15 mars 2010

GA BU ZO MEUH

Avons maté 44 minutes de jeu entre les Irlandais et les Gallois... comme le disions dans notre avant denière bafouille... un rugby copié collé de la part des Gallois... on reprend les mêmes joueurs, les mêmes figures, on change les zéquipes en face on a les mêmes manières de procéder. Coups de satons dans les bras de l’adversaire, mêmes tentatives cloisonnées de l’ouverture Stephen Jones qui s’enferme sur trois défenseurs... rate toujours son coup... mêmes transmissions laborieuses des gaziers... même blocage en bordure de touche... même tout... si bien que chaque fois que le cuir s’échappe du pack, on anticipe déjà la fin du mouvement... on sait d’avance... on voudrait se planter, on souhaite, espère... mais on ne se plante jamais !!!!! Laborieux !!! Idem les Bifs, idem les Scots... un rugby aussi paf donne envie de filer des baffes !!!! Pas de têtes... gros du biceps... solides du râble... musculeux tout partout mais question circuits des carafes, black out complet... tous pareils ! Jamais n’avons vu de matchs aussi lamentables à répétition. N’y sommes pour rien... pas X man survisionneur de l’espace temps, pas décrypteur cognitivo percutant l’avant scène, pas supra futuro anticipateur de tous les mouvements non plus... à peine observateur attentif, hyper affûté aussi sans doute... génialement lecteur du jeu p’têt ben... moui moui... mais avant tout, simple spectateur qui ne prend que ce qu’on lui montre, saturé de ces répétitions affligeantes, un rugby de raz pâtis qui ne génère qu’ennuitude, lassitude, et tangente.
N’avons vu que les dix dernières minutes d’Ecosse vs Angleterre... même topo... les Scots sont sots comme des Bifs... lisibles comme des poireaux... bourrins, très percutants...Wilkinson en a fait les frais comme son ailier sur civière. Pour l’engagement pas de problème... mais question finesses... jamais rien vu d’aussi tarte à l’image de Parks à cinq mètre de l’en but avec tous ces trois quarts placés à sa droite, pack dominant, tape direct dans l’en but ou l’arrière Anglais bien placé reçoit le cuir dans ses bras... c’était archi visible, hyper prévisible, totalement nul. Aucun gazier ne relance sans tataner des zup and under en veux-tu-voilà-on-vous-en-refile-des-boites-entières-de-paquet-de-quinze-à-la-douzaine... puis on perd le cuir... les autres en face font la même chose... sinon percutent comme des idiots... rugby d’omelettes, de cageot, d’enclumes, de pipeau, de picrate, de rata, de tout ce qu’on aime pas !!!! Bref ça nous pompe la bobine, nous épuise le timbre, nous tritamponne le chou !

Le lendemain France Italie imposé par un compagnon de baston qui tout prix voulait jeter son œil sur nos cocottes... Nul !   
Ennui total !!!
Des Buitonis inexistants... des Frenchies bordéliques, sans grandes belles actions sinon des petits coups à travers une défense totalement exsangue, indigne du Tournoi. Faut arrêter de se la jouer avec ses matchs pièges comme une certaine engeance laborieuse se plait à les définir... du flan toussa... rien de piège que celui de se laisser aller à écouter des sornettes, mater 80 minutes de ce rugby spaghetti... sans Bolognaise !!!  
De qui se moque-t-on ?
Avons tenu 20 minutes... et basta ! Trop affreux, trop rien, trop passoire, trop pine de babiroussa même si ne connaissons rien de la bestiole ! On se demande à quoi ça rime ce bla... qui s’intéresse à ce rugby décadent ? Ceux qui n’y panent rien assurément !
A ce dont se satisfait l'esprit on 
peut mesurer l'étendue de sa perte
disait l'Hegel. Bien vu le philogus !
Pour en finir, un lien envoyé par notre compagnon sus évoqué.
Une analyse d'Alain Penaud, qui dit parfaitement la chose, en plus policé, précis, doigté, mieux d’évidence... que l’impertinent Pilier qui n’a même plus de jus pour affiner ses propos tellement que c’est évident de chez pesanteur Newtonienne à ne jamais décoller de la glue. Pas sot le Penaud... en voilà un qui en connaît un rayon... et que nous saluons pour le coup ! Seule différence notoire avec nous, sa prudence "obligatoire"... il doute encore... pas nous ! Lisez, bien dit, avec mesure, pertinence, même s’il n’osera jamais balancer qu’on s’ennuie ferme en ovalie d’ici... comme on s’afflige du reste à nous relire tellement qu’on se répète dans une prose lamentable, lourdingue, pastagueuse, lasse, pelle à tarte... mais parfaitement à la mesure du sujet ! Arf !
© Le Pilier