10 novembre 2010

VÉRITE DU PUITS...

Sort du lit !
Vérité n’est pas gisquette pâmée qui saute au cou de qui ne la désire pas... plutôt une fière beauté à qui pouvez tout sacrifier, sans être pour autant assuré en retour de la moindre faveur, chantait le philosophe. 
Seul un désir supérieur s’active à sa conquête... faut y mettre le prix, celui notamment d’abandonner, pour un temps du moins, cette part identitaire, flottante, onirique sans doute... valorisante même, qui anime votre représentation du monde sous un éclairage acceptable sinon exaltant. Hips !!!
Singulière dans sa force, sa grâce n’apparaît pour autant qu’après longtemps d’aveux, longtemps de fiançailles... ach... de modulations, voire de sauts bienveillants, connivenciels, altruistes, résolument intimes au confins du Dunlopillo... yep ! Ce n’est pas aux premiers échanges que serez pleinement gratifié, par cette volonté sincère d’en assumer les effets, de tendres retours fortifiant votre égoventrisme... Oups ! Faut encaisser les transports empreints de perturbations systématiques, et se dire que cette vertueuse bergère ne se contentera pas d’un seul coup d’éclat. Ach !

La poulette est exigeante mais  
si vous la voulez, 
elle ne vous lâche pas.
Fidèle bestiole tel un poisson pilote, elle saura sur le temps orienter votre errance vers des eaux favorables où le gain infini n’aura d’égal que le savoir divin qui lui tient lieu d’état ! Arf !
Au final, tout bénef ! Car si vérité fâche, 
elle ne vous tache pas !!! Ouarf !
Ferez sans peine la part des choses sans amoindrir pour autant cette distance vitale prise pour vivifier votre éden, mise à l’écart des prosaïques lois, sauvegarde d’un lieu impénétrable, bien open, tout à vous... light, enchanté... et vos élucubrations désormais orientées, justifiées, maîtrisées auront teneur de choix, posture fondamentale pour se sentir à soi ! Ouah ouah !

...............................................................................

Côtés pâtis, c’est le spectacle... on colle à l’évènement... on dissèque, on affirme, on revendique, on soutient, on surdose parfois car le jeu nous amuse. Côté vestiaires d’autres causes tempèrent nos analyses, bafouilles, peuvent même en amoindrir la plaisante teneur. Pensions aux Blacks. Vainqueurs de tous les combats cette année, pratiquant lors des Tri un rugby zénithal, jamais atteint sous certains aspects, on se demande quand même ce qui peut encore les motiver pour se livrer total dans des joutes moins denses que celles de chez eux.
Impossible de conserver en permanence la même volonté tenace sur tous les pâtis du monde... sentons bien ça. Pour dire qu’en cette tournée Européenne ont doit considérer cet aspect des choses. Les Blacks manquent de motivation. On peut enfiler des victoires comme des perles mais l’appétit s’altère quand rien au dessus de vous n’active ce désir profond d’atteindre les grandes cimes. Et pour cause y êtes déjà... dans les neiges éternelles... pas une seule spatule à côté pour en ternir la virginité. Hé hé !
A part une quête sans fin de records, ridicule option de  
nos capitalismes naïfs que les mateurs de sport affectionnent, seul le beau jeu au final peut agrémenter l’envie, mère supérieure de tout dépassement ! Des partitions sans fautes les Blacks en composent bien souvent, ont tout fait, tout prouvé, tout montré... d’évidence il y a toujours quelques lieux où l’on peut se parfaire... mais le rugby est un combat et pour y être à cent pour cent il faut des enjeux motivants.
La tournée n’en a pas. Plutôt une ballade touristique en notre vieille Europe... devraient le prendre comac du reste. Pas de quoi jubiler dans la baston. Les Australiens sont en progrès, se cherchent encore, s’améliorent de jour en jour... leur motivation est tout autre, mais les Blacks sont déjà au top... devraient même lever le pied. Ce qu’ils font sans doute. En tout cas ne sont pas vraiment motivés comme l’affirme Graham Henry sans s’inquiéter du fait.

En somme les Blacks sont venus pour faire le spectacle... sans outre forcer... chose à considérer quand on analyse leurs
faits d’armes sur nos pâtis d’icy. L’Europe tire plus d’avantages à jouter les Sudistes que le contraire. Un genre de cadeau que les trois gros nous font pour nous jauger nous même, si tant est que l’on cherche à convoiter cette vérité franche... blanche... qui fait tant d'effet quand on la reçoit plein fouet... mais qui dépose en votre âme soucieuse quelque chose d’unique, comme un écho fortifiant diffuseur de principes moteurs, pour aborder le futur volontaire. Oups...zwip... et va t'en guerre !
Tendre vers un but 
quand on sait d’où l’on vient...
et savoir où se rendre 
est aubaine Germaine.
Un destin plus en main c’est un poker malin... serions bien avisé de profiter du fait... d'en tirer volupté en caressant la belle au sortir de son lit ! Ouich !
© Le Pilier