28 février 2009

L'ENVOL D'IMANOL


Victoire sans contredit des Français 21-16. Les rouges ont peu fourni... en toute fin auraient pu... trop tard le réveil... qu’est-ce qu’ils ont donc foutu ? Le pack de huit bleu a dominé la joute... pas de doute... un super Harinordoquy... avec son Dusautoir aux ciseaux ça taillait d'l'abattis sur toute la surface. Pour sûr le père Marconnet apporte stabilité et expérience... Bastareaud est un bien beau costaud... Médar un cavaleur de première... mais on y reviendra. Nos gisquettes s’éveillent, on va pas louper ça...
Pilier du matin, bel entrain !!!
Et la nuit direz-vous ?
Royale au cri du loup !
© Le Pilier

27 février 2009

JOUTES ET JEUX


C’était le vendredi de Julie & Sandra... les deux mousmés s’enthousiasmaient d’avoir enfin leur soirée toute entière avec le seul Pilier... mais qu’apprennent-elles en faisant glisser leur mulot sur notre Blog sensible ? Ce soir 21h France Galles à St Denis !!!!
Coup de fil au château, nous confirmons la chose. Sandra savamment nous outrage de quelques noms fleuris... ravissants, Julie s’indigne de notre silence... impertinent, puisque la soirée était prévue depuis lurette. Pas faux. Surbooké que nous sommes, convoité de toutes parts, de prévenir nos plantureuses avons omis. Prétextant du fait qu’une première fois ne saurait en aucun cas nous condamner, jamais n’avions vu en effet match de tournoi un vendredi à l'heure 21, d’un ton de circonstance, complaisant, voire doux comme on se doit de l’être quand le charme déborde par le fait du courroux, avons rassuré le duo que serions disponible à partir de 23 h et que nous engagions à réparer cette négligence par un repas tardif, une nuit des trois lunes à rendre jaloux le ciel de n’être pas chez nous... une soirée affable, tranquille, bladineuse, légère d'élocution mais non pas moins profonde dans son orientation, d'alchimie secrète distillant moult sésames aux oreilles éperdues... des postures des plumes, des pavillons de roi et toujours cet imparable rythmos épatant qui fait bien du Pilier ce qu’il est uniment. Seul comac.
Ravissantes quand elles nous en veulent à mort, pas moins sévères quand nous faisons promesses, n’avons crainte aucune d’en honorer le subséquent espoir. En ces lieux de mélanges où le désir est sans limite, marquise dirige tout. Il suffit qu’elle soit là pour que l’esprit se glisse et s’insinue partout. L’effort n’est pas de mise puisque la passion règne. Son seul regard éveille enthousiasme et surjoie, vous croyez l’attirer c’est elle qui fait la loi. Ses lèvres sont vos livres, c’est lui rendre son bien que briller d’éloquence et d'esprit mesuré. Sommes imparable en ce terrain d'éveil, sans égal, sans pareil comme elles se plaisent à dire... tout est là qui palpite, c’est le fluide impérial qui moove la durite... déjà la nuit badine... toutes les têtes opinent...

En attendant avons totalement forgetter de causer des rosbifs et des verts Irlandais... on attendra la joute. Les Bifs ont viré Goode, toujours pas mis Cipriani... c’est l’effet mimétique ou quoi avec notre triplette d’ici ? Pas très malin de faire kif la bourrique avec nous... à trop vouloir chauvir on finit par pâtir. Rendrons compte demain si remis des zébats.
© Le Pilier

26 février 2009

PARRA... BABY DÉBAT

Ça déblablate tous azimuts sur cette charnière grinçante composée en dernière minute par nos staff-ylocoques d’entraîneuses en cette veille de France Galles. La poupée bleue de cire, pour certains, risque de se rayer la galette sur celle de rouge son, plus insaisissable, mieux composée, plus à même de nous faire apprécier un vrai morceau de XV, celle de la dynamique surchauffée des Gallois en course pour le Chelem qui déferlera sur nos Parra-Baby, profitant de l’aubaine pour, comme l’espèrent les plus contres, ridiculiser ce choix aléatoire et entériner l’incompétence de ce trio venu de nulle part ! D’autres, espèrent, souhaitent, prient Elvis, ne veulent pas croire à la ratatinade annoncée, arguant du fait que lorsque les Bleus ne sont pas favoris ils peuvent produire un super rugby... comme jadis ils en étaient capables. Au pire, si Parra chute et Baby dévisse yaura matière à s'esclaffer !!! Ouarf !!!

Qu’on gagne ou perde cela ne changera pas ce que l’on sait déjà... le fond reste le même aussi qu’importe la forme (de l'équipe s'entend). Les bleus n’ont pas de système frappant, pas de stratégies réfléchies, subtiles, novatrices... sont lisibles, ennuyeux, pratiquant un jeu qui prend du retard chaque jour un peu plus sur celui des leaders... aussi, ce choix pour le moins incongru reste épiphénoménal au regard du reste mais nous semble en accord parfait avec les habitudes expérimentales de notre triplette qui du reste l’exprime à tous micros : « Nous suivons notre logique » Sic ! Pas faux. Ça balance le bouchon dans n’importe quels remous en espérant qu’un gros poisson finira par mordre. Mais pour ça faut du rapala les gus, du leurre si voulez, pour piéger la bestiole. Un gros poisson peut faire figure de festin mais pas de grand destin... on connaît la chanson ici. Durer est une toute autre histoire... c’est l’affaire des visionnaires des grands stratèges... suffit pas d’épater faut appâter sans relâche avec une mixture longuement éprouvée, un doigté, un œil avisé, une vision totale, à long terme, qui prépare et assure les grandes conquêtes.
Un César !!! Un César pour nos guerres des Gaules !!! Au zénith les grands pilums, non d’un petibonum !!!
© Le Pilier

22 février 2009

L'OEIL DU PILIER

Des bêtes et des cocottes
Une stat mations ce matin, fait du hasard d’un clic, en ce nouvel an de disgrâce pour la patrie du Coq et ses ovales errances... Voici les cinq premiers meilleurs marqueurs d’essais du petit Top d’icy... 14 comme on dit... même pas XV !!!

Vilimoni Delasau, Montauban, 9 essais.

Napolioni Vonowale, Clermont, 9 essais.

Takudzwa Ngwenya, Biarritz 8 Essais.
Cuilà même qui grilla Habana durant
la CDM comme en causions hier
... vidéo en ce lieu.

Byron Kelleher, Toulouse 7 essais.

Neumi Nanuku, Dax 6 essais.

... de belles bestioles assurément qui viennent s’ébattre en nos prés et sans forcer surdominer nos gallinacés. C’est plus de l’insertion là, c’est d’la prise de bastion... enfin ce qu’il en reste. Ce petit fait, comme le Pilier, en dit beaucoup... sinon tout.
P’têt qu’il faudrait se colorer la peau, croquer du NZ cuissot... de mouton ou de buffle... p’têt qu’il faudrait s’bouger les abattis à défaut d'la terrine... car question caberlo ça transpire pas la relativité chez nos zhuiles... tenez même notre littérateur du joug, le Simon de la plume dindon, dont nous vous avons largement abreuvé d'extraits, ici, , mais aussi there... il peut se croire poète et s'amuser du fait, il accable et dénature nos pâtis avec sa croûte, on en connait qui ne prennent plus le rugby Français au sérieux depuis.

Bon, nous pour l'heure, on repropose notre gymnastique rationnelle, (cliquez sur le tricolore si revoulez la recette magique) , un peu plus de poudre de perlimpinpin dans le benco du matin... c'est pas c'quia d'plus malin, mais c'est déjà ça mon lapin !
© Le Pilier

18 février 2009

LA DISPARITION...


Des grands gaziers !
Certes une alouette ne fait pas le printemps... ni un Shane Williams une équipe de Galles. Pourtant quand il est là le rendement n’est pas tout à fait le même. Contre l’Ecosse par exemple, en sus de planter son essai, il participe grandement à l’élaboration de deux autres en transmettant le cuir de façon parfaite... une accélération qui décale le défenseur pour l’un et pour l’autre une passe dans une position improbable envoyant son coéquipier derrière l’en-but. Nous savons tous qu’un match se gagne devant... on n’y reviendra pas... mais il faut de sacrés modules derrière pour conclure, des grands gaziers, des super-gonzes, comme on peut les nommer chez le Pilier. Shane Williams est de ceux-là. Pièce maîtresse, reine si voulez sur un échiquier, figure de proue, ce genre de gonze assied, rassure, conforte l’équipe dans sa conquête... le boulot fourni ne sera pas vain... à l’instar d’un super buteur, il pèse sur le match et peut changer par sa simple présence le cours des choses. Les grosses équipes possèdent toutes ce genre de joueur, les plus grandes en ont plusieurs. Quand ils sont absents ce n’est plus tout à fait la même chose. De tout temps il en est ainsi.
Une des faiblesses de notre XV de France, parmi celles dont on vous bassine les pavillons avec nos amuse-gueules de vérités, est de ne pas posséder de tels joueurs. Matez le dernier match, rien d’extra derrière, pas de classe sup. Le seul qui pourrait prétendre à cette stature, Florian Fritz, est trop souvent absent... hors lui, pas de joueur vraiment indispensable. C’est une chose visible, imparable, apodictique. Nous avons quelques bons joueurs, mais pas de très grands et ce depuis des années... un bonne décennie. En total vrac : pas de Sella... de Blanco... de Carter, d’Umaga, de Greenwood... de Catt... de Larkham... d'Howlett... d’Habana... d’O’Driscoll... de D’Arcy... de Wilkinson... de Jacobs... etc, etc, etc.
Donc en somme un constat,
une indiscutable vérité :
Disparition totale
des super-grands gaziers
en nos pâtis ratatinés !

A quoi cela est dû mon Juju ? Je vous le demande Fernande ! Du reste notez qu'on n'en cause jamais Dédé ! S’ajoutant au reste, notre huitième place au classement mondial est tout à fait justifiée, sachant le peu d’équipes majeures en lice, Maurice... sommes parmi les dernières en fait, des équipes majeures... pour ne pas se voiler la face et dire la chose uniment... mon Sergent !

Après la disparition des dinosaures il y a des millions d'années, celle des grands gaziers de nos terrains majeurs, quasi seul, le Pilier résiste encore et toujours aux météorites de l'aveuglement général... au ramolli d'l'occipital, à la raréfaction de l'élan vital. Pendant que les fourchettes s'entrechoquent sur le Blog des Niçoises, que les panses pesamment s'affalent sur des sofas digestifs se substituant aux cortex un rien valides encore, distillant leurs deux gouttes de substance méningée venues à grand-peine... quelques rares saveurs* attentifs, veilleurs incomparables, partagent silencieux ces vérités premières... et tournent leurs regards vers des terrains plus verts.
© Le Pilier
* Saveurs : ceux qui savent pardi !