14 mars 2009

SOLDAT SANS JOIE...



BASHUNG / THE END


N'osez plus Joséphine
Plus de footing au milieu des algues et des coraux, plus de tranchée repeinte, plus de pompes sur les restes d'un vieux cargo... plus de Vercors, d’élastique...
Gaby délaisse dans la nuit éternelle le superbe étranger au regard sombre, le rebel de nos villes de contrastes... qui n’en pé plou...
Bashung est mort.
Snif, regrets éternels l’ami... et grand merci.
Rendez-vous sur la lande...

A B.Bergman, à J.Fauque... sincères condos...
J'voudrais bien le connaître le sorcier pourri qu'arrête pas d'faire tomber la pluie...
© Le Pilier en deuil

IRLANDE EN BANDE D'O...

... chez les Scots C’est tout nous ça !!! On se laisse prendre par l’euphorie, on se la fait croire, on veut trouver des solus à tout, on voudrait relever le QI des bleus pâtis par un régime complémentaire de grande culture, on se voit dirigeant la troupe vers des espaces plus esthétiques, plus philo, on s’emporte, surgonfle, surajoute, on se creuse le ciboulot mais on oublie les fondamentaux !!!! N’avons même pas pensé au match majeur de l’aprèm Ecosse Vs Irlande. Rien dit, rien causé sur, rien annoncé... quasi oublié. On va nous croire devenu re-national, Franco blou, plein d’ici, quasi supporter de nos cocottes, fan de la mascotte en plume de coq, épris de folle passion pour le coin, re-amoureux des tintements de cloches, des lourdes résonances, de ces bérets de protection, garants imputrescibles de la mémoire coincée sur trois exploits d’antan !!! Nous ? Le Pilier seul parmi les rares qui se plaît, paradoxe, à conserver les frontières intactes et bien distinctes pour se sentir plus international, plus total, plus sonique, plus fondamental, plus hémisphérique, plus beau, plus épanoui, plus Elvis dans son désir de XV ? Nous, on oublierait notre credo premier, notre axiome, notre style imposé ? Nous on délaisserait notre tout au pré, sans favoritisme aucun ni secoue fanion, sans cocardier babillage, sans finalité nombril ? Nous l’œil busard des pâtis, embrassant tout l’espace, voué aux figures, aux subtilités, aux grands gaziers, à la belle copie ? Nous le chantre de l’ouverture, du bel ébat, du massacre total avec de nobles formes... Nous l'impartial zazen, le juste, l'universel sapiens dès que la baston pointe, nous le code d'honneur, la vertu, le syncrétisme génique de ne penser qu'au jeu !!!! Des clous les médisants ! Même si bavardassons plus que d’habitude de nos marcoussins Bleus pantins des Rouge Moulin, n’en serons pas moins d’attaque concentré sur ce match que les Irlandais se doivent de gagner s’ils veulent nous ravir une finale de tournoi pour le moins excitante. Jouer le Chelem chez les Gallois serait belle récompense pour ces verts à la poursuite du grand titre depuis 1948. Mais n’en sommes pas là, l’histoire la plus excitante qui s’écrit est toujours à venir... A 18h donc, sur Bibici serons connecté... sans favoritisme autre que de voir les kilts pliés, repassés pas une déferlante verte et bien mûre menée par O’Driscoll et ses O’Friends. Belle bande d'O que cette Irlande, mais qui devra sortir un autre jeu que contre les Anglais en tout cas... surtout leur ouverture qui semble de plus en plus mal inspiré... on dirait même qu’il n’a plus très envie de jouer... O’Garage bientôt ? Et puis ces Scots ont souventefois brisé sur leur terrain les espoirs les plus fermes, les enthousiasmes les plus farouches. Alors O’Baston les gaziers !!!! Pilonnez-nous ces cornemuses infoutues de nous sortir des triolets... de trèfles ? © Le Pilier

13 mars 2009

MOULIN ROUGE...


... Pour bleus du bulbe
Quapprenons-nous par la bande de fans qui maraude sur les imprimés très "Voici" du jourd’hui ? Que nous enseignent ces amuseurs, attentifs au moindre, qui nous font part de temps à autres de nouvelles inédites piochées ça et là en sirotant leur jambon-bojo, blair dans un canard de zing, genre Parisien du matin... voire en surfant négligemment sur l’écran sans vague ? Que les Bleus avaient quartier libre hier aprem... et qu’au soir sont allés parfaire leur culture minime chez les meunières de Pigalle la Blanche, s’épancher aux balconnets tournoyants du Moulin rouge !!! Pas moins !!!

Voilà comment nos cocottes se cultivent... en allant mater du
fion la plume à
galpi !!! Tous en bus les copines, queue leu leu, troupeau joyeux... youpi la sortie... pour décompresser (sans calembour), se ressourcer, lâcher du lest... arf... mais aussi sans doute pour oublier un peu les complexes stratégies ardemment travaillées la semaine durant, concoctées par nos géniales entraîneuses !!!!
Des Bleus au Moulin Rouge !!!
A quatre jours de l'ultime chicore du tournoi !!!!
On a du Louvre, du Beaubourg, du Rodin, de l’Orsay... On préfère sa gisquette aoulpée... Le salon du bouquin ouvre ses portes de Versailles, on n’en a cure des littératures, on veut son encanaille... son émotion pilon... sa posture tricotin... son dada, son croupion, ses gros ballons... Bravo les Bleus !!! Si on ne balance rien dans le carafon, on peut pas s’attendre à des génialités sur le pâtis...

Ah si nous zétions aux galons de l’escadron nous !!!
À la baguette on vous mène la troupe nous !!!
Prépa d'avant baston, on s'affine le cruchon...

Pas de gisquettes avant les combats, pas de castor, couic, de luxor... de lune qui s’épanche... d’abricot qu’on étanche... non non !!! On travaille sa préparation nom d’une croupe !!!! Abstinence et diligence... On soupline son cortex... on devient délicat, on pense, on mesure, on se fortifie... on réfléchit... on s'affine... allez allez !!! Sortie culturelle !!!! Au pas de course dans les galeries du Louvre ouais... en formation esthétique... matage des chefs d’œuvres... tous aux seuls canons de la beauté... fractionnés de Michelangelo... sculptures Grecques en colonne de six... bas reliefs Assyriens avec entrain...

On monte quelques marches... statisme attentif devant la Vierge et le Chancelier Rollin de Van Eyck ... traversée silencieuse de la galerie des icônes... méditation... impressionnistes à l’étage au dessus... plus au sud gondole et fluidité chez les Vénitiens... stabilisation devant le St Jean Baptiste de Vinci... puis au fond de la galerie, plus à l’est, analyse des bastons San Romano du superbe Uccello... etc.
Voilà un exemple acceptable de quartier libre. Puis on rentre à Marcoussis, tous en cellule... dissertation philosophique... prise de parole individuelle sur les impertinences ontologiques de la phénoménologie et son influence restreinte sur les pâtis majeurs... imploration de la faveur des Dieux... sacrifice de boeufs dans le temple ovale... prières, dévotions, suppliques... débat collectif en apéro sur la défossilisation des instincts de vie... échanges intempestifs... repas à la lecture de l’Iliade faites par le manager... digestion... promenade autour du pré... observation des constellations... un p’tit dernier discours sur la méthode, une tisane et au lit.
Au crépuscule des idoles une devise à méditer
«
Increscunt animi, virescit vulnere virtus »...
De la blessure grandissent les âmes et fleurit la vertu
...
A ce régime, les Bifs même avec leur Bacon, leur Hobbes et leur bouillante eau, y font pas un pli ! Ah, si le Pilier était aux manettes des Bleus gaziers, on irait à Twickenham le cœur léger, sûrs de notre dominance !!!!
© Le Pilier

10 mars 2009

LA VÉRITÉ SORT DUPUY


Le demi de mêlée de Leicester Julien Dupuy, décisif samedi dans la victoire contre Gloucester (24-10), a sa place en équipe de France, selon son entraîneur Richard Cockerill.
"Les Français cherchent un demi de mêlée et Julien devrait être en équipe de France", a déclaré Cockerill. "Il a été exceptionnel aujourd'hui, son recrutement a été le plus important du championnat anglais cette saison, et il devrait jouer avec l'équipe de France" a insisté Cockerill. "Il a inscrit samedi sept pénalités, pour la plus grande joie des supporteurs dans le stade de Welford Road".

Anti-France en nos pâtis

Même en traduit nos entraîneuses entendront-elles les voix avisées de nos cousins d’Outre-manche ? Qu’on se plie d’un refus devant le Pilier, on comprend, on n’ose s’affronter à notre pertinence, on se défile, on fait la Quiès... d’un Anglais qui vous mâche les morceaux, vous indique un bon tuyau, on lui tourne le dos, l’ignore, le mute... Mais d’une vérité évidente qui sort Dupuy en sus ? Arf, arf !!! Une vérité fraîche qui résoudrait pas mal de problèmes, ne veut que le bien de la nation... un vrai demi de mêlée du tonnerre qui semble très habile des agacins, solide et super malin ? Là ça devient suspect...
Ne pas prendre les bons avec nous,
c’est travailler contre nous.

Ça frise l’anti-France. Que fait Superdupont ? Voilà c’est ça, nos entraîneuses travaillent pour l’Anti-France... on voit que ça !
© Le Pilier

09 mars 2009

LE PILIER TWITTER


Pause baston
Pas besoin d’être connecté Twit pour twitter... Intwitter ? Suffit d’avoir un Blog et causer du commun. Le Pilier vous livre donc son quotidien sans intérêt pour faire com, en attendant la reprise du tournoi. Dimanche 8 donc, week-end sans baston... repos des abattis pour les Bleus... pour nous... en attendant les Bifs... une journée hyper normale du Pilier.

Matin ten... up réveil : Julie, Sandra, lovées s’agrippent, ne lâchent plus leur Pilier... s’échappe quand même, balance une galette sur la platine... Buffalo Springfield... Again... 1967 sur Atlantic records... superbe. Les filles sont wake up, toutes happy de la nuit... pardi.
Douche, rasage, grattage, toujours sur Buffalo... Ouah Ouah !!! C’est Jack la truffe... comme Lacan... veut sortir... le problème du clebs dans le ouah, c’est qu’il y fait l’épreuve de son manque à être, lui aussi !!! Ok Jack... ballade dans l’herbette... un temps... Retour aux cuisines... de la truffe veut son os... des clous... dehors, zou !
Dèj, frutti, omelette... café tonique, torréfié à l’Italienne... les loches endormies... le soleil pointe... Bluebird débarque, dernière song, face une de Again... un vrai toucher de Martin (on prononce Martine bien sûr, prénom D45 ou D41 pour les très intimes) par la main de Stephen Still... Young aussi et Charlie Chin au banjo... on jubile... le solo... les harmoniques... ouach ! Constellations... écoutez et savourez...
Comme c’est Dimanche le Pilier se plante au bureau... boulot. Effet du but conscient dans l’adaptation humaine... Théorie de l’apprentissage ... relativité des catégories ... contenu sémantique, cognitif... étiologie, métacontextes... une épistémologie dominicale nécessaire pour la fluidité des connexions... messe urbi du Pil... muscu la routine. Un pause... on mate longuement le tableau de Klee... merveille... peinture musicale... post Cézanne... rêvons... Ouah Ouah !!! Jack de la truffe, pattes à la porte... veut sa ballade... ok... bottes... nous flaire du poil dans les halliers... la bestiole est bien planquée... on rentre.
Midi vient... une heure... table fournie... gisquettes en appétit... vin, avec modération...
Le Pilier oriente la conversation... hilarité... connivences... impertinences appréciées... on cause de
Paul Klee, des blés pâtis... les filles prennent tout l’espace... font des projets... puis canap... compositions... bref ronron... Broken Arrow sur les enceintes… de Neil & Buffalo... café tonique…
Re bureau pour un après midi confortablement studieux... les mousmés de sortie... où ? Elles zembarquent Jack... et les puces... reviendront tard.
Seul, on jubile en carburant, silencieux. Rideau sur nos travaux. Coup de fil... trop occupé. Répondeur... un air débarque... on l’enregistre... une trouvaille... diesel la carafe... riders on the mind... road... bien ok ! Re Klee...
Re Monument in Fertile Country (1929) l'art de la ligne... des palliers... aubépine... enzyme... peinture transalpine... ça butine. Voyage... longue hypnose... hypotypose, prose mélodies... tournis.
Soir, re girls, repas modeste... gros os pour Jack... au programme un film... nos loutes veulent un ciné... ok ! On voudrait rebosser... on s’éclipse un heure pour résoudre une équation thérapeutique... puis redébarque pour mater Barberousse... de Kurosawa... Sandra pionce après la baston du Doc... Julie apprécie le jeune médecin, la super story... le Pilier oublie son Klee... en plein dans la nocturne un rêve... taciturne... quelque chose... une énigme... un orteil... un pied... un crampon... Morphée.

Twitter c’est ça... raconter c’qu’on fait... y parait qu’ça intéresse les cliqueurs du flux... du microblogage comme on dit sur Wiki... ben tiens, là on se gratte les boucles... on renifle un coup... on rajoute une chaussette... soudain une voix nous dit : reviens au pâtis Pilier, on s’en balance de ton Dimanche. Ok... Nous idem... mais pour pas gaspiller, faut recycler... c’est fait. Twitter, le trop en sus a son panier. Le Grenelle du vide grenier... ce que vous possédez de sans intérêt... hop vous le refilez ! C’est recyclé !
© Le Pilier

05 mars 2009

BAD QUEEN ON THE GREEN


Coups de pompes & indiscipline
Ça, c’est le vilain Bif, indiscipliné, viré par le gardien du pré, pour une faute stupide de pas très maline... un bousculage violent dans le dos d’un vert qui n’avait rien fait de mal, devant l’arbitre en sus à rendre colère le manager Johnson dans les tribunes... et très critiques les commentateurs sur Bibici... ça frise l’anarchie in UK... deux jaunes pastaga, dont Vickery... deux hommes banquette pas moins, cette fois encore, idem contre les Gallois... pendant vingt minutes de match nos cousins de la rose épine jouent à 14, et semblent en prendre l’habitude. Fallait voir Johnson appuyant un F... de bordel de M... ou quasi... matez la vidéo en cliquant sur le vert, ça vaut l’œil... très affligé lors de l’interviouve d’après match le père Martin... ne comprenant pas du tout ce qui se passait... hyper dubitatif... se désolidarisant total du groupe pour toutes ces fautes... on comprend... passque là, ça commence à bien faire... Un bif qui ne sait plus tricher, c'est-à-dire n’ayant plus la maîtrise du border line, c’est comme un village Gaulois sans baston quotidienne... ça ne devrait pas exister.

Quoi qu’il en soit, en sus de l’indiscipline n’ont pas brillé contre les Irlandais... très misères en attaque... un Tindall des grands jours de rapine, qui ne passe jamais son cuir à ses copains... une imagination palote comme leur skin... un Flood pas génial... un Goode quand même qui rentre en seconde période, sauve les Bifs de l’impuissance en envoyant son arrière à l’essai... seule vraiment belle action du match pour les Bifs... son pied aussi, plus précis que celui de Flood. Une défense par contre de fer...
Côté Irlandais... un bon pack, O’Connell magistral en touche... un O’Driscoll impérial qui drop 3 pions, marque l’essai en force alors que son pack n’arrivait pas à franchir la ligne d’en but... n’a plus le jus d’antan le gazier, c’est un fait, mais quelle allure, plante un essai à chaque match ou quasi... sa vision du jeu est parfaite et compense ses cannes de 20 ans...
O’Gara en manque de réussite au pied eût pu distancer les Bifs. Très mauvais dans ses choix en attaque, trop d’arpions aléatoires... de part et d’autre du reste... avons compté un échange entre arrières... 9 renvois successifs dans une partie de ping pong chandelles désolante résumant la teneur principale du match... beaucoup trop d’arpions, pas de visions, d’éclats, de subtiles figures... Match serré, 14-13 sœur Thérèse, pour les Irlandais... on va l’oublier. Pour gagner les Gallois et espérer un grand Chelem va falloir sortir un autre jeu. Pour l’heure sont premiers du Tournoi... et les Bifs ont perdu deux fois. Ça augure de belles bastons en fin de tournoi ?
© Le Pilier

04 mars 2009

MESURE, FORCE & PROGRÈS


Quand mars attaque on danse la sarabande... glottinons à plusieurs lunes... des nuits durant... c’est l’effet printemps qui s’annonce... Sophie... L parfois... Julie souvent... même Justine... qui savourent généralement nos zélucubrations, se plaisent à répandre que le Pilier est bien plus qu’un déballeur de langouse à volutes hyperboliques... qu’un subtil dialecticien des pâtis... ferme dans le ruck, prince dans l’intervalle... bâtisseur de grandes figures... visionneur dans la critique... pourvoyeur d’imparables solus... bref qu’il mériterait d’entraîner cette EDF vouée semble-t-il aux exploits sporadiques mais pas à l’incontestable hégémonie. Pas faux toussa... mais faudrait nous payer cher... car ya du sacré taf à accomplir eu égard au retard accumulé depuis plus d’une décennie en nos zovales pâtis. La structure même du championnat, cette hyper pléthore de matchs qui use nos guerriers, fatigue incontestablement les cuissots de nos jeunes gaziers, on n’en cause plus depuis lurette sachant d’expérience qu’entre le constat d’un « ça va pas » et les solutions évidentes pour un « ça va beaucoup mieux » une période incalculable est nécessaire pour que la lumière accède au cortex conservateur de nos zhuiles décideuses... puis le grisbi... puis les jalousies... puis l’incompétence infinie... bref la panoplie des bouffe-progrès. Nous, ferions un Top réduit, une Coupe d’Europe aussi... moins de matchs, plus de tonique, de technique, d’envie, partant plus de joie.
Le beau c’est du rare
, si on démultiplie on s'escagasse, on se lasse... comme disait notre génial poète Brassens, l’arc en ciel qui dure un quart d’heure personne ne le regarde plus...

Moins de bastons donc, comme moins d’étrangers... si le rugby est le plus prestigieux jeu de l’univers, prisé des Dieux, il le doit entre autres vertus, pour beaucoup,
à la préservation des styles
.
Sommes pour les différences. L’artiche dénature tout... c’est connu, a la fâcheuse tendance de subsumer les singularités sous la même forme. On veut un rugby pour chaque patrie... on bâtit une armée avec des gars du coin, pas avec des mercenaires...
L’Europe commence à piller les clubs du grand sud en leur chipant les meilleurs joueurs. Sommes contre ça. En sus ils prennent d’évidence la place des jeunes en formation. Tous y perdent. A l’heure du grand mélange démagogique le Pilier s’oppose donc à la venue massive des étrangers sur nos terrains majeurs. Qu’ils soient Européens ou du bout du monde. Sommes total contre les jeux du cirque avec de grandes figures de joueurs qui viennent pour contenter ces vils spectateurs en mal de starlettes. Un phénoménal Carter doit rester at home... pas du cinoche le rugby... doit se bastonner avec et pour ses frères de jeu, de style, de sang... même s’il nous plaît de le voir en nos prés, préférons qu’il soit et reste rare... débarque avec son équipe à lui, ses mœurs, ses gestes spécifiques... sa couleur unique... son élégance polie sous le nuage blanc... Les Blacks sont grands, sont beaux, parce qu’ils sont rares, avec leurs secrets de jeu, leurs figures bien à eux... idem les Boks... les Aussies... doivent pas venir se dénaturer chez nous... on a bien assez à apprendre en les jouant, les regardant... essayer de faire mieux avec nos propres atouts, notre propre style de jeu, nos gaziers de chez nous... C’est ça la modernité que le grand rugby doit incarner... le mélange bien sûr,
mais dans la préservation des styles
.
Et le style c’est l’homme... de culture, de patrie, de terre, de bled, de mémoire... il y a suffisamment d’échanges de nos jours tous azimuts pour plaquer cette démagogie au buffet, véhiculée par certains, qui voudraient nous faire croire que la soupe est meilleure quand on met n’importe quel ingrédient dans la gamelle... sans discernement... plus y’en aura, plus ce sera bon... c'est disent-ils l'évolution... Des clous !!!
Dans l’abus on perd beaucoup...
même l'évolution (la vraie) a sa recette, son juste mélange... et puis le Gallois on l'aime gallois, l'Anglais bien bif... le Black bien black... l'Aussie kangourou, le Bok dur et pas doux... Le rugby doit préserver ses spécificités territoriales... c’est de l’art quand c’est bien fait... et l’art c’est la mesure... la singularité... comme en toutes choses réussies... Est modus in rebus comme on dit vulgairement devant un gobelet tinteur... De la mesure en toute chose si voulez... à bons entendeurs !
© Le Pilier

02 mars 2009

DÉBORDAGES


Choses bénies ouï oui...

« Lé ben gran’ forte cette équipe de France... c’est du gaillard qu’on a... la CDM dans deux zans, lé à nous... gagnée... pesée... consommée... c’est parti la calamine... on va tou plier... ke ça fé plaisir du rugby si bon... de chez nous... fort qu’on est d’enfer »


Un condensé sucré de ce qu’avons erratiquement ouï de ci par là, lu un brin aussi, après la Galloise défaite. Sommes bien coqs, des ergots jusqu'au clocher... incorrigibles ... un seul match, tout est rebleu !!! Revenus super dans la bonne voie... renouveau mon Julot... ya les bases Athanase... c’est parti ma Julie... !!!
Ben tiens mon lapin, déjà champion du monde des sublunaires terrains...
C’est reparti comme en quarante... sommes hyper vite contentés, parole, c’est tradicoutumier icy... un bon match nous va... on en causera des zannées autour du bois... comme cette victoire contre les Blacks à Auckland en 1740... Ou d’autres... Si y’en a un qui dit : « Mais on n’est pas bon... ya des failles... » Mille mérinos béats remuant croupion répondent de concert : « Mais on a gagné les Blacks, les Red, les Green... les White ici et là... » pi si le coq ne chante pas, faut que le mouton bêle... C’est tout nous ça... pas étonnant qu’on en est là... et pas demain que ça change... cé kon s’aime bien comac !

En préface du sottisier « La société du spectaculus » Debord précise dans la clausulus : « Il faut lire ce livre en considérant qu’il a été sciemment écrit dans l’intention de nuire à la société spectaculaire... »... Hé Hé... Guytou voulait nuire à tous ces neuneus qui font le spectacle alors ? La gageure... ya du taf... Ben voyons mon Guyton !!! Tous ces millions de pompe-rien, gobeurs du moindre remue-fanion, fabriqueurs du rata qu’ils s’empressent de dénoncer ? Cadré débordé Debord, aux zailes, au centre, dans l’axe, partout... depuis tout gosse disions que la seule chose intéressante chez lui c’était le titre de sa dissert... A même pas pigé de quoi y causait !!! La société spectaculaire ? Un poumon ? Des arpions ? Des mollets ? Bouclettes, make up... fard aux joues ? Anonymes ? Mais la société c’est Debord lui-même les zanalphabêtas... le Guyton des récrés... qui dénonce ce qu’il ne comprend pas... ah l’empaf... encourage la non assomption, le soumis ouioui... encore et encore... faute à l'autre toujours !!!!
On dit société...
pour pas dire qu'on en est !!!

La base Athanase... C’est l’avaleur qui en acquiesçant répand son gauchi-laid-tordu-croûteux mauvais goût... En montrant du doigt il se décharge de toute responsabilité... on connaît... degré zéro du cogito !!!! Et Simon le poète croûtiste c'est la société ????? Qui va l'acheter sa bavette ??? Débordé Debord, gratté sur place... Nous fait toujours poiler ce genre de dégazeur... Le médiocre c'est la figure de proue du raz pâtis qui se répand... because le nombre...
La société spectaculaire
comme il dit,
est sous
la responsabilité première
du
ouiouiste
contenté de tout... partout... et ya des masses de kilomètres de gobeurs... alors... beaucoup moins responsable le proposeur en fait !!!!! C’est en avalant qu’on dégaze nauséeux, les croupions !!!
EN AVALANT !!!

L'imparable équation :
Un proposeur = des millions de gobeurs !!!

A vos cortex...

Hé hé... Si voulez du magistral faut payer massif son Pilier les gars... pour secouer du ronron les patapons... car question clarté, pas besoin de paillettes ni de spots télé ici... On vous plie les Debord en confettis nous, les Freud à mamies, les Dolto des cantines... même le Darwin des copines... on vous zouvre les calots sur ce blog... y'en a qu'un dans l'univers du pâtis... un seul qu'est pas du simili... question cogito ya pas plus grand, pas plus bo qu'le Pilier de Margot... de Sophie, des gros lots !!!!! Le collège de France pour nous c'est encore du collège... le flanby des grabats... consensus moi tout... Les grandes zécoles ? C'est encore l'école... On rigole... c'est à peine de l'érudit... l'érudit ? C'est du livre sur patte... ça gazelle pas... ça trace escargot... tournepage et pas tournedos... non non, savez pas ki on est... on fait la douce, mais ya du fer sous les tablettes... des connexions sous la casquette... pour le grand must, ya que nous... et quelques rares qu'on voit pas beaucoup. Maitres es pâtis et partout... sciences humaines ... ce qui s'trame sous le cuir, l'occiput, on saitout... pas un seul à la rotule... on surdomine... si vous z'en voulez, faut mettre le prix, sinon, un p'tit tour de manège à ponpon... pas plus... et puis, pas pour tous...
Enfin bref, champignons, tire bouchon et califourchettes... rendez-vous chez les gisquettes et fissa... en attendant les Bifs... dont on va causer un brin, sous peu.
© Le Pilier

01 mars 2009

FRANCE VS GALLES : 21-16


Un p'tit bien...
Ok, bien battus se sont, les bleus du XV de France. Ouais !
Conquête du cuir devant, prenant de cours les Gallois... quand même...
Ces derniers nous ont semblé un peu timides, moins mordants qu’dab.
Si Henson transmet au final, peuvent nous coiffer... on peut pas nier...
Leur essai est superbe, par Byrne la tof, le gonze est bien lancé... a failli récidiver...
Pour le reste... étouffés ? Manque de rapidité le demi de mêlée red... de lucidité l’ensemble... puis l’ouvreur, faut le virer, ne crée aucun danger, pas de cannes, s’enferme, pas de génialité... Sont bons en Europe les poireaux ok... mais l’Europe c’est pas Jupiter... ou la planète des grands gaziers... savez, celle d'en bas de l’hémisud... où le cuir fuse comme un skud ?

Côté pack de bleus yavait soudure, travail dans l’axe, stabilité qui faisait défaut lors des précédentes bastons. Un Marconnet stabilisateur, grand rassureur et solide ? Sans doute...
Donc homogènes ces devants... bonne tenue cette fois... deux super troisièmes lignes, Harinordoquy, Dusautoir... valeurs sûres depuis le début du tournoi...
Ô l’Imanol quelle prestance, quel envol, quelle envie...
Ô Dusautoir le vilain cisailleur d’abattis... quelle belle énergie...

Chabal ? On le vire... sympathique le pileux, mais sans grande valeur question jeu... ya des gus meilleurs que lui en seconde poutre... pas indispensable en troisième... retraite anglaise... allez zou !!!! Gère son quota pub... fait monter son p'tit prix... ok pour lui... incarne le mythe bâti sur du flan... la modernité oué... on était nul, fallait une marionnette, pas môche, un peu pioche... Nous, restons rugby, simple... le glamour du pâtis c’est d'la bijouterie, pour les beaufs, les tofs, les moisis...

Derrière, à noter, comme le soulignait l’emblématique ouverture Jonathan Davies, les deux premiers superbes engagements de Baby au kick off, puis après les trois points Gallois... cuir au zénith, rare pour être souligné, laissant largement le temps au groupe de se trouver à la réception. Surprise des avants ? Manque de discipline comme disait le commentateur ? Quoi qu’il en soit n’ont pas bénéficié de cette faveur balle en main, mais, quand même, foutu la pression... ça c’était le Baby bon, puis une touche bien trouvée... pour le reste a raté une superbe occasion sur domination du groupe dans les 22 adverses... il bouffe l’attaque alors qu’un coup jouable jusqu'à l’aile droite augurait un aplat... dans l’en but. Pas à son poste ? Ok ! Mais manque de caberlo, on sait... trouve cependant l’élégance de sortir au bon moment.

Parra pas si mal que ça... du cran le 20 ans... du neurone, même si ne tempère pas... ça viendra ? Dupuy est bien supérieur... au dessus du lot pour nous... dommage qu’on n'en cause jamais... sommes quasi sûr du fait... possède ce qui manque... Please les triplets, faut l'essayer...
Au centre on aimerait voir Florian Fritz associé à ce Bastareaud...
Les zailes ? Mooui... pas gégé... Heymans peut faire mieux... Malzieu ? Bof... mais pas d'beau cuir dans les pognes... faut l'avouer...
Médard est bien... trajectoires subtiles... du danger quand porte ballon... manque encore de métier en 15, devrait jouer permanent arrière à Toulouse... bien mieux que Poitrenaud... pensions du bien de ce dernier, mais ne fait aucun progrès... better au centre le Clément... quand il a trop d’espace devant lui, il se perd... au centre il est plus pertinent... n'est-ce qu'un bon joueur de club ? M mate bien tout, voit les trous, ouvre l’espace, malin même si p’tite faille en seconde période... devrait s’affiner le pied...

Les arbitrages ? Pas top dans ce tournoi... sommes jamais total satisfait... ici les Français très hors jeu en défense... là ce sont les adversaires... manque de rigueur en général... un essai qu'on refuse... un autre contre les Scots accepté, après deux, voire trois en-avants... c'est n'importe quoi... Un gars en l’air, carton si on le touche et basta... c’est la règle la plus simple à faire respecter... Et puis ces accrochages de plus en plus haut... très moche, pas rugby, trop près du cou, faudrait imposer placages sous les épaules... ça monte de plus en plus... très malsain... gaffe au pépin !

En somme on win... pas d’quoi taper sa frime... notre défaut génétique ? Ça cause déjà trop de tout... pouvons rien avancer... Faut voir, durer... Hyper wait & super see... on connaît pas l’hégémonie, le duratif mon kalif, jamais fait... un exploit oui... avec des tonnes de manques, pas de supers zattaques, pas de génie... du courage oui, mais pas de grâce, de gestion sereine... La régularité grimpante ? La dominance frappante ?
JAMAIS !!!! D’la dent de scie... haut, bas, fragile état... on win, on lose... on fait son exploit on se ramasse après... serions nous voué à ce genre unique de figure ? On testerait bien autre chose pour voir... Et puis c’est du rugby Européen toussa, les Gallois sont sympas mais pas hyper géniaux... non non, loin loin du grand beau niveau... les Bifs contre les verts en sont un témoignage... en causerons sous peu.
© Le Pilier