05 février 2007

TRÈFLE EN SÈVE MONTANTE


UN MATCH DE 0'NIVEAU
Un rien de 49 secondes de jeu pour passer la ligne d’en but en la personne de Rory Best après un contre d’O’Driscoll sur Stephen Jones et les Irlandais s’annoncent à la mesure de l’attente favorable des prévisionnaires, convaincus par une saison d’automne de très bonne tenue.
Les diables rouges réagissent dignement malgré ce coup dur dès l’entame et nous offrent un match engagé, volontaire, sans faute et courageux pour un après-midi de Rugby savoureux. Gagne des Irlandais 9-19 mais le suspens est prégnant tout le match.
Malgré un Peel remarquable un flanker Popham partout, un Wyn Jones impérial, les gallois ne trouvent pas la faille dans cette défense Irlandaise O’serrée.
O’Driscoll marque en coin prenant à contre-pied deux adversaires. O’Gara aguerri marque en coin, mimétique, d’une paluche et transforme. O’Connell en revanche dominé par son jeune vis-à-vis Jones n'atteint pas son niveau habituel. D’Arcy plein d’appétit sur des cannes solides, oriente en maître de jeu sa ligne d’attaque pressante. Seule anicroche, nous pensons que Stringer n’est pas O’niveau. Un peu O’léger.

Les Irlandais ont passé un cap important, la stratégie mise en place par leur entraîneur O’Sullivan depuis plusieurs années porte fruits vitaminés préfigurant des lendemains hostiles pour des équipes qui viendront les affronter en leur pré. La régularité de leurs succès témoigne d’une maîtrise affirmée. Oubliée cette Irlande un peu folle qui hier encore trop battue par les vents du nord s’écroulait en fin de match, nous balançait du up and under en veux-tu voilà sans organiser son jeu. Aux calendes cet enthousiasme par trop anarchique, cette frénésie désaxée, bonjour la vivacité contrôlée, la fougue policée, le trèfle enchanté.

Le Pilier avait visé juste en s’attardant sur ces deux matchs en terre Britannique. Le niveau monte chez nos voisins d’Outre-Manche, comme les eaux ...
Le tournoi s’annonce plus équilibré que jamais. 
© Le Pilier

PARFUM DE ROSE



Retour au niveau sup des Bifs ? Performance de la « vieille garde », un super Wilkinson pas moins excellent Robinson en sa juste place d’ailier. Enfin un scrum half digne d’un pack solide, Ellis, opportuniste, de tous les bons coups. On n’enlèvera pas à nos chers cousins leur savoir révoquer l’impéritie avant même la CDM, en l’occurrence celle du Mr Robinson, entraîneur des tristes défaites et du jeu fermé. Ce dernier prétendait de plus que Jonny n’avait pas assez de matchs dans les pattes pour postuler dans le quinze de la rose. Réponse affichée pour clore ce chapitre défaitiste et malvenu.
Un grand joueur n’a pas besoin de petites rencontres pour montrer son talent, il y perd son temps. Un match est un match, le ballon est toujours le même à envoyer entre les poteaux…
Merci Jonny, même si l’essai accordé ne semble pas être valide, son geste technique n’en fut pas moins remarquable. Anticipant sa poussée en touche pas un écossais lancé, il plonge et pose la balle d’une seule main dans l’en but quasi avant de toucher le green. Du grand art.
Peut-être les vidéastes ont-ils voulu rattraper une erreur flagrante d’arbitrage méritant l’essai de pénalité quelques minutes avant ? Le même et toujours présent Wilkinson devait marquer si Paterson ne l’avait pas bousculé sans ballon à cinq mètre de la ligne.
Stimulant ses troupes en mal de victoires, sous l’impulsion phénoménale de son demi de mêlée Ellis, porté par des avants conquérants, il fut l’auteur d’un match sans faute.
Il aurait, de plus, fait de gros progrès à la guitare durant ses convalescences. De quoi enchanter les foules...
On attend le retour de Balshaw bien supérieur à son remplaçant.
Bon pack sinon des écossais mais sans inspiration derrière.
On savait ça.
Le score 42-20, à l’image du match.
Les Anglais sous la férule de Brian Ashton retrouvent un rugby ambitieux pour notre plus grande satisfaction. Gageons qu’ils tiennent promesse de perpétuer cette perf.
Dans l’attente des confirmations…
© Le Pilier

FRANCE 2 : LA HONTE !


MACARONISME ET ROGATONS.

Un peu macaroni cette Italie, on perd notre temps avec ce genre de match. Un niveau de sparing partner sans plus. Les Berlusconi ont envoyé le parmesan sans jamais vraiment inquiéter nos cocottes. Pour le Pilier et ses accointances aucun intérêt. Point d’ajout ! Une chose peut-être, Chabal a fait son match, égal à la teneur de nos précédents articles. Bien placé il marque deux essais, libère bien sa balle pour conserver du rythme, percussif juste ce qu’il fallait mais sans trop pour ne pas mettre les autres à la traîne où sembler s’isoler. Bonne gestion du match.
Ainsi pour la dynamique…

Pour le cathodique, une honte !!! Ils zont trouvé sur France 2 un consultant aussi lamentable que celui de notre précédent article intitulé « On se moque de vous », mais avé l’accent. Afin de ne pas vous encombrer l’occiput du nom de cette grasse incompétence nous le tairons et vous conseillons de regarder les rencontres sur la BBC modèle inégalable pour nous de didactisme, d’honnêteté, de critique, de précision d’analyses, en somme de compétence…et sans pub. Les téléspectateurs Britanniques ne sont pas volés.

Une question : qui arrive à regarder France 2 sans être outré de son insuffisance ?

© Le Pilier

04 février 2007

HERE LAND OF WALES

Confort et pâmoison

Avant le compte rendu attendu par les lecteurs critiques avisés du Pilier, ce dernier, au gîte couvert de cette fraîcheur dominicale que les cloches du même adjectif martèlent, se plaira à visionner le match du jour, Pays de Galles vs Irlande, en sirotant son café dans un pub confortable. La simple vive espérance d’une dégustation pleine de vos mirettes par la lecture de ses bagatelles ne peut être assurément la garantie totale d’une plume respectueuse de cette attente.
Au mieux tout sera dit ce soir, au pire pour en jouir, demain.

© Le Pilier

03 février 2007

LE JOUR DU PILIER


Sun sur la ville, levé tôt, au bureau le Pilier droit se plonge dans les structures mentales que la phrénologie se veut organiser. Une gâterie du samedi pour s'échauffer dispos l'épiphyse dans l’attente des bastons. Les Rosbifs vont-ils brouter la moquette de Twickenham ou dignement inaugurer la nouvelle tribune du temple que les chardoniques écossais se voudront gratigner ?
Rendez-vous dix sept heure, une pinte humidifiant l’impériale moustache, la lippe et le gosier, en kilt pour le débit et l’aisance des fuites…

© Le Pilier