16 septembre 2013

ALL BLACKS INVAINCUS

Le titre du précédent bla s'est avéré prémonitoire... quel flair le Pilier... Arf arf !!! Question choc, jusqu'au gazier Carter écrasé par le panzer Bismarck au quart d'heure de jeu, aux virés du pâtis, à la fugace prestation de Steenkamp... au raisin naturel qui ruisselait ainsi qu'une fontaine d'ivresse sur la tronche de Sam Cane, auteur dit en passant d'un match remarquable à la flanke, Mc Caw peut se reposer les rotules... les gonzes ont dû compter leurs abattis au coup de sifflet final en retournant au bain douche. 
Renvoyé aux herbages le père Dan jusqu'à la fin du Championship... hélas... épaule démise. Bref en sus de chicorer ferme, ça polémiquait pour le premier carton jaune du talon d'Afrique. Kyrielle de mateurs affirment que du Plessis ne le méritait pas, notamment les commentateurs TV, ceuss qui sévissent sur les chaînes du coin là-bas : "disagree... it's just a big tackle"..." ridiculous decision "... se sont-ils exclamé de concert !!! Faut dire que plus que choc impressionnant, c'en est un culturel. Romain Poite n'est pas habitué à siffloter chez eux... n'a p'têt pas la carrure ad hoc... il est vrai que l'arbitrage n'est pas le même qu'at home... on n'interprète pas les règles de la même façon sous nos clochers. Pour eux tous unanimes, rien d'anormal à la charge de Bismarck... même s'il bousille le bijou, c'est une action parfaitement rugby... on peut le considérer hors jeu, à la rigueur trompeuse... mais pas le sanctionner ferme yellow sur le câlin (la tof dessous). Donc le jaune n'est pas justifié... et ça nous a faussé la rencontre. Clair ! Car si le second jaune, lui était possible... il s'est transformé en rouge par voie de conséquence. Battre des Blacks à quinze et chez zeux étant déjà un exploit, à quatorze ça revient à partir à la conquête de l'espace infini contre Dark Vador, chaussé de pantoufles en éponge de lapin et d'un sabre en caoutchouc !!!! A vous dégoûter le côté obscur qui pour le coup pique une sacrée colère, enlève son casque, met un panama, gratouille la mandoline et entonne Guantanamera en esquissant un sourire crooneur. Arg ! Improbable !!! 
Bilan des faits : déséquilibre. En sus Bismarck avait une forme de tous les diables... au choc, au ruck, au grattage comme au tirage... a planté son essai... impressionnant... parait qu'il suce des cachous à la menthe bio et que ça fout la patate démultipliée à tous ses globules. Arf ! Bon, les Blacks ont quand même ouvert le score rapido en marquant un try... avec du Plessis dans la troupe en face. On peut imaginer qu'il n'allaient pas laisser les Boks modifier le cours de l'histoire... c.a.d remporter une joute à l'Eden Park... chose que ces derniers n'ont pas réussi depuis quelques années parait-il... quelques petits lustres éclairants... voire même un bon Mathusalem temporel !!! En fait depuis 1937... ça laisse songeur ! N'empêche que les antilopes ont fait bonne tronche devant, même si derrière n'ont pas brillé. Fini le Pienaar d'hier un peu matois qu'on avait entrevu, c'est du pinard de picrate à tataner de l'arpion et renvoyer la gonfle dans les paluches adverses SYSTEMATIQUEMENT !!! Ouh l'empaf... nous a sacrément aspiré la patience... puis des cartons pleuvaient en fin de match... deux chez les Blacks... histoire de récupérer la première erreur ? Au final la baston s'est terminée à 13 contre 14... n'importe nawak !!! Jamais vu ça. Les Boks en ont profité pour ajouter un deuxième essai. Dit en passant Nonu méritait un bon rouge lui, un décapant, pas un simple pastaga... sa charge sans ballon pleine tronche sur de Villiers était vraiment dangereusement anti cuir. Vu le temps qu'il restait ça revenait au même. Score final 29-15... pour les NZ... quatre essais, point Bonux pour les kiffeurs de cadeaux lessive. La finale en Sudafrique s'annonce sans contredit de grande intensité... faut juste que l'arbitre Poite refile pas la poisse au pâtis, qu'il lésine sur le pastaga, enfin se mette au vert... d'eau ! Hips ! On reviendra sur le match later pour causer de certains gaziers en particulier, sommes dans le jus là. © Le Pilier