11 février 2010

QUE DU FEU

De la braise aux pâtis
Gel des paluches à prévoir ce week-end de Tournoi. Si les blous gaziers sont aussi peu loquaces au jeu que le sommes au Toshibastringue, ça préfigure un ennui à pioncer du calot sous la duvette couche. Peu d’attaque il est vrai, comme le remarque justement une certaine Ondine, sommes de l’hibernation rétive plus que de l’enthousiasme béat. Justine ni Sophie ne sont pas mieux. Emmitouflées dans un romantisme de saison, elles épousent si bien le sofa qu’elles se confondent avec les coussins. Pas moyen de les faire sortir, elles se planquent, grognent, ondulent, s’édulcorent dès qu’une action bénigne pourrait les obliger à mouvoir leurs arpions. On se cache le blair, on rumine, on entretient les braises en attendant l'printemps. Déjà ça !
Les buches sont fermes et crépitent au fourneau... Totoche au Medrano tient son rang... on ponce le Pilier d'la base au chapiteau ! Si ya du blanc sur les niches, ya d’la lourdeur sur les miches... mais quand d’aventure on s’expatrie du canap, la glaciale atmosphère nous saisit l’abattis et toute notre énergie se concentre sur la chaleur des reins, des bras, des agassins, si bien qu’n’avons que peu d’allant pour les pâtis figés.
Bref c’est l’frimas du bulbe, de l’intention, d’la même passion. Peu nous chaut ce tournoi semble-t-il... même si n’avons pas encore vu les Zirlandais... mais à trop compter sur un seul réchaud on risque de garder la tête au frigo. ?????. Voyez le niveau...

Palisson est au charbon, ok, porqué no...
On a quand même du mal avec l’absence de Picamoles que l’on croyait blessé mais ne l’est pas ! Nous fallait un solide face à des verts désireux d’une doublette de Slam. Mais qu’importe au final laissons les huiles pour ce qu’elles sont. Des huiles !!!!
Ya quand même l’épatant Imanol, le super Dusautoir au croupion d’un pack qui somme toute nous inspire entrain sinon espoir. Derrière il manque toujours un centre d’élégance, matois, preneur d’intervalles, openeur d’espace... rare item dans toutes les équipes du reste, sinon cette paire d’Irlande qu’on ne présente plus O’Driscoll & Darcy.
O’Gara sur la sellette avec ce jeune Sexton qui le concurrence de sa jeunesse neuve, est parait-il plus vert (pardi) comme affûté. A suivre. Un souhait de saison s'il en est pour un belle affiche ?
Ne voir que du feu !
© Le Pilier