11 avril 2009

DERNIERE MINUTE

On apprend la titularisation de Michalak à l'ouverture... vont se le manger les Toulousains... S'ils ne mettent pas Skrela rapido ne gagneront jamais.

09 avril 2009

CARDIFF VS TOULOUSE


Bien beau nos bagatelles sur les palinodies-bambineries du staff mais ça nous éloigne quand même du pâtis. Samedi donc le Stade Toulousain rencontre les Cardiff Blues pour les quarts de finale de la H Cup. L’armada occitane a tout à fait les moyens de remporter ce match. Une belle équipe en effet... un entraîneur qui connaît bien la musique, un groupe solide avec de nombreux joueurs de haute volée... un Skrela plutôt habile des pieds... du Medard, du Fritz, du Heymans etc etc... du beau grand guerrier Dusautoir... du Kelleher à la mêlée... etc etc... pas de doute sur le papier on peut difficilement faire mieux. Mais les Gallois jouent chez eux, dans leur Stadium fétiche du Millénium, les crampons bien vissés et le désir sans doute de prendre revanche sur quelques uns de ces joueurs qui les ont vaincu lors du tournoi. Les baratins d’avant matchs ne font cependant pas le banquet. Si le menu est alléchant, la cuisson se fait au dernier moment. C’est au kick off que tout commence donc, et comme l’appétit ne s’anticipe pas... on verra ça à 16h30 Samedi... sur BBC, pardi.
© Le Pilier

08 avril 2009

RORSCHACH AU SECOURS DES BLEUS


Pour du clair... obscur
Après sa prestation d’instit Lièvremont s’engouffre dans un mælstrom de justifications douteuses, prétendant qu’il ne voulait pas incriminer publiquement les joueurs, ce qu’il a pourtant fait. Une figure d’époque qui dit bien ce qu’il est évident de comprendre. Ça cause dans tous les sens quand ya plus aucun sens... pléthore de baratin quand ya pu rien...
Un joueur nous dévoilait récemment une expression du staff :"
Vous êtes en intérim chez les Bleus"
On croit rêver !!!! Bonjour l’agence... sympa l'ambiance !!!
On nous a même rapporté que cette fine équipe d’entraîneuses envisageait d’introduire au sein de l’organisation des psychologues pour bichonner le groupe, faire qu’il se sente mieux, plus soudé, compact, plus copain quoi... avec toute une batterie de psycho tests... Ouarf ouarf !!! La chasse aux papillons de Rorschach en nos pâtis, pour mieux pousser en mêlée... du Lacan pour comprendre cet autre qui s'attache au clocher du signifiant rageur de n'être plus gagneur... et pourquoi pas du Serge Simon pour enfin transpirer son désir poétique durant les rucks !!!!
Fallait y penser... enfin une loupiotte mazda spéculative pour sonder les profondeurs de ces âmes inconstantes et retrouver la clarté du pré gagnant.

Imaginons d’ici le tableau.
Un raté de chandelle ? Hop hop on traite la pathologie par pseudoscopie... analyse du psychique visuel... on canalise les divergences, retrouve le point de fixation... réappropriation du cuir substructurelle vers un pour soi valorisant... Pattex aux paluches... ça colle à la crûche ?
Un plaquage manqué ? Hop hop... euthyscopie... réflexion sur la pulsion de fuite... approche des symptômes apportant une satisfaction de remplacement au désir inconscient de câlin... appréciation du degré d’élaboration des conflits défensifs... expropriation du doute intrapsychique ... retour au carton méthodique... contact apprécié... déni du câlin.
Une passe oubliée ? Sondage du moi rétif au partage... spéculations sur le cadeau, filiation imagogique... assomption des premières relations intersubjectives... tentative de dissolution de cette névrose de destinée qui impose son enchaînement identique d’actions négatives... « Déjà petit prêtait pas son ballon au frangin, comme papa mettait pas les patins »... tout s’explique... enfin !
Mauvaise trajectoire vers l’en-but ? Appréciation des fantasmes inconscients de grandes ouvertures, dézingage des souvenirs écran qui floutent cet horizon à cinq points... c'est plus qu'un essai, c'est un fait... imposé, valorisé par l'alibi du sujet qui fait basculer tout le vouloir humain dans la médiatisation du désir de l'autre... qui du coup est bien content ! Ouarf ouarf !!!
Manque de motivation, aboulie ? Analyse pulsionnelle des propriétés spécifiques hyperphagocytées par des buts intermédiaires qui n’ont rien à faire sur le pâtis... désherbage du déni de gloire... retour narcissique vers le chemin florissant de la victoire... poudre de perlimpinpin... Panoramix potion... euros gratification... hop hop, reremotivation...
Ratage des pénalités ? Sondage des répulsions libidinales sur le moi tragique... mise à l’index des influences pathogènes occasionnant le refus d’entre perche... pulsions partielles négatives métamorphosées en positivisme désirant... trois points assumés... trois points gagnés... trois G... le plaisir retrouvé... tatane revalorisée... des coups de latte, un baiser... des coups de latte un baiser...
Plus clair non toussa ? On se sent mieux du carafon non ?
L'inconscient aplatit dans son en-but, bien démêlé à cinq, victoire des vraies causes sur le superflu !!! Au point de reconnaître enfin, de comprendre, d'intégrer, que l'automatisme de répétition prend son principe dans ce que l'on appelle dans le jargon du pré, l'insistance musclée de la chaîne signifiante... notion comme chacun sait, libérée des 22, corrélative de l'ex-sistence où il nous faut impérativement situer le sujet de l'inconscient, si nous devons prendre au sérieux la découverte du psy des vestiaires camphrées à l'introspection libératrice, le copain Sigmund. Rien n'est obligatoire bien sûr, mais rien non plus ne saurait nuire à cette prise du symbolique. Réfléchir pour s'aplatir la conscience dans l'en-but gagnant, pas de doute, que du bon pour la troupe.
Bref une batterie sonnante de réflexions tout à fait adaptées aux problèmes du moment. A suivre donc. Pour l’heure immédiate retour nécessaire au stade anobjectal, comme au pâtis primordial, celui qui tient toujours ses promesses, concentre la raison, entretient la passion. En sus ya du Stade Toulousain en prépa, un beau tableau contre des Gallois at home... sans psychololo mon Julot, ni bambineries ma Julie. On va causer rugby.
© Le Pilier

07 avril 2009

UN GRAND GARÇON / UN LIEVREMONT

Ben voilà c’est dit... ce qu’on pensait ici est confirmé par sa prestation orale reproduite un peu partout. Lièvremont nous livre ses opinions sur les gaziers d’EDF... et nous hyper rassure en affirmant
« J’ai grandi » !!!! Ouarf !!!!
On l’attendait celle-là. Grandir ????? Terme consacré des vides cortex, très employé pour tout, n’importe quoi... a mis sa talonnette l’entraîneur... quitté maman ? Mais c’est quoi ces danseuses ? Quoi ces ados ? Colonies merci papa... on se croirait dans l’île aux z’enfants... parole... tournez petit manège du moi pompon... on s’y attendait ici, on savait... 
ya pas d’Alexandre à la tête de nos troupes.
On a besoin d’un général qui pousse sa maturité en effet, qu’est là pour se rassurer d’être bien ce qu’il est... en pleine croissance... bravo ! Hé hé, mais ya des divans Sigmund pour ça mon coco... des banquettes accoucheuses spéciales gros bobo... mamie Dolto, pommadeuse à neuneus, "préférer manger à la cantine... avec copains copines" le but... faut tenter l’abréaction dans ce cadre... entraîneuse de doute... allez allez... sinon la perspective interactionnelle avec toute la mifa autour du psy pour comprendre que papa est vilain, que maman ne l’aime pas, qu’en somme la com est bloquée à cause d’un gros pathos qui colle la semelle au nounours qu’on veut pas lâcher. Mais nous on s’en balance le conscient de visionner cette carafe qui affiche sa profondeur flottante en prétendant qu’a mis les cuissardes, cet intime qui se sent plus fort de quelques centimètres... on veut du vrai zig aux commandes nom d’une baston antique... du grand gazier foutredieu... qu’a une tête bien vissée... connectée... sevrée !!!! Qu’a d’la vision, d’l’a stratégie dans l’carafon... on veut un entraîneur qu’a fini sa croissance nous, impavide, assumeur, avec du cran de saveur, qu’a zappé Dad & Mum... bref un mec normal d’officier d'antan qui part au combat sabre au zénith, prétendant qu’un gazier qui dépasse les trente ans est un jeanfoutre ( authentique humour des galonnés Napo), pas du qui se sent bien la pantoufle de ne rien paner, qui joue les instits domineurs en passant en revue ses joueurs comme au conseil de classe quoi... file un bon point à çuilà, un piquet à l’autre... mais on en causera later... p’têt ben... ou p’têt pas. Super nos entraîneuses... super sympa !!!! Sommes rassurés !!Elles grandissent... des pieds !
© Le Pilier

02 avril 2009

UNE POUTRE / UN JAUZION


Platanitudes
Un visiteur connu, par l’odeur du café fortement attiré s’était plu de frapper à notre huis. Plus que l’arabica, on se doutait du fait, nos mouvantes compagnes en tenue d’après nuit insufflèrent raisons plus majeures qu’un fumet. Légères, ravissantes, gorges lourdes en éveil, fredonnant quelque air d’opéra bien Garnier, ravies sans doute aucun d’une nuit pleine entière passée avec leur seul Pilier, plus dispos il est vrai depuis la fin du tournoi, notre visiteur disions, fit pause en nos tapis, nous entretenant entre autres bagatelles d’un petit fait parlant. Lièvremont, nous dit-il, dans une interview donnée sur France 24 il y a trois jours à peine, exprimait son doute, ne comprenait toujours pas pourquoi telle ratatinade contre nos cousins Bifs.
Sympa  nous sommes, c'est connu, tous savez ça... pas gardeur des principes, diffuseur oblatif sans retenue aucune, distributeur gratis... on livre donc céans à la brume pensante du rachidien de gus, traîneur des bleusailles entités, ce rayon trois fois rien d’argument... parmi d’autres.
Si pliés en deux coups, c’est que les bleus étaient lisibles comme des mers Lesieur... comme des ciels sans piaf, comme un bouquin de math pour môme de trois ans... comme un éléphant vert avec deux gros patins dans un tunnel de nain... comme un poil dans la main... comme un clou, comme un pain... comme une bicyclette !!!


Tenez, matez la tof... voyez, c’est ça l’image. 

Droit devant sinon... paf !

Un gazier de chez nous soutiendra la figure sans broncher, car il est solide le centre. Pas pour rien que les journalistes l’on surnommé "le platane"... c’est tout ce qu’il nous faut en effet un platane en plein centre... souple, éviteur, malin... comme une bûche contre une poutre de bois !!!
Les Bleus étaient lisibles comme un Jauzion de tronc, raide et sourd comme une enclume qui échoit... Permettez l’emprunt à notre hyper poète des vestiaires Serge Simon,(enclume/échoit) mais le trope s’il ne trompe pas dit bien l’état de not’ troupeau de têtes... pensantes, en ovalie Velpeau, mon gros Julot. Voilà où nous en sommes. C’était super easy de contrer ça. Jauzion c’est la ligne droite en avant toujours... la passe moche trop souvent, n’est pas le seul bien sûr... mais pas un brin d’fin... certes fort du bras, des cannes et tralala, mais ya besoin de plus que ça... d'un cerveau qui fonctionne ventrebleu... d'un coup de rein qui étonne sacrebleu...
En sus en défense, on voyait les espaces vides dès le début du tournoi, sans protection, que nous laissions un peu partout sur les pâtis.
Et ça c’est quoi ? De la stratégie !!! Faute à qui ?

Et le gazier platanier ? Jamais une subtilité, faute à quoi ? 

Au gros morceau de bois !!!

Des années que rien ne change passqu’il prend racine le platane... pas pour rien qu’ils l’ont surnommé comac... Ça cherche partout des raisons, ça veut pas voir son croupion, ça ment, ça pige nib, ça embrume... ça fait de l’ombre... pardi c’est fait pour ça. Il y a des années qu’on rame en trois quart et personne ne semble s’en préoccuper. Toutes les équipes dominantes ont, ou eu, des centres malins... sinon, il ne se passe rien... devant ça peut être très fort, mais derrière ça n’aboutira pas. Durant la CDM remporté par les Anglais y’avait du Catt... du Greenwood... n’ont jamais retrouvé une telle paire de centre depuis... on a vu le résultat. Et quand ils nous plient, Tindall ne touche pas le cuir. A noter !!!
Si les Sudafs sont devenus plus subtils, ont gagné la CDM, c'est en partie grâce à Jacobs, le centre noir phénoménal... en sus De Villiers s'était blessé en début de coupe... c'est le jeune tout frais Stein, beaucoup plus subtil qui l'a remplacé... à ce moment nous nous sommes écrié : belle aubaine pour les Boks, peuvent accéder au titre... bon sans le vol contre les Blacks, c'eut été p'têt tout autre... qu'importe, avant l'arrivée de ces joueurs géniaux, restaient sur le carreau les verts... le cuir n'arrivait pas au bout... c'était lourd... très bourrin mon lapin de buffle de torin...

Alors à la traîneuse Lièvremont qui fait sa douteuse, avez ce qu’on lui dit ?
Faut s’oxygéner le carafon la gazière, sortir c’quia dans les mirettes, pas d’la paillette... mais d'l'énorme de gros bouchon, le cache vision... comme un tronc... une poutre de tronc dans l'oeil qu'a besoin de foyers à lunettes de Galilée...
Les Bleus étaient super lisibles et ça sentait fortement le manque de tête aux manettes !!!! En attendant Fritz... et d’autres... un jour peut-être... la venue des subtilités... des centres bien cadrés, racés, intercalés, impérativement transmetteurs... d'un entraîneur quasi Pilier.
Pour l’heure café, laissons platanes sur bas côtés.
© Le Pilier

01 avril 2009

ON RASE GRATIS


Près du pré
Ce geste qui nous sied, souple poignet, main habile saisissante l’objet imparable comme vertu première d’un Blog de bonne tenue... cette volonté tranche-nœud, libératrice du canasson ailé voué à l’ivresse d’un azur sans limite... cette assurance, ce rien de sagacité, ce poumon doux des pinacles printaniers... cette vue pénétrante enjouée des rosées... au joug du signifiant maître s’échinent à labourer tabulaires idées, éradiquant l’ivraie palinodique au profit d’une graine féconde, nourricière, franche, sans parasite ou jarnac.
Quand le stérile baratin éparpilleur de sens ravage nos pâtis, le Pilier, tel qu’en lui-même donc, veille sur l’ovalie, comme un os protège la substance molle des crocs acérés de la bestiole, qui ne cherche que plaisir immédiat dans le son des mâchoires, sans comprendre qu’une tête bien faite supplante un estomac, perpétue le désir en mesurant la joie.
L’objet imparable le voici : Un rasoir mécanique, d’Occam, double lame critique (c’est assez), aiguisé au principe de parcimonie, de simplicité. Précepte épistémologique qui s’emploie au fouillis des pâtis à tondre court l'herbette, virer la tige moche, afin de bien saisir l’ensemble, rendre épaisse couleur à toute l’étendue... ou figurer la grâce d'une Mona Lisa. Fondement empirique où sensible fait loi.
Qui dit parcimonie ne nie pas fermeté, qui dit sensible dit bien, sans trop en rajouter. Plus qu’un Bic, de l’acier... plus qu’un Hic, du Nunc frais, qui expire sa pertinence car il ne ment jamais.

On se plait à prétendre que si un groupe est fait de plusieurs entités constituantes d’un mouvement commun, que le tout est bien plus que somme des parties, un module mauvais à lui seul peut sacrifier l’ensemble. D’aucuns se plaisent à refuser d’accabler un joueur par solidarité, disent que l'équipe a failli, qu’on doit serrer les coudes... pourtant il est dans la colonne du XV des places fondamentales qui faiblement pourvues fragilisent l’ossature générale, anéantissent la force des muscles vaillants, défavorisent les subtils agencements qui engendrent trajectoires inattendues, ouverture d’espace, perpétuelle mouvance. Ne pas avoir en tête la transmission du cuir avant toute chose ne devrait pas être accepté au rugby. Ceux qui ignorent ce principe premier... sur le champ sacrifiés !!! Hop et zou, sans plier ! Nous parlions de Tindall, nous causerons des autres, plus proches de nos clochers.
© Le Pilier