26 janvier 2010

MEDARD, HEYMANS... OUT

Retour aux pâtis
Si causons plus trop rugby à proprement parler, disons des bastons directes, c’est qu’attendons le Tournoi. Pas du tout planqué cependant, posture adipeuse, rien de jus, à compter les bûches dans la cheminée sans participer à son alimentation.
Non non !!! Pas notre genre ce rien hibernatif à farniente... restons actif, en prépa pour tout dire. Muscu du bulbe, pompes des doigts... entretien du julot, on affermit les cuissots, on transpire de vraies gouttes... on sue du jus. Et puis, régime minceur. Courses aux mâtines... fraîches on opine... on monte à l’assaut des monts, boit l’eau pure au sommet et cent fois sur le métier remettons... les derniers, zouvrages... zoutrages, selon. Puis roboratif, dégustation, desserts... tartes aux poils, philo des dames... !!!
Bref on colle toujours au pâtis.
Il ne sera pas dit que le Pilier entame sa quatrième saison à la légère.

Avons eu vent des trente cocottes sélectionnées pour Marcoussis.
Devant, plutôt bien, même si manque Barcella... Milo, Imanol, Dusautoir, Piccamoles... etc toussa, c'est bien...
Derrière un peu misère !
Toujours pas d’ouverture... 10 ans d’EDF sans 10, ça commence à nous taper sur le système... On sait ce que ça donne, on pourrait presque dessiner les matchs à l’avance, sentir l’incomplétude. On échappe à l’éternel futur grand joueur Michalak... c’est déjà ça... mais pas de quoi sauter au paf pour autant. Trinh Duc n’a pas la vision d’un dix... surtout pas de pied !!! On ne peut pas se contenter de ça de nos jours ! Le demi de mêlée est sympathique mais un peu léger... merci Dupuy !!! Les centres on connaît... Jauzion, Marty... pas la grande classe... le plomb...s'entendent pas comme lardons ces deux... bon, les autres sont blessés... puis Bastareaud est là... en forme dit-on... c'est bien mais manque un grand classique au centre, nom d'un petitbonum !!!
Fritz ? Pas gentleman le gazier parait-il, ceci expliquerait même son absence lors de la précédente CDM. Devrions sans doute reconsidérer nos propos d'alors... mais comme ne sommes pas dans ces arcanes là, savons pas... on se contente de ce qu'on a en face, de ce qu'on voit... ya suffisamment à faire.
Des ailes sans Heymans ??? Tiens tiens ??? Retour de Rougerie ????? Ouarf, la trouvaille !!!
Poitrenaud ? On connaît, ne progresse pas vraiment, comme le disions, trop jeunot... ne prend pas de plomb, de tête... manque d’assise... peut faire du bon... puis la couffe juste après... n’a pas suivi nos conseils, on voit le résultat.
Pas de Médard... pourquoi ? Pas au top ? A notre avis, vont le bousiller ces empafs avec leurs mimiques, leurs tactiques foireuses de motivation.

Avons entendu Lièvremont se justifier de ci, faire la prudente de là, dire qu’untel est très bien mais qu’on préfère l’autre... patati, tartine et tata. Pas de vrais meneurs ces entraîneurs... sont mous, pas assumeurs, baratinent, parlotent de travail depuis trois ans, de préparation mais ne finalisent jamais rien, n’ont rien construit... justifient tout de façon foireuse... font douter les gaziers... pas de stratégie, pas de système...  
La plaie, la vraie c’est l’incompétence.
On sent ça dans la com, prétend ici que les gaziers du pâtis y sont, mais faut les tenir, les diriger, leur proposer du solide, les contraindre tout en jouant sur leurs singularités, les rassurer, les laisser s’exprimer dans un cadre bien défini... pas dire simplement allez-y jouez (quand on leur dit)... soyez spontané... modèle type de double contrainte qui empêche tout mouvement. Et là, question double bind, comme on dit en Anglais, on en connaît un champ colossal de figures stupides. On passe sur les discours entendus du genre  
« zêtes en intérim » « rien n’est sûr » « faudra voir ». Ça y’en a du y faut y faut y faut....  
Ya que ça !!!! Non non, jamais du sûr dans l’intention, pas de vision, ya personne à la direction, on sent bien ça... pas de grands généraux en tout cas, de Napo... de Woodward, de Graham Henry... de Jack White... mais des amigos peinardos qui panent nib mais sont là... disent tout le temps on est en prépa, 
on est en prépa bla bla...
se contentent de ça et basta !
© Le Pilier

23 janvier 2010

HOT DJANGO

Pas du toc
Le prétexte est bidon mais l’hommage est toujours bienvenu quand il s’agit de big masters... de gros zacabits... rois du swing en l’occurrence... uniques... intouchables... Django et son oiseleur Stéphane Grappelli. Pas fait mieux dans le genre... aucun sectateur contemporain ne swingue sur les cordelettes avec quatre doigts comme Django avec deux... quel toucher, quelle classe le manouche... et la pompe aussi... oh oh la pompe... non là ya rien à ajouter, juste mater la vidéo, ouvrir les salades... tenez, déjà les guiboles s’affolent, ça vibre des cuissots... c’est du Django !!!
En sus savaient composer les gaziers, pas comme today... du très Hot club de France à cette époque... pas des Mickey de cirque qui tricotent toute allure mais n’ont aucune densité, aucun feeling, aucune savante idée... des mécanistes, des singeurs, des riens... y’en a pléthore des affreux dans le genre de nos jours... des ravageurs de swing justes bons à plaire aux béotiens de Nice Rugby... et leurs acolytes de couacs ! Clac !
Non, le père Django Reinhardt, dont on fête aujourd’hui le centenaire de la naissance, est d’une autre épaisseur... légère, légère... avec des notes qui jouent à saute temps... des guirlandes sonores... pas remuées d’une ride et pourtant et pourtant... ya lurette Paulette, mais on n's'en lasse pas.
Domptée par le talent, chaude toison du temps inonde encore et se répand... Pan Pan ! Gasp ! Hop ! Et zélés faons ! © Le Pilier

22 janvier 2010

O'BAGNE ET BOULETS

Yakapa gagnant
Attoub a déjà tâté du tribunal pour un geste similaire, selon les infos qui traînent. Ben mon lapin, ça pitoie* l’autour avec son lacrymal atout, mais ne dit pas tout.
Pas la même musique là... Si vrai bien sûr... on rigole pas avec les règles ma poule... une récidive ? Pas de quartier !
A Cayenne et fissa... à compter les pavés... boulets aux zarpions, cours de maintien, d’éthique et de droit pour bien connaître la loi...
Hop et zou les fers !
Avons jadis connu un gazier tataneur qui mis au rebus deux ans faisait l’innocente et frêle victime, après avoir piétiné un adversaire sur le blair qui pour le coup fut délesté de trois ratiches, ribota à la paille pendant deux mois, des purées et des jus. L’autre cherchant soutien de l’entourage, geignant bien, l’œil humide, la chopine moussante, fidèle, excusée par la plainte et le blues taraudeur d’être un peu trop là, bref était convaincant. Si n’avions pas vu faire le gus, aurions pu croire à l’injustice d’autant que la feinte innocence du buveur aimantait l’entourage copain, tous prêts à lui valider l'auréole... de petit saint !
Attoub n’a pas fait couler le raisin, c’est un fait, mais ce genre de geste est prohibé, dangereux, indigne d’un pro gazier, inacceptable et point basta !   
Si on déroge, 
on assume, on s'amende !
On ne demande quand même pas aux gonzes des pâtis de barjoter sur les calculs différentiels, de jongler tous les jours avec les intégrales de Fourier... de réfléchir sur les équations de Lagrange, de faire la démoniaque démo qu'il n'y a pas de nombres entiers, trop musclés, non nuls x, y et z, copains comme cochons tels que : x puissance n, plus, y puissance n = z super puissance n... dès que n est un entier strictement supérieur à 2 !!!! Alors ???
Un pousseur de joug pro doit connaître les règles et les respecter... pas sorcier non ? C'n'est pas la Légende des Siècles à savoir par cœur ou le code civilisé nom d'une pine d'aze !!!! Une châtaigne comme revers d’une carabistouille surgissant quand la patience est à bout... passe encore, limite, mais passable... c’est un geste spontané, pas moche, pas vicieux... mais la fourchette l’est ! Aussi ? 
Pilori ! Ou bagne O'Brother !
Au rugby, comme le répétons sans cesse, pas d’indulgence avec les mauvais coups !
T’es pris, t’es cuit !  
Yakapa, c’est tout ! 
*Pitoie : Du verbe pitoyer, faire le pitre en apitoyant l’auditoire... de pitoyable et mesquin... de pas bien !!!!
© Le Pilier

20 janvier 2010

THÉMIS TAPE ATTOUB...

... qui tout atterré titube
70 semaines de placard pour Attoub... de suspension pour les amateurs d'euphémismes... raison idem as Dupuy... une fourchette sur Stephen Ferris ! Ben mon lapin ça rigole pas chez les Britains.
Là c’est du lourd de sanction de chez condamnation pour le pilier du Stade Français...Titanide Thémis a papatte pesante sur l'Attoub très atteint... et puis c’est quoi son problème à Ferris pour que tout ce petit monde s’en prenne à ses calots ? Fait la coquine sur le green ? Des clins d’œil tendancieux ? Aguiche ces roses croupions d’en face avec de  licencieuses allusions? Mystère et boules de Bif... Sommes pas juge et puis surtout n’avons rien vu... seul le témoignage de la victime appuyé d’un cliché Canon ont surpenché la balance vers la grÔsseu sanction !

Une certaine engeance, cocardière du coin d’ici, éructe déjà et crie au scandale... que les Bifs sont vilains, qu’ils ont brûlé la Jeanne et continuent la guerre de cent ans (authentique et sic de chez vrai)... qu’ils sont les maîtres décideurs du pâtis et que les Frenchies, comme leurs voisins d’Italie sont juste invités à jouer avec eux... donc qu’ils décident de tout... et que ces   
latins de barbares indisciplinés de méditerranéens de sauvages bagarreurs doivent impérativement mieux se tenir à table, connaître la loi, us et coutumes des bastons, sans planter des fourchettes n’importe où...  sinon c’est la diète, le rata, la mise aux fers aux zoubliettes d’en bas !!!
Ça ressemble à de la justice au poids un peu là... plus d’un quintal le gazier, ça pèse sur la balance ? Mais comme ne savons pas exactement ce qu’il a fait précisément... suspension !

Plaisante justice qu’une rivière borne dirait Pascal.
Mieux vaut allumer une petite lumière que de se plaindre de l’obscurité anticipait déjà Confucius.
Que certains hommes, quand leurs propres faiblesses leur font faire des couffes, s’en prennent aux circonstances et crient à l’injustice... eut pu chanter Esope.
Il médita longtemps, se remit au taf, respecta bien les règles et revint tout gagnant... fit-il pas mieux que de se plaindre ? Déclamèrent gens des fontaines.
Le rugby c’est une débauche réglée proposa Jules Pavé.
Arrêtons d’arrêter de faire les cons imposa Bob le Cruchon.
Ouais il est temps dit Jean le Merlan
© Le Pilier

18 janvier 2010

LA TÊTE DANS LES PIEDS

Le chant des Panurge
Un homme en casquette et maillot bien tempéré serre la pince d’un autre en crampons et maillot, transpirant des aisselles... un Mandela-Pienaar des plus évidents... ça devient pour certains  
« un grand moment d’émotion » (carrément sic) ... pis tiens allonzy tant-con-niais,  
"un gros moment de page d’histoire qui va changer tout"...  
"une super vision politique 
que c’est carrément malin mon lapin !!!"
Ouisp, authentique et vrai !!!!!!!!!!
Ça dévoile aussi le niveau sous raz des pâtis de la conscience de certains, fabricants mytho, prolos du bulbe, enthousiastes youpistes* pour la moindre vétille, le moindre flan... bref cette naïve engeance dont le QI ne dépasse jamais la pointure de ses pantoufles, bourrée de sensiblerie grégaire, croyante de tout, d’espoir papillote, remueuse d’idées creuses, qui prend des vessies pour des phares d'Alexandrie, des lustres Versaillais... ce qu’il y a sur la toile pour du Jésus doigté... devant qui vous remuez l’orteil, le croupion et ce délicat amas de cellules mal dégrossi, anarchiquement organisé, y voit un pas de danse, une figure esthétique très élaborée,  une envolée kinesthésique épatante !!!! Ach !!!!

Bon, on va pas donner un cours de science po-pote là... trop de zèle, pis comme dirait l’autre, quand on a atteint ce niveau brouteur, c’est irréversible, faut juste laisser le mérinos mâchouiller les racines avec ses petits camarades et mener le troupeau où la nécessité l’impose. Ce qui du reste est fait !
© Le Pilier

*Pas d’erreur possible: un youpiste est une entité qui gobe tout ce qui remue, s’enthousiasme pour un fétu... chair à manip... pleureuse mais remplie d’espoir... sensible donc... qui sautille comme le dernier homme en ânonnant « youpi... on a inventé le bonheur !! ». Bref une personne à qui on fait tout avaler...
Quia la tête dans les pieds !

15 janvier 2010

D'LA TÊTE ET DES POINGS

L'exemple à suivre
Après le terminus, on pose le bus, on souffle, allume la tige si besoin, pour ceux des poumons camelisés... pas de gros évènements en vue, de baston sup, on considère l’autour des pâtis... une tasse Européenne ce week-end, mais rien de plus.
Une question apparaît dans l’interlude suspensif derrière 
« l’évènement » ciné Invictus et ses brocards semble-t-il unanimes chez les bons critiques.  
Comment réussir 
un film sur le rugby, ou autre sport, sans tomber dans la caricature grotesque ?
Conseillions ici même au sieur Dupuy dans la précédente bafouille, de mater le premier film de Kurosawa la légende du grand judo, suggestion intentionnelle visant à introduire le sujet du jour. A ce propos donc, en guise de réponse à la question sus présentée, un autre exemple des plus parlants, imparable, livrera à notre lectorat attentif et affûté éléments nécessaires à la compréhension de l’enjeu : réussir la gageure... car c'en est une.

En matière de jeu, ce Blog est d’évidence réservé à l’aristocratie des sports de balles & de combat : le rugby, exclusivement. Savez tous ça. Pas rétif à la châtaigne avons apprécié cependant dans un registre tout aussi musclé, les prestations d’un modèle gagnant, grand dézingueur de tronches, jongleur de cuir greffé sur des paluches précises au bout de bras affûtés, lestement efficaces, au jeu de cannes léger, dansant, celles de l’emblématique  
Cassius Clay quand il sévissait sur les rings.
Certes avons plusieurs fois eu l’occasion de regarder des films sur la boxe, Raging Bull avec de Niro, Rocky one with Stalone... pour les plus connus.  
Pas des navets, ni des merveilles,
de quoi se divertir à peine, quelque soit le flan médiatique laudatif encore d’actu, considérant le premier en tout cas comme une grande réussite du genre. Comme le disions, en matière esthétique à  
chacun sa catégorie 
et ses menus plaisirs !
Non, le vrai film sur la boxe, frais, léger, rebondissant, pourtant subtil et bien mené, comme en guise de réponse à la question du jour, date en fin de compte des années quarante, avec un sémillant acteur et de vrais gens comme peuvent le comprendre ceuss qui savent de quoi on cause.
L’acteur c’est Errol Flynn, la toile Gentleman Jim.

Une réussite ! ya tout Cassius dedans, à nous faire penser que c’est le film culte du grand champion. Tout cas, sans doute aucun, a du le voir et l’apprécier. Similitude en sus parfaite avec le rugby, on y présente l’art de l’évitement, où le gros fort musculeux se fatigue à ne miser que sur la force et le subtil plus réfléchi sur le souffle et  
le kairos, le moment opportun si préférez, en Grec ancien, où l’on décoche le coup vainqueur qui engendre le KO. Ce dernier, comme le savent les connaisseurs n’est pas tant le fait de la puissance du crochet, bien qu’elle fasse partie intégrante de la panoplie, mais surtout celui de l’impromptu, quand l’adversaire ne s’y attend pas. Le KO c’est ça ! On n’a pas vu venir le coup !
Pour en revenir au film proprement dit, les scènes de boxes sont bien filmées... on pige toute la subtilité du gazier Corbett, le héros... son jeu de guibole, sa grâce dans l’évitement à la manière du grand Cassius... et probable du vrai Corbett.
Un film en tout cas qui répond à la question du jour... si tant est que vous en analysiez la structure, en décortiquiez les raisons... à vous le taf mais la réponse est là!
Connaître donc son sujet, la gestique, les enjeux... dégager le figures marquantes, en piger les subtilités, montrer qui excelle, pourquoi... dévoiler cet art du leurre propre à tous les combats...

Scorcese et Stalone à côté, 
c'est du bibi, du simili...
Pour le second c'est plutôt l'enclume, la simple idée du vouloir à tout prix... cœur gros comac, courage sans tronche avec. Rien sur le style, les subtilités... dialectique de l'esclave. Plus c'est gros le biceps, plus il aime ça et se fait toujours avoir. Pour les noeuds en somme !
Matez donc si ne connaissez pas, sorti durant la seconde guerre mondiale en 42, rematez si connu, c’est intelligent, parfait sur un sport étrange, certes courageux, pourtant difficilement totalement apprécié du Pilier. Le cortex est un bien précieux, on ne s’amuse pas impunément à marteler son coffre... l’habile Cassius en est un  
« vibrant » témoignage... autrement dit, la tête est faite pour penser, éviter, par pour défoncer des murs !

Clint Eastwood a raté son pari aussi pour cette raison sans doute. N'y pompe rien au XV. Bon il est c'qu'il est. Un p'tit réal dans l'histoire du ciné... c'qu'est Onfray à la philo Bonux si voulez !
Même si on cause de Mandela, ya du cuir dedans. On se doit de connaître le jeu, respecter les stylèmes, faire comprendre à ceux qui n’y panent rien quels sont les enjeux, donner des infos sur les règles... faire entrer le quidam au cœur de la mêlée, montrer les subtilités qui font de ce sport le huitième art quand le divin metteur en scène organise la joute, que le casting est parfait et que les acteurs s’entremêlent dans une danse musclée et s’enivrent de transmissions aux vibrations des trajectoires. Ach !
Pour ne parler que rugby bien sûr... quant au reste, si ça démagouline Hollywood, c'est l'étiquette qui veut ça, non ?
© Le Pilier
Gentleman Jim, film américain réalisé par Raoul Walsh en 1942 inspiré de la vie du boxeur James J. Corbett.

14 janvier 2010

INVICTUS TERMINUS


« Question rugby c’est nunuche, archi zéro, tarte au vide, beignes sans mousse, sous tampon, mâche ronron... question le reste c’est démago-bijou comme tu l’avais annoncé Ô clairvoyant Pilier... »

En substance yavait ça dans la boite à mail. Un ricain qui veut filmer du rugby hé hé... autant demander au Pilier de filer au rouet avec des moufles...  de tailler des lapis-lazulis avec une masse de forgeron. On savait ça, comme dab, pas d’erreur possible en matière esthétique, Clint c'est du vent de cinocherie !!! Pas moins. Bon ya une flopée d'analphabêtes ramollos qui commencent déjà à encenser la perf des zacteurs... ouarf ouarf... Damon avec sa muscu fiotte à gays, bien à l"huile ( beaucoup plus de gueule l'authentique Pienaar kan même, ya pas foto), Freeman avé sa couleur toute indiquée... bref du tralala popu pour ceuss qui mâchouillent du Hollywood en croyant se muscler les mâchoires et s’imaginent prognathes solides et respectés des pâtis, dès le paquet fini. Arf !
A chacun sa catégorie, 
ya d’la place pour tous en Démocratie.

Non, les news du moment c’est tout dab la suspension revisitée de Dupuy. Génial ! Dans son p’tit fluctuat il est généreusement gratifié d’une remise de peine... écope son rafiot de 23 semaines de croisière au lieu de 24... Hé hé ya d’l’humour chez la mère Thémis... bien la peine de faire appel. N’a qu’à archi bosser son pied après tout, ses passes, et revenir tout frais hyper neuf à la rentrée prochaine le gazier. Pis tiens, conseil culturel gratos du Pilier, peut mater la légende du grand Judo du maître Kurosawa... et les hommes qui marchent sur la queue du tigre... du même, en attendant, peut pas lui faire de mal ça... plutôt que pleurnicher sur son vilain sort... pourra lire aussi les Essais de Montaigne... eu égard au signifiant bien sûr... et ce qu’il y a dedans !!!!!

Autre mauvaise nouvelle et pas des moindres, Barcella is out pour le tournoi !!!! Touché aux bretelles croisées du genou semble-t-il... ça rigole pas là... y’en a pour des semaines... quand est-ce qu’on leur greffe des ligaments en fib’ de titane à nos gaziers ? On peut gonfler du cuissot, du mollet, du tri, du bi, du ceps... mais les raccords ligamenteux restent toujours les mêmes... ya problème... comme une antinomie retorse dont on cause jamais.
Pas de visa lui non plus pour le tournoi donc. Certes serons au cœur de la mêlée durant les joutes nous, mais l’histoire nous apprend qu’un seul Pilier n'est pas suffisant pour tout supporter. On croyait avoir trouvé un compagnon de joug, pousseur plus loin des bouchons tradi, voilà pas qu’il se dézingue et nous laisse pour le coup un rien solo. Bon, avons l’habitude... on assume toussa... comme dab... souhaitons lui juste bonne retape et retour sur l’herbette avec des intentions bien farouches.
© Le Pilier

12 janvier 2010

PLUS SUS QU'INVICTUS

Le vrai film de Mercredi
D’la guimauve d’Eastwood sur les zécrans des salles obscures pour demain donc... des soldes aussi... époque spéciale tout au rabais, carottes, chaussettes à pieds, tourniquette, repasse limace, draps qui chauffent, pistolet à gaufre, chasse-filous... navets, canon à poux, brosse à menton, ordi à pistons, du rabais du rabais... jusqu’au ciné. N’avons pas vu le cartoon... d’évidence. Et puis pas trop nous ça la politique Bambi servie au démago-bibi... ni du reste le rugby simili. Bref.
Demain toucas, le gros sus d'Invictus, c’est surtout la commission d’appel du gazier Dupuy qui va tenter d’alléger sa peine afin de reglisser sa viande au plus vite dans la capotine de tunique croupion, rose bonbon du Paris des copines. Pas gagné... ni perdu. Parait qu’il en a gros sur la patate d’un si long placard... on peut comprendre... saison cuite, plus d’herbette, de crampons, de châtaignes, d’EDF, de télévision... une réelle punition. Et puis les Royalistes n'ont plus de demi de mêlée diplômé en réserve... la fin de saison s'annonce problématique.
Question sérieuse actu on voit que ça, alors on s’étendra pas. Asp !
© Le Pilier

05 janvier 2010

INVICTUS : SOL LUCET OMNIBUS*


Hollywood Rugby
Un movie tout frais sur le quinze, filmé par un amerlock, honnête, bon samaritain dans un monde de brutes et de truands, tel ses films le présentent... acteur, réalisateur, légion d’honneur, président de jury, papa, la panoplie holly... un p’tit film donc de Clint Bois du levant, le gazier du réveil matin zénithal, véridique Eastwood, va sortir sur nos écrans ce 13 Janvier 2010.
Une première cette toile sur le XV, plus sur Mandela d'évidence, mais avec de l’Afrikaner François Pienaar jouant de vrais faux morceaux de rugby semble-t-il, en la personne de Matt Damon qui sur l'affiche pour le coup ressemble comme une goutte à l’emblématique pitaine Boks, vainqueur de la Coupe du Monde 1995, comme savez sans doute. Matez la bande annonce ya même un brin de Jonah Lomu, en plus minet, qui mime une percu... à la deuxième minute zéro une, exactement.

Les films d’Eastwood sont toujours un peu mous... jamais navets, mais pas trempés... mignons sans Apollon... trop démago-bijoux pour nous... divertissants quand ya plus de bœuf à croquer, qu’avez prêté vos Kurosawa à la voisine en vue d’affinités... qu’il reste quelques Vico sur l’étagère, peanuts et choco... fond de Krö... que Martine fait son tricot chez sa mère, que le clebs est sorti, le chat nourri... la mouscaille endormie... bref que le Dimanche est bien fini avec d’authentiques moments d’ennui.
Bon, là sommes curieux de voir comment il nous filme le rugby avec ce casting de danseuses le ricain... une première quand même... Mimer du ruck et des tampons devant une caméra d’Hollywood, avec de vrais gaziers des pâtis ? Savons pas, mais sans doute... à part la starlette Damon bien entendu... à voir l’effet.
Le film : Invictus... (Invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible...) titre éponyme d’un poème de William Ernest Henley, écrit suite à l’amputation d’un de ses arpions.
Ci-joint les vers authentiques et leur trad littérale.
* Sol lucet omnibus... le Soleil luit pour tous...  
Tous égaux devant Dieu
Prenez du bon temps
Bronzez sans entraves
Jouissez   
© Le Pilier

INVICTUS
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

La trad

Hors de la nuit qui me recouvre,
Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,
Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Tombé dans l'étreinte des circonstances
Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.
Sous les coups de la fortune
Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs
Ne plane que l'Horreur de l'ombre.
Et pourtant la menace du temps
Me trouve et me trouvera, sans peur.

Peu importe l'étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin:
Je suis le capitaine de mon âme