26 octobre 2007

LES PETITS FUTÉS



DES BLEUS ET DES BÊTES

Un rien d’anecdote poilante aperçu en un lieu de rugby sur l’écran d’un PC. Une vidéo nous montrait Dominici à la mi-temps du premier match de la coupe du monde contre l’Argentine. Dans les vestiaires du XV de France, il tentait de remotiver les troupes et s’écria dans un souffle qui ne traversa pas sa conscience sinon la salle des concentrations camphrées : « Pu… ils sont plus forts que nous pour attraper les ballons en l’air… ça va pas… » (Sic authentic) Hé oui, ça valait donc la peine de continuer le renvoi de l’ovale module, pour s’assurer une 
dépossession, augmentant leur chance de gérer le match. Ce qu’ils ont fait. Judicieuse persistance, nous faisant bien penser ce que l'on devait croire, sans crainte d'erreur. Bravo les occiputs... à quand les savantes connections ?

Un autre petit rien. Entendu plusieurs fois à l’occasion des matchs vs Argentine comme celui contre les Anglais. Exprimé par l’ex et brillantissime entraîneur mâche gum et quelques autres : « Ils font rien les gonzes en face…p… ils proposent pas de jeu bordel… » (Sic et toujours authentic) Ben oui, regardons ce que les autres ne font pas plutôt que de s’occuper de ce que nous faisons… de pire. Superbe stratégie qui du reste a porté ses fruits. Pourris.
HI HAN !
© Le Pilier

24 octobre 2007

MARC LIÈVREMONT AUX MANETTES

Dommage pour la grande ouverture souhaitée. Un étranger à la tête des Bleus nous aurait parfaitement convenu. Tant pis. Il faut un temps incommensurable pour changer les mentalités d’icy. Marc Lièvremont sera donc le prochain entraîneur du Quinze de France. Nous ne le connaissons pas dans ce rôle, mais lui souhaitons de la tête. Il sera assisté dans sa charge, de Emile N'Tamack qui lui s'occupera des lignes arrières. Sommes pas convaincus... même plutôt, de simple intuition, pensons rien de bon ! A suivre !  
© Le Pilier

23 octobre 2007

LE PILIER PRÉSIDENT DE LA FFR


La vie en Bleu
Le Pilier propose à la FFR, afin d’obvier à tout renouvellement du même, fautes dû aux incompétences, fermetures, inconséquences, auto gratifications, palinodies, un changement radical des mentalités pour une ouverture vers le meilleur, le noble, l’acuité, le gai savoir, le vivace, le frais, le vrai, en vue de meilleurs lendemains sur nos terrains d'affronts… Ce changement que nous désirons, passera par l’acceptation de l’étranger en notre ovale terre d’orgueil, comme nous l’avons fait en sélectionnant l'Anglais, Webb Ellis, pour raffermir notre défense. La distance d’une entité extra hexagonale est le gage certain d’une meilleure vue, plus critique, plus distanciée, plus judicieuse, non embastillée dans les us du terroir qui plombent le renouvellement des formes. Engageons, pour diriger le quinze de France, un Jake White, un Graham Henry… ou tout autre entraîneur de l’Hémisphère Sud et donnons par le fait souffle nouveau à ce rugby Français anémié. Sir Woodward l’Anglais serait tout aussi indiqué, mais là ce n’est même pas la peine d’y penser, bien hélas...

Laporte n’est plus. Les dégâts subséquents à sa longue occupation du terrain auront plus de conséquences négatives que le simple fait d’un prévisible échec CDM. Néanmoins, comme tout ridiculisme finissant, un espoir non feint nous engage à ne pas renouveler ses monumentales erreurs que nous dénoncions depuis lurette en ce lieu d’éclaircie. Dès son investiture nous prenions la mesure de ses manquements et du retard qui fatalement allait ralentir notre évolution.

Le Pilier propose céans, ses services à la FFR comme conseiller technique et soutien spécifique aux joueurs à la juste mesure de leur idiosyncrasie. Un soutient psychologique, esthétique, philosophique, formations premières de votre dévoué serviteur au service de la cause nationale, doublé d'un maître systémicien à l'oeil dépassionné. Sinon président de la FFR conviendrait tout autant. Sûr que le rugby Français prendrait pour le coup une tout autre dimension.
Comme nous l’imaginions, si l’on en juge par cette récente critique de Michalak prononcé en direct TV, les joueurs ne sont pas individuellement pris en main. L’ouverture susnommé se plaignait que tout le monde critiquait, à juste titre du reste, son coup de savate mais que personne ne lui indiquait la marche à suivre pour assurer une définitive amélioration. Nous croyons le fait au regard de ses faibles performances en ce secteur de jeu, comme à son désir de croire qu'en d'autres lieux il en apprendra plus. Mais ce n’est pas tout. Nous ne ferons pas l’inventaire précis des défaillances de chacun, ni de leurs qualités intrinsèques. Ce n’est pas le lieu idéal et le savoir a son prix.

La FFR semble-t-il connaît le Pilier pour ses critiques justifiées et ses propositions réfléchies. En effet, même si l’idée devait somnoler dans quelques tiroirs de la dite fédération, un proche nous apprend que Mr Jean Claude Skrela serait en partance voire déjà au levant pour rechercher des joueurs dans nos départements d’Outre-mer en îles pacifiques. Nous en formulions la requête en ces colonnes. A-t-il lu nos propositions ? Si oui, tant mieux. Si non, idem. Il était temps.

Elever le rugby national pour espérer conquérir le trophée Mondial est une réelle gageure. Elle réside en effet dans cette capacité à mettre en place un système de jeu performant, duratif, rendant compte de nos atouts culturels inscrits dans la tradition, comme d’une nécessaire disparition de nos travers déjoueurs, de nos manquements patents dus à l’abandon effarant de certains fondamentaux.
De tout temps ou quasi, sommes tout à fait capables de faire de très bonnes performances face aux plus grandes équipes. La difficulté majeure réside dans ce fait culturel que l’on se satisfait d’un bon moment sans considérer qu’il est plus difficile encore, de mettre en place un jeu qui ne considère l’exploit qu’une fois la campagne terminée et non quand une simple bataille gagnée.
La finale de 1999 en est un juste témoignage. Les Français gagnent de façon superbe la demi finale contre les All Blacks. Nous savions que nous n’irions pas plus loin. John Eales l’emblématique capitaine australien, lors d’une interview assurait que cette finale n’était qu’un match comme les autres. Et pour cause, fort d’un système performant il savait que la victoire des Bleus n’était qu’un moment de grâce et qu’ils ne pouvaient rivaliser avec leur style de longue date éprouvé. L’exploit momentané nous connaissons, ce que nous n’avons jamais mis en application, c’est un système hégémonique à l’instar des Anglais avant le sacre de 2003, comme les Sudafs cette année. S’inscrire dans la durée n’est pas une vertu Française, il est temps de conjurer cette fatalité.
Pour cela, un changement de mentalité radical, s’impose. Il passe nous semble-t-il, parmi d’autres choses dont nous aurons l’occasion d’évoquer icy la teneur, par un renouvellement de la structure pensante de la FFR. Un étranger à la tête du groupe France nous parait donc tout indiqué, comme notre présence, si toutefois la fédération veut réellement se donner les moyens de conquérir ce trophée.
Aura-t-elle l’audace d’agir dans ce sens ? Le Pilier vôtre, enfin à la place indiquée pour d’itératifs succès. L’ovale module est dans le camp des instances de la grande Fédération. Saura-t-elle saisir le favorable et judicieux rebond ?
A suivre.
© Le Pilier

22 octobre 2007

OS DU RANDT SUPER PIL


Les lauriers du Pilier
Jacobus Petrus du Randt, Os pour les fans... qui signifie bœuf...
( notre tof ) ... Nonos pour les intimes... qui signifie très solide, massif, épais, puissant, bastille, bloc, béton, fonte, insoluble, duroc, caillou, gros genou... et quelques autres reconnaissables délicatesses caractérisant la suave bestiole. Pas des plus prisés dans les mondaines soirées, c'est un solide de rein dans les grosses cognées. Un tendre garçon donc, de 127 kg, pour 1,90 m d’ossature en poutre imputrescible, 80 sélections chez les Boks, qui a remporté deux fois le titre de champion du monde, deux fois la Webb Ellis Cup si préférez la quincaillerie. Ça court pas les rues ce genre de record, aussi vu le signifiant majeur de ce Blog nous lui devions des lauriers dignes d’un Marcus Aurelius, maître des pâtis, cramponneur classe empire, stoïque et fortibus...
Un genre de César quoi, pour gros Jules des prés, des mêlées… avec en sus, sa Virgile et latine locution pour clouer le bec à ce qui croient que pousser n'atteint pas l'occiput: Mens agitat molem, sera gravé sur l'impérial trophée... L'esprit meut la masse, si préférez l'ordinaire Français.

Salve grand Nonos du Randt, Jacobus Petrus, voici donc la palmus de Big Super Pil, décernée par le jury le plus critique et connaisseur, un vrai saveur en ovalisphère d'icy... Le seul, alone, singulier, acerbe, intempestif, modeste et monumental Pilier.
Bravo poussin et bonne retraite.
Otium cum dignitate, comme on dit vulgairement.
© Le Pilier

21 octobre 2007

COUPE DU MONDE FINALE


Big Boks au sommet
On pouvait s’attendre au sans essai. Quand trop d’enjeu, souventefois moins de jeu. Disons moins because devant c’était quand même très engagé. Mais les Bifs comme le disions en ce lieu d’acuité pas de centres ont au pré. Aussi pas de génie, pas de confettis, pas de grande folie… Catt est futé mais plus les cannes de jadis face au tempétueux Steyn, ya pas photo, et les arpions de Wilkinson c’est pas suffisant pour que Big Ben résonne de sa belle victoire. Tait nous fait la belle percée, rattrapé il faut le dire par l’impérial Matfield, mais au final border line, l’essai sera refusé à juste titre. Le foot de Cueto out of field... patte en touche si préférez, pour une infidèle traduc. 15-6 pour les Spingboks au final.

Le titre consacre donc une très belle équipe qui mérite largement le trophée. Un parcours sans faute, un groupe soudé, de beaux modules, une seconde ligne Matfield-Botta à chiper moult ballons en touches, à botter les plus lourds, deux piliers, Nonos du Randt-Van Der Linde aussi forts que nous sommes imparables, un capitaine talonneur solide comme un roc, big Smit. Subtils ces avants… et du Burger, du Smith, du Roussow en troisième ligne… Pas du Thion musculaire et biceps épais pour laisser tout le jus au gonflé, ou du Pelous repoussé par le seul Wilkinson lors de la demi finale… Non, des coureurs de jeu, des éviteurs de bloc, des plaqueurs de feu, des puissants, des futés… Matfield, encore lui, en position de centre vous décoche un judicieux coup de tatane acculant les Bifs en touche… on voit pas de ça chez nous. Mais nous reviendrons sur les dégâts de l’incompétence durative sur la culture même d’une nation, sur le style de jeu, sur la plomberie des esprits, sur l’ennui, le dégoût, qu'un singulier entraîneur français, monumentalement exsangue, a su imposer par le simple fait de son culot…
Les Boks sont couronnés comme nous le pressentions. Merci les braves. Lauriers et félicitations appuyées. Sommes ravis d’avoir pu apprécier en nos terres d’icy cette tribu d’Afrique…Du Preez le plus vif, le plus subtil de cette compétition nous a gratifié des plus rapides passes à la mêlée. Un bonheur… tant de vivacité comme de précision. L’obusien module survolait le pâtis tout berzingue… les pieds de Montgoméry étaient précis, comme ses paluches, Steyn formi, James tonique… Habana le roi… Pietersen gracieux… la classe quand même ces noirs, on n’y ajoutera pas. Une médaille d’or en sus pour Jake White tenant ferme en senestre le Webb Ellis trophée tant convoité.( Notre tof ).
Le Pilier opte du reste pour un entraîneur étranger de cette trempe pour diriger notre XV de France. Comme déjà exprimé en ce lieu novateur, cela ouvrirait des perspectives nouvelles, annulerait notre conservatisme trop prégnant, donnerait un nouveau souffle, changerait la face des choses... Hélas pour nos tricolores mentalités, l'ouverture n'est pas la vertu première qui les meut...

Le Pilier majeur reviendra sur les meilleurs moments comme les pires, car nous nous instruisons peut-être mieux par contrariété que par exemple, plus par fuite que par suite, comme nous l’enseignait le sage Montaigne, maître à penser de notre prime et trépidante jeunesse.
© Le Pilier

20 octobre 2007

LA FRANCE DÉPLUMÉE


Dérouste et mâchecroupions
Nos volailles de basse-cour et tricolores chapons, sur le pâtis du parc des Princes Argentins, nous ont gratifié d’une monumentale et conclusive rouste à conserver dans les annales des pires moments de nos ovales retraites, de notre sublimissime et grande histoire des pâtées. On avait d’Alésia, la brossée … de Waterloo la morne giflée… la piquette ondoyante Trafalgar, il manquait à nos capitulards un trophée digne des plus grandes déroustes. Une arche des supers foutus, un panthéon des plumes abattues, des cocottes anémiées, des poulets ratissés...
Une dépouille invisible pour l’heure, trône sa déconvenue dans les tribunes silencieuses d’un stade bien Français, en plein deuil, et flotte comme un songe…

Hors un début de match bouge-croupions maladroit, un brin tonique à peine, nos petits Bleus marquent un très bel essai en deuxième période minable, quand les Argentins jouent à quatorze. Bravo ! Sinon, dire qu’un déplumage correctif a dévoilé des dessous anatoniques mous, sans relief, inanes et désolants serait un euphémisme appuyé au regard d’une nudité de jeu sans la moindre initiative heureuse, sans vivacité, sans tête, sans goût, sans nothing que du plus vide y’a pas et jamais existé ! Cinq essais pas moins pour les matois Pumas qui auraient, aux dires de certains, malmené nos sensibles volatiles, les affublant, et pour cause, de noms d'oiseaux divers et crus comme d'autres insultants jurons ... VentreBleus... MorBleus... SacreBleus... PalsamBleus... une panoplie d'insanités qui somme toute n'était pas si vilaine. En tout cas, ça causait pas à la légère dans les démêlées, si on en croit le témoignage du Capitaine des Bleubites unhappy... comme on dit... aussi loin que sommes consternés.
Nous reviendrons, il va de soi, sur la triomphale victoire Argentine qui donna raison à nos anticipations, comme d’accoutume, tout en gratifiant une équipe exemplaire dans la justesse de ses conquêtes. 10-34 pour un final attendu, mérité, sans autre forme de procès…
On notera ci-dessous l'optative, subtile et raisonnable proposition "Chargez les boulets", comme un état des lieux prédéterminant le nauvrage à venir; car en fait de boulets on frôlait le canon !!!

Le présent moment nous voit concentré sur la dite finale.
Big Boks vs Gros Bifs. Si jugement équitable du trente et unième homme, les Boks ont de quoi satisfaire notre attente en nous ravissant d’attaques et de passes des plus affûtées. Mais sait-on jamais.
© Le Pilier