les seconds Toulouse vs Clermont... plus tranquille, plus du coin, plus copains, plus soupe au pain.
- Là, tu pousses un peu le Pilier, tu sur appuies, tu débordes, tu grossis, tu surgonfles, tu exagères même !
- A peine... quand on aime passionnément, on ne broute qu'un pâtis. La paille sèche, on vous la laisse !!! Arf !!!
© Le Pilier

28 mai 2009

LE GRAND RUGBY


Sommes impressionné...
sans contredit. On cause parfois du rugby d’antan, certains, larmette aux pupilles... papier mouche blair... pas notre kif ça. Y’eut du beau jadis, pas faux... on a pris notre fade... frissonné de l’échine... y’avait moins d’artiche, d’ultra pub, d’additifs, de baratin, de flan... mais de grands joueurs autant... forts, habiles, futés, honnêtes... des branques aussi... vrai toussa... ya toujours des branques... plus... but for us, jamais le XV n’avait atteint une telle puissance, une telle technique, un telle discipline, une telle intensité durant 80 minutes... sans débander... idem comme nos trois orfèvres !
Non, non, de l’hémisphère sud on ne peut se plaindre, les passes sont top, un gazier reçoit toujours le cuir lancé, ça joue collectif, peu de fautes... pas de mauvais coups... ça fuse, martèle, pousse, appuie, alterne... le rythme est soutenu... la puissance développée prend appui sur la règle, moins d’efforts inutiles comme chez nous, le geste travaillé, répété, conçu dans ce sens... le principe majeur ?
Coller à la règle... le mouvement fondé sur la règle... par la règle... là, on doit rendre compte de leur suprématie !
Hyper balaises les empafs... rigueur sans frigidité, force canalisée, contrôlée... l’énergie ne se perd pas, le groupe est concentré, dans l’axe, soudé... tous pour un... dans le sens de la marche... la règle pour cadre infrangible.
Grande discipline !!!
On ne peut pas lutter chez nous... jamais n’atteindrons un tel niveau, une telle maîtrise qui ne gène en rien la trouvaille, l’inattendu, le coup de génie, la symphonie... l’impro... c’est du grand, du vrai, de l’hyper beau rugby. On doit comprendre toussa... ces gestes techniques sont pensés en fonction de la règle... plus tu colles à la règle, plus t’es centré, moins tu t’éparpilles, plus tu t’y soumets, plus tu es libre dans tes gestes, prompt à l’ouverture, à l’habileté. Qu’est-ce qu’on attend bon dieu pour le comprendre sous nos clochers ? Que le Pilier s’impose comme directeur technique ? Ya pas mystère, tout est là, dit, montré...
A chaque modif de la règle, les Blacks, les Sudafs, dans une moindre mesure pour l’heure les Aussies, s’adaptent immédiatement, développent de nouvelles stratégies, profitent de l’aubaine... la civilisation ça, l’intelligence... adaptation rapide, dans le respect de la loi... travailler son geste en fonction, s’y plaire, soumettre... maîtrise, grande rigueur !!!!

La loi n’entrave en rien la génialité, elle l’oriente.
Le Pilier, Equations informelles 2002

Deux manières de combattre, l’une avec la loi, l’autre avec la force. Le rugby synthétise les deux affirmant l’homme dans sa conscience policée... maîtrise, assise sans rigidité. Une volonté libre qui a digéré la pomme, assumé son inaltérable saveur... perpétuant l’espoir.
Le Pilier, Equations informelles 2002

L’arbitre ? Maître du lieu, on se soumet à sa parole. Après on se lance, on imagine, on peut dériver, interstitiel, pas plus... on se bastonne franco dans un cadre hyper strict... c’est ça l’évolution... la maîtrise dans la baston... violence oui, hyper violence possible car sommes comac... mais sans mauvais coups sournois, sans tricherie, vers un but symbolique...
un rugby de cette trempe est le plus beau jeu de l’univers, un modèle, une philosophie. Les Blacks et les Sudafs en honorent les vertus montrant à la planète entière la voie à suivre.

La forme, la grande, la belle forme dans la loi, première en tout, unissante, gracieuse, amicale, évolutive...
la divine esthétique !!!! Celle qui dissout les clivages à fanions, les nationalismes, les remues pompons... on se prend au jeu, qu’au jeu, cas de le dire, à la forme proposée, on n’agite plus son drapeau, ses couleurs, clos des calots, du ciboulot... on apprécie le beau... on s’open, s’élance, on se fait confiance. La preuve par le beau, le beau dans l’acte, la preuve : la seule patrie qui n’a pas besoin de palabres, qui unie sans le prétendre, fortifie sans se répandre, nous cause enfin de l’homme de demain ?
On voudrait bien.
© Le Pilier

26 mai 2009

LES GRANDS GAZIERS


L’hyper buffle
Oh la bestiole, le mastard, le cubage, le quintal six aux cannes de feu, l’énormément, le volume épatant !!! Jamais vu ça une telle vitesse pour un 8. Privé de coupe du monde comme
le rapportions ici, on a dû lui remplacer le raisin par celui d’un buffle des savanes... parole... quelle tonicité, quelle force, et de la vista, ça oui... souventefois bien placé pour la récup, le suivi, les trajectoires, il plante un essai après une course de quarante mètres, milieu perche en grattant tout le monde. L’homme du dernier match avec Steyn...
S’agit de Spies bien sûr, Pierrot pour les zintimes, le Bulls de Sudaf... avec Kankowski les Boks possèdent ce qui se fait de mieux en troisième ligne... sans oublier le père Smith, Burger et consorts. Mais d’où ils les sortent ces gaziers ? De la jungle ? Vivent à l’état sauvage ou quoi ? Nourris à la cuisse de rhino, au pâté d’hippo ? Mâchent du lion ? Coursent l’antilope ? Le jaguar, le flamand rose ?
© Le Pilier

25 mai 2009

DU PREEZ PLUS QUE DUPUY


Le maître et le romantique
Leinster champion d’Europe... ok... Leicester coiffé de trois points, 19-16, mais bien perdants. Manquaient de jus ces derniers, incontestable... une demi finale de coupe d’Europe avec prolongations... tirs aux perches... la semaine suivante une finale de championnat... toujours dans la foulée une finale de H Cup... on avoue, c’est beaucoup. N’ont pas brillé, à l’instar de Dupuy. Gaffe l’ami... nous semble parfois un peu trop détendu le gazier (d'où la prudence de Lièvremont ?)... ne devrait pas venir en France la saison prochaine... a de belles qualités comme l’avons dit, mais jouer chez les Bifs lui serait plus profitable, voire s'exiler en hémisud... plus sérieux là-bas... meilleure prépa... niveau sup... c’est encore trop tôt pour retrouver les loches de la mère patrie... pas assez incisif encore... pour devenir grand faut se la donner d’avantage... pas gagné... notre enthousiasme à son égard n’avait pas occulté cette chose, attendions d’en voir plus... faut le tenir le gonze, pas le lâcher... n’a pas imposé sa patte dans cette rencontre, hors les arpions d'entre perches, n’a pas été déterminant. Fatigue ? Si oui, on suspend... mais gaffe au trop cool.
En comparaison, sieur Du Preez des Bulls... ya pas tof. Quel match le sudaf, quelle vista... le meilleur du monde comme le répétons depuis jadis... trajectoires subtiles, passes vives au cordeau... et ce petit geste technique d’une élégance toute lui quand sur un renvoi adverse il galope, hors terrain, bord de touche, pour récupérer le cuir en sautant léger et retomber dans l’air de jeu, zappant dans sa course plusieurs adversaires hypnotisés... magnifique !!! Allait quasi vers l’essai... génial ce type. Mais trop habile pour l’arbitre qui n'y pane rien et siffle la touche alors qu’elle n’y était pas, comme l’a montré le ralenti. Qu’importe, il remporte avec son équipe le ticket pour la finale. Mérité. Doit mater ça Dupuy, ce grand gazier de Du Preez... la référence.

Comme les zeuropéens sont encore très loin du niveau de l’hémisud, Dupuy a du travail à fournir et ne pas prétexter suivre bobonne pour rentrer au bercail. Trop romantique le gazier, trop Sorel le Julien ?
La baston avant l’édredon
nom d’une pipe !!!

Bon, c’est vrai, sont incomparables nos poulettes, difficile de ne pas plonger, sommes trop satisfaits dans ce domaine... sans doute... trop tentés... mais le guerrier doit faire la part des choses, la récompense après la chicore, la maîtrise, la puissance affirmée... p’têt pour ça en fin de compte qu’on rame au pâtis en nos contrées ? Nos femmes sont plus jolies, on y balance trop son jus, on kif trop maxi sur le gazon, mais pas le bon ?
Dab le terrain...
ensuite le coup de rein !

Pour revenir aux bastons, Morné Steyn l’ouverture des Bulls a fait un match remarquable à la savate, genre parfait, pas super grand créatif au jeu, montrant cependant à quel point cette place de 10, plus qu’une autre ne peut souffrir la demi-teinte, l'arpion pantoufleur. Les Crusaders sans Carter en ont fait les frais ?
A suivre
© Le Pilier