05 septembre 2007

LE CANARD ENCHAÎNÉ SE DÉCHAÎNE...


La liberté de la presse ne s'use que si l'on s'en sert mal
Les Couacs du Canard

Dans les rubriques "Carnardages", en page six du Canard Enchaîné daté du mercredi 5 septembre 2007, le journal satirique nous gratifie d’un dessin de Wosniak des plus délicats, intitulé : "La pression monte, monte…" Ho ho !!!
Un joueur, dessiné, exprime dans la bubulle consacrée, cette réflexion digne de la noix d’honneur, voire du mur du çon, autre chronique de l’hebdo, que nous livrons en ce lieu d’élégance, texto, sans coupure, dans sa totalité désopilante, en gros…:
" SOIT ON GAGNE SOIT C’EST LAPORTE"(Sic et couic !)
Bravo ! Fallait la faire ! Quelle audace ! C’est très beau ! Fin ! Si Si ! On se marre franco ! Frais, novateur, très poilant ! Zozent tout au volatile hebdo, pour un euro vingt, pas cher payé ! De quoi se fendre le bulbe, se plier la couenne…
Bon, Jacek Wosniak est polonais, on peut comprendre... le rugby il doit rien y pomper, personne n'est parfait... le calembour c'est nouveau pour lui... il saute sur le nonos... zavaient que le pape et Walesa... pour le fun on trouve mieux... que calottes, goupillons... et charbon... ça explique les gros sabots... Ya rien en Pologne pour se fendre... tristos les gus... ils se lâchent un peu ici... faut saisir ça... on a l'humour de ses origines quoi... voilà.
Mais c’est pas tout.
Toujours à "Canardages", en page cinq cette fois, un autre petit dessin, de Kerleroux, nous active les zygomas, fortifie nos abdos que l’on sait pourtant chocolatés de barrettes ferreuses, plus que de mesure, nous laissant cette fois extatiquement figés, chabalistiquement atteints.
Son titre : CHABALMANIA. Si si ! Du pas mal déjà, mais attendez la suite. Le Chabal dessiné en question, nous rassure en disant :
" ON N'A PAS BESOIN DE HAKA NOUS AUTRES POUR FAIRE PEUR " (Sic aussi, couic et gasp avec) Foutredieu que fallait la faire celle là ! C’est du Canard déchaîné ça, du volé dans les plumes impavide ça, à perdre son poussiéreux latin ça… tonituant !!! Désopilonneur !!!
Si fendant !!! Gondolant !! Rate en ballon !!
Et Kerleroux (Jean Marrant), persiste et récidive, toujours en dernière page, avec une autre merveille intitulée:" Le Rugby ne plait pas à tout le monde" on y voit un gros exprimer sa colère comme suit:" C'est dégueulasse ils font 115 kg et tout le monde les admire" (sic encore et toujours... glop glop et cornichons... trompettes et rigodons, re-couic !) On croit rêver. Un humour de 120 kg écrit à la louche de borgne... De qui se moque-t-on ?
Nous passons sur la première de couv, ci-dessus: "En plein mondial de rugby, Sarkozy va-t-il... plaquer Lagarde ? ", ok ! Sans nous étendre non plus sur l'article pipole de la dernière page:" Le dormeur d'ovale", navrant, exsangue, dont on ne connait pas le plumitif et passionnant créateur, n'ayant pas osé signer. Un qui se veut Pilier rein beau sans doute, mais qui moumousse pas d'un rayon... qu'a du cresson sur la tête... bon à brouter l'herbette...
Trés osé tout ça le Pilier... littérateur patent... Si si !!! la panoplie versi... le poétique en fête !!!
Ils recrutent donc n'importe nawak au Canard, c'est plus des coin-coin, c'est des couacs !!!

De grâce Kerleroux, placez vos gribouillages dans les livres en tissu pour bambins, trois-six, maxi !!! Avec un nom pareil zêtes p't'êt breton, et les bretons pourtant ne manquent pas de sel...
Ho ho! Le Pilier, on s'affine... On fait du style goûteux... On copine ?
Rien d'amusant dans vos dessins Kerleroux... pas l'air d'y paner plus que ça au rugby... rien à dire en tout cas. ( Notez le subtil pané... comme un poisson... Ha ! Ha ! nous aussi on peut donner dans l'inane plaisanterie et rebondir même comme un ballon...) Tenez !!! Zêtes plat comme une limande. Ho !! Ho !! Ho !! Question rebonds on sait de quoi on cause nous, sommes habiles, savons anticiper, et voilà un surnom sympathique qui rendrait hommage à vos origines. Dessiné à la pointe du Raz des brumes, votre humour sent le varek pétrolé à plein pif, quand d'autres bretons sentent les embruns, l'aventure, les grands babords, ...
Pourquoi d'ailleurs si peu de rugby dans cette superbe contrée ? A quand une grande équipe bretonne dans le championnat ? Trop de beurre dans les artères ? Les mollets ? Z'aiment les crêpes pourtant ? Pas le charbon ? Les vagues aussi, pas la derferlante des avants ?
Marée d'eau douce va ! Préfèrent p't'êt' les bigorneaux... La coquille... Les gâteaux...
Les avalanches d'or du vieil azur en fête ?

Mais revenons à nos volailles...
Sont pourtant avisés ces rédacs en plumes de chef, Erik Emptaz et consorts, l’hebdo avait du bec autrefois quand yavait pas le journal à Carla... sentait bon le magret... amphibie total malgré les remous océaniques qui perturbaient leur traversée satirique et dénonciatrice d’excès, c’est le plus lu des politiques, le seul vraiment, le mieux, le vrai… on n'y ajoutera pas.
Mais là, c’est du canard à l’olive blanche, mollasse, dénoyautée, de Suède… un canard aux hormones poussives, recuit dans de la bouillante eau… (Très appréciée cette dernière de nos cousins Bifs, soit dit en passant, pour assaisonner leur cuisine raffinée... elle donne, paraît-il un exquis goût à tout.)

Ressaisissez-vous les palmipèdes, arborez vos cols verts, vous qui revendiquiez jadis un singulier engagement dont nous publions céans un extrait authentiquement vrai, et soulignons en rouge votre engageant propos.
Éditorial du numéro 1 du Canard enchaîné le 10 septembre 1915
"Le Canard enchaîné a décidé de rompre délibérément avec toutes les traditions journalistiques établies jusqu'à ce jour. En raison de quoi, ce journal veut bien épargner, tout d'abord à ses lecteurs, le supplice d'une présentation". En second lieu, "Le Canard enchaîné prend l'engagement d'honneur de ne céder, en aucun cas, à la déplorable manie du jour..."

Alors, comme ces politicardes palinodies que vous dénoncez avec zèle et saveur depuis lurette, vous ne tiendriez pas vos promesses ?
Un comble.

Cependant, afin d’obvier à ces désagréments, quand le champ lexical généreux de l’ovale science se plaît à susciter de telles vocations, par une profusion de fantaisies drolatiques de cet acabit, le Pilier magnanime, généreux, didactique, gratuit, propose donc ce florilège succinct de jeux sur le signifiant, dans l’espoir aussi de vous éviter l’écueil de platitudes à pas casser la troisième papatte du volatile en mal de décollage.

Ne dites donc pas : La porte est fermée… Plaquez votre femme… Cramponnez-vous… Passe-moi le sel… Mêlez-vous de vos tricots… Ne vous emmêlez pas les pinceaux…Droppez-vous bio… Castagnez flamenco… pilier-vous de rire… mets-les désordonnées...
C’est pas génial.
Dites plutôt : Le portillon coince… reluisez le castor… sautez le pas… passe-moi le miel… ôtez tout… serrez-vous… bougez ferme… offrez-lui un tango… vertical… en mesure.... chaloupez... mais pas trop...
Enfin bref !
© Le Pilier

04 septembre 2007

FRANCE-ARGENTINE J - 3


Chargez !
Belle ivresse automnale en ce XXI ème siècle tout neuf après Jules César… On entend déjà la foule agitée, on rêve de trophée… Pas des paons mais des coqs, ergots limés, pattes vives, adducteurs confirmés, plumes ombrées, sous-costal protecteurs, deltoïdes propulseurs du bras en armoire de chêne, jarrets fermes et souples comme des rotatives, torses pleins, enthousiasme et baston…
Du fort en tête donc, sur l’herbette du Stade de France pour dépiauter de gros matous argentins pas venus, on espère, figurer. Pas de carcasses trouillotières, pas de fiottes, de foies, de jetonneurs… pas de chocotteurs, de miches à zéro, de tricheurs, mais des troncheurs impavides, avec, on le souhaite idéal, des connexions savantes dans l’occiput.

Les mous, c’est pas pour vous !

Si les mastards vont s’activer, les chopines vont tinter, les glottes timbrer dans l’allégresse qu’engendre cette ouverture des affronts au parfum de châtaignes.
Le Pilier mesuré, comme d’accoutume, impartial avisé, fera tribune et commentaires pour le bien-être de ses lecteurs sans se laisser aveugler par cette passion dévorante qui ne regarde qu’une seule couleur et ne comprend jamais le tableau.
Frais dispos, sans abus, nous célèbrerons comme il se doit la venue de l’étranger sur nos terres, prêts à en découdre dans le respect des lois.
Grangousiers, massifs, confirmés dans l’esthétique des coups, amateurs d’art de la guerre des trente, de la fluidité des masses, de la belle passe, du carton, icy point de sopo-démagogie ruisselante, point de brosse à reluire, de pipolisme inconséquent, que du vrai, tonique, de l’avisé, de l’acerbe, affirmé, patenté, du dionysiaque en somme et bel élan que le rugby dans sa vertu première recommande.
Chargez que diable, pourfendez avec doigté, massacrez avec délicatesse...
Comme dirait l’entraîneur du Pilier, tout en nuance appréciée :
- Je veux des tueurs… dans le bon sens du terme...
Dans le mauvais en effet, ce serait suicidaire.

Saint Denis, le grand décapité veillera sur les mâles...
Des chants célestes enjoués, viendront des cathédrales...

© Le Pilier

02 septembre 2007

LA BALLADE DES BASTONS



4 Poules pondeuses pour un œuf dur
Du bi, du bibi, du cep, du biceps, du mollet de l’épaule, du rein, des abattis vitaminés, au mieux gonflés, des gladiateurs impavides, déterminés, des ailes volatiles, des sauteurs, des gros, des subtils, des bourrins, des fins… si peu… des cavaleurs, des cogneurs, des buteurs, des pieds… des blancs, des bruns, des noirs épais… des bridés, des frisés, de pâles Irlandais tavelés d’éphélides mais pas moins solides, des Bifs, des perfides, des Boks des mastocs, des Scots, en kilt raccourcis récemment par des Sudafs percutants… gare aux valseuses… des poulets nourris au transgrain, ébattus en montagne pour multiplier les globules... Coqs en plumes d’oiseaux, estampillés sur les maillots...
Incomparables Blacks, gros packs, des Australiens malins, marsupiaux sautillants... des passeurs volontaires, des rameurs titulaires, des Gallois maladroits, des attaquants matois… décimateurs, briseurs, tabasseurs, pourfendeurs, astiqueurs, alliant exubérence à la maitrise de soi, on trouve de tout dans ces quatre poules, dont on connaît déjà la ponte, ou quasi pour les quarts de finale. Hors la curiosité non feinte de découvrir des nations jeunes en ovalie, ce challenge mondial se joue essentiellement entre cinq ou six nations, pas plus. Alors à quand une compétition, façon tri nations, matchs allers-retours ?
On éviterait une Namibie aplatie, un Japon en sushi, des portugaises ensablées par des Blacks surpuissants, une Roumanie, une Géorgie sans grand génie…
Mais on ne verrait pas les Fidji, équipe cavaleuse s’il en est, plaisante et habile de la passe comme on n’en voit pas dans l’hexagone…
Tonga et Samoa… plutôt sympa, mais au rugby pas de surprise. Seuls les plus forts sortent du poulailler.
Le Pilier propose céans une coupe du monde entre les six premières nations du XV, pour de vraies châtaignes de saison, percutantes, équilibrées, sans déchets.
Qu’en pense L’IRB ?

© Le Pilier

27 août 2007

BIG BOKS KNOCK SCOTS


Épine molle sans chardon
Six minutes. Le temps pour un Springbok de traverser par trois fois un terrain chardonique aux épinettes molles… et marquer autant d’essais. Le temps pour le Pilier de poser sa bafouille... d'avaler une pinte... de casse-croûter son steak... pour Juliette, de reposer le castor...
Une première mi-temps a suffit pour plier le kilt… ensuite levé de pieds et joujou défensif des Boks. Score final 3-27. Grosse équipe que celle des Sudafs… Habana la bécane, très en cannes marque et plaque ferme… Nonos du Randt le pilier Bok pousse et galope comme un ailier… Des avants soudés et puissants… des passes vives et précises comme on n’en voit jamais chez nous.
Du pack et des ailes... un arrière... manque de centre cependant.
Le Scot lui, avare d’inspiration, expirant, sans mordant, contrit dans son impuissance, s’écrase sur le pâtis d’Edimbourg… Foi de chardonnier, bien ébranlée !

Les Dieux du rugby sont dans le sud ensoleillé...
Leurs farouches tribus vont nous croque-manger…
tout crus…
...Une ivresse belle nous engage
Sans même craindre son tangage
De porter debout ce salut…
Bienvenus !

© Le Pilier

26 août 2007

UN COQ PLUS HARDI


Du bon, du mieux, du mollet…
Les Français malgré de nombreuses imperfections dominent et mâchent du poireau nerveux mais très maladroit. Pas de bons centres chez ces diablotins. Thomas plombe cette ligne d’arrière incertaine, un comble quand on regarde sa dentition… Shanklin a manqué, blessé au nouge…
Deux flankers cependant très vivaces, un Popham dynamique et opportuniste empêche nos demis de mêlée, plaque partout, et s’engage sans mesure… Du souffle. Tout comme son compère Martyn Williams… parmi les meilleurs d’Europe.
Sinon de nombreuses fautes de main, des passes aléatoires, sans fixations… dans les moments les plus collectifs. James Hook après crochet de Williams marque le seul essai Gallois : mérité… la classe cet ouverture.
Peel alterne, un peu bon et pas génial, son remplaçant Philips sauve la mise dans ses 22, à deux reprises, de façon magistrale, sur coups de pieds pressants.

Côté Français, bon match dans l’ensemble, mais beaucoup de fautes de mains itou. Manque de maîtrise, même si le score ne l’évoque pas. 7-34, quatre essais…
Beauxis est habile du coup de pompe et passe quasi tout… une seule pénalité ratée. C’est un classique, pas très rapide mais un vrai dix, sobre et efficace, joue l’évitement, on aime ça.
Le meilleur à ce poste, rassurant et précis, gageons qu’il sera incontournable dans les années à venir... enfin espérons.
Skrela est lent pour un centre, il aime trop le contact et s’enferme… On souffre de ne pas voir Fritz le meilleur à ce poste, mais… on connaît l’incurie du staff… on n'y ajoutera pas.
Heymans toujours bien placé relance avec fougue, belle performance de l’arrière… plus incisif que Poitrenaud. Réceptionne des chandelles sans sourciller, joueur, à la manière audacieuse des équipes d’antan. Du culot.
Devant, Thion fort, pourfend la défense et marque un bel essai.
Chabal est sympathique mais ne tient pas le match. Fatigué par la poussée en mêlée ?
Obligé en place de seconde ligne de vider son jus pendant ces phases. En troisième ligne on peut se permettre de ne pas pousser… de faire semblant, pour pouvoir en garder dans les jambes et courir comme un lapin. Impossible en 4. Moins en vue même si fort par intermittence dans les contacts. Problème récurent chez ce joueur, 80 minutes c’est beaucoup.
Sinon quoi ? Mieux en attaque, bonne défense, plus panaché ce rugby. Faudra voir contre des gros… ya que ça pour se rendre compte, même si on sait déjà beaucoup. Marconnet va manquer.
Trois bons talonneurs en tout cas.
Un Dusautoir qui nous plaît, tourne sur lui-même, sait éviter, comme font les Blacks, et toujours dans le jeu. Sommes pas des inconditionnels du rentre dedans systématique, le rugby pour nous c’est aussi, voire surtout l’évitement, façon arts martiaux Japonais. Les All Blacks nous démontrent l’efficacité d’une telle pratique, avec un sens collectif inégalé. Fluides, en mouvement permanent ils créent des ouvertures dans les défenses les plus structurées. Qu’est-ce qu’on attend pour le comprendre ?

Les prépas sont closes, vivement d’en découdre avec les meilleures nations du monde, All Blacks, Australie et Sud Afrique… Ya pas photo et pas mieux pour agiter l’hémisphère nord.

© Le Pilier

20 août 2007

GOD SAVE THE COUINE !


PUDDING ET MAYONNAISE...
Toujours des vacances amicales entre bleus et bifs bien ternes… Manque de soleil sur nos pâtis quinzistes. Seules quelques châtaignes ont étoilé une rencontre sans relief, amidonné des faciès peu jouteurs. A noter le bel engagement de Dusautoir, même si papillonnage des bifs... le manque de tête d'Harinordoquy qui oublie Poitrenaud pour un essai tout fait, et le massacre des hymnes par la fanfare des pompiers de Marseille... Un God save the couine, pleins de couac... désopilant.
Score final 22-9 pour les Français.

Rien d'extra en somme, les joueurs ne veulent sans doute pas se blesser avant la CDM. Alors, à quoi bon ce genre de rencontre ? Les Français ont toujours des passes désolantes, les Anglais font de la cuisine anglaise... Pudding mayo... Ketchup haricots...
Apprécie qui veut.

© Le Pilier

12 août 2007

FRANCE ANGLETERRE 21-15... SANS SAVEUR


Stage commandoux !
Match sans intérêt sinon des Bifs qui déjouent… Gomarsall plombe son équipe qui domine outrageusement les avants Français... A noter des phases successives au raz de la mêlée Anglaise, de petites passes et suivi de tous… à l’instar des Blacks. En progrès… Sinon derrière... bien légers… équipe deux s’il en est… Ashton sait quoi faire… pas d’erreur possible.
Les Bleus jouent un rugby de championnat, fade, sans coup d’éclat sinon deux essais sur erreurs de défense monumentales… Certes Chabal solide tient sur ses cannes… Pelous à l’affût…
Michalak joue comme dab… renvoi de ballon dans bras des Bifs… a failli coûter un essai… comme dab… Skrela plaque comme un roi... mais ne crée rien. Une défense oui... et alors ?
En somme exsangue… du moche… pas de belles passes… pas d’audace… d’allant… aucune stratégie… la cause et l’effet Laporte… on connaît.
Un match de préparation diront certains… c’est touchant.
Manque la plage et le transat pour parfaire le bronzage...
Très loin du niveau des tri-nations en tout cas.
Les Anglais progressent… même si…
Les Français gagnent… au score.
Le Pilier s’ennuie... ferme et clos.

© Le Pilier

09 août 2007

UNE ROSE REMANIÉE


Des Bifs pas bleus
Malins ces Bifs ! Une prépa étudiée, un groupe entier sur le green, onze changements par rapport à l’équipe massive qui infligea une rouste de première aux Gallois rouges d’impuissance, Samedi en 4… onze changements donc pour affronter les Bleus ce week-end à Twickenham. Wilkinson est remplaçant, Dallaglio retrouve son poste de troisième ligne centre, en même tant qu’il fêtera un happy birthday de 35 ans d’âge mûr, ce vendredi, super Catt ( la tof ) de retour au capitanat, comme au centre et ses 36 ans le 17 Septembre… Kay, Shaw en seconde ligne… une équipe remaniée... ce qu'il fallait.
Côté Français, pas de surprise… sinon le retour des mous… Pelous au broutage… Michalak au tricot… Pas de quoi sauter au paf… on prend ce qu’on a dans les buffets…
Pas de Fritz donc, ni de Castaignède... on sait ça... Mais des Jausion, des Marty pour des passes tristes comme des enclumes…
Qu’allons nous apprendre que l’on ne sache déjà ?
Que Chabal se retrouve en seconde ligne... que Sarko n’est pas dans le groupe des 20... que Ginette change de maître nageur tous les matins.

© Le Pilier

04 août 2007

TWICKENHAM... SUPER SUN AFTER RAIN



Fondu de poireaux à la crème Anglaise
Belle rencontre sous un soleil de saison. Les Bifs rigoureux ont écrasé des poireaux de molle saison. A noter la performance de Easter le troisième ligne Anglais, qui marque quatre essais… comme celle des avants, rigoureux, soudés, ne laissant aucune chance aux rouges, très vite à bout de souffle. Score sans appel 62-5. Dallaglio remplaçant, quelque peu piqué au vif par le performance du titulaire, rentre, marque son essai, fait deux superbes passes… d’essai… Il exulte comme le montre la tof « Suis encore là… » Moui… faut voir… les rouges étaient cuits… mais quand même… Le père Easter est en pleine forme, cela va stimuler la vieille garde Lawrence…
Sinon, arrières Bifs peu en vue pendant les trois quarts du match… pas de centres classes, leur pack marque seul, tous les essais durant cette période, conservent le ballon de maître main. Une copie quasi sans faute. Perry le demi de mêlée Anglais, très en vue, plante son ballon dans l'en but…des progrès incontestables, nous qui nous insurgions de ses précédents ratés, sommes surpris.... pécisons: quand il n'y a rien en face, que le pack domine outrageusement, le demi de mêlée se ballade. C'est autre chose quand son groupe est sur le reculoir... à voir next week, si confirmation. Ensuite... Robinson la mobylette à l’aile, comme il l’affectionne, cadre, tape au pied direction l’en but, et grille tout le monde au final. De même, coup de pompe de Wilkinson à trente mètre de la ligne, au raz du gazon, pile au milieu des poteaux, pour Cueto lancé derrière lui, essai final.
Que dire des rouges sinon la rame, quasi sans ballon à négocier, un essai sur coup d’orgueil, exsangues en somme… Charvis défend comme un diable malgré tout, rouge d’épuisement.

En somme des Anglais rigoureux et forts devant. Ils semblent en pleine forme physique, ne font pas de fautes de mains… ne laissent quasi rien passer en défense. De bon augure pour le week-end prochain contre les encore Bleus…
à suivre donc.

© Le Pilier

02 août 2007

BAD TRIP POUR SPIES


Sanquette amère
Pas de bol pour le Sudaf, Pierre les espions, en Français… Un problème sanguin congénital semble lui interdire la pratique du rugby. Bien dommage… Il va manquer… Un gars très prometteur, 22 ans, d’une force et accélération impressionnante pour un troisième ligne centre. Son jus est trop épais dit-on… en a craché récemment lors d’un entraînement… les docteurs sont pessimistes. Son pater est mort cardiaque à 54 ans sans doute à cause de ce problème… Son grand père « big Stone » avait déjà le même embarras. Fatalitas !!! Le muscle doit être ferme mais le sirop fluide. Souhaitons que la médecine trouve remède… De l’Aspro chaque matin pour la fluidité du raisin on fait pas mieux… La phénoménologie de l'esprit Hégélien pour le cigare, sinon Orages d'acier de Jünger, pour le temps passer sans perdre sa densité... un conseil du Pilier.
© Le Pilier