10 septembre 2011

FRANCE-JAPON / LE CAUCHEMAR

Des limbes...
- Pilier... nom d’une olive sans noyau !!!!! C’est quoi ce tire au flanc ? Encore au plumard à 10h ? Avec deux gisquettes en plus... à se faire pomper le galon au lieu d'être en première ligne ?
- Mon colon, la nuit a été longue et agitée...
- Nom d’une punaise... mais c’est qui ce Jean foutre qui soutient pas son équipe contre les Nippons ? Alors comac on abandonne la nation ma Louloute ???? Mais c’est la guerre Pilar... du re 45 là... tas de rien sans jus... zéro sans virgule... crevure de paf !!! Zêtes pas un born to kill Pilar ? Répondez Pilar, oui ou non born to kill ?
- Ben... heu... la guerre est finie mon colon... et...
- Mais c’est quoi ce morpion de pantoufleur ? C’est toujours la guerre quand ya d’la baston ! Alors... pourquoi zêtes pas allé au front ?
- Ben on connaîssait le scénario à l’avance mon colon, à chaque match c’est le même bordélisme après les citrons... on s’est dit que les Blous n’avaient pas besoin de nous... se débrouillent bien tout seuls pour patauger dans le n’importe quoi...
- Pas d’excuses première classe Pilar, pas de passque ici... nom d’un obus trop sensible quia pas son quota de macchabs.
Que des faits tangibles ici !!!
Mais quoi je vois ? 
Une couette sur le paillasson ? 
Un paddock pas même en faisceaux ?
Rien d’au carré dans c’te piaule ?
Non mais vous vous croyez chez maman le vermisseau... en colonie de vacances ? Chez Bardot ?
Allez gard’aou !!! Zallez en baver mon gaillard, du parcours à crever la gueule ouverte ouais... allez hop, nettoyez-moi c’te bauge... virez-moi ces refileuses de picacouane et faites-moi un compte rendu de la baston matinale... et fissa !!!!
- Ben, c’est qu’étions justement dans les plumes mon colon...
- Veux pas savoir... demandez aux gaziers qui ont maté la chicore si voulez... les vrais nationaux... ‘de Dieu... ceux qui laissent pas tomber les copains dans la marmite de Diên Biên Phu... allez débrouillez-vous, je veux un rapport dans mon bureau, impec du col, pompes lustrées, plis au cordeau... allez allez, bondieuserie de bleubite. Fin de race va... j’vais vous chatouiller les valseuses moi... zallez voir ! ‘de Dieu !!!
- A vos ordres mon colon !
Un temps se passe, on s’active dans les couloirs de l’escadron, un peu flottant, pour trouver un vrai supporter des Bleus... quand arrive un gonze peinturé ripolin des pieds à la citrouille... une trompinette en plastique sous les aisselles... le moral en berne sous les tricouleurs.
- Hé l’artiste, t’as vu les Bleus ce matin ?
- Ouais tu parles, j’aurais mieux fait de rester avec ma caille au plumard !!! (sic)

Paf, sur le coup on se réveille ensuqué entre ycelles mêmes qui nous encadraient de part et d’autre au moment du kick off, chaudement lovées, durant ce rêve révélateur d’une culpabilité traumatisante... si lourde à porter, mais totalement sincère et primordiale... arf !!!
© Le Pilier