25 mai 2008

TOULOUSE PLIÉ


Épisode 1
Il n’y aura donc qu’un seul Pilier pour honorer ces gazons printaniers…
Toulouse plié n’a pas tenu la distance. Quand Elissalde a voulu taper la première pénalité, le Pilier s’est écrié, ils ont perdu !!! La pénalité était à dix mètres… l’arbitre l’avance aux cinq de l’en but, après semble-t-il une parole désobligeante d’un Munstérois… Les Toulousains au lieu de continuer sur l’élan pour tenter d’asseoir leur domination en marquant un essai préfèrent une nouvelle fois, comme trop souvent, reculer pour se contenter de trois petits points… pas de bol… raté. Faute stratégique !!! On ne recule jamais dans ces conditions là !!! Aveu d’impuissance ? Manque de tête ? D'audace ?
D'autant qu'ils dominaient ces 25 premières minutes, enfin plus justement dirions qu’ils étaient bien implantés chez l’adversaire… sans pour autant créer de véritable danger… il est vrai. Mais fallait pilonner ferme pour engranger des points car le dernier quart d’heure du match s’annonçait difficile. Nous sentions que cette débauche d’énergie allait se payer comptant. Moins frais que leurs adversaires, c’était visible, pour les raisons que tout le monde connaît… Aussi quand on veut dominer dès l’entame, avec autant de fougue, on ne pense pas un seul instant pénalités malingres, mais essais percutants, sacrebleu !!! Pour prendre bonne avance et finir le match sur la défensive. Première faute stratégique donc. Mauvaise gestion eu égard à la physique des joueurs…
Ainsi de notre analyse dès les premières minutes de jeu…
Le suite tout à l’heure… nos deux marquises en effet nous enjoignent de vitaminer nos râbles. Un canard à l’orange trône sur une table bien fournie titillant nos sensibles papilles... comme nos mousmés prévenantes embrasent notre appétit.
A tout à l'heure... après la sieste.
© Le Pilier

23 mai 2008

LA JOURNÉE DU PILIER


Trophées et goupillons
Week-end ordinaire et studieux pour votre incomparable et dévoué Pilier. Demain dès l'aube en effet, à l'heure où frémit la cité, nous partirons... pieds fermes, déterminés, n’en déplaise aux deux marquises qui partagent depuis quelques jours la couche voluptueuse de notre humble demeure mais non pas moins palais, s’évertuant à nous tenir en éveil constant, abusant sans répit de notre généreux logos, vertu première des hommes faits. Rencontrées la semaine dernière lors d’une T Pépées, (Très Private Party), nos nuits depuis sont devenues des jours, notre chaste entendement s’est vu infligé débordements tendancieux, ébranlements des fondamentaux, mélanges par trop excessif des catégories, troublant un rien cet ascétisme Augustinien qui nous tient lieu de routine !!!
Mais notre volonté inébranlable, nantie d’une insondable vivacité, forte de ses engagements, n’en délaissera pas moins ces effluves appas, pour, après l’heure du berger, aux matines grasses, sonner charge toute autre, enthousiasmée encore par le challenge à venir. Serons au front, tonique, bien éveillé.

En effet à 9h30 AM, première demi-finale du Super 14 Crusaders vs Hurricanes, en direct d’un hémisud palpitant, sur Bibici comme il se doit… meilleure TV du coin sinon sublunaire… rien à voir avec l’affligeante France 2 balles, aux commentaires de matchs malingres, grabataires à neuneus, soporifiques asiniens, dont nous disions tant de bien en nos colonnes. Enchaînerons pas rétif, au zénith d’un soleil circonspect, 12 H précise, avec l’autre demi-finale Waratahs vs Super Sharks, sans Michalak, enfin, qui avec Pienaar à l’ouverture sont incontestablement plus affûtés, au regard du dernier match contre les Chiefs gagné 47-25. Kankowski y fut remarquable, plante du reste 2 essais. Quel magnifique joueur ce troisième ligne, dynamique, éviteur, galopeur, opportuniste, avec en sus un coup de rein phénoménal inédit à ce poste, cannes d’enfer, comme on n'en voit pas aux frontières d’icy.

Ne nous flattons donc point, vers 13h 30 serons sur les rotules avec un tel programme… avouons le fait. Aussi, afin d’obvier à toute déprédation du vital phénomène, subséquente de ce régime forçat digne des douze travaux, de retour au bercail, notre carcasse par trop sollicitée, au ravitaillement stimulant vouera son estomac, insufflant à nos abattis ses dynamisantes calories : mouillettes aux coquetiers, saveurs vitaminées, liqueurs roboratives, saisie des petites oies, abricots, jus des fentes, poires d’évocation Williams, explications savantes de la route St Claude par nos deux aguicheuses… comme autant de bagatelles, retapeuses des plus fourbus guerriers... En mesure, somme toute, d’enflammer une sieste, profonde, réconfortante, posture horizontale mais digne du statut non pas moins vertical de notre signifiant, incorrigible maître. L'origine du monde a ses lois que la tiédeur ignore...

A zéro le conteur ainsi mis, redispos pour l’ascension des buttes, le tricotin dans l’ordonnance, serons à nouveau d’attaque pour la finale Heineken Cup, bitouine Toulouse et le Munster... des p’tits zamis. 6h PM (Post Minouche), pour coup d'envoi du cuir. Gageons que les violettes embaument nos naseaux d’élégantes passades, ramenant le trophée en sein républicain, tactile, tricolore… car l’on doit souhaiter selon toute évidence, que le rouge et le noir de la journée tombante, avive de ses couleurs un couchant prometteur. Un titre de champion des joutes Européennes imposé, pour confirmer que notre réputation de grands astiqueurs de gazons n'est pas mythe, que nos guerriers ont du coffre, du ressort, verbe haut, langue ferme, que promesse est tenue. Ainsi comblés, dans la chaleur lascive d'envoûtante atmosphère, troublant tépidarium, intérieur Chasseriau, flatterons les joufflues, engorgerons liqueurs spiritueuses jusqu’aux arrières boutiques, découvrant le Saint Pierre pour habiller St Paul, dévidant pimperneau, honorant par le fait dame victoire nouvellement promue jusqu'à l'aube sereine. Amens et goupillons !

Enfin prendrons dernière poignée sur la mine avant de se coucher, un rien de califourche, une flûte, un feuillet, pour s'endormir fourbu vers d’oniriques et profondes contrées.
Ainsi clausule printanière d’une simple journée Pilier.
Uniment dit, 24 mai nous plaît !
© Le Pilier

22 mai 2008

MICHALAK : UNE ENCLUME AU BERCAIL

Ben voyons… on apprend donc le retour de Michalak chez les Toulousains !!!
Sont oufs les Occitans… débarrassés du gus une saison, ils retrouvent la finale Heineken cup, postulent pour le Brennus qu’ils peuvent sans contredit conquérir, et les revoilous désireux de s’octroyer again les services minimums, arpions de plomb, lattes enclumées, d’un joueur qui n’a rien foutu en Super quatorze de probant, s’évertuant à occuper un poste qui n’est pas le sien. N’y panent rien, parole d’affûté !
Elissalde n’est pas un ouverture, pas transcendant mais se défend bien mieux à ce poste subtil. Puis il y aura Skrela… Pour l'instant faut faire avec ce que l'on a. Depuis des années les Toulousains courent après le titre national, en manque de grand ouverture, ne sont pas parvenus à leur fin. C’est en ce lieu que le bât blessait cette équipe. Michalak, comme moult fois répété céans, leur plombait le jeu sans que personne ne semble comprendre la chose… c’est à croire que seule la pipolette citrouille du zig importe... gage semble-t-il du remplissage des stades, où Philistins et gisquettes piaillent leur admiration comme des cocottes nourries aux graines pecatta, émoustillées dès qu’apparaît leur starlette et sa vision exsangue. Pas très malin comme calcul. Aurions tant apprécié de voir cette équipe avec un grand ouverture que l’on attend depuis plus que lurette. Dommage pour eux aussi loin que sommes concernés… sinon consternés de voir que l’histoire est un perpétuel recommencement, que les avisés ne sont légions que dans l’onirique pâtis des consciences sup-utopiques.
Qu’importe en fin de compte, a l’instar du subtil Montaigne faisons nôtre la sentence : Apprenons plus par fuite que par suite.
© Le Pilier

21 mai 2008

LES DOUILLES DE LA DÉFAITE


Longs tifs... pas l'kiff
On se souviendra de cette finale perdue par Toulouse en 2004 contre les Wasps de Dallaglio… Pour une coupe de cheveux. Si si !!! Chose inédite dans les annales du XV. Pas un épiphénomène, mais une cause efficiente non sans intérêt. En effet Poitrenaud à trois mètres de son en but laisse glisser la balle pour aplatir un renvoi aux 22… refusant le coup de tatane en touche. Sa tignasse brune et par trop longue à l'époque, l’empêche de voir arriver tout berzingue et sur sa gauche l'emblématique demi de mêlée Gallois, Howley, du moins de bien jauger la vitesse du gus… Son persil lui masque, quand il baisse la tête, l’angle fatal duquel l’électron adverse jaillit. Ce dernier lui chipe la balle, aplatit en coin (la tof) donne la victoire aux Wasps. Depuis Poitrenaud s’est ratiboisé la rotonde et porte le cresson plus court… mais il ne jouera pas ce week-end, hélas, pour cause de chevillette emplâtrée... et pour faire pénitence... cause de cette fashion-bévue. Arf !
Au rugby faut y voir clair jusque dans les coins. Le gazon trop long doit être enserré pour ne point masquer les extérieurs à la vue.

Le teutonique Chabal devrait en prendre acte. Il passe son temps à se renvoyer les tifs en arrière après chaque percussion, courbage d’échine, action violente, et quoi que la gisquette pâmée-jubileuse en pense, c’est bien pour le spectacle, pubs cornichons, jambonneaux, pâté en croûte, boustifaille aux lardons, baby dop, brosse à bison... pas pour l’efficacité. Faut pas s’inquiéter des baguettes quand on joue. Seuls le coéquipier, l’adversaire et le cuir sont à considérer. Pour le taffetas faut repasser… à la rigueur une remontée de chaussette, levée de collerette à l’instar du délicat sinon élégant Maso qui jadis émoustillait la poupée, du temps de sa superbe… Bon il avait la classe le zig, on pouvait pas lui reprocher ça, pas vaillant au carton, mais la classe sup en attaque… comme peu… bref !... Du reste, ironie du sort d'un signifiant percutant, cartouche, un des surnoms Chabaliens, a laissé plus de douilles sur le pâtis que touché la cible de l'en but durant la CDM... Donc pas de perte de temps à virer la buée tombante des œillets, refaire sa raie…parfaire son make up... éviter de se rendre saisissable...
...Souvenez-vous de Smith le flanker Aussie… avait ses rasta dreadlocks sur l’occiput. Bien fixés cependant, ils ne nuisaient pas à sa vision. Mais les vilains mastards des packs adverses se plaisaient à lui tirer outrageusement les ficèles, pariant d’après la légende, sur la prise d’une cordelette, trophée symbolique, prisé des fiers peaux rouges qui dépossédaient le Yankee de son couvre-chef capillaire, après le perforage des rognons, massacrage du cortex, démantibulage des mâchoires...
Un certain Collins et tendre Black pour les cartons ravageurs, de nous très apprécié, nous laissa du reste un souvenir impérissable de cette tirée d’alfa lors des tri nations, retournant la trombine du Smith comme un cow boy sa vachette, la truffe dans le poussiéreux toril.
Ah l’empaf Collins !!!! l’épaule poétique, le biceps esthétiquement délicat, habile dans l’enserrage des poumons, retournement des abattis, du percutant carton... le fourbe démontra, s’il était nécessaire, que longueur de poil est prise ostentatoire et partant bien facile à saisir... sinon même provocation au crêpage...
En tout cas, las de cet acharnement, de ces délicatesses capillotractées (tirées par les cheveux), le père Smith s’est coupé la parure Samson et convola dit-on avec sa Dalila pour de savantes apothéoses, démontrant par le fait que la force ne vient pas de la toison, mais du simple désir. Il vendit aux enchères son scalp pour de bonnes œuvres, toujours selon la légende Sud hémisphérique.

De petits contradicteurs à la langue pendue, s'empresseront de s'inscrire en faux, nous apostrophant sans délicatesse.
Mais le Pilier !!!! s'égosilleront-ils... et le terrible Burger, et l’épatant Jean Pierre Rives ? Zont de la plume sur le caillou ? Pas du raz para des grandes muettes... ni pelouse à golfeuse sur la bouillote... pourtant quels joueurs ?
Certes... mais point d'hippies chevalines crinières... pas d'abus baba Purple In Rock, ou psyché Floyd Ummagumma... Sont pas planants... têtes-bêches sur leurs instruments... sans s'inquiéter de l'autour.
Du reste le pack disait suivre la boussole de Rives, car où y’avait la tignasse y’avait le cuir. Pardi ! Ces chevelures du levant, dorées comme blés murs, ondulantes feux follets, prolixes et visuelles comme des sémaphores, ne sont pas tombantes comme celles du Poitrenaud le jour de cette finale perdue. Elles ne gênent (aient) en rien les yeux. D’ailleurs Burger les coupe à la juste mesure pour bien clair y voir et ne se vouer qu’aux châtaignes… Et Rives, superbe casque d'or, gardait l'oeil dégagé pour la vision maxi.
So ! Razibus c’est l’ad hoc fashion pour le rugby… insaisissable, légère, percutante, bien dégagée sur les zoreillettes, elle permet miroitage total sans craindre la voilure sur le groin, les lanternes... Certes rien n’empêche la pousse ballotante à minettes, le gonflé des douilles à poster maman, surfing boy Percy Montgomery, brushing Bee Gees pour disco mobile ou autres savantes embellies, mais pas sur les naseaux, ni les calots. Un conseil pro domo.
© Le Pilier

20 mai 2008

STOP 14


Fin d'Europe... tournée d'été
Pour tout dire on commençait à piquer du blair avec ce championnat sopo… sommes pour une seule compète Européenne icy… façon tri nations, avec descente pour les derniers… Car quoi, à part trois ou quatre équipes majeures ya pas de quoi sauter au paf en France… depuis le début de saison on imaginait la fin. Vivement la finale et stop 14 !!! Entre Toulouse, Clermont, sinon Paris qui, même de guingois, n’en est pas moins capable de conserver son bouclier.
Ok pour la finale Heineken cup ce week-end… un en cas… avant tournées de juin en hémisud pour les gros plats. Suivra la plus belle épreuve de l’année… tri nations, aux petits oignons… échanges corporels préférés du Pilier pour valse des abattis, châtaignes profuses, acharnements contrôlés… et puis les Collins, Carter, Latham, Smith, Burger, Habana… et cætera, ainsi que le retour inattendu de super Spies (en tof avec Smith) dont le raisin semble plus coulant, comme en causions icy.
Matez la vidéo si voulez… l’image n’est pas bonne mais la course du mastard impec… pour ceux qui ne connaissent pas l’animal. Sinon là, contre les Bifs toujours, il s'échappe sur l'aile et crochète
comme un trois quart... plante un autre essai plein jus aux middle perches. Pas de Steyn ni de Kankowski... (ce dernier n'est pas sans rappeler le style de Spies) pour cause sans doute de demi-finale Super 14... Pour sûr les Boks ont deux troisièmes lignes centres de grande envergure... puis d'la seconde, n'en parlons pas... puis du Pilier... enfin de quoi perpétuer une suprématie que seuls les Blacks peuvent anéantir. A suivre donc contre les Gallois au Millenium, après la finale de coupe d'Europe.
On apprend en sus le départ de Montgomery de l’USAP pour la Sudafrique. A perdu son pied en catalogne çuila… lui si performant lors de la CDM, comme son acuité réceptive… A jouer un championnat papa on s’use les nougats, comme le disions dans le précédent article… N’a pas brillé contre Clermont paraît-il… rien de surprenant. Une petite année sabbatique après le grand titre, un rugby transat dans l'hexagone, aux frais de la princesse, pourquoi pas finalement. Comment lui en vouloir ? Les Catalans voulaient un surfer pour leur tribune à mousmés... c'est fait.

Dans l’attente du week-end… plaisir non feint de retrouver Fritz… s’il joue. C’est quand même pas un petit Munster qui va nous frimer, avec sa molle croûte et son odeur d’arpions… La violette azurée c’est quand même plus caressant pour les naseaux… Alors Toulouse faites sauter les bouquets pour les gisquettes enjouées, comme plaire au Pilier !!! Ecrasez-nous donc ce coulant qui a certes du caractère, mais qui vaut pas le cassoulet de notre Occitane contrée.
© Le Pilier

08 mai 2008

LAS DE L'AMER REPOS...


Alors comac, l’élégant Matfield veut retrouver sa terre maman… son cuissot de buffle… antilope barbecue… ses tendres camarades Afrikaners et compagnons de luttes, porteurs émérites du titre Mondial, après petite saison GPD, déclinez l’acronyme : Grisbi pro D2. Las sans doute du rugby castagne à papa… de l’arbitrage aléatoire que dénonçait son président mécène et nommé Boudjellal, en cette vidéo Dailymotion, dont nous causions icy… le seconde ligne plie bagage avouant à demi-mot s’ennuyer ferme...
Las, en somme, de l’amer repos où sa paresse offense cette gloire pour qui jadis a fui l’enfance… désirant retrouver ce rugby solide et performant d’un hémisphère voué aux bastons, mais dans les règles de l’art et le respect des lois. Ce qui ne semble pas être le cas en notre pays pastisé de querelles clochemerleuses, autant qu'avoisinageuses guerres d’époques Mathusalem, qu’on eut cru révolues, comme encore le dénonce le Toulonnais Président en cette vidéo sus-liée.
Car cette D2, portail des sous championnats, n’est pas, semble-t-il, parangon de discipline, de rigueur, de correction, de tout ce que devrait être notre rugby pour un jour pouvoir espérer rivaliser avec les forts et passer plein ruck dans la modernité. La récente blessure de Szarzewski en est un accablant témoignage, en top 14 par-dessus le marché. C’est plus une tête qu’il possède, c’est un écran total… une télé cathodique en tronche maculée d’ecchymoses aux couleurs violacées, matinées de jaune pastel morose et douloureux. Une grÔsseu teutê d'oeuf si préférez !
Qu’on chicore, une beigne délicate par ci, un coup de tendre massue par là, un fessier savamment piétiné par des crampons affûtés pour cause de hors jeu, labourage des couennes jusqu'à l'os… passe encore. Mais le vilain coup insidieux qui hospitalise la face mâchée d’un innocent, NON !!! Fracture de la planchette orbitale en trente six chandelles !!! C’est stupide, imbécile, condamnable.
Bogoss Matfield tire donc sa révérence au petit coin de rade, pour un rugby enfin à la mesure de son talent. Il n’est parait-il pas le seul. L’All Black Oliver, l’Aussie Gregan, Smit le Clermontois semblent vouloir mettre voiles définitives et retrouver leur Sud-hémis natal après l'empoche du carbure.
Le rugby tradi France, ça vous gâte un cuissot, vous emmure une tête, sape une volonté, phagocyte un espoir de mieux. Ces guerriers du Grand Sud ont bien tort, comme le disions en ce lieu de modération, de fouler nos pâtis pour du simple flousard en liasses de St Euro. Ils tâteront le grisbi mais terminé les cimes. Vont perdre leurs zatouts à s’ennuyer chez nous. Pour être au top faut du mastoc. On gagne pas une coupe du Monde en s’entraînant dans l’hexagone. Carter devrait suivre notre conseil bienveillant et rester en sainte contrée Zélandaise. Faut pas quitter son pâtis quand l'herbette est grasse et savoureuse... carder sa laine, son long nuage blanc dans l'azur épuré, c'est conserver la main poétique, son doigté... l'ovale est bien plus beau quand les Dieux veillent au grain.
Icy on apprend rien que l’on ne sache déjà. Va s’user la godasse, ramollir sa passe et ternir son talent. Lui le plus grand ouverture du moment ? Carter dans l'hexagone ? Pour faire rêver Simone ? Va gâcher son pinceau le gaucher trop habile... Même si nos gisquettes c'est pas faux ya pas mieux dans aucune contrée, l'artiste à son art doit vouer tout son corps, sa tête, son flair, son attention, et se dire que fortune c'est maitrise, non cachet.
Le grand rugby, c’est là-bas… tout en bas.
Icy c’est pastaga… chicorette à papa… et basta !
© Le Pilier