30 juillet 2014

DAN CARTER SUPER-HÉROS...

des moutards !!!
L’homme possède un Dieu ou une idole, écrivait jadis l’anthropo-philo Max… y’en a même des qui ont les deux… et quand on est lardon on confond bien souvent l’un et l’autre. Pour preuve une anecdote saisie alors que bavassions sur l’effectivité transitive, ou pas, des relations électives à l’intérieur d’un corpus amical à des fins logistiques… hips… à l’ombre de quelque ycelle étalée bien légère dans un jardin de grande cité. Un essaim de morpions près de nous se disputait une gonfle après s’être respectivement affublés du nom de leurs super-héros. « Moi je suis Carter » insista l’un d’entre eux, non sans avoir bataillé ferme pour faire respecter son choix, puisqu’un autre minus le lui infirma par un tonique et immédiat retour « c’est pas toi, c’est moi » !!! « Mais moi c’est mon Dieu ! » argumenta le premier comme une évidence péremptoire contre laquelle on ne peut rien. Un Dieu dans ce genre d’église au gazon des partages, justement, ça ne se partage pas ! Arf ! Et puis deux Carter sur un terrain c’est pas dans l’ordre naturel de la cosmogonie ovale ! Après moult bla, finasseries naïves plus savoureuses qu’un sucre d’orge aux vitamines de l’enfance pétillante, un accord fut enfin trouvé non sans occasionner la moue du premier choisissant. Une mi-temps chacun pour porter le costard de l’idole. La suite, on ne la connait pas… sinon que le match se déroula comme il se doit dans les cris joyeusement volatiles, disputes permanentes d’arbitrage, heurts gentiment sauvages… et quelques déchirures de tissus prétendument neufs, occasionnant de vagues pleurs, aussitôt desséchés par l’emprise du jeu
Le Dieu des pâtis moutards sus nommé doit avoir plus qu’un regard bienveillant sur ces drôles de disciples, et sacrément se poiler de voir autant de ferveur hallucinée. Revient en forme du reste le centre Dan, puisque c’est le poste qu’il occupe pour le moment après quelques mois sabbatiques. Gageons qu’il fasse encore rêver ces chérubins en herbe tendre, comme ravisse les amateurs ce week-end de ses « divines », pour le coup, figures de style. Arf ! © Le Pilier

29 juillet 2014

FINALE SUPER XV 2014

Toujours aux gazons !
Faudrait pas croire que le héros du lieu, frappé d’on ne sait quelle aboulie, aurait gentiment rangé ses bibelots pour ne se consacrer qu’à la méditation, loin des luzernes odorantes, et que le drôle, devenu las de tout, ne daigne même plus faire signe d’existence, jouant les cénobites habités de révélations outre-cosmiques, refusant même catégorique de partager ses altitudes avec ses lecteurs interrogatifs. Y croire c’est ne pas savoir ! Du tout !!! En matière de lévitation, bien qu’aussi léger qu’un Zeppelin, sommes, question pénétration, toujours aussi droit qu’un piston !!! Histoire transmission aussi généreux qu’un Juan noble Don !!! Arf !!! Abandonner aux mauvaises herbes les jardins gazonnés qui souffrent de l’été, nous ? Jamais ! Même sous le soleil ardent de Juillet ça besogne ferme… jamais une chandelle éteinte avant la fin de la partie… jamais un corps-de-garde qui ne soit satisfait de la relève… jamais un gazon qui ne soit arrosé de nos altruistes… générosités !!! Hé hé !!! Bref sommes bien là... moins bavard à peine, plus vaillant en scène !
Preuve en est, nous nous sommes aisément qualifié pour la finale du super XV bitouine les Waratahs d’Hooper & les Crusaders du père Carter… En excellente compagnie donc, avons parfait nos cuissots, travaillé la puissance du râble, élaboré des positions savantes, afin, en guise de préparation aux grandes séries d’Août, de tenir notre rang zénithal comme se doit le signifiant Pilier... tel qu’en lui-même, gaillard au grattage, comme au fourrage ! Donc toujours tête au ruck, et cette finale de samedi qui s’annonce nous verra en pleine bourre, curieux, attentif, enthousiaste, vu la teneur de l’affiche. Allons z’enfants des grands pâtis, retrouvons-nous sous le ciel d’hémisud pendant qu’en hexagonie... se passe, comme d’habitude, toujours rien ! Sinon du bla ! Arg ! © Le Pilier