30 mai 2009

RUGBY PHTISIQUE ET RATA...


... du balai
Le phénoménal Pilier, une fois de plus annonça le fiasco !!! XV à gogos, nullissimo, et pour nous, notre dernier numéro Top 14.
Tu parles Charles d’une demi finale !!!
Rien à ajouter, nul, pas un clou, une pelure, sous rata, rien. Des deux côtés. La tuile rose Toulousaine et le pneu mou Clermontois... Du p’tit Top pour bobeaufs, qu’entravent rien au jeu. Déguerpissez ceuss qui viennent s’encanailler en nos pâtis... Zou !! Out !! Allez chez les voisines du sud et autre duo la pantoufle, divan la flemme, minimun cognitif, trois fois rien de cigare mais de la cendre neuronale en tas de gravas... lisez tous les zautres, les blogs xagonaux des mous du ciboulot, les audacieux du tapis, les ravageurs d’influx qui vous serinent des niaiseries à longueur d’année... Allez donc chez les cocottes ya pléthore de poulailles et revenez pas chez nous. Ici sommes délicats, sensibles, nous faut de grandes bastons bien saignantes et de la tête surtout, oh oui, de la tête bien faite, bien vissée, dynamique, syncrétique, sur des cuissots accordés... mais surtout jamais, plus jamais
le phtisique rugby d’ici !

Adios !
© Le Pilier

29 mai 2009

DERNIERES MINUTES

Tout nous ça... tellement on a zappé le rugby d’ici que nous nous sommes merveilleusement planté. La tuile Toulousaine vs les volcans éteints Clermontois, c’est bien sûr ce soir.
Ne pardonnez pas, ça dit juste c’que ça doit.
© Le Pilier

FINALE SUPER 14 VS DEMI CUIR


Le fort et l'ordinaire
Demain, z’aurez le choix entre la puissance d’un Velasquez, la poésie d’un Degas, la vibration d’un Cézanne... et l’académisme pompeux d’un Bouguereau, le flan pisseux d’un Duchamp, le Bonux minux d’un Dali...
Entre la densité d’un Mallarmé, la précision d’un Proust, la puissance d’un Céline et la transparence d’une Colette, les fadaises d’un Artaud, la vacuité d’un Breton...
Entre les polyphonies d’un Gilles de Binchois, les fugues gracieuses d’un Bach, les appoggiatures audacieuses d’un Schönberg... et le pompier d’un Berlioz, le pesant d’un Mahler, l’ennui d’un Boulez... Entre la perfection du Panthéon romain, la justesse d’un Sullivan, la mesure d’un Mallet-Stevens... et le mauvais béton d’un Corbusier, la chaussure de ski d’un Portzamparc, le chaos d’un Ghery... Entre les perles de la couronne et des pincées de confettis, entre la musculature d’un Pilier et la gonflette de Nice-Rugby... autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts, pour les esthètes et les squelettes, les gros qui culbutent et les Lilliputs. Pour les premiers donc une finale de Super 14 bitouine Bulls and Chiefs, 5,30 PM on Sky... le grand rugby. Pour les seconds Toulouse vs Clermont... plus tranquille, plus du coin, plus copains, plus soupe au pain.
- Là, tu pousses un peu le Pilier, tu sur appuies, tu débordes, tu grossis, tu surgonfles, tu exagères même !
- A peine... quand on aime passionnément, on ne broute qu'un pâtis. La paille sèche, on vous la laisse !!! Arf !!!
© Le Pilier

28 mai 2009

LE GRAND RUGBY


Sommes impressionné...
sans contredit. On cause parfois du rugby d’antan, certains, larmette aux pupilles... papier mouche blair... pas notre kif ça. Y’eut du beau jadis, pas faux... on a pris notre fade... frissonné de l’échine... y’avait moins d’artiche, d’ultra pub, d’additifs, de baratin, de flan... mais de grands joueurs autant... forts, habiles, futés, honnêtes... des branques aussi... vrai toussa... ya toujours des branques... plus... but for us, jamais le XV n’avait atteint une telle puissance, une telle technique, un telle discipline, une telle intensité durant 80 minutes... sans débander... idem comme nos trois orfèvres !
Non, non, de l’hémisphère sud on ne peut se plaindre, les passes sont top, un gazier reçoit toujours le cuir lancé, ça joue collectif, peu de fautes... pas de mauvais coups... ça fuse, martèle, pousse, appuie, alterne... le rythme est soutenu... la puissance développée prend appui sur la règle, moins d’efforts inutiles comme chez nous, le geste travaillé, répété, conçu dans ce sens... le principe majeur ?
Coller à la règle... le mouvement fondé sur la règle... par la règle... là, on doit rendre compte de leur suprématie !
Hyper balaises les empafs... rigueur sans frigidité, force canalisée, contrôlée... l’énergie ne se perd pas, le groupe est concentré, dans l’axe, soudé... tous pour un... dans le sens de la marche... la règle pour cadre infrangible.
Grande discipline !!!
On ne peut pas lutter chez nous... jamais n’atteindrons un tel niveau, une telle maîtrise qui ne gène en rien la trouvaille, l’inattendu, le coup de génie, la symphonie... l’impro... c’est du grand, du vrai, de l’hyper beau rugby. On doit comprendre toussa... ces gestes techniques sont pensés en fonction de la règle... plus tu colles à la règle, plus t’es centré, moins tu t’éparpilles, plus tu t’y soumets, plus tu es libre dans tes gestes, prompt à l’ouverture, à l’habileté. Qu’est-ce qu’on attend bon dieu pour le comprendre sous nos clochers ? Que le Pilier s’impose comme directeur technique ? Ya pas mystère, tout est là, dit, montré...
A chaque modif de la règle, les Blacks, les Sudafs, dans une moindre mesure pour l’heure les Aussies, s’adaptent immédiatement, développent de nouvelles stratégies, profitent de l’aubaine... la civilisation ça, l’intelligence... adaptation rapide, dans le respect de la loi... travailler son geste en fonction, s’y plaire, soumettre... maîtrise, grande rigueur !!!!

La loi n’entrave en rien la génialité, elle l’oriente.
Le Pilier, Equations informelles 2002

Deux manières de combattre, l’une avec la loi, l’autre avec la force. Le rugby synthétise les deux affirmant l’homme dans sa conscience policée... maîtrise, assise sans rigidité. Une volonté libre qui a digéré la pomme, assumé son inaltérable saveur... perpétuant l’espoir.
Le Pilier, Equations informelles 2002

L’arbitre ? Maître du lieu, on se soumet à sa parole. Après on se lance, on imagine, on peut dériver, interstitiel, pas plus... on se bastonne franco dans un cadre hyper strict... c’est ça l’évolution... la maîtrise dans la baston... violence oui, hyper violence possible car sommes comac... mais sans mauvais coups sournois, sans tricherie, vers un but symbolique...
un rugby de cette trempe est le plus beau jeu de l’univers, un modèle, une philosophie. Les Blacks et les Sudafs en honorent les vertus montrant à la planète entière la voie à suivre.

La forme, la grande, la belle forme dans la loi, première en tout, unissante, gracieuse, amicale, évolutive...
la divine esthétique !!!! Celle qui dissout les clivages à fanions, les nationalismes, les remues pompons... on se prend au jeu, qu’au jeu, cas de le dire, à la forme proposée, on n’agite plus son drapeau, ses couleurs, clos des calots, du ciboulot... on apprécie le beau... on s’open, s’élance, on se fait confiance. La preuve par le beau, le beau dans l’acte, la preuve : la seule patrie qui n’a pas besoin de palabres, qui unie sans le prétendre, fortifie sans se répandre, nous cause enfin de l’homme de demain ?
On voudrait bien.
© Le Pilier

26 mai 2009

LES GRANDS GAZIERS


L’hyper buffle
Oh la bestiole, le mastard, le cubage, le quintal six aux cannes de feu, l’énormément, le volume épatant !!! Jamais vu ça une telle vitesse pour un 8. Privé de coupe du monde comme
le rapportions ici, on a dû lui remplacer le raisin par celui d’un buffle des savanes... parole... quelle tonicité, quelle force, et de la vista, ça oui... souventefois bien placé pour la récup, le suivi, les trajectoires, il plante un essai après une course de quarante mètres, milieu perche en grattant tout le monde. L’homme du dernier match avec Steyn...
S’agit de Spies bien sûr, Pierrot pour les zintimes, le Bulls de Sudaf... avec Kankowski les Boks possèdent ce qui se fait de mieux en troisième ligne... sans oublier le père Smith, Burger et consorts. Mais d’où ils les sortent ces gaziers ? De la jungle ? Vivent à l’état sauvage ou quoi ? Nourris à la cuisse de rhino, au pâté d’hippo ? Mâchent du lion ? Coursent l’antilope ? Le jaguar, le flamand rose ?
© Le Pilier

25 mai 2009

DU PREEZ PLUS QUE DUPUY


Le maître et le romantique
Leinster champion d’Europe... ok... Leicester coiffé de trois points, 19-16, mais bien perdants. Manquaient de jus ces derniers, incontestable... une demi finale de coupe d’Europe avec prolongations... tirs aux perches... la semaine suivante une finale de championnat... toujours dans la foulée une finale de H Cup... on avoue, c’est beaucoup. N’ont pas brillé, à l’instar de Dupuy. Gaffe l’ami... nous semble parfois un peu trop détendu le gazier (d'où la prudence de Lièvremont ?)... ne devrait pas venir en France la saison prochaine... a de belles qualités comme l’avons dit, mais jouer chez les Bifs lui serait plus profitable, voire s'exiler en hémisud... plus sérieux là-bas... meilleure prépa... niveau sup... c’est encore trop tôt pour retrouver les loches de la mère patrie... pas assez incisif encore... pour devenir grand faut se la donner d’avantage... pas gagné... notre enthousiasme à son égard n’avait pas occulté cette chose, attendions d’en voir plus... faut le tenir le gonze, pas le lâcher... n’a pas imposé sa patte dans cette rencontre, hors les arpions d'entre perches, n’a pas été déterminant. Fatigue ? Si oui, on suspend... mais gaffe au trop cool.
En comparaison, sieur Du Preez des Bulls... ya pas tof. Quel match le sudaf, quelle vista... le meilleur du monde comme le répétons depuis jadis... trajectoires subtiles, passes vives au cordeau... et ce petit geste technique d’une élégance toute lui quand sur un renvoi adverse il galope, hors terrain, bord de touche, pour récupérer le cuir en sautant léger et retomber dans l’air de jeu, zappant dans sa course plusieurs adversaires hypnotisés... magnifique !!! Allait quasi vers l’essai... génial ce type. Mais trop habile pour l’arbitre qui n'y pane rien et siffle la touche alors qu’elle n’y était pas, comme l’a montré le ralenti. Qu’importe, il remporte avec son équipe le ticket pour la finale. Mérité. Doit mater ça Dupuy, ce grand gazier de Du Preez... la référence.

Comme les zeuropéens sont encore très loin du niveau de l’hémisud, Dupuy a du travail à fournir et ne pas prétexter suivre bobonne pour rentrer au bercail. Trop romantique le gazier, trop Sorel le Julien ?
La baston avant l’édredon
nom d’une pipe !!!

Bon, c’est vrai, sont incomparables nos poulettes, difficile de ne pas plonger, sommes trop satisfaits dans ce domaine... sans doute... trop tentés... mais le guerrier doit faire la part des choses, la récompense après la chicore, la maîtrise, la puissance affirmée... p’têt pour ça en fin de compte qu’on rame au pâtis en nos contrées ? Nos femmes sont plus jolies, on y balance trop son jus, on kif trop maxi sur le gazon, mais pas le bon ?
Dab le terrain...
ensuite le coup de rein !

Pour revenir aux bastons, Morné Steyn l’ouverture des Bulls a fait un match remarquable à la savate, genre parfait, pas super grand créatif au jeu, montrant cependant à quel point cette place de 10, plus qu’une autre ne peut souffrir la demi-teinte, l'arpion pantoufleur. Les Crusaders sans Carter en ont fait les frais ?
A suivre
© Le Pilier

24 mai 2009

SUPER 14 AU SUPER... SANS PLOMB


Soufflé sommes. Un match de ce gabarit faut l’encaisser dans le buffet... une paye de Rockefeller qu’avions pas tâté. Ben les gaziers, pour tout avouer, étions de la rotule, vidé, comblé après cette demi finale de super 14. De la maîtrise, du jus, de l’engagement, de l’énergie, des figures, des espaces, de judicieux pinceaux, Quattrocento... des gestes techniques de toute beauté... du collectif, compétitif... presque trop... même à mater ça dans un cuir faut le niveau tant c’est beau, tant ça fuse Ariane, tant ya du rythme. Et des passes enfin !!! Des passes... Justes, précises, vives, pour des courses de trois quarts lancées, enchaînées... Hallu ciné, fugue bien tempérée, à se demander si regarderions la H Cup à 18 h pour pas redescendre. Non ya pas foto là, mais autant de différences entre le Grand Sud et la vieille Europe qu’entre le philharmonique de Vienne et la clique de Bougival... qu’entre Madelon et son caporal... le castor de Justine et le tracteur d'Albert... la chapelle Sixtine et le crouton de pain ! Ach ! Une paye vous dit-on qu’avions pas vu ça.
On en causera.
A suivre.
© Le Pilier

22 mai 2009

LES BASTONS DU WEEK-END


Demain du lourd... pas dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne, mais dans l’aprèm après sieste des compteurs à zéro, mimine au luiseur, glouglou sur la veine, va-vient sur gazon, califourchon... bref, c’qui vous enchante.
Les Sudafs de Northern Bulls affrontent en demi finale du super 14 les Néoz Canterbury Crusaders champion en titre at 3 PM sur Sky, puis later, finale de la H Cup, Leicester vs Leinster, kick off at 6 PM sur Bibici ou Sky c’est selon. De la chicore en veux-tu pour le plaisir des mâles. Premiers qualifiés pour la finale super 14, les Chiefs de Muliaina qui ont battu les Hurricanes de Nonu, ce morning, pour nous d’ici, 14-10. Trois zéquipes Néoz en demi finale du super quatorze, possiblement deux en finale... no comment ! Rien de nouveau sous le soleil du long nuage blanc... ça tient la forme chez les Kiwis malgré la perte de joueurs venus se remplir les sacoches en Europe. Toujours au top ces gaziers du sud, on n’est jamais déçu... tout comme avec nos mousmés. Au zénith au zénith les grands gaziers !!!
C'est l'heure des festivités.
© Le Pilier

20 mai 2009

DUPUY EN EDF ?


Hé hé nous revoiloù... avec un Dupuy champion d’Angleterre, en passe de doublette cause finale H cup ce week-end... sélectionné enfin dans le groupe EDF pour la prochaine tournée hémisud. Il était temps !!! La victoire de Leicester y est sans doute pour beaucoup. Aidé sans contredit par cette belle équipe, devenu incontournable au point de prendre la place d'Ellis, 9 du quinze de la rose... pas moins. Nos staffeuses des clochers Lièvremont et consorts commencent à comprendre.
A force de lire le Pilier on finit par se dessiller les calots ?
On agite enfin son trois fois rien de comprenette ?
On allume enfin son quatuor de neurones ?
On s'harmonise les archets ?
Bravo les tracteurs !!!

Le meilleur demi de mêlée à ce jour en Europe, bleu de France... une aubaine pour le rugby d’ici... gageons que cette graine de grand gazier ravive nos pâtis... si toutefois on le laisse s'ébattre... pas gagné ça encore. Pasqu'elles réfléchissent beaucoup nos bombonnes de staff EDF... ya quand même du gaz à l'eau dans les cortex... pas dit qu'elles pigent vraiment la singularité du gars. Elles veulent des zexploits immédiats, rapido imparables, visibles à l'œil tout nu... qu'il fasse gagner d'un coup quoi... hop hop la bottine, les pinceaux, l'éjectation... les zinitiatives comme ils disent. Elles zaiment ça nos staffeuses, ceuss qui s'impliquent, cirent un peu la pompe en passant aussi... et prennent des ZINITIATIVES !!!! Faut pas vraiment compter sur la triplette en effet pour la p'tite idée géniale, apparaissante tout soudain comme un éclair de sun, alors ok pour les zinitiatives des gaziers du terrain.
Enfin, Dupuy est dans le groupe, c'est déjà ça...
Tenez, allons p'têt même mater la tournée pour le coup.
Mais l’évènement majeur de cette fin de semaine : finale H Cup bitouine Leicester vs Leinster, 6 PM... sur Bibici bien sûr.
Y serons mon Gaston !
© Le Pilier

10 mai 2009

LEICESTER 24 - 10 BATH


Guinness Premiership Semi-Final
C’est fait... Leicester en finale Guinness Premiership & H Cup... après avoir battu Bath de belle manière... la doublette comme on dit... superbe équipe assurément... sérieuse au jeu... Dupuy dit-on voudrait retourner en France la saison prochaine... cause bobonne... devrait pas... beaucoup plus à apprendre chez les Bifs que sous nos clochers... la Ginette ? Après les matchs... primo le XV pâtis, later le couple d’ennui... pas sérieux ça Dupuy... commence a prendre de l’allure et croit que c’est déjà gagné... s’améliorer primo, toujours encore... devenir imparable... va se ramollir ici... Bobonne ? Pas une raison suffisante... des mousmés y’en a sous tous les duvets... l’a k faire les cuivres si pas capable de voltige en d’autres contrées... la châtaigne tout dab, ensuite le saint office... le bénitier... le goupillon... la septième lune... l’extrême onction... la pomponnette... broute pâtis... le démon de midi... la manne céleste... le paradis ?
© Le Pilier

08 mai 2009

LE MATCH DU WEEK END


1/2 finale chez la Queen
Pas tous les jours que pubons* franco pour un gazier de l’hexagone. Faut dire qu’il y a super lurette, multi lustres si voulez, que n’avons pas vu un demi de mêlée aussi enthousiasmant. En sus un gars de chez nous !!!... L’aubaine, le bénef, le paquet de chance, le profit... hé hé !!! Un neuf de neuf comme on les aime, avec de la tête, affûté de l’œil aux pieds... Pas un Jules de chez Smith d’en face, non non, un quia pas la berlue... un subtil qu’on se plaît à mater sur un pré... quasi que lui... comme jadis tout minus, bien minot, attendions
Le
geste... La percée... La passe... d’un Maso, d’un Codorniou... quand pouvions les voir en vrai sur un terrain de Garonne, d’Aude ou Catalan. Une action, un seul geste suffisait pour nous combler... dresser les poils d’échine... on attendait ça comme un chien son os à moelle... le super cadeau du Dimanche, la vraie gran messe des apparitions, avec des Dieux bien en chair à qui nous serrions parfois la pince à la sortie des vestiaires embrumés, odorants des cuirs abimés, bandes Velpeau camphrées, nos doigts disparaissant dans ces mâles paluches, maîtresses es Ovalie, grandioses, superbes... quand le regard déférant de l’enfance extasie le monde, réenchante plein d’hallus l’ordinaire, prenant ces hommes pour des entités sur-réelles, indestructibles, belles comme des songes, ultra fascinants guerriers au calme épatant (pardi, c’était l’après match des rotules avachies, des abattis mâchés...).
Un beau geste donc, plus une main serrée était mieux qu’un Noël des sapins, qu’un rêve d'Aladin... une grosse aubaine, un nouveau monde, un cœur enchanté. N’en sommes plus là d’évidence, sinon pour le geste qui nous fait même effet sur la colonne... quand il est beau.
Mais revenons z’au Nunc. Pour les ceuss donc qui apprécient comme le Pilier ce Julien Dupuy des nobles pâtis, puisque que c’est de lui qu’il s’agit, pourrez mater ses guiboles on saturday neuf Mai, 4 PM lors de la demie finale Guinness Premiership, Leicester contre Bath, comme l’indique l’affiche sus répétée... avec le gazier en action.
On Sky Sport c’est du sûr en direct !
* De puber : faire de la pub... néologisme certifié académie Pilar. Arf !
© Le Pilier

07 mai 2009

TIGERS GAGNENT BLUES 26 / 26


Un Français la classe...
Oh ! Oh ! Nous plait ce gazier Dupuy... ne l’avions que peu vu jouer... un brin de rien cet hiver, pas plus. Avions flairé la densité. Tout Pilier ça ! Un instant, hop hop, saisit la valeur ou l’incapacité d’un gus... un œil ça comme, y’en a peu dans le XV... on vous l’assure. Preuve ? Ya qu’à mater autour... pas photo... personne au niveau... mais sommes pas là pour nous reluire. Revenons au pâtis.

Pas déçu du voyage. Il a de la classe ce gars, une tête bien faite, une vista... jamais précipité, de l’assise (loupe en effet ses 3 premières pénalités, insiste et assure tout le reste...) à l’origine du premier essai... sa passe est précise, son pied habile. Comme il regarde, il voit... le jeu... lit en somme, et là on jubile. Des qui lisent, y’en a si peu en hémisnord !!!!! Bref un genre de gazier qui n’est pas sans nous faire penser (toute mesure gardée) quant au style... à la manière de se comporter, de taper derrière sa mêlée à l’emblématique Gareth Edwards, probablement le plus grand 9, sinon joueur de rugby, de nous connu. La comparaison n’est pas sotte, du reste deux compagnons de joute formé au XV par nos soins montraient leur étonnement en précisant effectivement qu’ils n’avaient jamais vu ça, ce type là de joueur entendons bien, sur un pâtis. Pas tort les gonzes. A peine dix ans qu’ils regardent le rugby... alors n’ont pas connu l’antan. Normal. Mais l'ont repéré. Pour nous de la graine de super grand... meilleur du monde un jour si on lui donne sa chance... mais surtout si hyper taf et là pas  gagné, because c'est un Français... plus sérieux avec les Bifs, mais chez nous pourrait se ramollir. A suivre.
Un Dupuy donc singulier, qui ne passe pas son temps à distribuer le cuir tout berzingue sans mater l’autour comme on voit trop souvent... mais temporise, dirige, rassure son pack... Nous plait vraiment... allez hop dans notre Panthéon Pilier des meilleurs gaziers de France avec Fritz, Médard, Dusautoir... pas étonnant du reste de le voir évoluer dans une telle équipe Anglaise, sérieuse, bien faite, puissante, agréable à voir jouer, séduisante... Du reste les Bifs ne s'y trompent pas, sur le site de Leicester on trouve la seconde tof, en première page. Bien sûr ne joue pas en France... normal quoi... on n'y pane rien dans ce bled à cocottes... Chez nous, si tu copines pas la sucette, t’es rien... Si t’as du talent, comme ceux qui décident n’ont rien dans la carafe, tu passes à l’as... en sus bien meilleur qu’Ellis le Dupuy... sachant que le Bif est le 9 du quinze de la rose... No comment !!! Quand il est sorti (Dupuy), ainsi que Flood, l’équipe est devenue plus ordinaire... moins de rendement, pas guidée par cette charnière qui tenait la route... se sont relâchés... les Gallois sont donc revenus au score... comme on sait. 26-26 avec tire entre les perches pour la première fois de l’histoire... façon pingouin-manchots des godasses à pieds plats !
Tout cas cette charnière tournait bien... Leicester a dominé de belle façon ces Gallois courageux mais moins affûtés... mérite d’être en finale... incontestable, même si on peut regretter cette manière étrange de gagner... le match n’est pas volé... c’est bien comac.

PS : Avions anticipé comme souvent, les erreurs commises pour le choix des buteurs...
D’un côté Leicester fait taper ce gourdin de Johne Murphy, l’ailier donc, pas l’arrière... devait avoir le bandeau trop serré sur la tête... ça coinçait la transmission entre ses deux neurones... des gaffes à répétitions, mauvaises options de jeu, plombe son aile, son équipe et le pâtis durant tout le match... à la place de la tête un caillou... bref... le coach insiste, ne comprend pas que ce joueur est malagauche ( peut-être dans un mauvais jour ?) et le fait botter... il loupe bien sûr son coup, comme le reste... a bien failli leur bouffer les portes de la finale l’empaf...
Côté Blues, pour le coup, fallait surtout pas faire botter Martin Williams... joueur majeur du club, comme de l’équipe de Galles, mais justement trop de poids, de responsabilité, d’envergure même... et pas un sou botteur... on le sentait venir avant qu’il ne se prépare à taper, le voyant s’avancer nous nous sommes écrié : Non, justement, surtout pas lui ! Paf !!! Ça n’a pas manqué... Celui qui fait souvent gagner, ou participe grandement aux victoires en étant dans son rôle, peut justement faire perdre quand on le sort de son lieu !!! Pas un cadeau qu'on lui a fait... ne l’incriminerons surtout pas, d’évidence... ni les autres du reste. Ces tirs aux perches sont tout à fait ridicules pour départager deux équipes... juste bon pour les manchots... jamais plus de ces niaiseries au rugby, de grâce !!! Constatons juste ce fait : que ces entraîneurs de haut vol n’ont pas encore l’œil aussi affûté que votre humble, imparable, monumental et modeste Pilier. On savait !
© Le Pilier