19 novembre 2006

LE HAKA PULVÉRISE LE YAKA !

L'invincible Haka
Nous y sommes ! Les Français ne prennent pas la rouste ! Le supporter se rassure, le journaliste se dilate, Jojo s’agite, Bernie parle d’espoir, Mamie continue son tricot !
« Il est difficile de jouer contre une petite équipe, de faire du beau jeu, il faut deux équipes pour que le niveau soit bon...» dixit Laporte après une défaite contre les Pumas, avant la rouste contre les Blacks lors d’une précédente tournée.
Oui Bernie ce n’est pas excitant de rejouer des Bleus essorés après avoir planté 47 points sans trop forcer.
QUESTION: 
Qu’est-ce qui pouvait donc motiver les Blacks ?
REPONSE: Du shopping à paname, rendez-vous à la Faisanderie, Club Med Gym des Champs, Musée des arts premiers quai Branly, ballades en veux-tu au parfum féminin de nos gracieuses, flâneries, et même visite des manchots au stade de France, c'est tout dire... Dégourdis de papattes en somme, avec en point de mire un samedi père peinard, victoire assurée, sans zèle,c’est tout !
La sagesse d’une grande armée c’est de savoir lever le pied !
La faiblesse du peuple c’est de croire que l’homme fort doit toujours tout écraser !
Pas de rajout! Les Bleus n’ont rien construit comme la semaine dernière…
Il s’affirment cependant! Parfont l’attaque qui recule, le coup de savate qui relance l’adversaire, la charge solo qui se plante, le jeu moche, sans style, le rien, le nothing. « Yaka travailler encore… On a dix mois… » signé La Porte... Etroite.
Le petit monde du rugby Français s’enorgueillit de ne pas avoir prit 50 points… Les Blacks n’ont cure des perfs, ils jouent bien, intelligemment et n’attendent pas une coupe du monde pour nous ravir.
Le Haka pulvérise le Yaka !
Merci pour la leçon.
© Le Pilier

18 novembre 2006

GOD SAVE THE QUEEN

Bol sauve l'épine
« Les All Blacks semblent être les seuls joueurs qui sachent exactement ce qu’ils font quand ils jouent ». Ne pouvant rendre à César la paternité de cette observation, puisqu’elle nous fut rapporté par un quidam lors du match Angleterre-Afrique du Sud sans nous en livrer l’auteur, nous la faisons notre exprimant même propos depuis lurette.

Introduction en guise d’apéro d’un match laborieux, qui rassure un brin une Angleterre souffrante, ayant cependant relevé dignement la tête en délivrant toute son énergie dans les dix dernières minutes pour l’emporter de deux points : 22-20 . Match très intéressant cependant pour constater la stérilité de jeux d’équipes sclérosées et saisir par défaut ce qui fait la force des Blacks, qui fascine le monde du rugby dans un aveuglement notoire, sans visiblement pouvoir s’inspirer de leurs vertus.

Une action, comme céans décrite dans un précédent article sur les Anglais, tiendra lieu de fondamental défaut, récurrent chez la plupart. Fi donc des répétitions, ici il faut tanner les bulbes pour y faire entrer même une évidence.
De Villiers perce et s’échappe sur l’aile, il fonce vers l’en but et se fait plaquer remarquablement par Lewsey sur le poteau. L’essai est refusé après vidéo. Le centre Boks avait sur sa gauche un joueur décalé, seul, très bien placé pour conclure l’action par un essai. Un Black, sans doute aucun aurait fait la passe, ou un Rogers… Australien… De Villiers n’est certes pas un parangon de futé jouant collectif, bien qu’il faut lui reconnaître une juste passe à Prétorius suiveur inespéré finalisée par un essai soulageant, il n’en contribue pas moins à faire perdre son équipe par cette bourde de novice. Personnel !!! Nous bassinaient à raison nos entraîneurs. Personnel ! Il est solide ce De Villiers pas de doute la dessus, bon défenseur mais quel bourrin !!!!!!!!
Dans nos jeunes années, pas si lointaines, les folliculaires titraient lors des tournées Kiwis « Les Blacks c’est le mouvement perpétuel » certains doivent s’en souvenir. Rien n’a changé. Ils suivent toujours à plusieurs le porteur de la balle, ils peuvent au pire ne pas regarder, la laisser quasi choir, un coéquipier est là pour s’en saisir. Collectifs ! Rien que ça ! Collectifs.

Autres malaises. Des trois quarts de part et d’autre jamais lancés, laborieux ! Des avants qui s’éternisent dans les 22, bille en tête s’écrasant souvent seuls sur la défense adverse. Laborieux ! Des taureaux devant la cape en béton ! Laborieux ! Des placements sur le terrain anarchiques, comme les Français lors du précédent match contre les ABS. Laborieux ! Une incommensurable débauche d’énergie pour conquérir des ballons, mal négociés au final renvoyant les attaquants par un coup de pied adverse 40 mètres derrière. Laborieux ! Des coups de pieds aléatoires au centre du terrain, comme les Bleus, occasionnant une attaque vive des adversaires qui finalisent et marquent. Laborieux (pour le coup de pompe bien sûr.) ! Des prises de balles en touche négligées. Laborieux! Un ouverture Hogdson lamentable, son vis-à-vis Prétorius trop souvent tataneur, point c’est tout (il se débarrasse de la balle dans ses 22, direct dans les bras d’un blanc, alors qu’on joue les cinq dernières minutes…), même s’il marque un essai. Laborieux ! Et nous en passons… 
Dans l’ensemble donc résumant, vous devinez : laborieux !
Habana l’antilope, le presque seul à honorer la symbolique de l’emblème Sudaf comme souvent lors des tri nations, n’a pas touché de balle à l’aile, c’est dire la transmission… Les Boks ce sont trompés d’emblème. Le buffle ou le caillou, quoique amoindris en ces jours de disgrâce automnale 2006, certes en manque de l’excellent Matfield siérait mieux à leur tempérament bourineur. Pas impériaux sur les rucks, il ne leur reste que cette manière parfois douteuse de défendre, souvent très haute, limite…

Encouragement donc mais circonspect pour les Rosbifs vainqueurs de Boks dans le creux de la vague. Robinson, pour combien de temps, sauve sa bobine ?
Un Dieu bon prince a du lire le Pilier…

Nous reviendrons bien sûr sur les autres qualités des All Blacks dans de prochains articles, les vrais modernes, validant les théories einsteiniennes, quand l’Europe endormie se complet dans un espace Euclidien. Pour l’heure, le temps de chanstiquer une pinte vide contre un bojo et s’installer bon teint pour mater un quinze de France qui tient la rouste, comme titrait le Canard, et semble embastillé dans cette déclinaison signifiante de la symbolique des couleurs. Bleu pour des Bleus ? On peut le dire !
A suivre.
© Le Pilier

17 novembre 2006

LE PILIER INTERNATIONAL

ILS LISENT LE PILIER !
Ont suivi les conseils avisés du Pilier.
Bernie & Jo…C’est pas idiot !
Pelouse au repos, a bobo. Dominici en survêt,Yachvili en socquettes, tout le match on espère.

L’entraîneur Wallabies, John Connolly après lecture du Pilier remet Larkham à la place qui est la sienne, à l’ouverture bien sûr ! Giteau reste à la mêlée. Parfait !

Perry l’indécis 9 Anglais est poussé en touche, Hogdson c’est louche reste à son poste.
Suivez l’avis du Pilier , et virez la paire entière, ce ne sont pas des précieuses ! God bless you please Mr Robinson !

O’Sullivan le coach irlandais change son demi de mêlée chose inattendue. Isaac Boss remplace Stringer pourtant auteur d’un bon match… Pourquoi pas.
Le Pilier n’y est pour rien !

Le Pilier attends avec curiosité le match Angleterre-Sudafs.
Avec plaisir les Blacks.
Avec impatience Irlande-Australie.
© Le Pilier

15 novembre 2006

FRENCHIES ARE YOU READY ?



Une bagatelle venue d'outre manche de nos chers cousins britanniques, une carabistouille de carabin... pour des Frenchies espérant quelque sun...

13 novembre 2006

SPRINGBOKS EN TOC !


Trèfles avisés, Boks empâtés.
Copie parfaite des Irlandais 32-15, face à des Springboks, il est vrai endormis sous un vent à décorner les cocus les plus Escartefigue. Vivacité d’exécution, de transmission, collectif soudé, avants volontaires, un ailier tout feu Trimbell auteur d’un essai frondeur, un autre solide sur pattes, Horgan, deux centres d’exception D’Arcy, O’Driscoll, ce dernier en fin de match nous gratifiant d’une passe remarquable envoyant sont ailier derrière l’en but après avoir fixé figé deux joueurs adverses. Suprême classe du 13 Irlandais. Deux Boks hypnotisés, c’est bien le mot, par une feinte de corps, une passe croisée, digne des plus grands. Un demi de mêlée plutôt vif dans la transmission, un ouverture profitant savamment du vent violent, un O’Connell batailleur,'un flanker galopant partout etc. Seule anicroche, si l’on peut dire, une première ligne un peu light. Plus en difficultés en seconde mi-temps, les maillots blancs (pour l’occasion) terminent en force inscrivant l’essai sus décrit.
Les Sudafs inconstants, seuls vainqueurs pourtant des Blacks cette année, certes lors de matchs sans enjeu, peuvent se faire malmener comme des bleus (l’expression prendra toute sa mesure signifiante… et pour cause) sur des rucks qui normalement sont un de leur point fort. A noter la rapidité pas démentie d’Habana, pas très convaincant en position de centre, mais qui marque un bel essai de course folle, comme souvent…

Pour samedi à venir... Tommie la rose contre antilope... En fera-t-elle une escalope ?
Et dimanche...Kangourous proue, sauteurs pas mous... Mâcheront-ils le trèfle fou ?
Bon ap!
© Le Pilier

PUMAS CROQUES ROSBIFS ...

La viande sous les babines.
Victoire opportuniste des gros matous sur des rosbifs out of game.
« Is there a way out of it ? » demandait un Anglais raffiné devant sa tasse de bouillante eau parfumée quand même d’herbette Earl Grey. Nous lui répondrons, point de conseils Sir pouvons donner, avons bien trop à faire dans nos contrées.
Nous n’accablerons donc pas nos voisins en perdition, tant il est vrai que leur charnière est ce qui se fait de pire dans l’univers cosmique. Ils nous apparaissent cependant moins ridicules que les froggies. Ces derniers n’ont rien de rien fait de rien! Aucune tactique, passes affligeantes, lentes et lourdes comme des sacs, aucun placement sur le terrain, rien de rien de nothing ! Les Français ne sont pourtant pas des manchots à l’instar, pas de bol, de quelques Anglais n’ayant visiblement pas la statures d’internationaux. État de fait d’autant plus problématique quand il s'agit de postes clefs. Ils ont visiblement mal à la colonne 2, 8, 9, 10...
Ont-ils de bons joueurs en réserve ?
Peut-être leur entraîneur trop habitué de vivre dans l’ombre de Woodward, comme le corbeau de la fable voulant imiter l’aigle ...et plus faible de rein mais non pas moins glouton... n’a pas l’envergure finalement du noble vainqueur de la World Cup ?
A sa décharge on peut dire cependant que l’équipe s’est subitement allégée de plusieurs mastards… un changement sans douceur faisant croire qu’un retour des croûtons (cf Dallaglio, que nous avons apprécié à sa juste valeur, mais qui n’est plus dans la course…) redonnerait du goût à la sousoupe un peu fade de l’après festin. Que nenni ! Faut du sang frais, pas du trop cuit !
Ayant trop peu d'informations sur le backstage, nous questionnons qui sait.

Tout cela ne doit pas nous empêcher de féliciter des argentins très solides devant, bien que peu soudés, très joueurs derrières, bien que faisant beaucoup de fautes. Opportunistes donc et vraiment sympathiques dans leurs intentions, il leur manque cependant cohésion et discipline pour passer au niveau supérieur. A suivre avec attention.
© Le Pilier

12 novembre 2006

LAPORTE ET CONSORTS: DEHORS !!!

All Blacks - All Blues: 47 à Rien!
Défaite humiliante attendue, les Blacks n’ont même pas forcé, pas de surprise donc. No comment… quand ce niveau est atteint, il faut
DES PROPOSITIONS !!!
Donc !

Plutôt qu’une analyse des raisons maladroites souventefois proposées en d’autres lieux, afin d’obvier à l’ennui certain de redites que les saveurs se plaisent malgré tout à livrer comme espoir d’éveil ou simple fait d’altruisme critique; optons une fois n’est pas rancune, pour des actes faisant fi des modérations, baveuse pas de bois, bien pendue et la simplicité de croire qu’aux grands maux, gros remèdes.
Alors ?
Une manière d’engagement, certes un rien naïve dans la possibilité de sa mise en application (car la pétoche ronge et tue) mais pas moins judicieuse par la pertinence qu’elle confirme, faisant honneur à cette vertu Néo-Zélandaise de vaillance impavide, au principe même de raison, porté par un enthousiasme à toute épreuve et le sentiment affirmé de rendre une justice équitable par le simple fait de la vérité dite, dans un premier temps. Et dans un second la proclamation ouverte de propositions radicalement simples. De ce dernier suivra la mise en pratique d’une thérapeutique douce, aura pour but de dissoudre la tumeur responsable qui phagocyte sous nos yeux un corpus pathogène: le recyclage des actants malins sera donc pris en compte.
Voici ! La tumeur génératrice !
L’incompétence, la mauvaise foi, l’incapacité, la magouille, la triche, le tort, le tripo, le vilain, le péché, la perfidie, le mou… tout ça et plus en un.
Voilà ! Le corpus inflammatoire !
Un secoué du bubulbe rachidien, fana de vidéo, de tests physico-iniques... Bernard La Porte, un permanenté pas Jojo, le Maso, un tardigrade de l’école Mathusalem Bernard Vivies, un Jacquot le Brunel des couchants cherchant des noises aux adversaires et le grand visionnaire Bernard Lapasset qui eut la riche idée de reconduire ces perdus d’avance, bichonne sa petite vieille garde, sans doute plus à son rythme aux digestions des banquettes d'après matchs.
En somme et contre nous, le dictat des trois Nanard et du vieux Jo. Une fine équipe.
Nos voisins d'outre-manche ne manquent pas d'humour et se plaisent à parler de "Jo & Bernie Show" quand nos duettistes raffinés, La porte et Maso, s'expriment.
Pas de frontière pour le succès, c'est dire le bel effet !
Des solutions enfin !
DEHORS !!! ZOU !!! ALLEZ !!! FISSA !!!

Immédiat ! Promptement ! Virons Laporte et ses petits copains... sinon on risque la déconfiture en ouverture même de la CDM... de se ramasser avant d'atteindre le but, faire petite figure at home.
DEHORS !!! Soulageons nos joueurs de l’emprise de ces éléments pathogènes. ZOU!!! Donnons un souffle nouveau à cette équipe en perdition.
« Jamais lenteur aussi patente de la transmission de balle des lignes arrières... la pire du rugby moderne depuis sept ans… » se plaisait à dire un ancien joueur.
ALLEZ !!!
Vivies dehors ! Une vraie chenille chaussée de bottes en caoutchouc quand il jouait en équipe de France... On imagine les conseils pour la fougueuse transmission !
VIRONS dans cet élan salvateur quelques mollassons du groupe « joueurs ».
Pelous(e) en premier lieu, qu’il tute les grillons dans son jardin, plus sur le terrain.
Trop vieux, lentigrade depuis cinq ans et plus, même s’il se gave de dope spéciale CDM il va se bousiller la santé ainsi que nos nerfs…
Dominici c’est fini ! L'est cuit.
Yachvili au bibi ! Si le pack ne domine pas, ya plus personne. Sa passe est molle comme un ravioli sur un étal Saharien !
Voilà !
Pour une première étape, première désinfection de la série de mesures prétendant donner un souffle nouveau à ces joueurs sans maître organisateur.
Un tout petit premier pas contre la douleur, un grand pour le moral des saveurs* !
Pour le recyclage de ces entités malfaisantes... quelques propositions : gardiens des grottes de Tautavel... avec prime au ronron... bien dans le fond... au frais... père peinard... sinon à déchirer les tickets dans un coin de stade... sans initiative aucune. Qu'on ne les voit plus.
*Saveur : n m. (Néologisme savoureux) celui qui sait.
© Le Pilier

07 novembre 2006

LE TOUT PLUS QUE LA SOMME DES PARTIES

ANGLETERRE – ALL BLACKS
Enfin les All Blacks en visite dans notre vieille Europe.
Ils gagnent contre l' Angleterre pour leur premier match 41-20.

Un plaisir non feint pour un choc attendu tenant promesse d’engagement, consacrant la Nouvelle Zélande, s’il était nécessaire, d' incontestable meilleure nation du Rugby. Pour une raison majeure, certes pas la seule, un jeu collectif unique. Une évidence de fait quand il y a quinze joueurs pour un même but, pourtant il semble qu’il n’y ai parfois rien de moins évident que les évidences. Un exemple de solidarité pour une équipe soudée, dont la raison collective l’emporte toujours sur l’exploit personnel, même si celui-ci ne fait pas défaut.
Une action Anglaise nous tiendra lieu, au mieux d’éveil sinon d’attention.
Elle symbolisera un défaut majeur et récurant chez beaucoup d’équipes pratiquant un jeu dit collectif.

En début de partie, les tommies, passent l’en but, la vidéo est requise. Nonu semble empêcher le centre anglais d’aplatir. Mais on ne peut rien voir sur les ralentis. Litige, l’essai est refusé. Qu’importe.
Le rosbif avait la possibilité de servir son ailier Ben Cohen, pour un essai sans équivoque. Il n’en a rien fait, embastillé dans une subjectivité solipsiste totalement close, a préféré défier les défenseurs Blacks pour finalement rater son coup. Ce qui peut sembler une simple malchance pour certains est une faute trop souvent observée.
Les All Blacks ont compris et acceptés depuis lurette, que c’est le ballon qu’il importe de déposer dans l’en but sans se préoccuper de qui le dépose.
Ils en ont fait la démonstration moult fois. Pour ceux qui ont regardé les tri nations cet été ils se souviendront d’une passe de Collins à un mètre de l’en but adverse à son coéquipier, pour un essai qu’il pouvait sans aucun doute inscrire lui-même, mais assurant par le fait les cinq points. Les exemples sont légions.

C’est la force majeure des Blacks, un vrai collectif, une vivacité d’exécution, un groupe focalisé sur la diffusion de la balle. Peut importe qui aplatit dans l’en but, c’est l’objet qui prime pas le joueur.
Un groupe soudé dans cette perspective est beaucoup plus que la somme des parties qui le compose et augmente donc ses chances de vaincre.
Merci pour l’évidente leçon inlassablement répétée, qualité première qui fait pourtant bien défaut aux autres équipes.
© Le Pilier

06 novembre 2006

PAYS DE GALLES - AUSTRALIE

CHAPEAU GITEAU, PALME A LATHAM
Du 29 - 29 serré et engagé mais pas de quoi s’extasier. Ne partagerons pas l’enthousiasme de notre confrère nico dont nous vous recommandons le site : http://rugbysuper12.blogspot.com/.

C’était donc, en ce Samedi 4 novembre, l’occasion d’ouvrir les festivités d’automne et d’observer une tentative de l’entraîneur Australien qui en modifiant l’emblématique charnière Gregan-Larkham a certes donné un nouveau souffle à son équipe en changeant le demi de mêlée mais n’a visiblement pas saisit une chose pourtant frappante. Durant la longue absence de l’ouverture Larkham suite à blessure, plusieurs tentatives de remplacements ont échouées. Personne n’a montré une quelconque capacité supérieure au titulaire d’organisation de jeu. Rogers, le nouveau promu, n’est pas un numéro 10. Il est de l’attaque lancée, des grands espaces, possède d’excellentes trajectoires pour des courses de grand champ, prendre le trou… c’est un très bon centre, d’ailleurs c’est en place de, qu’il envoi son ailier marquer le premier essai Australien, aimantant, trois joueurs sur sa personne pour laisser le champ libre à Shepherd. Une spécialité du gars comme on a pu le voir cet été contre AB et Boks. Du grand art. Aussi, bon à l’arrière mais il y a déjà l’indétrônable Latham.

Stephen Larkham que nous considérions comme le meilleur en lieu d’ouverture de ces dernières années, n’a certes pas brillé lors des tri nations. Il n’a plus la suprématie d’hier, bousculé de son trône il est vrai, par la fraîcheur d’un Carter dont les qualités doivent faire bien des envieux, mais il connaît parfaitement ce poste et reste une pièce maîtresse d'organisation. .
Les Australiens n’ont pas son remplaçant, ils l’ont cherché une année en vain. Il fallait changer le demi de mêlée et conserver l’ouverture. C’était ça la vraie nouveauté. Alors ?

Nonobstant une retenue affichée, avons vu de belles actions. Giteau marque un essai qui donne à penser…Aux oubliettes la lenteur de Gregan et sa distribution de balle prévisible, pour découvrir enfin un demi de mêlée opportuniste, comme son essai prouve le fait. Il aime les petits espaces ce joueur et ce poste. Sa passe est vive et sa vision acerbe. De quoi nous satisfaire.
Coup de chapeau bas à l’arrière Latham, Chris pour sa maman. Spécialiste des grands ponts, malin, habile, toujours bien placé, déterminé dès qu’il s’élance pour une contre attaque. Il marque d’ailleurs un essai solo, à la mesure parfaite de cette description. Sacré bonhomme ! Pour sûr le meilleur arrière du moment.

Les rouges très dominés un temps ont su refaire surface, en pratiquant le rugby qui leur a réussi les années précédentes, plus mobile, plus ouvert et taquiner les Australiens pas toujours très soudés devant et marquer deux essais pas volés. D’aucuns diront à juste titre, encore faut-il avoir les ballons devant pour balader l’adversaire, d’autres répondront, dès qu’on les possède, encore faut-il les transmettre à toute vitesse sur des lignes arrières... bien lancées.
Les australiens en marquant quatre essais semblent avoir dominé cette rencontre mais doivent surtout une fière chandelle aux actions individuelles de Giteau et Latham.
Pas saute au paf, même si satisfait de certains changements et améliorations, avons par contre pleinement savouré le choc AB contre Bifs du lendemain et pour cause…
© Le Pilier

TE RAUPARAHA HAKA



Ringa pakia
Uma tiraha
Turi whatia
Hope whai ake
Waewae takahia kia kino

Frappez des mains sur les cuisses
Que vos poitrines soufflent.

Pliez les genoux

Laissez vos hanches suivre le rythme

Frappez des pieds aussi fort que vous pouvez...


Ka mate ! ka mate !
Ka ora ! ka ora !
Tenei te ta ngata puhuru huru
Nana nei i tiki mai
Whakawhiti te ra
A upane ka upane
A upane kaupane whiti te ra! HI !!

C'est la mort ! C'est la mort !
C'est la vie ! C'est la vie !

Voici l'homme poilu

Qui est allé chercher le soleil et l'a fait briller de nouveau

Faites face

Faites face, en rang !

Soyez solides et rapides
Devant le soleil qui brille Hi !!