22 novembre 2007

DU BOK SANS DU PREEZ


Treizième absent des coupes-mondiaux, Du Preez le demi de mêlée à la passe la plus vive du dernier tournoi. Y’aura Januarie à sa place, en photo ici. Moins raffiné que du Preez mais sacrément pressant sur l’adversaire et pas gentil du tout. Une vraie teigne de pitbull qui lâche jamais son nonos. Rien à voir avec du Yachvili spaghetti qui vous envoie des ballons comme des polochons, pour de soporifiques zattaques sans tonus, molles comme des guimauves endormies, comme des chaussettes en flanelle... flapies.
Manque de Cosmogol 999*, le Biarrot, sans doute aucun.
A contrario patent, sont toniques ces Boks. Ça va nous changer du championnat d’icy. Le match de Samedi Sud Afrique vs Pays de Galles n’est bien entendu pas retransmis sur nos chaînes nationales. C’est ça la franco-France, close sur elle-même, ne s’intéressant qu’au rugby du coin. Si dans la gamelle TV ya pas du cocorico ya pas d’plaisir au goulot. Qu’importe après tout, la bibici nous assure la retransmission à partir de 15 h 45 ce samedi 24. Plaisir assuré ?

*Le Cosmogol 999 est un combustible miracle plein de vitamines, propulseur de la fusée Gibi. Un roboratif si préférez, directement pompé du cosmos, d'où son nom. La dope de demain plus naturelle et performante que celle-ci parait-il.
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21 novembre 2007

GAVIN HENSON AU DÉGEL ?


Gavin Henson est de retour dans la team galloise. Jouera au centre ce week-end face aux Boks. Que dire de ce joueur d’autre que ses plaquages remarqués et ses coups de pompes puissamment précis lors du tournoi 2005 qui contribuèrent au sacre grand Chelem, que les Gallois n'avaient pas remporté depuis des lustres ? Sans doute un mythe fabriqué par la médiatique zone because gel aux douilles en épis, binette à minettes, zébron du front, almanach body pour posters des chambrées lolitas couineuses, frotti-frotteuses, cool sympa dit-on, copain copain avec des stars du bizz… la panoplie ad hoc pour vendre de la chaussette, de la bière, du peneu, du bijou, du ragoût, de la sardine, du tatoue...
Question rugby, ce qui nous intéresse, manque de cannes pour un centre… n’a pas le coup de rein qui cloue… fortement ramolli ces dernières années… vision imprécise au pied… peu convaincant lors de la tournée des Lions Britanniques en Hémisphère Sud… pas sélectionné dans le groupe CDM pour méforme… semble, pour tout dire, papillonner sur le terrain ne créant jamais d’action décisive. Pas terrible donc le gus depuis 2005. Une bonne année qu’il ne joue plus en équipe nationale. Pas de quoi sur le papier révolutionner la ligne d’attaque des rouges… sur le terrain se révélera plus tonique, plus dégel des tifs, des crayons, moins poussif, new look et contredira nos propos ? Réponse au Millenium Stadium du jolibonum... mais sommes dubitatum, sinon consternum !!!!.
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20 novembre 2007

WILKINSON SUR PIÉDESTAL



Sir Jonny en cire de bee de Bif
Une amusette pour touriste à photos et fiente à pigeon. Les deux en effet font la paire copine. La statuette Wilkinson sise on the big piédestal du Trafalgar Square en plein London. On dirait du vrai… c’est d’la wax de chez Miss Tussauds, le Grévin des Bifs... L’ouverture y est représenté dans sa posture de buteur inébranlable, pourfendeur des Bleus, sous le commandement du même Nelson qui foutut* la pâtée à nos marins d’eau douce Napoléoniens en 1805. Z’ont d'l’humour ces Anglais…
Si voulez du sus, matez sur Youtube sa mise en pied.
*Le verbe foutre n'ayant pas de passé simple académique, on fait ce qu'on veut. Certes les puristes diront qu'il devrait se conjuguer comme le verbe rendre, ce qui donnerait foutit. First ça sonne pas, et puis dans foutut ya foutu, c'est à dire vraiment cuit... et ça, c'est du vécu.
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19 novembre 2007

SPRINGBOKS: LE RETOUR


Nous revoilou
Une trois fois rien de remise en papatte internationale avec les Champions du Monde en titre qui rencontreront, sans Matfield, Montgomery, Botha, Nonos du Randt… les Gallois ce 24 novembre à l’approche. Quand même du Habana, du Burger, du frais Steyn, et du Preez y’aura… en sus d’caetera desunt. Manquera juste 12 gonzes du groupe CDM. Disons de quoi secouer vertement le poireau dans le chaudron du Millenium Stadium qui sans doute aucun voudra en découdre avec les tenants tout neufs de la maxi Webb Ellis Cup et redonner couleurs au dragon qui plus a craché ses poumons que du feu ardent pendant la dernière Coupe. Effet Grenelle de l’environnement ? On jugule l'ignée émanation ? Les Rouges n’ont plus de diable que la couleur des chaussettes. Mais sait-on jamais ce que nous réserve l'avenir. Nouvel entraîneur nouveau souffle ? A voir.

Avez noté, si l’on en juge vos rouspétances appuyées, vitupérations non muselées, critiques hécatombales, désapprouvements, blâmages sans mesure, incendies brocardeurs, pierres à jeter, que ne fournissons plus ce Blog de factums colorés quotidiens, pas même hebdo, comme le fîmes durant la Tasse du Monde. Et pour cause. Sommes un Blog international… pas rugby pantoufle pour un penny… pas championnat papa pour deux centimes… même si de bons moments peuvent sourdre d’une pelouse hexagonale par trop grasse. Sommes donc toujours là, l’œil baladeur pour causer des ovales vertus comme des pires moments. En la matière avons le choix.
Par hasard, avons tendu l’oreille lors de la Heineken Cup sur une chaîne de télé publique. France 2, pour l'éviter aux prochaines séances... avec un duo de la pire engeance journaleuse,
profil Jean Claude, deux trés belles andouilles de pâté de tête, avec gélatine bien molle comme deux grosses têtes de carafons blindés aux assauts de la moindre pensée acceptable, distribuait en direct des commentaires plus moins que rien que ridicules, plus ridicules que sous zéro... pointé…plus nullissime qu'une godasse bavarde, qu'une figue sans QI. N’avons pas de télé, matons les matchs la plupart du temps sur BBC, SKY… dans un pub… en rosbif… pour d’excellentes raisons que nous évoquions céans. Sur France 2, Eurosport, TF1… c’est impossible. Hors Thierry Lacroix, tous sont affligeants… de nombreux néophytes nous ont du reste fait part de leur satisfaction concernant ce dernier… ont savouré en effet sa clairvoyance, son didactisme, sa simplicité, sa maîtrise durant la Coupe du Monde. Saluons son travail.

Que dire sinon de cette médiatique baudruche tricolore en forme d’écran total contre les rayons de l’éveil cognitif, à des lustres gigamétriques de la moindre étincelle, de la plus simple intelligence, comme l’occiput d’une cocotte emplumée l’est du cerveau de Planck jonglant sur la relativité générale, ou plus simplement et proche de nous, à des années lumière de celui du Pilier batifolant sur le moelleux pâtis de la théorie quantique des champs, entouré de bosons virtuels amicaux… où d’interactions élémentaires en gravitationnelles dépendances, de courbures séquentielles en éventails représentatoires, de distributions configurantes en validations syncatégorématiques, les astrocytes contrôleurs de leurs chimique influence démultiplient les connections ondulatoires de son caisson neuronal pour un rapport perception-analyse des plus pertinents, des plus simplement vrais, des plus modestement assertoriques ? Que dire donc, sinon que cette TV Française s’agite, se remue le croupion, qu’elle est faite, pour ceux qui la regardent… Tromperie endoxale s’il en est, car c’est le contraire qui nous vend une mèche plus pétaradante, plus avisée, plus juste. En effet ce sont ceux qui regardent qui font de la média zone ce qu’elle est… un écran plat comme une limande sous un rouleau compresseur de 5000 tonnes d’épaisse cloche à neuneus.
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01 novembre 2007

LA PASSE À L'AILE


Un homme, une action
Comme nous nous prêtions à l’exercice, il y a 10 mois, pour un utopique affrontement avec la Jupiter Team, ferons sélection des meilleurs joueurs de la planète, Coupe du Monde dont la clausule nous laissa quelque peu déconcerté, pour cause d’espoir déçu, dubitation affichée quant à l’arbitrage oscillant, tout oseille influant directions entendues ; un rendu d’honneur à ces hommes valeureux, habiles, impavides et forts, qui par certaines de leurs actions ont su dresser chez nous l’échine sensible, première manifestation de notre sentiment esthétique et percussif, comme la tête et les pieds. Le Pilier occipital mais cœur palpitant, reviendra céans sur des moments de grâce qui à ses yeux ont coloré cette compétition, mettant en relief ce qu’il y a de mieux en ovalie en cette époque où le biceps voudrait s’émanciper du cortex qui l’anime. La force c’est bien, la tête c’est mieux. Fi donc des médiatiques élucubrations chabalistes, nous nous attarderons sur les vraies valeurs des gonzes tout en proposant tactiques nouvelles, car le rugby est loin d’avoir livré toutes ses subtilités, possibilités, embastillé parfois dans ces défenses, certes efficaces comme nécessaire, mais qui feraient oublier que la première vertu c’est l’attaque, si les échecs répétés de cette seule stratégie défensive n’en limitait le champ victorieux, comme le plaisir des yeux.
L’attaque donc, la passe, la trajectoire sont les maîtres mots de cet art du combat, tel que nous le concevons, dans notre lieu de saveurs espérées, en tout cas. La forme même du ballon l’indique, le propose ainsi, l’insuffle.

Un œil avons jeté sur notre championnat le week-end dernier, force est de constater pénurie de centres en notre hexagone (hors Florian Fritz), faiblesse de l’attaque qui devient prévisible, stéréotypée. Les oppositions bien organisées ne sont pas seules causes de ce désagrément sinon empêchement. La France doit travailler sa passe autrement dit transmission, terme emblématique des complicités requises, des ententes dues à l’écoute, à la vue, compréhension de l’autre, occupation, création d’espace, substratum liant des entités singulières ne faisant qu’un.
© Le Pilier