23 avril 2009

O'CONNELL O'COMMANDES


Lions vs Antilopes
Pendant que certains nostalgisants, l’œil embrumé, chochottes, bras mélanomes, mous du tri, du bi, de l’abattis, critique pâteuse, psyché flottante, affalés aux transats des croisettes Niçoises rêvent encore du rugby à papa, le Pilier de frairie partageait sa table, tendre bestiole à groin, rose de lait, avec un quatuor de fines gueules, fort en thèmes, et quelques ardentes belles que le hasard bien fait vint placer en notre huis. Le régal fut donc honnête, rien ne manquait au festin, le groupe poursuivit la fête, jusqu’au ciel du petit matin... puis s’assoupit rompu par les grandes postures, par tant de poésie.

De sciences diverses, d’art, causions au son des piques lard, des mâchoires, des gobelets, de littérature aussi... et de rugby pour digérer enfin, distraire la baveuse, se fendre sur l’état des lieux de la pâle ovalie d'icy en sirotant liqueurs.
Le tournoi vite oublié, maraudons désormais au super 14 en attendant les tournées estivales et bien sûr, la suprême compète de juillet, la vraie, l’ultime, la percutante, la jamais décevante Tri.
Pas photo ! Seul grand tournoi au monde, digne de notre niveau.

Avons appris la composition des Lions pour leur prochaine visite chez les Boks, et notamment le capitanat du phénoménal O’Connell. On l’imaginait comac. Le gazier mérite largement ses galons étant de ces gens-là qui savent tenir la troupe, l’encourager, la diriger, la pousser vers la victoire comme l’a fait du reste remarquablement avec l’Irlande durant le tournoi, et le fera sans doute en H Cup. Pourrait bien conserver le titre européen pour la deuxième année consécutive en effet, tant son équipe est performante, soudée, se connaît sur les doigts...

Bon groupe ces Lions... peuvent égratigner l'antilope. On s’étonne un peu de n’y pas trouver Armitage, l’arrière anglais.
Une autre anicroche et pas des moindres, n’ont pas d’ouvertures de haut rang, Stephen Jones, O’Gara ? Deux maillons faiblards dans une team somme toute de bonne tenue. Risquent de le regretter... Il est des places au rugby qui supportent très mal le flottement. Matez le stade Toulousain qui s’entête avec Michalak à l’ouverture... à chacune de ses apparitions ça sent le flop... du reste ont perdu, comme on sait. Sont fadas, on voit que ça !

Wilkinson il est vrai n’est pas dispos...
Malgré ses faiblesses en défense, ni top encore dans l’organisation, aurions donné sa chance à Cipriani. Possède une bonne tatane, un œil avisé, des cannes de feu... le responsabiliser chez les Lions eut pu le transcender, le pousser à être plus incisif... l’aguerrir quoi ! Bon, une vis dans la cheville le gêne semble-t-il. Revenu trop tôt peut-être en automne, n’a pas brillé il est vrai, mais après une telle blessure (matez l’état sur la tof) on reste un temps prudent, normal. On lui enlève la ferraille cet été... gageons meilleur niveau la saison prochaine. Dommage pour les Lions.

Hyper plaisir donc de retrouver les grands gaziers du sud... le vrai rugby moderne qui ne pleurniche pas, s’adapte à chaque saison, surdomine l’ovalie... le rugby du Pilier quoi... loin des cloches fêlées qui ne savent pas organiser un championnat, ne pensent qu'au grisbi. Passons sur nos entraîneuses nationales qui valent à peine les clous de notre croix pesante.
Ci-joint, les Lions et les dates majeures à ne pas manquer.
Cliquez sur le vert si voulez voir les trombines.
© Le Pilier

Arrières : Lee Byrne (Galles), Rob Kearney (Irlande), Shane Williams (Galles), Leigh Halfpenny (Galles), Ugo Monye (Angleterre), Luke Fitzgerald (Irlande), Tommy Bowe (Irlande), Tom Shanklin (Galles), Jamie Roberts (Galles), Brian O'Driscoll (Irlande), Keith Earls (Irlande), Riki Flutey (Angleterre), Ronan O'Gara (Irlande), Stephen Jones (Galles), Mike Phillips (Galles), Harry Ellis (Angleterre), Tomas O'Leary (Irlande).

Avants : Jamie Heaslip (Irlande), Andy Powell (Galles), David Wallace, (Irlande), Stephen Ferris (Irlande), Alan Quinlan (Irlande), Joe Worsley (Angleterre), Martyn Williams (Galles), Alun Wyn Jones (Galles), Paul O'Connell (Irlande) (captain), Donncha O'Callaghan (Irlande), Simon Shaw (Angleterre), Nathan Hines (Ecosse), Gethin Jenkins (Galles), Adam Jones (Galles), Andrew Sheridan (Angleterre), Phil Vickery (Angleterre), Euan Murray (Ecosse), Jerry Flannery (Irlande), Lee Mears (Angleterre), Matthew Rees (Galles).
20 June:
South Africa v Lions (first Test) (1400 BST, 1500 local time) ABSA Park, Durban
27 June:
South Africa v Lions (second Test) (1400 BST, 1500 local time) Loftus Versfeld, Pretoria
4 July:
South Africa v Lions (third Test) (1400 BST, 1500 local time) Ellis Park, Johannesburg

16 avril 2009

ON SE PLAINT DU PILIER


Mise au poing
Well
Well... ya d’la plainte dans l’air... on critique son Pilier because pas gentil le gazier avec certains joueurs... qu’on friserait l’injustice même, qu’on décoifferait le passionné trop sensible en grossissant les traits, que même si avons l’œil avisé, comme hyper souventefois raison, faut pas le dire comac !!!! Ben tiens mon oursin, on va le balancer avec des pétunias... en patins sur le terrain, langue de pipe, bavarde bois... com partout, com ceux qui démagoulinent puis après vous assassinent quand zêtes pu bon à rien. Non, non, correct sommes toujours, ferme au carton, souple dans l'action... dire sans fard la vérité c'est rendre honneur aux gaziers qui se la donnent, c'est respecter les pieds nickelés...
Et puis le mot chien n'a jamais mordu un quelconque arrière-train... alors respect !

Ici, partant donc, appelons une poutre de plomb
par son petit nom, c’est vrai... un platane rigide de gros plomb, un Jauzion... avec des trajectoires lisibles comme des chapeaux melon... des finitions limites... des passes tragiques... une vision pathétique...
Un cul de sac, un légume en frac ? C’est un Michalak... ça sert à rien sur un terrain, ça vous mène droit dans un coin... c’est bon pour les philistins qui n’y panent rien à ce jeu malin... ça déjoue, vous bouffe tout, ça vous désherbe le pré favori, vous l'laboure en misérable pâtis... c'est pas le turbo qui décolle, c'est le raide tarmac... une plaie dans un sac, c'est du pur Michalak...
Moult fois avons répété que ne nous intéressons qu’au jeu, à ceux qui le pratiquent, foulent le pré, organisent les armées. N’avons rien contre les gus à proprement parler. Hors pâtis point d’appétit... mais un gazier qui trottine pas bien, n’organise rien, un mal passeur de cuir, un rateur d’occase, on le dit uniment, sans pommader le ban,
c’est un fouteur de panique
, un genre de catastrophe, un malheur, un trouble... une gêne atomique...
c’est
même un contretemps
!!!
Appelez ça autrement, ça n'change pas l’évident.
© Le Pilier

12 avril 2009

CARDIFF 9 / TOULOUSE 6


Toulousains des agacins
Bon, le précédent papel daté d'hier était juste de l’intuite... Cassandre avait prévu en vain la chute de Troie, mais le vilain Apollon la condamna à n'être jamais crue... because elle se refusa à lui... selon la mytho. Mais le Dieu exprima sans doute avec raison qu’il ne sert à rien d’anticiper, que le but c’est le chemin, pas le petit gain. Pas bête. Les hommes ne feraient de toute façon rien d’intéressant avec ce don... faut rentrer dans le mur pour espérer fêler la brique frontale qui sert de cortex... il en est ainsi depuis la nuit des temps. Certains ont le parpaing insécable et prennent sur le râble sans comprendre jamais pourquoi. Et puis "lire" parfois l'avenir, c'est juste comprendre le présent... ya pas mystère. Toulouse blues diront certains. Pas nous ! Quand on annonce la pluie et que ça mouille on met l’imper, on se dit juste que c’est normal.

A moins que tout ceci ne soit que spectacle... avec arrangements, redistribution, gérance des affronts... la stratégie des rouges et noirs fut pour le moins ridiculement inconséquente. Pour tout dire, n’avons maté que les 35 premières minutes... c’est dire si l’issue était lisible et le jeu ennuyeux. Les Toulousains se débarrassaient de la gonfle à coup de tatanes, pour, comme disent les sots, occuper le terrain ????? Clerc, Heymans, even Medard... sans parler bien sûr de Michalak qui loupe toujours son premier coup de pompe... et les autres... en cherchant la touche, proposant aux adversaires de faire le jeu. Ça c’est du rugby !!!!! Mais qu’est-ce qu’ils foutent avec ce joueur d’hamburgers ???? Ont pas pigé encore ???? Sont des zéquipes à sponsors ou quoi ???? Chaussettes Kindy à l’ouverture, parfum aisselles Chab en troisième ligne... Lotus croupions aux arrières... 4x4 à pneus pour le pack ????? Du rugby ça ????
Avons même vu Kelleher, et toute son expérience, à 25 mètres de l’en but adverse, bien calé derrière sa mêlée dominante, attaquants bien placés, taper à suivre bien haut dans l’axe en plein dans les bras de l’arrière des Blues, qui fit sans problème un marque... fort de café !!!! Stupide !!!! Ridicule !!!! Idiot !!! Et du comac en première période en veux-tu voilà... On sait pas quoi faire, on renvoie la patate chaude dans les bras adverses ????? C’est de plus en plus récurrent ce genre de pratique... les Bleus aussi sont très balaises pour remettre l’adversaire dans le sens de la marche.
Nous, ça nous cloue !!!

Alors, que rajouter à ça ? Dire que Dusautoir est d’une force anticipatrice phénoménale... oui bien sûr... que Médard a des cannes de feu... sans doute... que le pack Noir dominait... certes... mais ça ne suffit pas. Jeu stéréotypé, lisible, hors Medard en attaque. On dirait que les Toulousains n’attendent qu'une chose... les relances de quelques gaziers... mais au centre ça bloque toujours... la poutre solide c’est mieux en deuxième centre... faut de la tête avant... prendre des trous comme l’avons entendu ensuite à la radio, c’est pas mal, mais c'est la clausule qui importe... B... de M... de B... de Dieu de cornegidouille de bigre et bougre... et peste, pouah, diantre fichtre et foutre... Partir c'est bien, finir c'est mieux !
Quand plus young étions, on se faisait incendier si on ne transmettait pas le cuir dans de bonnes conditions après l'échappée... le bon entraîneur nous soufflait dans les bronches à vous décoller les poumons. Et puis on ne renvoie pas la balle toute la partie pour se bouger le derche en fin de match nom d’une pipe de St Georges. Alors voilà. Contre des adversaires pas géniaux, tout à fait prenables même si vaillants, les Toulousains ont chu, perdu, sans un seul essai marqué... rien à ajouter.

Question-réponse pour conclure, adressée à nos staffeuses en dentelles du XV de France, et autre lièvremonticules apathiques ? Cé qui qui envoie Leicester en demi finale de la H Cup contre Bath, alors qu’il n’a joué que la dernière demi heure en plantant l’essai de la victoire ? Ben c’est l’imparable Dupuy !!!!! Savez les filles, le demi de mêlée qu’a quitté Biarritz pasqu’on ne le faisait pas jouer en France... celui dont on ne parle jamais pour l’EDF... pasque cé dab les p'tits copins mon lapin qu’on veut... mais les vrais joueurs, on attend les blessures pour les faire rappliquer... toujours la sélection par défaut... comme Galthier, qui, hors sa dernière CDM, n’était même pas sélectionné dans le groupe initial pour les précédentes. Faut pas être sorti de la cuisine de Jupiter pour prédire que les plats seront amers. Le Pilier n’a que le don de lire les évidences. Sous nos clochers, il est vrai, ce rien d'attention est en effet si rare que ferions presque figure de super héros... mon Julot.
© Le Pilier

11 avril 2009

DERNIERE MINUTE

On apprend la titularisation de Michalak à l'ouverture... vont se le manger les Toulousains... S'ils ne mettent pas Skrela rapido ne gagneront jamais.

09 avril 2009

CARDIFF VS TOULOUSE


Bien beau nos bagatelles sur les palinodies-bambineries du staff mais ça nous éloigne quand même du pâtis. Samedi donc le Stade Toulousain rencontre les Cardiff Blues pour les quarts de finale de la H Cup. L’armada occitane a tout à fait les moyens de remporter ce match. Une belle équipe en effet... un entraîneur qui connaît bien la musique, un groupe solide avec de nombreux joueurs de haute volée... un Skrela plutôt habile des pieds... du Medard, du Fritz, du Heymans etc etc... du beau grand guerrier Dusautoir... du Kelleher à la mêlée... etc etc... pas de doute sur le papier on peut difficilement faire mieux. Mais les Gallois jouent chez eux, dans leur Stadium fétiche du Millénium, les crampons bien vissés et le désir sans doute de prendre revanche sur quelques uns de ces joueurs qui les ont vaincu lors du tournoi. Les baratins d’avant matchs ne font cependant pas le banquet. Si le menu est alléchant, la cuisson se fait au dernier moment. C’est au kick off que tout commence donc, et comme l’appétit ne s’anticipe pas... on verra ça à 16h30 Samedi... sur BBC, pardi.
© Le Pilier