16 février 2010

PARRA BELLUM


Un sacré petibonum
Fulgence Bienvenüe... pater du trom de Paname... l’autre Fulgence, Ouedraogo... flanker des Blous... Fulgence, le fulgurant en latin... ça lui va... encore du maître signifiant qui transpire son influence... savamment sur le moi... qui comme le savons tous, d’un point de vue topique s’enquiquine souvent la vie avec un surmoi querelleur, exigeant son quota moraliste, alors qu’en tant que protecteur des intérêts du gonze, le moi dynamique nanti d’une énergie pulsionnelle de tous les diables et d'une raison suffisante, devrait aisément détourner solo du pré-conscient ronron, ce processus primaire déréel, afin d’obvier à toute déprédation compulsive, paradoxale, empêcheuse, orienter les spécificités adaptatives du corrélat fondateur que la représentation prédispose au service optimal, autonome, favorable... quand elle est habile bien sûr... Ach !!!!
Hey... pète son câble le Pil...  retournons zaux pâtis...
Oui !
Donc un pack de sons frappants, gagnant, même si faible en touche... bien mené par un jeune Parra (la tof)  qui assure les transmissions, tient ses gros, ne fait pas de couffe et cerise, habile des agassins. De l’assise pour son âge. Graine de capitaine si continue dans ce sens... du Parra Bellum de petibonum... Ok pour lui. Sa passe même si pas des plus vives est précise, style classique, un peu léger pour faire le ménage mais possède d’autres qualités. Le père Dupuy devra se remuer le croupion s’il veut le supplanter. Rassurant d’avoir deux gonzes potentiels de bonne tenue à ce poste.
A l’ouverture sommes plus mitigé. Certes Trinh Duc possède des cannes solides, une vista pour prendre les trous mais ne lève pas la tête... on l’a vu au ralenti, sous toutes les coutures, les angles, ne pense qu’à lui dans la course... n’a pas su conclure les superbes percées. Le rugby c’est du collectif. Encore jeune le gonze... dès qu’il s’approche de l’en but ne pense qu’à sa pomme. Pas bon du tout ça. Avions remarqué sa propension à vouloir y aller solo. Et puis manque de pied. Renvoie trop souvent le cuir dans les bras adverses... sans chercher les transversales... faire galoper l’arrière. Non, non, Samedi c’était bien, mais un ouverture c’est beaucoup plus que ça. Gardons réserve, la suite nous dira. Reconductible d’évidence, on ne voit personne de mieux à ce poste pour le moment... et puis s’est bien entendu avec Parra... l’essai de Poitrenaud ressemblait à celui de Sivivatu cet automne. Bonne transmission Parra-Trinh Duc... sautée pour Bastareaud, superbe passe en canalisant l’adversaire du parisien, du beurre pour le Toulousain qui plante sans problème. Bel essai.

Les Zirlandais nous semblaient quand même un peu éteints. Complexe ? Froid ? Gagner le grand Slam une fois c’est bien, on n’est pas hégémonique pour autant l’année qui suit. Normal... pas l’habitude d’être au top, on est fébrile. Quand même peu inspirés derrière les verts... certes bouffés devant... mais on attendait mieux des champions d’Europe.
O’Gara ? O’garage et fissa.
Plombe son équipe l’ouverture... n’a rien organisé... une paye qu’on prétend qu’il est fini.
En sus ont vraiment eu du bol de ne pas jouer à quatorze le restant du match. Le geste de Flannery n’est pas limite, il est tout simplement inacceptable. Ça frisait le rouge, n’a même pas eu son p’tit jaune... non mais... pas santé l’arbitre. D’autant que le Palisson nous semblait en jambes malgré une prise de risque limite dans ses 22... s’en est parfaitement tiré... du cran... 20 minutes c’est pas assez... hope le revoir contre les Gallois du coup.
N’oublions pas la bonne défense Bloue, ainsi que le peu de fautes commises dans les rucks. A noter. Merci les gars, mais ce n’est qu’un petit pas. Faut réitérer la chose, duratif quoi... deux victoires c’est bien, quasi rien... les adversaires n’étaient pas énormes... Remember l’automne contre les Blacks. Super wait and see. Limitez le bla... assez causé d’ambition tra la la... concentrez-vous sur la connivence... le suivi, le collectif... Malzieu n’épate pas, Clerc n’est pas en super forme... Poitrenaud mi-figue... parions plutôt sur Médard nous, à l’arrière. Mais on s’en balance de nos sélections, attendons la suite et matons. Hips !
© Le Pilier