27 novembre 2007

BARBARIANS VS SPRINGBOKS


Ci-dessous l’équipe des Barbarians qui affrontera les Boks ce week-end pour le dernier match de Jake White à la tête de la sélection Championne du Monde. Samedi donc, sur BBC, kick off 4 PM. L’occasion de voir une dernière fois l'Anglais Jason Robinson en match international, because retraite définitive after la joute. Même clausule pour Martyn Williams le flanker Gallois dont la première sélection remonte au 24/08/1996 justement avec les Baa-Baas.

Un plaisir non feint de retrouver le délicat et tendre Jerry Collins (la tof), son « vieux » pote Marshall à la mêlée, zélé Rokocoko, puissant Nonu… A noter pas un Frenchy dans la team, pas moins de Scot ou d'Irlandais sinon le coach O'Sullivan. Des joueurs sans sélection nationale peuvent être invités chez les Barbarians. Ce sera l’occasion pour deux Sudafs, Peter Grant ou Schalk Brits, de jouer contre leurs compatriotes. Etonnant non ?

© Le Pilier


Backs: J Robinson (England), J Rokocoko (Blues & New Zealand), I Neivua (Warriors & Fiji), B Cohen (England), C Smith (Hurricanes & New Zealand), T Shanklin (Cardiff & Wales), M Nonu (Hurricanes & New Zealand), M Giteau (Western Force & Australia), P Grant (Stormers), J Marshall (Ospreys & New Zealand).

Forwards: A Sheridan (Sale Sharks & England), F Pucciarello (Munster & Italy), S Ma'afu (Brumbies), M Regan (Bristol & England), S Brits (Stormers), B Cockbain (Wales), J Harrison (Ulster & Australia), Luke Charteris (Dragons & Wales), T Flavell (Blues & New Zealand), J Collins (Hurricanes & New Zealand), M Williams (Cardiff & Wales), R Elsom (Waratahs & Australia).

26 novembre 2007

SPINGBOKS IMPÉRIAUX


Gazelles mangent Poireaux 34-12
Cinq essais à deux. Du vrai rugby. Les Boks sont au top. Pas du Bif d’après sacre qui se décompose au prétexte que les meilleurs joueurs sont partis. Non non, avec les Sudafs c’est du sérieux, duratif, performant, structurel… manquait 13 internationaux CDM sans que problèmes se posent. Sommes à des kilométries de ce rugby des coins d’icy de vieille Europe. Le sentiment que l’on a quand on voit jouer ces équipes de l’hémisud. Des passes superbes, vives, précises, des ouvertures, des contacts, des espaces qui s’entrouvent, un collectif soudé, des options de jeu intelligentes, de la stratégie vraie de têtes pensantes… rien à voir avec notre petit rugby de bleu. L’incompétence de Laporte et ses copains a fait plus de dégats qu’il n’en parait. Sommes à des zannées lumières d’une telle maîtrise. Sans le dol outrageant du quart de finale à cardiff contre les Blacks, on n’avait pas même son nonos à ronger pour la petite frime des comptoirs à philistins au picrate nourris, pour se gausser d’un seul bon moment. Notre rugby est petit, comme le courage d’avouer le fait.

Fi du bleu, le green du week-end dernier contenta si bien notre attente que nous en saluons le coordinateur et stratège Jake White. Son équipe tourne comme une Harley Davidson sur la 66. Un bonheur ces passes. January vous balance des zobus à penser récrée-des-poussins quand on voit Yachvili… Matfield absent no problémo… Nonos du Randt itou, ya encore du gros derrière… Montgomery au soleil d’Afrique, Piennar le fûté tient son rôle sans fauter… de Villiers blessé, tant mieux ya du super Steyn bien supérieur… Habana là, n’en parlons pas… C’était beau, engagé, efficace, face à des Gallois contrits en première période qui ont su se reprendre en deuxième malgré la domination contrôlée des Boks. Les Poireaux manquent de tête quand même, les choix de Peel ne sont pas judicieux quand il insiste notamment sur le côté fermé alors que les Boks sont bien en place sinon supérieurs en nombre. Stupide. Une lecture aisé de leur jeu rend compte d’un score, reflet du fait, 34-12, sans grandement forcer pour les Boks.

Charvis en profite cependant pour battre le record d’essais d’avants dans une carrière internationale, 22, et conforter sa position d’ancien, avisé, à noter. Notre précédent papier anticipait, comme souventes fois en notre lieu raffiné, sa méritoire longévité comme du reste le dégel des douilles d’Henson sur lequel nous plaisantions métaphoriquement, qui ne démérita pas dans son nouveau look de ronde pastèque, barbe naissante pour faire in. En effet, éviteur le gus, pas bourin qui tampone comme un sourd, certaines de ses passes ont su créer du décalage. On lui reconnaît un certaine finesse, même si pas transcendant en attaque comme nous le disions ici. Sa défense est solide, nous savions ça, mais manque de jus et tatane encore n’importe où par moment. A noter l’arrière Gallois Stoddart, prometteur. Des cannes et trajectoires qui vont sans doute aucun faire oublier ce Thomas qui plombait jusqu’à ce jour les lignes arrières. A contrario Shanklin pas très à l’aise à l’aile, mauvais placement dans les courses suiveuses. Une chose dont on parle peu à savoir cette intelligence de placement quand un coéquipier prend le trou. Shanklin a montré ses limites en la matière, ne savait se décaler, se positionner de façon judicieuse pour recevoir la balle. Heymans lors de la CDM a commis cette faute plusieurs fois, ne sachant pas recevoir le cuir dans les meilleures conditions, même s’il est vrai que ce n’est pas facile pour un ailier, par le fait du manque d’espace. Qu’importe il en faut peu pour surprendre l’adversaire, encore faut-il avoir l'oeil.
Sinon un troisième ligne centre Bok Kankovski (la tof) au ressort tonique qui plante un bel essai pour sa première sélection, qui n’est pas sans rappeler le style de Spies, dont la carrière est compromise, cause maladie congénitale. Il s’arrache et crochette pour applatir quasi entre les poteaux. Une vivacité pour un troisième ligne centre étonnante. Du jus pour cinq points solo. Ont de la réserve les Sudafs et des jeunes qui poussent, vifs comme des gazelles. Pardi ! Smith le flanker, impérial. Marque son essai. Plus fin que Burger sans aucun doute, qui se débauche un peu trop à notre goût. Serait encore plus efficace avec un rien de retenue. Habana ne marque pas mais envoie de façon magistrale son homologue Pietersen à l'essai, créant l'ouverture par une accélération phénoménale, fixant son vis à vis. Superbe action. Le centre Fourie plante deux essais en cinq minutes... no comment.

Sans l’emblématique buteur Percy Montgoméry, les Boks dominent donc des gallois courageux-vaillants mais sans grande intelligence. Trop souvent les avants percutent seuls dans de considérables débauches d’énergie pour peu d’effet au final. Hook envoie une balle dans l’en but pour un essai de l’arrière Stoddart qui trompe Habana. C’était bien, mais tentative un peu plus tard dans les mêmes conditions, de façon prévisible, c’est pas malin.

A propos de l’enjeu, ce match est classé 9 sur l’échelle du Pilier étalonnée jusqu’à 10. Les Gallois voulaient se reprendre de leur mésaventure CDM, les Boks avaient à coeur de montrer un mois après la finale qu’ils sont très bien rodés, organisés, ont un vrai style, s’améliorent à chaque match et méritent largement leur titre. L’arbitrage est donc correct, pas de magouille nécessaire comme quand trop d’enjeu, d’oseille, de délire… Bravo !!!
A Samedi pour la suite contre les Barbarians… et toujours sur BBC bien sûr, car en France on ne s’intéresse visiblement dans les médias qu'aux poules de notre petit championnat cocoricocool.
© Le Pilier

23 novembre 2007

COLIN CHARVIS INCREVABLE


Enfin deux week-ends internationaux avec les gazelles titrées de l’hémisphère sud. Cadeau de l’avent before la soporifique fin d’année du sapin boules, gras du foie, trombines à mifa gavées d’ennui, de paquets à nœuds, euro bobos, DVD suppos, spatules et moufles pour les nantis, patinettes à Paris, pépéthon, unisson des happy volitions dispendieuses de bonnes intentions, aux dons de tout ce qui fait du bien, organes, tatanes, pilules à guignol, distribution glutamate en veux-tu, exhausteur des zémotions garanties conformes à la joie normative d’un cheptel qui ne veut que son petit bonheur, après tout mérité.
Les Springboks rencontrent donc demain des Gallois encombrés du transit digestif après la sortie sans appel du banquet CDM par des Fidjiens, bien plus joueurs et malins que ces Poireaux tant moulés dans leurs maillots qu’un ajout de tutu, en cette panoplie pour le moins académique, ne serait en rien incongru si l’on considère la dernière défaite comme un coup de ballet chorégraphiquement prévisible. Ils ont du cœur pour le moins ces Red, mais manquent de précision, de têtes, de stratégie comme du reste un certain groupeto de bleusaille emmené hier encore par un entraîneur dont on entend plus le grincement des gongs et que ça fait du bien…

Les deux derniers matchs pour l’entraîneur Sud Africain Jake White, ( le premier Décembre, les Boks joueront les Barbarians), convoité par beaucoup n’a pas donné suite pour l’heure. Beau palmarès le bonhomme. Appelé pour redresser la barre en 2004 aprés l'échec de la CDM 2003, son équipe gagne les Tri Nations cette même année et la dernière Coupe du Monde comme on sait.

Concernant la compo des zéquipes. A noter Popham sur le banc des remplaçants, dommage. On aime ce généreux flanker au grand cœur, comme du reste le vieux Charvis dont la longévité n’a d’égal que son gonflé des douilles. 94ème sélection, né en 72, l’a encore son jus, même si continue à faire des fautes dues à son trop d’engagement. Less is more les Poireaux, le bas blesse aussi dans la gestion des parties… trop tempétueux zêtes au démarrage et le dernier quart d’heure est fatal. Faire monter la sauce est un art nécessaire pour finir au zénith, rompu mais satisfait, car la victoire ça fait du bien.
A demain.
© Le Pilier

22 novembre 2007

DU BOK SANS DU PREEZ


Treizième absent des coupes-mondiaux, Du Preez le demi de mêlée à la passe la plus vive du dernier tournoi. Y’aura Januarie à sa place, en photo ici. Moins raffiné que du Preez mais sacrément pressant sur l’adversaire et pas gentil du tout. Une vraie teigne de pitbull qui lâche jamais son nonos. Rien à voir avec du Yachvili spaghetti qui vous envoie des ballons comme des polochons, pour de soporifiques zattaques sans tonus, molles comme des guimauves endormies, comme des chaussettes en flanelle... flapies.
A contrario patent, sont toniques ces Boks. Ça va nous changer du championnat d’icy. Le match de Samedi Sud Afrique vs Pays de Galles n’est bien entendu pas retransmis sur nos chaînes nationales. C’est ça la franco-France, close sur elle-même, ne s’intéressant qu’au rugby du coin. Si dans la gamelle TV ya pas du cocorico ya pas d’plaisir au goulot. Qu’importe après tout, la bibici nous assure la retransmission à partir de 15 h 45 ce samedi 24. Plaisir assuré ?
© Le Pilier

21 novembre 2007

GAVIN HENSON AU DÉGEL ?


Gavin Henson est de retour dans la team galloise. Jouera au centre ce week-end face aux Boks. Que dire de ce joueur d’autre que ses plaquages remarqués et ses coups de pompes puissamment précis lors du tournoi 2005 qui contribuèrent au sacre grand Chelem, que les Gallois n'avaient pas remporté depuis des lustres ? Sans doute un mythe fabriqué par la médiatique zone because gel aux douilles en épis, binette à minettes, zébron du front, almanach body pour posters des chambrées lolitas couineuses, frotti-frotteuses, cool sympa dit-on, copain copain avec des stars du bizz… la panoplie ad hoc pour vendre de la chaussette, de la bière, du peneu, du bijou, du ragoût, de la sardine, du tatoue...
Question rugby, ce qui nous intéresse, manque de cannes pour un centre… n’a pas le coup de rein qui cloue… fortement ramolli ces dernières années… vision imprécise au pied… peu convaincant lors de la tournée des Lions Britanniques en Hémisphère Sud… pas sélectionné dans le groupe CDM pour méforme… semble, pour tout dire, papillonner sur le terrain ne créant jamais d’action décisive. Pas terrible donc le gus depuis 2005. Une bonne année qu’il ne joue plus en équipe nationale. Pas de quoi sur le papier révolutionner la ligne d’attaque des rouges… sur le terrain se révélera plus tonique, plus dégel des tifs, des crayons, moins poussif, new look et contredira nos propos ? Réponse au Millenium Stadium du jolibonum... mais sommes dubitatum, sinon consternum !!!!.
© Le Pilier

20 novembre 2007

WILKINSON SUR PIÉDESTAL



Sir Jonny en cire de bee de Bif
Une amusette pour touriste à photos et fiente à pigeon. Les deux en effet font la paire copine. La statuette Wilkinson sise on the big piédestal du Trafalgar Square en plein London. On dirait du vrai… c’est d’la wax de chez Miss Tussauds, le Grévin des Bifs... L’ouverture y est représenté dans sa posture de buteur inébranlable, pourfendeur des Bleus, sous le commandement du même Nelson qui foutut* la pâtée à nos marins d’eau douce Napoléoniens en 1805. Z’ont d'l’humour ces Anglais…
Si voulez du sus, matez sur Youtube sa mise en pied.
*Le verbe foutre n'ayant pas de passé simple académique, on fait ce qu'on veut. Certes les puristes diront qu'il devrait se conjuguer comme le verbe rendre, ce qui donnerait foutit. First ça sonne pas, et puis dans foutut ya foutu, c'est à dire vraiment cuit... et ça, c'est du vécu.
© Le Pilier