13 septembre 2007

SHALK BURGER OUT


Shark, le requin
Deux matchs de suspension contre le vilain Shalk, le tailleur de croupières par trop exubérant qu’il vaut mieux éviter… si l’on peut. Ses placages, faut avouer, sont souvent limites… il ne se baisse pas, il se jette… corps et tête… grosse tête.
(ci-dessus, un aperçu méta-euphorique)
Shark Burger, calembour paronomasique, si on nous permettait cette audacieuse définition, linguistiquement imparfaite, disons non conventionnelle, si non, disons Shark le cisailleur, sans méprise possible conviendra… ni définition de la figure.
Elle écope quand même, la prédatrice bête, d’une mise en aquarium justifiée, mais peut s’estimer contente, car les intraitables chats fourrés, en première instance féline, la condamnaient à quatre matchs de suspension, pas moins… c’était beaucoup. Matez la vidéo.
Il est cependant étrange, aussi loin que nous sommes consternés, que l’arbitre ne l’ait pas sorti du bain pour ces dix minutes, consacrées aux excès… voire un petit carton rouge bien saignant, car on doit souhaiter, selon toute justice, que le plus coupable coulisse... hors du pâtis pour calmer sa dangereuse ardeur.
Le geste était très critique, contre le solide, mais pas moins de chair et cervicales, demi de mêlée Samoan… Il n’a rien, c’est tant mieux, mais cela ne dissout pas la gravité de l’acte… bien salé.
Chose récurrente chez les Boks que cette violence aux frontières de l’acceptable bien qu'ils semblent se détourner de cette stratégie ridicule...
Les arbitres trop souvent s’en laissent compter et ne sanctionnent pas toujours ces gestes douteux, comme ce fut le cas cette fois. Ils devraient. Au moins un petit jaune pour se désaltérer sur le banc de touche… ça ne fait de mal à personne, calme les trop belliqueux, fait du bien à l’adversaire, encourage la maîtrise, le respect des convenances, des règles infrangibles…

Belle bestiole quand même que ce blondinet aux 110 kilos d’impétuosité, de fougue, d’opportunisme, d’engagement… nous plait... c’est un fait, mais manque parfois de retenue savante qui le rendrait plus efficace… Il va manquer contre les Bifs, même si un pectoral prédateur de cet acabit en cache toujours un autre… car ils vivent en bande ces Boks… ont un réservoir de mastards, aussi dense qu’un océan… et pacifique du tout…
En revanche le centre De Villiers comme nous le disions ici, n’est plus de la course, blessé au bourrin biceps… sera remplacé par le jeune et sémillant François Steyn, 1,90 m, 100 kg en slip d’antilope, à qui nous supposons un bel avenir, tant il a de la tête, de la vista, qualités qui manquent trop souvent aux centres de cette équipe d’Afrique du Sud.

Demain donc, 21 h, premier big choc de la coupe du monde, avec de vrais morceaux de châtaignes, entre les super Boks et les diaphanes rosbifs, rassasiés de bouillante eau… qui, paraît-il, éveille leurs gustatives papilles, patine leur délicat palais… ravive leur sapide cuisine aux haricots ketchup… donnant un excellent goût à tout… en somme alléchante, ouvre leur appétit…
Il en faudra !
© Le Pilier

12 septembre 2007

ARGENTINS ENCORE AU TURBIN


Platitude attitude… écran plat

Vraiment pas cool d’envoyer les Pumas au combat, quatre jours seulement après le gros match d’ouverture… Belle organisation !!! Y’avait urgence ? Feu au gazon ?
Un commentateur, avisé, sur la déchaîne Eurosport, donna cet argument solide : « On y peut rien c’est le calendrier !!! » Fallait le dire… on comprend mieux !
Il sont très fort sur Eurosport… d’accoutume le Pilier ne regarde les matchs que sur les chaînes anglo-saxonnes, plus didactiques, impartiales, mesurées, pro… normales quoi… comme nous l’exprimions en cet article connu…
Par hasard... pour la première fois… la flemme… l’occasion… la proximité… mais aussi quelque diable nous poussant… sinon capiteuses volumétries… callipyges en croupes rapprochées… savants minois… Nous fîmes donc cette halte, pour siroter nectar en l’honneur des girondes, fraîchement initiées aux saveurs des raffuts. Un jus de bon médoc, pour tout dire et ne rien vous cacher. Ce rade, bien habité, y diffusait le match…
Un des amuseurs qui commentait, un Jean-claude semble-t-il ... si nous avons bien compris… Y’avait du bruit… ou quelque chose comac… qu’importe nous le recommandons !!!
Sorti de l’ongle incarné de Jupiter çuilà… avé la panoplie… un bien gravos… du coing… de la mauvaise foi… avé l’accent… répétant inlassablement ce que l’on vient de voir… un gros lourd... pire encore que les pires… plus naze qu’Aliboron… une plus couenne que jambon… une panouille… un radis…une tubercule… que dire ? Une performance !!!!
Du lard, avé du cochon, de la tripaille et du boudin, de la rillettes de tonton, aux aisselles, des graillons, un peu de graisse de canard, des bouts de couennes, du sauciflard, de la terrine, du pied galantin, du cervelas, de la crépine à crétin… vous mixez le tout, ça vous donne du Jean Claude... une très belle andouille de pâté de tête, avé gélatine bien molle comme une grOsse bêtise d’occiput !!!
Il est costaud le bougre ! Subtil et nécessaire comme une valise sans poignées, le Pilier vous propose cet essai transformable en partie de consternation ou de rire… selon la posture… vous n’en reviendrez pas. Un quelqu’un à gratifier des palmes de canard gras académiques, d’une légionnaire d’honneur à gonfler le croupion, sinon d’un poste de commandant de fusées…
Ce gars là mérite une mise en orbite, comme chef d’escadrille… à ne jamais finir de tourner !!!!

Laissons là ce trop sérieux réquisitoire et revenons à du plus délicat, du plus light...
Baston des argentins donc, contre une Gé-orgie pas des plus romaines, quatre petits jours donc après l’ouverture des gros buffets…
S’en sortent bien malgré tous ces pumas, sans Pichot… mais avec Hernandez tout tonnerre, qui insuffla bel esprit, souple, matois, fut à l’origine de bien des attaques dangereuses sinon des essais. Superbe Albacete… partout… très joueur… plaqueur…solide… plante cinq pions… il nous plait ce gaillard… Au final 33-3 pour les pumas de la pampa…
Mais à quoi bon ce genre de rencontre ?… les trop petites zéquipes, même si elles résistent un peu, comme ce fut le cas hier, ne sont trop pas suffisamment à la hauteur pour savourer autre chose que de l’herbe grasse à brouter.
D’aucuns diront, faut bien qu’elles se mesurent à des gros pour progresser…
Et les gros… doivent se mesurer à qui ?
Une autre Coupe du monde nous conviendrait mieux comme proposé .
© Le Pilier

11 septembre 2007

JUAN MARTIN HERNANDEZ... ET LES SIENS


Félicitations appuyées
Sacré joueur tout de même que ce Juan Martin Hernandez… en y repensant fallait un sacré culot pour systématiser une stratégie chandelière au point d’en aveugler nos lignes arrières et déboussoler nos chapons… Malin le gus… On le savait, c’est un remarquable joueur, parmi les meilleurs du monde, mais là… chapeau bas ! Ils ont de la tête ces Pichot, Hernandez, Contépomi et consorts… et du gnac, de l’envie, de la canine acérée, de la patte souple et vive car cette entame de match était superbe. D’aucuns ridicules prétendent qu’ils n’ont rien fait…
Comme toujours, il y a ceux qui regardent, il y a ceux qui voient…
Les premiers remuent la crête et le drapeau, les autres s’affinent le regard, soulèvent leurs chapeaux…
Le Pilier rend hommage à toute l’équipe d’Argentine, son pack, ses arrières… cette sagacité… audace, intelligence… ce courage, cette simplicité… et vous souhaite bonne route en nos terres par trop larmoyantes…
© Le Pilier

10 septembre 2007

SOLEIL DU SUD


Big Boks... et les autres
Que dire de plus quand tout est clair, à cette ovalisante aurore visitée par les nations du sud ?
Que dire que l’on ne sache déjà ? Que penser devant tant de lisibilité, d’évidence, d’hégémonie, d’élégance, de fermeté, d’engageantes figures ?
Rendre compte de la dernière journée, compendieux et juste, comme il se doit…

Dans l’abord, des Gallois rudoyés par nos cousins… deux essais à rien pour les canadiens à la mi-temps, 12-9. La feuille d’érable pousse visiblement sur un tronc solide, obombrant de pâlichons poireaux en mal de rayons… jusqu’à la 58ème minute elle ravit le sun, 17-16. Des avants, gavés de sirop d’érable aux vertus visiblement roboratives, malmènent des Gallois maladroits, imprécis, brouillons comme des ballons d’essais, sans tête, grisâtres comme leurs maillots… Après la sortie avisée de Peel, l’entrée de Charvis, Stephen Jones, que nous avons souventefois critiqué en ces pages frétillantes, primesautier et volontaire, cette fois clarifie le jeu dès son entrée à la 46ème minute, pour produire au final un rugby de bonne tenue et l’emporter. A l’origine de la plupart des essais, il redonne confiance à son équipe, à l’image de Shane Williams très maladroit en début de partie, qui plante dix points en deux minutes. Shanklin fait montre d’élégance et de vista, 42-17. Ouf !

Les Boks superbes, bastonnent de trés forts, mais anarchiques samoans 59-7. Habanna 4 essais… No comment. Si vous avez vu le match, vous saisissez… Sinon, tant pis.
Une chose cependant... De Villiers le centre est out of game, blessé au biceps... Le jeune Steyn, bien meilleur que lui, comme on l'a vu dès son entrée, sera donc sur le green... Excellent !

Les écossais gagnent des portugaises ensablées à 10. Nous n’avons pas vu le match…
Score final 56-10.

Reste les Irlandais ! Victoire contre les namibiens solides… 32-17.
De deux chose l’une…
Soit les verts n’ont pas voulu se la donner total, s’inscrivent dans la durative performance et misent sur le 21 septembre 07 pour plier nos veules et ternes coqs avachis, ce qui serait, il faut l’avouer, une stratégie de campagne particulièrement courageuse, subtile même, misant sur de vraies victoires et non sur ce ridicule goal average pusillanime de comptoir à Bookies…
Soit ils ne sont pas au top, au regard de l’affligeant Stringer… de la résistance farouche des namibiens, de la demi teinte du centre d’Arcy… du craintif Hickie... du pack de huit qui ne semble pas mousser d’une saveur farouche, comme durant la saison d’automne, sinon du tournoi…
Le Pilier expectatif et prudent ne tranchera pas, vous laissant solos à vos acuités vives... si tant est que prodromes lisibles et définitifs puissent confirvalider un choix…

En résumé annonciateur et définitif, la tribu qui battra les trois nations du sud, cette seule et seulement celle-là, pourra se prévaloir du titre de reine… tout le reste est du flan !
Si une nation du nord emporte la coupe, l’artiche et la triche sonnent comme lard et cochon…

A suivre, le seul article qui dira la vérité vraie sur la défaite des Bleus…

© Le Pilier

09 septembre 2007

HÉMISPHÈRE SUD ROYAL


Du vrai rugby...
Du fort, du souple, du précis, du collectif, de l’aisance, du posé, de la vivacité, de la grâce, de la fluidité, du plaisir… on se régale avec les nations du sud. Journée très intéressante que ce samedi 8 septembre 2OO7... La fête bat son plein, même si rugby.com-édie, couvert de bleus nuit, ne croient plus aux lampions…
De grosses équipes rencontraient de plus faibles de rein…
Les All blacks majeurs ont parfaitement joué le coup face à des Italiens figés durant la première demi heure, qui ont malgré tout fait bonne figure et réussi après l’abandon des postures figeantes, quelques belles passades… C’est souvent le cas… Quand les joueurs n’ont plus rien à perdre, ils nous gratifient de bons moments de rugby… à méditer. Les Blacks gagnent 76-14.
Les Australiens, crescendo, ont aplatis les petits sushis du levant. 91-3. Treize essais. Ils nous plaisent ces Aussies, à l’instar d’un Larkham qui retrouve tout son talent. Comme nous le disions en ce Blog, ils savent bien gérer cette compétition et montent en puissance depuis les tri-nations… de bon augure.
A contrario, contre une faible équipe d’USA, les gros bifs, embastillés dans leur méthodique stratégie, raides, sans génie, bourrins, n’ont rien montré qu’on ne sache déjà, même si quelque espoir de rétablissement nous faisait croire à du mieux…Ils gagnent 28-10, trois petits essais.

Entre les équipes du sud et du nord, il y a un équateur en forme de gouffre insondable, impénétrable, amer… le reste n’est que baratin pour exciter le peuple et les folliculaires…
On prête à cette croupe populaire, des vertus qui n’ont de colorées, que les bleus qu’elle arbore, sans prendre réellement son pied… sans rien trop y comprendre du rugby… il faut le dire ainsi.
Le Pilier s’est engagé dans de nombreuses discussions pour constater le fait. On cherche de mauvaises causes à notre déconfiture, on valide le mensonge, on se complait dans la fange pronostiqueuse, on se la joue comme souvent, on palabre sans fin, on cause humilité, respect… Mais on ne respecte rien…
On se gausse, s’étend, se travaille pour égaler la bêtise en grosseur… on y parvient très bien… Gageons qu’on finisse par enfler comme la batracienne de la fable, dont on nous prétend grands amateurs… et pêter du bide repus de notre inconséquence.

Quand il faudrait des têtes bien faites, on a des grandes gueules…
Quand il faudrait de la fluidité, on a du rentre lardon…
Quand il faudrait du ressort, on joue à l’élastique…
Quand il faudrait de la clarté, on obombre la vérité…
Et quand la coupe est pleine, on y remet du vin…

Rare sont les saveurs* en matière d’ovalie… Seuls un groupe très restreint d’esthètes, dans l’entourage du Pilier, et quelques rares autres bien sûr que nous ne connaissons pas… observent, analysent, jaugent, affirment, confirment des vérités cinglantes et ridiculisent ces passionnés hystériques qui ne jurent que par une seule couleur sans jamais comprendre le tableau…
Beaucoup de Français se ravissent dès que Chabal entre sur le terrain comme si un seul joueur allait changer le cours des choses… c’est stupide. Le rugby est un sport collectif, regardez donc les Blacks, c’est leur première vertu, le groupe… le tout plus que la somme des parties… encore et encore.
Qu’importe au final que tout cela… Personne ne gâche notre plaisir. Il y a de quoi se ravir les quinquets avec les Abs, les Aussies, les Boks, les Argentins... on souhaite les Irlandais…les Fidjiens...
Le Pilier se plait à croire à la belle stature de son lectorat, à l’affirmation raisonnée, à l'impartialité, à la fluidité de l’entendement, au « mens sana in corpore sano », sans détournement du sens fondamental, rappelant par le fait que c’est un corps qui pense… et que tout se construit.

*Les saveurs : ceux qui savent.

© Le Pilier

08 septembre 2007

FRANCE VS ARGENTINE 12-17


Puma frais, griffe gallinacé...
Belle victoire argentine… dans l’ordre des choses… un félin ça croque du gallinacé… pas le contraire. Mais que dire de cette entame que l’on ne sache déjà. Les bleus jouent comme des bleus, ou plutôt, à proprement parler, déjouent comme des bleubites… Les pumas ont de la griffe, du cœur, de l’élan, et sans complexe remportent une victoire méritée. Souvenez-vous de cette superbe réflexion de La Porte que nous rapportions en ce lieu de raison majeur après la défaite des bleus à Marseille contre cette vaillante équipe d’Argentine, il y a deux trois ans de cela : « Il est très difficile de jouer contre une petite équipe… » Tu l’as dit bouffi… Beaucoup plus facile, en effet, de jouer les Blacks, la défaite est plus dense, assurée, sans surprise, il n’y a pas à se sentir humilié quand les très forts nous honorent de 50 pions, sans bavure, nous taillent une veste sur mesure pour donner quelque élégance à nos plumitives volailles… rien à dire c’est un honneur de dérouiller !!!
Contre les Pumas… les petites zéquipes… c’est pas du jeu, c’est de la triche… Ces fourbes en effet jouent en France, connaissent nos combinaisons lisibles comme un abécédaire, empêchent nos cocottes de s’ébattre librement sur nos propres pâtis… nous gagnent sans le mériter vraiment… alors qu’ils apprennent tout ici… nous piquent notre grain… nous narguent !!!!
Un blog de petit gabarit, Rugby.com, pour le bien nommer, sans vergogne en rajoute dans la vomitive déclaration, ose titrer son résumé de match, « les Pumas gâchent la fête »… Rugby.comédie oui !!!
Honte France… amateurs… bouilleurs de crasse… picrates… cafouilleurs… entourloupeurs… baratineurs… ipéca… barbouilleurs… Comme si le rugby se réduisait au portillon des bleus… heureusement que les nations du sud sont là pour remettre de l’ordre dans nos très basses cours, que le rugby reste une valeur sûre, qui renvoie les grandes gueules dans l’en but, les déplumés au bestiaire, les amateurs au rebut.
Non les Pumas n’ont rien volé, ce début de match tempétueux nous a ravis. Bichot a bien mené son équipe à la victoire, Corleto à bien grillé les papattes à notre Dominici, quand la France se targue de ses vieux grognards, occultant les grands faits d’histoire, nous rejoue inlassablement la campagne de trop… les Waterloo… morne plaine…et passons sur Pelous qu’on va nous imposer jusqu’à l’usure des crampons, comme un ultime châtiment.
Profitons du fait pour vous soumettre cette phrase de l’entraîneur Néo-Zélandais, Graham Henry : « Better people make better All Blacks » … no comment !

Ne blâmons cependant pas trop nos déjoueurs. La compétition n’est pas terminée, et surtout, l’erreur est ailleurs. Depuis l’errance La porte, on ne voit plus de jeu derrière, plus de belles passes, plus de fantaisie, on délaisse en sus nos meilleures têtes, racées, élégantes, Thomas Castaignède, Florian Fritz….on veut donner dans la rigueur saxonne, dans le musculeusement épais, en oubliant nos fondamentaux culturels, nos valeurs, notre stylistique avisée, phagocytant par le fait un enthousiasme, une simplicité, un esprit de corps… force première des argentins qui viennent de donner une belle leçon au tout-performant, rebondissant, péremptoire… nous rappelant si besoin était, que l’argent ne fait pas la valeur…

Un article du monde titrait récemment : « Laporte: le maillon faible… » tout est dit.
Suite du compte rendu sous peu...

© Le Pilier

07 septembre 2007

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE 2007


En ouverture de la
Coupe du Monde de Rugby 2007
Le cyber-baptême du stade
ITEM 5

Conçu par
Hartmann & Partners
Sur demande
du Pilier.

Du beau défiant la gravité
Architec-tonique, élégant, racé
C’est le stade des connaisseurs
Exclusivement consacré au rugby

Vaisseau cosmique
En orbital stand by
Son lieu d’attache reste
le champ de Mars
Ses lieux d’investigations
La planète rugby

D’autres vues sont dispos
Ici et là,

Le Pilier
émettra du module via le flux.

© Le Pilier


05 septembre 2007

LE CANARD ENCHAÎNÉ SE DÉCHAÎNE...


La liberté de la presse ne s'use que si l'on s'en sert mal
Les Couacs du Canard

Dans les rubriques "Carnardages", en page six du Canard Enchaîné daté du mercredi 5 septembre 2007, le journal satirique nous gratifie d’un dessin de Wosniak des plus délicats, intitulé : "La pression monte, monte…" Ho ho !!!
Un joueur, dessiné, exprime dans la bubulle consacrée, cette réflexion digne de la noix d’honneur, voire du mur du çon, autre chronique de l’hebdo, que nous livrons en ce lieu d’élégance, texto, sans coupure, dans sa totalité désopilante, en gros…:
" SOIT ON GAGNE SOIT C’EST LAPORTE"(Sic et couic !)
Bravo ! Fallait la faire ! Quelle audace ! C’est très beau ! Fin ! Si Si ! On se marre franco ! Frais, novateur, très poilant ! Zozent tout au volatile hebdo, pour un euro vingt, pas cher payé ! De quoi se fendre le bulbe, se plier la couenne…
Bon, Jacek Wosniak est polonais, on peut comprendre... le rugby il doit rien y pomper, personne n'est parfait... le calembour c'est nouveau pour lui... il saute sur le nonos... zavaient que le pape et Walesa... pour le fun on trouve mieux... que calottes, goupillons... et charbon... ça explique les gros sabots... Ya rien en Pologne pour se fendre... tristos les gus... ils se lâchent un peu ici... faut saisir ça... on a l'humour de ses origines quoi... voilà.
Mais c’est pas tout.
Toujours à "Canardages", en page cinq cette fois, un autre petit dessin, de Kerleroux, nous active les zygomas, fortifie nos abdos que l’on sait pourtant chocolatés de barrettes ferreuses, plus que de mesure, nous laissant cette fois extatiquement figés, chabalistiquement atteints.
Son titre : CHABALMANIA. Si si ! Du pas mal déjà, mais attendez la suite. Le Chabal dessiné en question, nous rassure en disant :
" ON N'A PAS BESOIN DE HAKA NOUS AUTRES POUR FAIRE PEUR " (Sic aussi, couic et gasp avec) Foutredieu que fallait la faire celle là ! C’est du Canard déchaîné ça, du volé dans les plumes impavide ça, à perdre son poussiéreux latin ça… tonituant !!! Désopilonneur !!!
Si fendant !!! Gondolant !! Rate en ballon !!
Et Kerleroux (Jean Marrant), persiste et récidive, toujours en dernière page, avec une autre merveille intitulée:" Le Rugby ne plait pas à tout le monde" on y voit un gros exprimer sa colère comme suit:" C'est dégueulasse ils font 115 kg et tout le monde les admire" (sic encore et toujours... glop glop et cornichons... trompettes et rigodons, re-couic !) On croit rêver. Un humour de 120 kg écrit à la louche de borgne... De qui se moque-t-on ?
Nous passons sur la première de couv, ci-dessus: "En plein mondial de rugby, Sarkozy va-t-il... plaquer Lagarde ? ", ok ! Sans nous étendre non plus sur l'article pipole de la dernière page:" Le dormeur d'ovale", navrant, exsangue, dont on ne connait pas le plumitif et passionnant créateur, n'ayant pas osé signer. Un qui se veut Pilier rein beau sans doute, mais qui moumousse pas d'un rayon... qu'a du cresson sur la tête... bon à brouter l'herbette...
Trés osé tout ça le Pilier... littérateur patent... Si si !!! la panoplie versi... le poétique en fête !!!
Ils recrutent donc n'importe nawak au Canard, c'est plus des coin-coin, c'est des couacs !!!

De grâce Kerleroux, placez vos gribouillages dans les livres en tissu pour bambins, trois-six, maxi !!! Avec un nom pareil zêtes p't'êt breton, et les bretons pourtant ne manquent pas de sel...
Ho ho! Le Pilier, on s'affine... On fait du style goûteux... On copine ?
Rien d'amusant dans vos dessins Kerleroux... pas l'air d'y paner plus que ça au rugby... rien à dire en tout cas. ( Notez le subtil pané... comme un poisson... Ha ! Ha ! nous aussi on peut donner dans l'inane plaisanterie et rebondir même comme un ballon...) Tenez !!! Zêtes plat comme une limande. Ho !! Ho !! Ho !! Question rebonds on sait de quoi on cause nous, sommes habiles, savons anticiper, et voilà un surnom sympathique qui rendrait hommage à vos origines. Dessiné à la pointe du Raz des brumes, votre humour sent le varek pétrolé à plein pif, quand d'autres bretons sentent les embruns, l'aventure, les grands babords, ...
Pourquoi d'ailleurs si peu de rugby dans cette superbe contrée ? A quand une grande équipe bretonne dans le championnat ? Trop de beurre dans les artères ? Les mollets ? Z'aiment les crêpes pourtant ? Pas le charbon ? Les vagues aussi, pas la derferlante des avants ?
Marée d'eau douce va ! Préfèrent p't'êt' les bigorneaux... La coquille... Les gâteaux...
Les avalanches d'or du vieil azur en fête ?

Mais revenons à nos volailles...
Sont pourtant avisés ces rédacs en plumes de chef, Erik Emptaz et consorts, l’hebdo avait du bec autrefois quand yavait pas le journal à Carla... sentait bon le magret... amphibie total malgré les remous océaniques qui perturbaient leur traversée satirique et dénonciatrice d’excès, c’est le plus lu des politiques, le seul vraiment, le mieux, le vrai… on n'y ajoutera pas.
Mais là, c’est du canard à l’olive blanche, mollasse, dénoyautée, de Suède… un canard aux hormones poussives, recuit dans de la bouillante eau… (Très appréciée cette dernière de nos cousins Bifs, soit dit en passant, pour assaisonner leur cuisine raffinée... elle donne, paraît-il un exquis goût à tout.)

Ressaisissez-vous les palmipèdes, arborez vos cols verts, vous qui revendiquiez jadis un singulier engagement dont nous publions céans un extrait authentiquement vrai, et soulignons en rouge votre engageant propos.
Éditorial du numéro 1 du Canard enchaîné le 10 septembre 1915
"Le Canard enchaîné a décidé de rompre délibérément avec toutes les traditions journalistiques établies jusqu'à ce jour. En raison de quoi, ce journal veut bien épargner, tout d'abord à ses lecteurs, le supplice d'une présentation". En second lieu, "Le Canard enchaîné prend l'engagement d'honneur de ne céder, en aucun cas, à la déplorable manie du jour..."

Alors, comme ces politicardes palinodies que vous dénoncez avec zèle et saveur depuis lurette, vous ne tiendriez pas vos promesses ?
Un comble.

Cependant, afin d’obvier à ces désagréments, quand le champ lexical généreux de l’ovale science se plaît à susciter de telles vocations, par une profusion de fantaisies drolatiques de cet acabit, le Pilier magnanime, généreux, didactique, gratuit, propose donc ce florilège succinct de jeux sur le signifiant, dans l’espoir aussi de vous éviter l’écueil de platitudes à pas casser la troisième papatte du volatile en mal de décollage.

Ne dites donc pas : La porte est fermée… Plaquez votre femme… Cramponnez-vous… Passe-moi le sel… Mêlez-vous de vos tricots… Ne vous emmêlez pas les pinceaux…Droppez-vous bio… Castagnez flamenco… pilier-vous de rire… mets-les désordonnées...
C’est pas génial.
Dites plutôt : Le portillon coince… reluisez le castor… sautez le pas… passe-moi le miel… ôtez tout… serrez-vous… bougez ferme… offrez-lui un tango… vertical… en mesure.... chaloupez... mais pas trop...
Enfin bref !
© Le Pilier

04 septembre 2007

FRANCE-ARGENTINE J - 3


Chargez !
Belle ivresse automnale en ce XXI ème siècle tout neuf après Jules César… On entend déjà la foule agitée, on rêve de trophée… Pas des paons mais des coqs, ergots limés, pattes vives, adducteurs confirmés, plumes ombrées, sous-costal protecteurs, deltoïdes propulseurs du bras en armoire de chêne, jarrets fermes et souples comme des rotatives, torses pleins, enthousiasme et baston…
Du fort en tête donc, sur l’herbette du Stade de France pour dépiauter de gros matous argentins pas venus, on espère, figurer. Pas de carcasses trouillotières, pas de fiottes, de foies, de jetonneurs… pas de chocotteurs, de miches à zéro, de tricheurs, mais des troncheurs impavides, avec, on le souhaite idéal, des connexions savantes dans l’occiput.

Les mous, c’est pas pour vous !

Si les mastards vont s’activer, les chopines vont tinter, les glottes timbrer dans l’allégresse qu’engendre cette ouverture des affronts au parfum de châtaignes.
Le Pilier mesuré, comme d’accoutume, impartial avisé, fera tribune et commentaires pour le bien-être de ses lecteurs sans se laisser aveugler par cette passion dévorante qui ne regarde qu’une seule couleur et ne comprend jamais le tableau.
Frais dispos, sans abus, nous célèbrerons comme il se doit la venue de l’étranger sur nos terres, prêts à en découdre dans le respect des lois.
Grangousiers, massifs, confirmés dans l’esthétique des coups, amateurs d’art de la guerre des trente, de la fluidité des masses, de la belle passe, du carton, icy point de sopo-démagogie ruisselante, point de brosse à reluire, de pipolisme inconséquent, que du vrai, tonique, de l’avisé, de l’acerbe, affirmé, patenté, du dionysiaque en somme et bel élan que le rugby dans sa vertu première recommande.
Chargez que diable, pourfendez avec doigté, massacrez avec délicatesse...
Comme dirait l’entraîneur du Pilier, tout en nuance appréciée :
- Je veux des tueurs… dans le bon sens du terme...
Dans le mauvais en effet, ce serait suicidaire.

Saint Denis, le grand décapité veillera sur les mâles...
Des chants célestes enjoués, viendront des cathédrales...

© Le Pilier

02 septembre 2007

LA BALLADE DES BASTONS



4 Poules pondeuses pour un œuf dur
Du bi, du bibi, du cep, du biceps, du mollet de l’épaule, du rein, des abattis vitaminés, au mieux gonflés, des gladiateurs impavides, déterminés, des ailes volatiles, des sauteurs, des gros, des subtils, des bourrins, des fins… si peu… des cavaleurs, des cogneurs, des buteurs, des pieds… des blancs, des bruns, des noirs épais… des bridés, des frisés, de pâles Irlandais tavelés d’éphélides mais pas moins solides, des Bifs, des perfides, des Boks des mastocs, des Scots, en kilt raccourcis récemment par des Sudafs percutants… gare aux valseuses… des poulets nourris au transgrain, ébattus en montagne pour multiplier les globules... Coqs en plumes d’oiseaux, estampillés sur les maillots...
Incomparables Blacks, gros packs, des Australiens malins, marsupiaux sautillants... des passeurs volontaires, des rameurs titulaires, des Gallois maladroits, des attaquants matois… décimateurs, briseurs, tabasseurs, pourfendeurs, astiqueurs, alliant exubérence à la maitrise de soi, on trouve de tout dans ces quatre poules, dont on connaît déjà la ponte, ou quasi pour les quarts de finale. Hors la curiosité non feinte de découvrir des nations jeunes en ovalie, ce challenge mondial se joue essentiellement entre cinq ou six nations, pas plus. Alors à quand une compétition, façon tri nations, matchs allers-retours ?
On éviterait une Namibie aplatie, un Japon en sushi, des portugaises ensablées par des Blacks surpuissants, une Roumanie, une Géorgie sans grand génie…
Mais on ne verrait pas les Fidji, équipe cavaleuse s’il en est, plaisante et habile de la passe comme on n’en voit pas dans l’hexagone…
Tonga et Samoa… plutôt sympa, mais au rugby pas de surprise. Seuls les plus forts sortent du poulailler.
Le Pilier propose céans une coupe du monde entre les six premières nations du XV, pour de vraies châtaignes de saison, percutantes, équilibrées, sans déchets.
Qu’en pense L’IRB ?

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