08 septembre 2008

ON SE MOQUE DE NOUS

 
On prétend, en des termes très érudits envoyés par des plumes doctes et consacrées, qu’il est improbable, sinon impossible de taper la discute avec le grand barbu. Comment le simple (mais génial) Pilier, serait-il en connexion directe avec les cimes insondables ? Pourquoi Dieu lui-même s’adresserait-il à nous pour diffuser du savoir suprême ? En sus par la voie douteuse d’un Blog qui ne cause que de bastons, saveur des coups, chicore, raisin jaillissant… bref de castagne et de gifles… un Blog problématique, mal écrit, plein d’emphase… d’hyperboles… abuseur d’expressionnistes figures, de qualificatifs adipeux, de néologismes anti académiques… lourd, pénible, frénétique, chaotique dans l’image, sentimental, sucré ici et là jusqu’à l’efféminé, inégal dans le tempo, sans volonté de netteté logique, trop convaincu pour s’obliger à fournir des preuves (soupçonneux même à l’égard de la bienséance de la preuve), une sorte de Blog pour initiés… hautain, exalté, d’emblée fermé au profanum vulgus des gens « cultivés » bien plus qu’au populo... mais qui doit bien s’y entendre, comme l’effet qu’il produit l’a prouvé et le prouve chaque jour, à se gagner des compagnons d’exaltation, à les attirer sur de nouveaux chemins éclairés, dérobés, vers de nouvelles danses… de nouveaux cadrages débordements… beaux débordements… Un Blog trop Nietzschéen diront certains connaisseurs, non sans raison... mais c’est pas tout ! L’entité plumitive qui bafouille céans, semble on ne peut plus infréquentable… à éviter tout prix… fortement encline à des préoccupations bien légères… un Pilier trop franc des minouches, paillardeur enthousiaste, sinon frisant libertin… un causeur profus, tendre au pâtis, prétextant toujours quelque affront pour brouter sa luzerne au final, se perdre aux Bermudes… un flatteur de joufflu par trop apologétique… mais aussi tonique et volontaire, teneur de promesses quand même… enfin un Pilier aux mœurs douteuses, débauché, abuseur de tout ce qui plait au charnu d'ycelle, la convoitée que le fourbe réussit à séduire avec son XV prétendu infaillible… grand féru des génuflexions… revendiqueur abusif des concélébrations… fin du mouv parait-il, mais trop vouleur d’abus, trop goûteur d’anti morale, tout un panel d’états de fait que les saintes écritures, il va de soi, réprouvent fermement, condamnent sans pitié. En somme, un Pilier peu recommandable qui ne mérite en rien la moindre attention divine… sinon le grand brasier Dantesque éternel… pas même un petit rachat possible au purgatoire expiateur, possiblement rédempteur. Un Pilier intempestif, dans un Blog excessif qui ne peut donc en rien transmettre le message divin… tenter ses exégèses, nous faire avaler son latin ! Voilà en résumé ce que l’on dit de nous, voilà texto les plaintes reçues après dévoilage de la genèse neuve, sise deux articles en dessous sinon en ce lien. Ces piailleurs se trompent… tout est faux dans leurs vilains propos… dirons sous peu pourquoi. Cette genèse nôtre, est aussi vraie que celle dont on parle beaucoup sans n'y comprendre rien. © Nietzsche & Le Pilier

06 septembre 2008

NZ VS SAMOA


All Blacks jouent Samoa… 101-14 pour le score… à quoi bon ce genre de rencontre ? Prendre une photo de Kahui dans l’en but ? Ok ! Pouvez mater ici pour la pléthore d'essais.
Mais pas plus.

05 septembre 2008

LA GENÈSE

La vraie
Chapitre premier
1 Au commencement Dieu créa la terre et le cuir
2 La terre était informe et nue… c’était déjà ça… mais on s’ennuyait ferme. Les ténèbres couvraient les bords de partout, Dieu mit des tribunes et des spots... pour y voir.
3 Et Dieu dit : que la lumière soit et la lumière fut.
4 Il était content, pas total satisfait.
5 Dieu vit que la lumière était bonne... puis inventa la géométrie, dessina un rectangle et des lignes bien droites pour s'occuper.
6 Ça en jetait pas mal mais manquait de relief. Dieu inventa les perches, sans problème bien sûr… pour recevoir le cuir.
7 C’était le premier jour, Dieu s’enquit d’un Ouzo pour fêter son travail et se rincer la glotte… car Dieu était grec… c’est bien connu.
8 À l’aube du deuxième jour enivré du liquide, Dieu constata qu’un cuir sans mains ne mouvait pas tout seul. Il inventa des mains et dit : cela est bien. Le cuir était ovale, tout comme l’univers, parfait pour le transmettre, l’objet figurait bien la passe…
9 Et le suprême dit : il manque encore un truc.
10 Aux mains il ajouta un corps, bien bâti, biceps, compas, tablettes, choco sur les abdos. Et Dieu dit c’est bien beau.
11 Pour remuer ce corps Dieu posa une tête. Pour motiver la tête il manquait un esprit et là Dieu s’exclama : j’ai plus beaucoup d’atomes, l’esprit qui meut la tête y’en aura pas pour tous, tant pis (sic & véridic). Il fit ce qu’il pouvait, pensant ça suffira. Là, faut bien dire, le divin chevelu fit honteuse bévue… une gaffe, un abus… de confiance sans doute… comme on peut le penser.
12 Il appela bestiole le module tout neuf, un corps avec deux mains, une tête, des pieds. Avec le cuir, Dieu créa des crampons d'une simple intuition.
13 Et Dieu réfléchit. La terre était aride un peu seccos, sans gros tutti fruits et sans figues. Il dit d’un coup gagnant: que la terre produise des vitamines C pour nourrir ces chevilles et ces cuissots tout neufs. Pour les figues on verra plus tard.
14 Puis Dieu dit : il y aura des châtaignes, il y aura des marrons, il y aura des beignes, il y aura des citrons… mais juste à la mi-temps. Dieu promit vitamines et tint parole donc.
15 Tout cela était bon et facile à créer. Trop easy la baston faut du garde fada pensa-t-il, puisque tout le monde n'a pas la même tête... sinon c’est la mortelle dès la moindre peignée, la chicore imbécile débridée et je vais me lasser… et Dieu barjota ferme. Euréka ! Faut la loi. Dieu n’en revenait pas, il établit la règle, d’un seul coup la trouvaille, avant même qu’Adam ne croque le fruit divin… du savoir comme on sait. Balaise l'insondable, super Dieu délimita le champ des excès, fonda la boîte à gifles et son mode d’emploi !
16 Dieu jubilait calme, il venait de poser une règle divine… pardi, et trente mastards pour se rentrer le lard. C’était l’éclate assurée car à soliloquer Dieu solo s’ennuyait.
17 Et Dieu ribota bien, tout alone, sans amis, de la soirée profonde jusqu’aux matines fraîches. A la fin des zagapes, toujours en forme l’éternel… il dit : Je veux mater peinard le fruit de mon travail. Il dépêcha Jésus comme arbitre suprême. Le féal cœur sacré se dévoua sans peine… une épineuse tâche… sa tête s’en souvient.
18 Au commencement, était, tous savons bien le fait, le signifiant majeur, comme l’inscrit St Jean sur les tablettes, afin que Dieu s’exprime et soit compris de tous. Il appela rugby sa trouvaille nouvelle s’allongea dans les tribunes et s’excita tant d’une telle invention qu’il créa d’un élan spontané et de toute évidence le grand hémisphère sud avec des Blacks farouches, des Bocks toniques et des Aussies aussi, pour donner du relief, de la vie trépidante à son idée nouvelle.
19 Épuisé des cogites Dieu roula bien flappi dans son hamac céleste, s’endormit dans sa couche de grand célibataire. Sa barbe était d’argent comme un ruisseau d’avril… sans poisson dans la nasse, mais laineuse, et son ronron fut lourd car il avait taffé. Au réveil il s’enquit : "Les bestioles qui gagnent il leur faut un trophée, une motivation, une sorte de but pour plaire autant qu’à moi". Il inventa les Tri. Puis suprême récompense, il façonna une Eve, sortie des abattis des solides gaillards. Et la belle depuis, panse les plaies, soulage bien des maux, distille dilection, patience et réconfort à ces massifs items. Oui item, c’est Dieu aussi qui forgea le morphème… comme le sens, divin, qui va avec… car tout est divin qui de Dieu vient… comme parole juste… et la parole juste, chante Dieu.
20 Youpi ! Exclamation divine. Total épanoui, dispendieux en veux-tu, le tout puissant capable, concocta pour dessert quelques autres zéquipes de moindre épaisseur, pour les mettre à l’épreuve, indiquer aux plus mous de l’hémisphère nord le Damas à poursuivre et entraîner les mastards du grand Sud. Cela est bien dit-il, ya tout pour contenter la bête et le penseur… puis il fit ses bagages en attendant la fin de nos digestions lentes. Mais avant de partir il chargea le Pilier de raconter tout ça pour laisser une trace, nous indiquer la voie… et n’avons pas dit non… même oui… sommes ok toujours pour donner coup de pouce au savoir… et puis, pour dire uniment la chose, quand il s’agit d’un Dieu de cet acabit qui aime tant les beignes, la baston, le cuir... apprécions forcément la céleste compagnie, sommes dévoué bien sûr. D’autres authentiques exégèses à planter entre les perches verront le jour encore icy. Amen.
© Le Pilier

04 septembre 2008

TRI LA FIN


Well well… Après la dérouste contre les Boks on voudrait nous faire croire que les Aussies ont du ressort, de la vitamine C+ en réserve, pour turbiner la clausule à charbon victoriale & G. Monique (la déesse des grands dominants)… en clair, remporter la finale des tri, pas moins. Après deux semaines de repos à croquer du steak de Skippy, surfing poulette dans la marre de Tasmanie, bronzette pour le teint… motivation surdosée de grosse envie… les Australiens se plaisent à croire qu’ont les moyens d’être les champions de tout l’hémisud. Hé Hé ! Ben oué !! Gavé de gigot sauvage, le Kiwi n’est quand même pas bestiole commode et endormie à se laisser berner sur un pâtis. Plus que du grand vouloir... faudra de l’assommoir pas moins. En sus les Blacks seront bien frais aussi, biceps dilattés au battoir de pirogue, sur-vitaminés aux amplificateurs de quadris… devraient en toute bonne et logical intuite, dominer leur sujet d’en face.
Mais comme dit le vieil adage qui trop futurise, se journalise*et devient ballot… Wait & see donc en attendant la dite finale de ces tri 2008. Pour l'heure... Sophie ne verra plus son Percy, elle boude et nous ennuie… le Pilier vient d’alunir sur la face cachée d’un astre nouveau, d’où son manque de faconde, d’exigence et son papier léger… à jeter. Mais reviendrons sous peu à de plus sérieuses spécus, pur jus.
* Journaliser : Baratiner, ratiociner comme un journaliste… causer comme un folliculaire… sans blair.
© Le Pilier

01 septembre 2008

TRI NATIONS / LA ROUSTE


Aouf ! Victoire sans bavure des Boks 53-8 face aux Aussies tels qu’en eux-mêmes... quand ils foirent. Ces new tri aux résultats en dents de scie sauteuse, montrent l’inanité de cette délirante formule … comme l’avons dit-répété dans les précédentes bafouilles.
Six bastons c’était bien… neuf chicores c’est pléthore… et ça donne ce qu’avions prévu. Du décousu, de l’improbable, de la fatigue, du gabegique, alambique, du délirius, dénaturus… Un coup top, un autre flop… ainsi et sans surprise.
Politiquement en revanche… pas si mal foutu ! Les Boks hyper-sauvent l’honneur dans un stade trois quart plein… ça rassure un brin le supporter avant la tournée d’automne… les Aussies se retrouvent en finale chez eux… contre les Blacks… y’aura du monde dans les gradins… de bon augure vu la sérieuse baisse de fréquentation des pâtis du XV Australien… Et les Blacks en vainqueur possible… c’est dans l’ordre des choses évidemment… bref, équilibre, modus et consensus ?
Question match, les Boks ont bouffé les Aussies largement dominés dans tous les secteurs. Attaques lancées, bien plus vives que celles des Kangourous, sans inspiration derrière faut le dire tel quel… et sans ballon devant… l’autre va avec l’un c’est connu… il n’empêche, les Boks sont bien plus affûtés… quand ils jouent comac sont au top… font du beau… du grand, du rugby sup agréable aux calots… grattouilleur pour l’échine… Les Aussies sont carrément en deçà.
Alors ? On s’arrange ? On s'échange ? On copine ? On s'entend ? Faut croire que. Certes sommes pas des arcanes, mais pouvons penser beaucoup tout en en sachant peu. La finale attendue, contre les Blacks… entendue ?
© Le Pilier