07 mars 2007

RUGBY HEBDO : LE SCANDALE (suite)

L'Hebdo pas falot !
Enfin du souffle frais, du prêt à découdre, de l’astiquage joyeux, de la guerre ouverte, du massif, de l’avoine, à faire chanter la gamme aux dentitions les plus closes, enfin du Franco-motivant-les-troupes, de la langue pas collante en sapin résineux, enfin du flux, de la tenue, du marchepied frondeur, enfin le retour de la paire de claques, enfin cet indicible humour qui rafraîchit l’autour d’un oxygénant zéph, enfin le plein d’aise lurone, capiteuse saveur ne craignant pas surdose…

Rugby Hebdo nous plait ! Rugby Hebdo réactive cet enthousiasme que la pleureuse engeance par sa molle passivité contemplative veut éradiquer, dans sa tabulaire contrée idéale du
Tout-au-même-niveau-et-surtout-pas-de-vague, sous couvert de solidarisme, de tolérancitude, de sentiment diffus entre le rien à dire et le tout à attendre, de respect suspect et castratif...
Rugby Hebdo indispose l’ankylose des mous, la démagogie des émollientes causes, faisant œuvre au pire de santé publique… Secouer la pusillanime engeance pour son bien est d’un humanisme plus touchant que d’ânonner les valeurs soumitives qu'elle revendique, comme état des lieux de son impuissance.
Respecte toi, le reste va de soi…

Désopilante agitation en tout cas que ce brouhaha tempeste !
Le rédacteur en chef, réceptacle premier de l’étourdissement, en a sûrement les esgourdes vrombissantes si on en juge par le nombre conséquent de piailleries scandalisées.
Pour tout dire et simplement, il faut être vraiment borné pour ne pas mettre les propos de l’Hebdo au juste niveau et en saisir l’intention première, ou bien ne rien connaître au rugby, à l’ambiance d’avant match qui galvanise et soude le groupe vers le seul but: vaincre l'ennemi !
Savoir lire, c'est noter le juste ton... sinon il n'y aurait qu'une seule forme, qu'une seule manière de faire... de penser... plus de style... et en l'occurence plus d'amour vache, partant plus de joie...
Que du castra.

Car en fait de santé publique ce magazine ne soupçonne pas à quel point il est roboratif.
Non content de réveiller les spongieux endormis accablant l’hexagone ovaliste, non content de pousser les bleus au baston, gageons qu’il ravive un peu l’arrogance de nos cousins devenus ces derniers temps, à notre goût par trop sympathiques à l’instar de leur Capitaine Martin Corry (sur la photo cruelle à genoux), trop bon zig nous semble-t'il pour devenir un rosbif digne de son histoire. Nos Tommies n’ont plus cet air altier, cette innocence perfide, ce mépris souriant, cette maligne et vertueuse attitude toute Britannique qui éclairaient le faciès des Martin Johnson, des Dallaglio, des Thompson poussant nos troupes au surchauffement pugiliste, au rentrer dans le lard, au don généreux de sa personne pour atomiser l’autre…
What a pity ! La rose sympathique ? Sans épineuse intention ? Franchement amicale ?
Mais c’est la fin du monde !
Plus d’amitié cruelle avec nos chers cousins ? Mais c’est la cata funeste !
Les Bifs on les aime arrogants, fourbes, provocateurs, assassins, diplomates, moqueurs, méchants… en pleine forme quoi !!!
Plus de querelle égal plus d’entretien, plus de souffle, plus de jus, plus rien de nothing de que dalle… Le néant, l’ennui, c’est la dictature du grand mou ! La fin du grand tout !

Voilà en substance pourquoi Rugby Hebdo est nécessaire, vous n’aviez pas compris ça, philistins ? Voilà pourquoi le Pilier, reconnaissant l'humoristique posture, s’affirme protecteur devant la vindicte grasse des out of game, apprécie cette différence de ton qui rend le paysage périodique coloré et amuse les initiés comme les curieux.
Certes aplatir l'adversaire atteint n'est pas trés gentleman mais dire que c'est pour son bien est plutôt malin... Aprés tout comment faire mieux pour réveiller la conscience endormie de cette équipe par trop incertaine, irrégulière, et même parfois molle ?
Ça fait sortir la massue de la malle…pour la graisser… l’entretenir… la manipuler... et rendre hommage à l’ennemi en applatissant sa carafe, broyant ses abattis, perforant son occiput, éclatant ses ornières et saluer ainsi dignement, comme il convient, sa valeur combative appréciée de tous les pros de décrassage, de la chique et du tampon... Nécessités émancipatrices et joviales dans ce cadre où la règle d'or est le respect des lois.
Au Rugby comme à la guerre on aime rentrer dans le choux quand c'est pas du mou !

Une juste parenthèse... Un ami du Pilier rosbif de son état génétique, nobody’s perfect, se plaisait à commenter ce titre vivifiant m’assurant que chez eux l’humour éristique est encore plus prononcé. D’accord avec nous sur le ramollo du quinze de la Queen, il espérait que ces bagatelles réveilleraient un brin leur susceptibilité et partant leur désir de planter les froggies dans leur course au Chelem.

Dans l’attente d’une guerre ouverte…

© Le Pilier

GRIFFE DE CATT



Longévitude !
Mike Catt 36 années en ce monde tonique et généreux, retrouve le quinze de la Queen en place de capitaine. Pas du tout frais nos rosbifs ? Belle étrange tonicité !
Est-ce là secret pérenne de leur nationale potion, cette bouillante eau qui donne un exquis goût aux vieilles gamelles et garantit une longévité Poulidor ?
En tout cas, sera bien présent ce Catt dont on dit qu’il fait encore des merveilles.
Bon coup de pied, bon oeil...
Pas manchot fut-il... n’est-il pas ? Et grand plaisir nous donna avec son génial partenaire Greenwood, centre très apprécié du Pilier avant la soporifique coupe et mondiale gratification…
Mais c’était hier tout ça, today le trône sent la mite, et rose froissée l’air wick…

Wilkinson is out ! Bien dommage.
On gagne des Irlandais sans O’Driscoll et Stringer, on affronte les Tommies sans cap Vickery ni Jonny, remplacés par White et Flood... en traduit Blanc et Flux. Flood veut dire aussi inonder, un terrain par exemple... A vos rames ?
Mais comment fait-on pour se mettre en pareille favorable posture ?

Une première, deuxième, lignes neuves, une troisième quasi fraîche, Robinson en coin... Plus qu’un brin de nouveau dans cette équipe de Blancs puisque seuls cinq joueurs de la dernière rencontres seront pieds sur gazon !!!
Un morceau de chance ? Pas sans Wilko bien sûr.
But, but, but… finalement…contre toute attente… why not… et pourquoi pas !

Du nerf les Bifs, zêtes chez vous après tout !
Si vous remportez la mise, y’aura du pudding à gogo…
et de la bouillante eau !

© Le Pilier

06 mars 2007

LE PILIER EMPLÂTRÉ !



Pigne à Tignes…
Le Pilier Marconnet s’est abîmé.
Os tibia péroné brisés en faisant du ski.
A Tignes aurait pris une pigne contre un pin ? P’têt ben !
Faut pas faire le Killy quand on fait le Quintal… 115 kg précisément. Un acabit à vous dévaler une pente en boule et finir son exploit contre un sapin, malin …
Un pilier ça soutient, ça ne glisse pas… Fi de patins, de tutus, de doudoune en spatules, c’est pas le mouv ad hoc pour un roc …

Un drame en tout cas inévitable si l’on en juge cette dépêche de dernière minute envoyée au Pilier par l’AFP, dont voici un extrait.
…Le pin bleu très secoué après l’agression a porté plainte pour coup-soudain-sans-avoir-rien-fait-de-mal !!!
Avons recueilli le succinct témoignage de son agresseur Sylvain Marconnet visiblement affecté : " Faisait beau… plutôt cool…moufles, bonnet… j’ai tout de suite compris que c’était un après midi propice aux exploits… Une pause, je casse la croûte en haut d’la piste… mon jambon beurre me glisse des doigts, je m’élance à sa poursuite, la vitesse aidant je le déborde trop vite et me voilà fond de train dans une poudreuse... insidieuse...( cherche ses mots ) parsemée de conifères plutôt résineux... sauvages...( ému ) tout genre et gabarit…( pensif )
Je jette un dernier regard désespéré sur mon casse-croûte et paf !!!
Réveillé dans un hosto le tibia péroné en boite. Je n’ai en aucune manière cherché à nuire à ce pin ( gêné) que je ne connaissais pas, et dont la couleur ( douloureux ) ... pour tout dire, ne me laisse pas indifférent (sic) … "
L’enquête en cours nous dévoilera la vérité vraie sur ce dramatique fait d’hiver.

Pas recommandé en somme la glissade pour les trop lourds, la musculature requise n’est pas la même que celle nécessaire au Rugby, de plus on a les pattes coincées, des torsions saugrenues sont toujours possibles, même à petite allure on peut se faire très mal.
"Pour ce genre de blessure, l'indisponibilité est en moyenne de 5 mois", a déclaré le docteur Savigny son opérateur. No comment…

Le Pilier solidaire souhaite bon rétablissement au grand blessé, espère son retour dans le groupe France pour la CDM. Une présence indispensable pour percuter les forts.

- Sylvain ! Les seules descentes autorisées... aux balconnets !

© Le Pilier

03 mars 2007

BARBARIANS

Barba-riens et pas plus...
Match flanby, plus Mimolette de Hollande que fortifiant gigot pour une élection au sommet.
Baabas à peine Barbavauriens, plutôt Barbariens…
Bien du mou, même si les Pumas signèrent d’une griffe aisée dans ce Gouda, une profonde et justifiée victoire... sans costard.
Score 14-28, à oublier… comme le match.
Pretexte pour l'ovale Gotha à retrouvailles et agapes...
Plaisant pour eux... pas pour nous.

© Le Pilier

02 mars 2007

PUMAS FRAIS !


Match à matous, d’un intérêt modeste, amical, ce samedi de début Mars déjà doux. Agentine vs Barbarians. Porqué no ! Un petit tango pour dégourdir la bête est une délicatesse non négligeable… pas pour autant très excitante. Plus a perdre qu'à gagner dans ce genre de redite, pour quel enjeu ? Ya de la casse dans l'amical ! Gaffe...

Un bon esprit soude ce groupe de gentlemen nous dit-on…
désopilant ?
A voir... Donc... ces barbares riants ?

© Le Pilier