23 janvier 2010

HOT DJANGO

Pas du toc
Le prétexte est bidon mais l’hommage est toujours bienvenu quand il s’agit de big masters... de gros zacabits... rois du swing en l’occurrence... uniques... intouchables... Django et son oiseleur Stéphane Grappelli. Pas fait mieux dans le genre... aucun sectateur contemporain ne swingue sur les cordelettes avec quatre doigts comme Django avec deux... quel toucher, quelle classe le manouche... et la pompe aussi... oh oh la pompe... non là ya rien à ajouter, juste mater la vidéo, ouvrir les salades... tenez, déjà les guiboles s’affolent, ça vibre des cuissots... c’est du Django !!!
En sus savaient composer les gaziers, pas comme today... du très Hot club de France à cette époque... pas des Mickey de cirque qui tricotent toute allure mais n’ont aucune densité, aucun feeling, aucune savante idée... des mécanistes, des singeurs, des riens... y’en a pléthore des affreux dans le genre de nos jours... des ravageurs de swing justes bons à plaire aux béotiens de Nice Rugby... et leurs acolytes de couacs ! Clac !
Non, le père Django Reinhardt, dont on fête aujourd’hui le centenaire de la naissance, est d’une autre épaisseur... légère, légère... avec des notes qui jouent à saute temps... des guirlandes sonores... pas remuées d’une ride et pourtant et pourtant... ya lurette Paulette, mais on n's'en lasse pas.
Domptée par le talent, chaude toison du temps inonde encore et se répand... Pan Pan ! Gasp ! Hop ! Et zélés faons ! © Le Pilier