02 avril 2009

UNE POUTRE / UN JAUZION


Platanitudes
Un visiteur connu, par l’odeur du café fortement attiré s’était plu de frapper à notre huis. Plus que l’arabica, on se doutait du fait, nos mouvantes compagnes en tenue d’après nuit insufflèrent raisons plus majeures qu’un fumet. Légères, ravissantes, gorges lourdes en éveil, fredonnant quelque air d’opéra bien Garnier, ravies sans doute aucun d’une nuit pleine entière passée avec leur seul Pilier, plus dispos il est vrai depuis la fin du tournoi, notre visiteur disions, fit pause en nos tapis, nous entretenant entre autres bagatelles d’un petit fait parlant. Lièvremont, nous dit-il, dans une interview donnée sur France 24 il y a trois jours à peine, exprimait son doute, ne comprenait toujours pas pourquoi telle ratatinade contre nos cousins Bifs.
Sympa  nous sommes, c'est connu, tous savez ça... pas gardeur des principes, diffuseur oblatif sans retenue aucune, distributeur gratis... on livre donc céans à la brume pensante du rachidien de gus, traîneur des bleusailles entités, ce rayon trois fois rien d’argument... parmi d’autres.
Si pliés en deux coups, c’est que les bleus étaient lisibles comme des mers Lesieur... comme des ciels sans piaf, comme un bouquin de math pour môme de trois ans... comme un éléphant vert avec deux gros patins dans un tunnel de nain... comme un poil dans la main... comme un clou, comme un pain... comme une bicyclette !!!


Tenez, matez la tof... voyez, c’est ça l’image. 

Droit devant sinon... paf !

Un gazier de chez nous soutiendra la figure sans broncher, car il est solide le centre. Pas pour rien que les journalistes l’on surnommé "le platane"... c’est tout ce qu’il nous faut en effet un platane en plein centre... souple, éviteur, malin... comme une bûche contre une poutre de bois !!!
Les Bleus étaient lisibles comme un Jauzion de tronc, raide et sourd comme une enclume qui échoit... Permettez l’emprunt à notre hyper poète des vestiaires Serge Simon,(enclume/échoit) mais le trope s’il ne trompe pas dit bien l’état de not’ troupeau de têtes... pensantes, en ovalie Velpeau, mon gros Julot. Voilà où nous en sommes. C’était super easy de contrer ça. Jauzion c’est la ligne droite en avant toujours... la passe moche trop souvent, n’est pas le seul bien sûr... mais pas un brin d’fin... certes fort du bras, des cannes et tralala, mais ya besoin de plus que ça... d'un cerveau qui fonctionne ventrebleu... d'un coup de rein qui étonne sacrebleu...
En sus en défense, on voyait les espaces vides dès le début du tournoi, sans protection, que nous laissions un peu partout sur les pâtis.
Et ça c’est quoi ? De la stratégie !!! Faute à qui ?

Et le gazier platanier ? Jamais une subtilité, faute à quoi ? 

Au gros morceau de bois !!!

Des années que rien ne change passqu’il prend racine le platane... pas pour rien qu’ils l’ont surnommé comac... Ça cherche partout des raisons, ça veut pas voir son croupion, ça ment, ça pige nib, ça embrume... ça fait de l’ombre... pardi c’est fait pour ça. Il y a des années qu’on rame en trois quart et personne ne semble s’en préoccuper. Toutes les équipes dominantes ont, ou eu, des centres malins... sinon, il ne se passe rien... devant ça peut être très fort, mais derrière ça n’aboutira pas. Durant la CDM remporté par les Anglais y’avait du Catt... du Greenwood... n’ont jamais retrouvé une telle paire de centre depuis... on a vu le résultat. Et quand ils nous plient, Tindall ne touche pas le cuir. A noter !!!
Si les Sudafs sont devenus plus subtils, ont gagné la CDM, c'est en partie grâce à Jacobs, le centre noir phénoménal... en sus De Villiers s'était blessé en début de coupe... c'est le jeune tout frais Stein, beaucoup plus subtil qui l'a remplacé... à ce moment nous nous sommes écrié : belle aubaine pour les Boks, peuvent accéder au titre... bon sans le vol contre les Blacks, c'eut été p'têt tout autre... qu'importe, avant l'arrivée de ces joueurs géniaux, restaient sur le carreau les verts... le cuir n'arrivait pas au bout... c'était lourd... très bourrin mon lapin de buffle de torin...

Alors à la traîneuse Lièvremont qui fait sa douteuse, avez ce qu’on lui dit ?
Faut s’oxygéner le carafon la gazière, sortir c’quia dans les mirettes, pas d’la paillette... mais d'l'énorme de gros bouchon, le cache vision... comme un tronc... une poutre de tronc dans l'oeil qu'a besoin de foyers à lunettes de Galilée...
Les Bleus étaient super lisibles et ça sentait fortement le manque de tête aux manettes !!!! En attendant Fritz... et d’autres... un jour peut-être... la venue des subtilités... des centres bien cadrés, racés, intercalés, impérativement transmetteurs... d'un entraîneur quasi Pilier.
Pour l’heure café, laissons platanes sur bas côtés.
© Le Pilier