21 février 2011

LE PILIER ANGLOPHILE

Nous z’y voilà !
La grÔsseu baston du week-end... du tournoi... le test match Européen... la chicore des familles avec nos cousins d’outre Manche. Tout le monde y va de sa petite phrase... les Bifs nous astiquent... de bonne guerre toussa... les autres zéquipes du tournoi espèrent une défaite Anglaise, semble-t-il... au dire de certains... Lièvremont affirme comme beaucoup de Frenchies ne pas les aimer... bref on pourrait croire que l’Eurovalie européenne entière poussera derrière le quinze de France.
Certes il est de bon ton avant le fameux Crunch de se chauffer la carafe. Poilante, dynamisante, cette tradition met sans contredit du sel dans ce tournoi mi-figue... autrement dit ça fait partie du spectacle... on aurait tort de s’en priver. Pourtant, certains fâcheux prennent la chose très au sérieux, et réellement n’apprécient la rose épine que dans un vase étriqué, bien fanée, sinon piétinée par une horde de Gaulois déchaînée, encore et toujours revancharde de Waterloo ! Ach !
En bref, ne sont pas en odeur de sainteté dans beaucoup de citrouilles ces Bifs,  et l’humour n’est pas la vertu première de ces tempéraments par trop cocardiers, qui leurs reprochent cet air vaguement coincé, calculateur, spécieux, sinon hautain... toujours enclins à nous faire un sale coup. Balivernes s'il en est... même s'ils ne se privent pas d'alimenter cette réputation sans nuance. En somme, on n’aime donc pas le rosbif du côté d'ici, c’est comac... obligatoire, historique, quasi génétique... mais pas très malin, sinon stupide, quand c'est du sérieux... n'est-il pas ?
Nous plaisent bien à nous ces Queen Guys que personne n’encourage... heureusement qu’ils sont là du reste pour nous secouer le prunier, nous remettre à notre place, nous maintenir en vigilance orange dès qu’on se croit plus que l’on est. Et puis sans eux... pas d’Abbey Road... de Zep... de Lotta love... de Pop, de Rock dignes de nos pavillons. Ont de l’esprit... du tact... du flegme... de la classe pour certains. En sus ont inventé Shakespeare et le rugby... Arf !!! C’est dire, respect oblige... sont futés. On en restait à la soule nous... entre patelins... anarchiques et pastaga... sans lois... ni règles ! Hips !
Un vrai morceau de chance nos cousins pour notre maintien ! Merci donc aux Bifs d’être ce qu’ils sont : nos meilleurs ennemis... qui du reste ont toujours su résister vaillamment à l'envahisseur... à l'instar d'un tempétueux village Gaulois d'autrefois, peuplé d'irréductibles gaziers ! La prochaine joute changera-t-elle le cours de l'histoire ? Sans doute pas !
© Le Pilier