31 décembre 2009

SANS PAREIL

L’insondable Pilier
Grand machouilleur 
de filets mignons 
Cannibale de l’obscurité
Prestigitateur magistral de l’endoxal ronron
engloutisseur 
de pichets chromatiques
chantre des premières 
pressions à froid 
Cœur à barbe des constellations ovales  
grand patineur sur pâtis, 
corridor microcardiaque des attentifs, 
simples, jongleurs, 
funambules, gaz, délicats... 
le Pilier donc, 
qui ne marche jamais sur un arpion en présentant ses excuses 
saura-t-il passer sans encombre le cap du dernier soir et perpétuer ses bafouilles en  
l’an tout neuf 2010 ?
Futur encore non souillé 
de bla anaplasique
de flottaisons spécieuses
du sot palinodique
du mou, du flou...

Le seul blog rugby 
qui s'amuse vraiment 
à réfléchir  

où le monde ne tourne 
fort opportunément pas rond... 
et que seuls les analphabêtes ignorent...

Poursuivra-t-il l'ovale aventure 
en cette année nouvelle ? 
Réponse en 2010 ?
A suivre ?
© Le Pilier

30 décembre 2009

RETOUR EN GRÂCE

Les filles n’ont cure des fiottes et veulent une autre tof en première page du Pilier. Dixit une flopée de mails plus critico-revendicateurs les uns que les autres... quasi houspilleurs, mauvais, presque détesteurs, en fin de compte, pas contents. Un truc au choix nous ont-elles exprimé, plus sensible, plus esthétique, plus ferme, plus élaboré, moins raz la semelle, le sous terrain, le sous nain, plus style, plus tour de patte, plus don, plus disposé, plus émaillé, voire plus sacré... en somme plus Pilier !!!!
Fi des onduleux on reveut du sérieux !!! Ouich ! On vous passe le florilège d'expressions toutes plus virulentes et coléreuses que mesurées.
Mazette, yavait urgence, pouvions pas abandonner nos lectrices en l'état, un peu seulettes en ces temps débaucheurs de gras, affectées de ne plus avoir de nouvelles de leur incomparable et primogéniteur Pilier... ennuyées, écrivent-elles, de côtoyer des minus sans éclats, saturés de doutes, de sentimentalisme niais, perpétueurs de lieux communs, de fadaises, des petits bras sans esprit (sic), pis qu'à pendre, et qui cerise amère n'y entravent rien au rugby !!!
Ouach !!! Fichtre !!! Quel manque d'esthétique, de doigté, de délicatesse, de rein, de cortex en effet, de simplicité !!!
Ok les filles, à l’heure où la tourbe est devant l’écran plat avec la tetou mifa, au calme post vespéral de la salle nord du grand édifice historique, matons régulier cette merveille de Van Eyck, avec parfois compagne(s), s'il faut l'avouer, quand la débauche s’essouffle, que retournons vers les grâces figées et la renaissance perdue. Vous livrons donc cette repro avec un de ces quatre, p'têt ben, savons pas, mais pourquoi non... on n'sait pas l'avenir, sa couleur, son odeur, son charme, son jus... rendez-vous avec le monumental Pilier devant l'original.
© Le Pilier

21 décembre 2009

LA FOURCHETTE COUPABLE


On ne va pas s’étendre des plombes non plus sur la bavure de Dupuy but matez la vidéo si voulez... on se demande quand même ce qu’il trafique... un peu à la masse sur ce coup... Ferris le pousse un brin, accroche son maillot, Julien prend la mouche sans grande violence mais avec insistance... n’importe quoi... une sottise de couillonnade de chez tartignole... sans doute l’effet pervers 
panoplie des latrines, on voit que ça... pas un meurtre non plus. Vient de faire appel le gazier espérant alléger sa peine... et renfiler au plus vite sa combinaison croupion ?
Ils nous épatent ces gaziers !!!!
© Le Pilier

18 décembre 2009

SIX MOIS POUR DUPUY...

Mais fini le rose cul

Ben voilà, six mois pour deux doigts !!!! Allez zou, hors du pâtis, sans cuir ni tivi... la sanction est tombée, la saison terminée. Juste ou pas, c’qu’elle est ne se discute même pas. Ça va lui apprendre le métier à notre gazier... puisque visiblement ne connaissait pas encore les règles. Les Bifs nous l’avaient bâti, construit, mis en confiance, augmenté, densifié, affûté pro, tranquillisé, rendu beau... de retour au pays il nous la joue raz du pâtis, fourchette et gros ennuis.

Bravo l’artiste !!! Quel empaf quand même. La seule chose qui pourra le consoler ? Ne portera plus ces accoutrements ridicules tous les week ends (cf les tofs, sans retouches ni trucages... les maillots sont authentiques)... avec ce que leur inflige Guazzini si t'es pas idiot tu finis par péter un câble...  ceci explique peut-être cela ? On ne se promène pas sur les terrains de France et d'Europe impunément  en guignol et peau-cul sans y laisser une part de soi très affectée. Si on t'habille comme une poupée la fiotte, faut pas s'étonner si tu deviens la risée du monde entier... et dans les rucks ça doit pas lésiner sur l'astiquage des roses pécul...  pas des rucks que vous faites les gars mais des rouleaux !!!!!! 
Ho ho !!! Ouarf & ho !!!!! Plus lourd à porter qu'un joug ça. Le ridicule ne tue p'têt' pas, mais il doit laisser des traces... et ça vénère d'évidence les gaziers obligés d'enfiler
la panoplie des latrines. Non non, ça ne rigole pas là, faut un soutien psycho pour tous ces athlètes rose bobo ! Doivent tous endurer là même si personne n'en fait k. Être ridiculo, c'est jamais rigolo.
Demandez à notre pouête national Serge Simon si la digestion de sa croûte "La mêlée" ne lui pose pas quelques problèmes d'assomption... de ronron. Passer pour un pékin vous gratouille toujours le gadin, travaille le caillou dans son coin le plus sensible, le plus lointain, fait d'insidieux ricochets et du dégât plus qu'il n'en parait. Doit en connaître un rayon çuilà question ça-craint-du-boudin dans la bourriche... faire la cougourde littérreuse même avec l'air innocent, ça doit bien égratigner les fondements.
Aussi finalement s’en sort plutôt bien Julien de ne plus s'exhiber en peau d'croupion... même si nos pâtis s'en ressentiront ! La tunique des bleus n’était pas moche après tout... pour un fois qui yavait du vrai neuf derrière le pack... va manquer à la mêlée sacrebleu, comme au pré. Tant pis, mais   fini le rose cul... au moins ça de gagné !!!
© Le Pilier

17 décembre 2009

TRIBUNAL POUR DUPUY

La fourchette du condamné
Alors comac le gazier risque de 12 mois à 3 ans de suspension pour un coup de fourchette ? Bravo Dupuy... comment à ce niveau peut-on confondre les arts de la table et ceux du pâtis ? Une beigne de franc marron passe encore, figure acceptable même si prohibée durant la joute, on respecte quand même ce genre d’indélicatesse... piétinage des abattis par une horde mise en furie par l’astiquage de l’entendement sur des questions Kantiennes durant les rucks... passe encore... démantibulation des membres à coup de massues sans cause pertinente pour le simple plaisir d’occire on peut comprendre... généreusement ouvrir la boite à gifles pour partager un moment de tendresse, même si limite, ferions part d’indulgence... mais balancer l’index et le majeur dans les calots d'un adversaire pour lui troubler la vue ? Impardonnable, ridicule, sot, indigne d’un pro comme du premier des amateurs. Virez-le fissa. C'est comme donner un coup de pompe ça, ou de boule... faut éradiquer la mule qui s'adonne à ce genre de stupidité. Le rugby doit être hyper sévère avec ce genre de débordements. Ya suffisamment de quoi s'expliquer dans les règles et les yeux pour ne pas se permettre le moindre dépassement.
Pas de quartier donc... justice et con damnation !!!

Devait rester en Angleterre Dupuis d’ailleurs, c'est quand même là-bas qu'il s'est vraiment remué le croupion... comme le disions dans nos bafouilles passées... se laisse un peu aller ici... pas bon toussa... redevient trop Français le gazier... une bonne couche de discipline d’Outre-manche ne peut jamais nuire à la tricouleur de nos dimanche, à notre jeu... l’engagement c’est du sérieux... le travail un flux permanent, la maîtrise, le respect des lois, fondamental !!!!!
Moins bon joueur du reste sur nos terrains le Julien... a retrouvé bobonne sans doute aussi, s’est ramolli... tout nous ça... on va un brin de temps dans le monastère Zen, on boit sa tasse de thé, on vide son bol de riz, on avale rapido un p'tit Kôan de Nansen et l’on prétend avoir tout compris de la cuisson des vapeurs cognitives qui infusent dans nos carafes, de la voie salvatrice qui résout le grand mystère... bref on se croit arrivé à destination, accompli, fini !
Ben tiens mon p'tit coq au vin !
L'œuf sort de la poule, 
pas encore du poussin !!!
On avait un bon gazier en 9, disons prometteur... risque de faire banquette durant le tournoi pour un geste imbécile... faudra faire pénitence là Julien... pas de mousmés durant les fêtes, allez hop, abstinence...  retour au travail des arpions, entre perches... passes... privé de sauciflard, de Bayonne, de pichets... pain sec, navets, rata... fourchette du condamné... puis lecture des fondements de la morale de Shopen, déclamation du Zarathoustra avant l’extinction des feux en cellule à 21h, sans chauffage... footing aux mâtines, torse nu dans la neige, avec sac à dos rempli saturé des œuvres complètes et totalement inutiles de Bergson, de Sartre, Deleuze, Derrida... etc etc bien tempéré... bref la brochette de marioles du cogito pour petits neurones à bobos, qui, à défaut de fluidifier le cortex peuvent quand même servir à muscler les biceps... c’est ça aussi le recyclage !!!!
Peut-être retrouverons-nous après ce régime draconien, un Dupuy plus mature, plus rugby, plus serein. On voudrait bien.
Jugement du gazier, cet aprem en Irlande.
© Le Pilier

15 décembre 2009

LE LIÈVRE & LES TORTUES


Ballade sans but
Pendant que le rugby papa déroulait ses chandelles sur les pâtis d’Europe, le week end dernier, de chaud vêtu parcourions la lande avec Pyrrhus l’artésien basset aux feuilles supra volantes et Max le pointer au flair d’enfer. Un lièvre en son gîte songeant, car que faire en un gîte à moins que l’on ne songe, surpris détala devant nous, pattes lancées à la bordure d’un champ endormi par le silence et le froid restricteur. Max à sa poursuite perdit vite sa trace tant la bête est rapide comme un trois quart All Black, vivace, comme un sauvage bio. Belle bestiole quand même que ce bouquin cavaleur, épatant de voir encore ce genre d’animal survivre malgré les Tartarin kakis, urba croque terrains, la pollu, les zabus... bref la diminution des territoires valides.
Maraudions donc sans but dans la nature lente avec des jumelles pour bien mater volatiles, mammifères, nuages, lointain, en somme voir partout en étant juste là... les clebs jubilant de flairer plein pif la moindre particule à plume, poil farouche... queues tournoyantes, pattes démultipliées dessinant circonlocutions anarchiques sur l'herbette figée, éparse, around us...
Justine et Julie attendaient devant la cheminée rougeoyante, ramonée pour la saison des neiges, sirotant liqueurs, potassant quelques ouvrages du Palladio majeur, Monteverdi en harmonies vocales flottantes, mesurées... volutes sonores de colonnes grimpeuses jusqu’aux nues pour chatouiller les arpions de même l’azur. Ouarf ouarf... Bref l’hiver pointe, on se calfeutre avec les grâces en attendant le retour du promeneur, normal toussa !

Normal aussi les défaites des clubs Français Samedi en tasse d’Europe. On connaît la musique. Le lendemain Biarritz et Clermont ont, parait-il, sauvé l’honneur...
Selon certains Toulouse a été lamentable !!! Qu’est-ce qu’ils fabriquent avec tous ces joueurs les occitans ? Sont quand même pas démunis... encore l’ouverture qui achoppe ? Sans doute... Comment un club de ce tonneau là ne se paye pas un dix digne de son rang ? Là ça nous fige ! Et ça dure depuis des lustres... incompréhensible. Justement ce qui manque, un meneur, un véritable dix à ce groupe, une tête qui pense en somme avec de vrais agacins des familles. Pige pas ça Noves ? Fatigant à la fin cette lenteur pathologique en cortex de tortues, cognition tardigrade, avec des carapaces lourdes comme des enclumes de coutumes inamovibles. Bon, on reviendra au grand rugby du sud avant la nuit du grand sapin. Hips !
© Le Pilier

11 décembre 2009

ENCORE DES VÉRITÉS

Pour n'en jamais finir
Pourquoi donc les Blacks n’étaient pas géniaux avec Lomu ?????
On a réfléchi au p’tit Quizz . On parle pour les briques bien sûr... les gourdins, ceux qui pensent du croupion, les sans cortex... les autres savent...
Ben voilà : tout simplement l’équipe attendait l’exploit d’un seul, le cuir filait à l’aile gauche et c’était tout... d’ailleurs Lomu ne participait pas vraiment du collectif, pas très adroit, pas vraiment malin, ne s’intercalait pas juste pour transmettre, pas génial non plus en défense... non, c’était une entité d’une force exeptionnelle, jamais vu cuissots tels à l’aile sur un pâtis... jamais... bon y a laissé un rein le gazier avec toutes les pilules nécessaires pour remuer toussa... mais super rapide en sus... aussi jouait là-dessus... un peu solo en fait... ultra dominant dans son secteur, son aire, y’en avait que pour lui et le collectif s’en ressentait.
Pas ça les Blacks ! Pas leur jeu ça... Pas le grand rugby ça !!!!! Quand ya pas d’hyper collectif ya rien... ya sousoupe comme ici. Certains même NZ se plaignaient... avaient raison. Facile à voir, constater, mirer. Un grand joueur doit se fondre dans la masse du groupe... on joue avec lui, pas que pour lui... c’est comac que les Blacks sont forts quand ils sont forts. D’ailleurs à la fin de la rencontre on parle des Blacks pas de l’exploit d’un seul. Carter, comme Mc Caw jouent au service parfait de ce collectif... sont grands joueurs certes mais avant tout adaptés, construits, avec, pour, dans, par le groupe... les essais viennent de tous, pas d'un.
On peut avoir le sentiment comme lors de la dérouste des Bleus que rien ne dépasse, que chacun est au même niveau... un orchestre philarmonique si voulez... chacun son instrument mais on joue la même partition, pour mettre en relief la même symphonie... la juste liaison des entités... on tripote pas des notes pour faire un solo, mais pour habiller le thème, ensemble... suivre la trame... avec cet hyper suivi... ho ho le suivi... la perle des perles... les joueurs semblent ne faire qu’un... tous au service du porteur, le porteur portant pour les autres... la vie du ballon... parfait diapason... le cuir de main en main... ça c’est épatant, pour nous, même époustouflant... pourtant simple la figure non ? Rien de plus. Mais ne voyons jamais ça chez nous... des p’tits moments parfois alors que ça devrait être systématique.
Quand étions bambin sur le green, ça nous affligeait déjà... et rien n’a vraiment changé, ce n’était pas travaillé en priorité pour dire vrai, voire pas du tout... un jour faudra causer de l’ennui profond de jouer avec des gaziers qui ne comprennent jamais ce qu’est la transmission... le suivi, à s’oublier, se perdre jusqu’à devenir le cuir même, se livrer à cette idée, se sacrifier pour perpétuer sa course.
Le rugby est aussi une longue patience quand possédez une vista imparable et que l’autour n’est pas au niveau. Ouaip faudra causer de cet ennui, de l’impossible essor du groupe, de vos inutiles efforts pour élever le débat... de ces trajectoires que vous anticipez mais que personne ne comprend... because dans l’équipe ya un gros paquet de mules. On cause jamais de ça au rugby hein !!! Le paquet de mules... et ça ya pléthore au balcon, au goudron, sur le pâtis, dans le bus, les vestiaires, partout...

Un lecteur nôtre nous demandait s’il fallait envoyer nos bambins en NZ pour qu’ils pigent vraiment l’essence de ce jeu. Pourquoi pas, ça ne peut nuire en rien, d’évidence... mais il y a déjà beaucoup à faire ici en simplement matant les figures on TV. Pour les techniques d’assises, de poussées, de détournement des forces il faut certes avoir un bagage technique, un vrai savoir faire... prendre aux saveurs pour transmettre... mais faudra des siècles pour piger, intégrer.. comme du reste le dernier XXème était entièrement hémisudiste... ont dominé largement le pré... faut le dire comac sinon on embrouille son petit monde... pas ici en toucas, pas chez le Pilier. Pour ça que sommes ce que nous sommes. Le module imparable que viennent piller les Mickeys... et les autres se marrer... voire apprendre... apprécier ! Pas de politique, de baveuse en bois récup ici, mais du savoir, du vrai, du simple, sans fard, franc du collier comme saveur est savoir, bourrin est crétin... historiette, incessante redite !!!
© Le Pilier

10 décembre 2009

FRILEUX BOKS



Les Boks alors ?
 N’aiment pas l’automne... pas leur kif ... et puis ont fait une saison d’enfer, dominé les tri, vaincu les Lions... la tournée sentait la fin de partie, les vacances, plus que l’envie de pâtis.
Tenez, une chose récurrente que notons chaque année : Habana se les caille toujours au mois de Novembre, pas copain du freezer le gazier... ne fait du reste jamais d’exploit avec les verts en hémisnord durant le plein automne... matez la tof... mitaines aux paluches, peu gaillard, pas jojo, sinon pâlot... yavait du brouillard pour faciliter encore les choses... maladroit même à la réception des chandelles... lui plutôt dab habile... en sus ne plante quasi pas d’essai sinon aucun. Non non, les Boks avaient hâte de rentrer chez eux, ça sentait le peu... la petite laine, le frileux...
Certes les Irlandais ont gagné, 15-9 lors du dernier match, mais sans marquer d’essai, ni esquisser la possibilité même de créer vraiment du danger. Burger lui a planté son cuir derrière l'en-but comme un centre... bien rageur le gonze...
Non non, les Sudafs ne transpiraient pas la grande motivation. On relativisera notre exploit.
© Le Pilier

09 décembre 2009

ENCORE ET ENCORE

Bis répétitartignoles
Ça plait plus là, houlala, t’es quoi Pilier toi pour balancer c’que t’as dit hier ?
T’es d’abord qui toi ? T’as joué au rugby au moins pour causer péremptoire comme tu fais ?
Quoi c’est toi ? Palmarès ? Pointure ? Chaussons mon Gaston ? Médaillon ?
Du calme l’ami, c’n’est pas parce qu’on possède une bonne vue qu’on doit chausser d’la lunette sécu pour ressembler à tout le monde et ne voir que du flou... pis tiens mate bien la tof d’hier, elle ne te parle pas ? La tof c’est quand même pas nous ça ?
Jauzion bien droit de chez platane veut alpaguer Conrad Smith au petit cou... hé hé, très rugby ça, et pourquoi pas lui caresser le maillot ? C’est vrai qu’on a vraiment besoin de ça  
des platanes sur un pâtis... ce nom ? Pas nous qui l’avons trouvé non plus... mais il dit bien c’qu’il dit ! Au centre donc avec Marty comme l’évoquions avant le match, rien de bien bon... et quand Jauzion par quelque hasard se retrouve dans un espace ouvert, ça finit en eau de boudin systématique... ne conclue jamais rien ce gazier... et ça dure dure depuis des années... bon, il doit plaire à quelqu’uns... ça les regarde... mais ça nous cloue !
En face une autre paire de manches les filous... Smith et Nonu sont d’un tout autre calibre qui ne se laissent pas avoir au raffut... et puis des passes, belles, vives, obusiennes... des feintes de corps, de la lecture de jeu...
Même le père Cowan pourtant couffeur parfois durant les tri et la tournée a fait un match du tonnerre de Zeus... des passes impecs... du sérieux...
Non dans tous les secteurs on s’est fait bousculer ce qui suffit à démontrer que sommes au niveau très inférieur et qu’il serait temps de s’en rendre compte, qu’on prenne la mesure de la tragédie... comme celle du climat en somme. Pas demain la veille mon Gustin !!!! Faut déguster dab, jusqu’à l’étouffée ?

Prétendons pourtant qu’avons quelques bons gaziers, mais qui jouent encore un rugby plan plan... pas bien dirigés par ces grasses entraîneuses du carafon mou... sommes bien moins techniques que les Sudistes... pas foto,  
à tous les niveaux ... dès qu’ils plaquent ces derniers se relèvent tout berzingue pour disputer le cuir, chez eux c’est automatique, ont plein de gestes subtils... chez nous ça prend toujours un petit temps de réflexion... puis sont plus toniques,  
hyper plus toniques et ça aussi c’est la culture, l’entraînement.
On se souvient encore de ces sempiternels tours de terrains qui ne servaient à rien en début d’entraînement, au lieu de travailler la tonicité, la récup dans un brin de temps compacté... on tournait manège mous, essoufflés, cuits de n’avoir rien donné sinon courir au p’tit trot mon Polo pendant des plombes...  
mais le rugby c’n’est pas du menu trôtin mon lapin... c’est du tonique, dynamique, du recevoir, du contournement, de la récup, de l’impulsion, du vivace, de la feinte, du grand  LEURRE nom d’un boudin... de la technique d’annulation et de détournement des forces... de  
l’ÉVITEMENT aussi ... pas que du paf dans un mur de béton et de la galopade de jogger dans les bois.

Tenez... prenons un fait !!!! 
Quel pathétique moment de stupide de chez bestial de crétin de bourrin de mule de croûte en pâte que ce Chabal récupérant le cuir et tout seul, enthousiaste béat, tête creuse d’être vide entière, baissée d’échine niveau zéro, s’empale dans plusieurs Blacks à toutes jambes pour au final perdre le cuir !!!! Rien de plus cruchon, de plus triste, de plus cavillon, de plus saucisse, de plus panouille,  
de plus tarte... une image qui dit tout une bonne et dernière fois !!!! Du rugby ça ? Plus bûche fêlée ya pas !!!! Plus raz du gras !!!!! En sus des gaziers bonnets tricolorés applaudirent cette figure de cloche !!!! Yeah Chabal !!!! C’est ça le rugby du coin on vous dit... on peut pas lutter on vous dit, sommes arriérés ici, bien fieffés !!!! Et ça cherche encore des excuses quand tout est là... pas de coach, de tête, de compréhension,  
on pige pas ce jeu pour faire du ça aussi gros que ça !!!!!
© Le Pilier

08 décembre 2009

GAMELIN, GAMELLES & BILAN

Raffut, redites et vérité
Re sur pied cette bonne fois ? Tout cas l’œil est là, l’escalope attentive, la terrine au terrain, la paluche au Toshiba, Justine au cabas...Françoise en contre-bas...
Plus d’une semaine après la dérouste des blous, que n’avons entendu de carabistouilles.
Un constat : les français ont le rugby qu’ils méritent, en adéquation parfaite avec leur niveau jugeotte. Pigent nib à ce jeu, ou plutôt juste ce qu’il faut pour être satisfaits, se mousser ensemble, gagner des fois, des petits tournois... secouer du fanion, vendre son pétrole cheveux plats, son rase croupion gras, pneu, anti bobo, supra Velpeau... faire tinter son gobelet accordé parfait avec la carafe qui l’agite...  
du rugby pour les gniards 
et les zi...gnards !!!!!
On ne s’étonne plus nous ici... causions du reste avec un gros flanker du coin... toujours idem le gazier, si yavait eu si... yaurait pas eu ça, (sic)... les blacks étaient limite hors jeu... on est juste passé à côté... on est en prépa !!!!!!
Hé Hé, des années de prépa en effet... des siècles de prépa... des kilotonnes d'espace temps de bla prépa... notre problème ? Quoi qu’il arrive ya une CDM dans l’avenir... on prépare... on joue plus pour jouer, fini toussa !!! 

On prépare... quelque chose de secret pour un futur improbable qui n’arrive jamais à germer mais qu’on s’emploie à bien travailler... avec une panoplie matelassée de  
« i faut » « i faudrait » 
« i faudra »... holala on est du balaise de gros supra coco avec ce « i faut » !!!!!!
Avec Laporte c’était idem, on préparait la grande parade des roustes, le carnaval du flanby, avec de gros moyens pour un final à la mesure de nos capacités. Les défaites futures étaient lisibles comme un lendemain de fonctionnaire... du reste pas de déception, cohérence parfaite avec nos stratégies pour foncer tête mur... Poussives, molles, pantoufleuses, ultraflambeuses... bref le costard d’ici taillé sur nos historiques tablettes ma poulette.

Poilons-nous un brin ! Tenez, connaissez Gamelin ? Non ? Mais si, le gazier militaire Maurice, général des zarmées cocardes durant la seconde guerre mondiale... saturé de breloques sur le battant... celui quia imaginé Maginot, balancé d’la troupe en veux-tu dans les tubes béton sans bouger... travaillé la défense quoi, bien buté du frontal... et confiant disait-on ho ho, confiant comme artaban... Soldat officiel carafe au diesel & plomb... dirigeur de la nation... tout le reste des grosses troupes concentrées vers la Belgique où les frisés ont fait mine de balancer leurs forces... mais les Ardennes, là, non non !!!! Impossible disait Gamelin la nôtre gamelle, sûr de son plan mûrement réfléchi qu’il disait...  
ya d’la forêt, ça ondule, 
sont déjà passés en 14 en 70... 
En six mille avant Elvis... 
En dix mille avant Jésus... 
bref, 
vont pas nous refaire le coup !!!!!(Sic).
Ceuss qui savent vous diront que c’est dans l’endroit le moins protégé que les Allemands se sont immiscés... PARDI... justement où Gamelin croyait à l'impossible pénétration...  
Les Ardennes !!!!! Zallez même tellement vite les Fritz qu’ils zont été bloqués par leur propre avancée!!!! Ouarf !!!! Avec dix avions on les cuisait tellement pouvaient plus bouger... ensuite ont pris les alliés et nos bleuets à revers... ratatinés étions !

Pour l’anecdote sachez qu’en 70 les officiers Français n’avaient même pas de cartes d’état major de la région... la rouste qui a suivi vous la connaissez sans doute.
Pas compliqué, depuis notre petit Napo biscornu,  
l’empereur jusqu’au paf des cocus, n’avons solo que des roustes vécu... sans les alliés serions ratatinés... mais du courage dans les rangs y’en a pourtant, toujours eu... ça oui... mais pas des ciboulots dirigeants, ça on a peu, très peu, sinon pas !
Pourquoi on cause de ça ? Passqu’avons entendu Chabal dire qu’ils attendaient les Blacks au front, proche, là bien face au défit du physique bien bourrin mon lapin... et que les fourbes NZ les ont baladé sur les extérieurs !!!! Hé Hé !!!! L’imaginot défense était là, mais  
ON N’AVAIT PAS PENSÉ Á ÇA !!!!!!!
Être contourné ???? Mais qu'elle idée !!!!!!
Et tout à l’avenant... les Français ne regardent pas de toute façon les zéquipes du grand sud... sont fascinés par un ou deux gaziers, genre Mc Caw, Carter... pas plus... ne pigent pas comment ces gonzes s’intègrent dans une stratégie gagnante, comment le groupe s’organise pour former une entité supérieure à la somme de toutes ces parties... jamais ne pigent ça, JAMAIS. Trop cons-centrés sur le blou cocotte, le délirium chochotte... le pipole t’en raffole... mais sur le jeu ? Rien, néant, flou, rata, poutre aux calots, triple rideaux... Nobody de chez personne nulle part !!!!

Tenez, ça cause encore à n’en plus finir de Lomu, le supra cosmique gaillard aux cuissots de buffle... pourtant les Blacks n’ont jamais été aussi mauvais qu’avec lui. Qui peut piger ça ? Dab le comprendre, ensuite nous dire pourquoi ? Pas un seul gazier d’la contrée...  
sont tous fascinés par les effets, 
comme les pies, les reflets...

mais ne pigent rien aux faits !!!!!
Alors que dire de plus ? Rien, tout est là bien cohérent toussa... les folliculaires sont des folliculaires, les journaleux, des creux... les entraîneuses des entraîneuses, les joueurs à la botte des entraîneuses, les supporters des pieds à chapeau, avec des airs de gogos... ya pas de tête ya que bla, du flan... les Français comme les Européens jouent la même partition depuis des lustres ça leur suffit visiblement... peu de progrès... fallait voir les Gallois contre les Australiens même jeu, même peu, même stratégie, même ennui...
Bref le grand rugby reste au sud... aussi vrai qu'il n'y a qu’un seul Pilier au nord qui sait, et quelques autres... discrets !
On recausera pas de ce qu'avions déjà balancé sur les raffuts... la tof dit tout... ce sont archi fait baladé les blous... et de cette manière en sus... alors que les avions prévenu... ya pas de tête on vous dit... ya rien !
© Le Pilier

06 décembre 2009

DES EAUX DE PLUIE

Mémoire presque retrouvée, sommes en quarantaine pour ne rien refiler à nos électives compagnies. Assumons pleinement ce retrait nécessaire et silencieux bien qu’il nous semble entendre parfois, par moment, entre deux souffles, posé le son diffus et timide de larmes passionnées à nos portes résolument closes...

Le ciel lui-même emperle nos transparents vitraux de sanglots longs, dessinant sur la matière froide autant d’appels, figures intraduisibles si l’on ne pige rien aux symboles Japonais........ aux élucubrations de la Matrix........ à moins que ces plaintes en chapelets de pluie pressantes, litaniques, itératives, infatigables, pis qu’éponges des mers profondes s’écrasant sur nos vitres, ne soient le fait de Normandes bovines, flotteuses comme des Zeppelins s’amusant dans une ruminante ronde à vidanger l’azur. En somme il pluie... dans notre tête aussi quelque chose de bien étrange... même si tout re semble se mettre dans l’ordre des choses d’avant. Aimerions bien revenir au pré mais une force ineffable nous en empêche...
© Le Pilier

03 décembre 2009

PILIER SAUVÉ DES OS

De retour 
Étions plutôt gaillard, trois matchs enquillés sans broncher... sans remplacement, adjuvants, ni susucre candy... pas même une chopine avant la dernière baston... pour dire simple avions beau jus encore au Samedi finissant... même après la dérouste des Bleus... belle mine gardions, moral optimal.
Une performance somme toute à la mesure du gazier, rien d’extra quand on connaît la bestiole, mais toute performance a son retour de bâton, tout sommet son revers descendant, avons finalement payé le prix fort de ce tel dévouement. Une sournoise entité maligne, probablement au sortir d’un énième ruck, s’est impatronisée en notre huis corporel pour nous frapper furibonde de toute sa fièvre, la petite vertu, nous laissant sur les rotules en un rien de temps, vide de tout, essoré, limé, ruiné... l’abattis comateux, le pouls en sur régime, la cabine sans toit. La grippe, puisqu’il faut l’appeler par son nom, pas très sexy mais ardente comme un brasier, mit fin à nos zébats es pâtis, en commençant sa danse et son envoûtement. Pour ne rien cacher avons bien chargé. Hyper ramollo au Dunlopillo, un vrai Miko sans bâton dans un fourneau... couché affalé, chamade battions, timbré, flouté, frappé quasi tremens... que bon au roupillon, si une soutane était passée par là avec sa bible et sa calotte, sûr qu’on lui balançait tout... en espérant une remise de peine, un p’tit sursis. Bref, ça sentait le sapin tellement ça chauffait du cassis. On s’est cru cuit.
Mais le divin et ses copains célestes n’ont visiblement pas sonné l’arrêt des bastons, et semblent même nous gratifier de quelques prolongations... sommes resurpied même si bien coton, et d’une raison aussi pure que le souffle renaissant.
Ne savons si c'est la nouvelle grippe de luxe qui nous a envouté, n'ont pas fait les examens aux urgences quand ils nous ont transporté vaporeux... en revanche savons que le Doliprane 1000 fait tomber la fièvre, qu'il n'y a quasi que ça, qu'il faut se laver les paluches, porter un masque 48 h encore après la fin des symptômes, ne pas se formaliser d'être mis au rebut même par l'entourage... normal zêtes conta-minable... faut la jouer perso pour le coup, rester solo dans son coin, pas faire le partageur là, le gamin... puis aérer la piaule... au bout du compte si vous vous en sortez, possédez un super vaccin sans avoir besoin de faire le petit train moutonier, ni tâter d'la seringue.
© Le Pilier

02 décembre 2009

ENFER ET DOLIPRANE

Sommes dans la fièvre ardente. Abattu... de partout. La grippe atteint notre carafe, nos arpions, nos articulations... ça sent le plumier. Si résistons à ça, retournerons au pâtis pour un bilan d’automne... Sinon : Requiem et fin.
© Le Pilier

29 novembre 2009

BLANC BONUX LESSIVE BLEU MINUX

Bravos !!!!!
Des Blancs qui jouent comme des Blacks, on a rarement vu ça... fallait porter ce genre de maillot sans doute pour donner autant d’éclat au pâtis. Du reste pour quelle raison les Zélandais n’étaient pas noirs ? On les recevait non ? A eux l’honneur du tissu non ? Comme les Irlandais en blanc ont joué-gagné les verts Boks 15-10... Mais sans essai bien sûr, comme toutes les grosses équipes Européennes du week-end... que d’la tatane... pas un try, pas un génie, pas de supers zastuces... on sait faire que ça les pieds en Europe !
12-39 pour les All Blacks donc, avec cinq essais pas moins, propres, imparables, savez tous ça... une merveille de match, une leçon pleine de belles choses, un niveau jamais atteint en Hexagonie un tel rugby... impossible de rivaliser !

Ici du coin sommes plutôt rois d’la cloche, d’la baguette, du magret cochon gras... d’la parlote au pastaga, troisièmes mi-temps copaings... ( cf Marconnet déçu du refus riboteur des Boks après leur défaite), plans comète, galerie des glaces,  
perruques et taffetas... en sus sommes blindés d’artiche... un comble... les plus riches du XV... aussi on veut d’la starlette à douilles-cheveux, du minet pour cheeseburger moelleux, du flan, du rose bonbonnière pour la ménagère,
paillettes plein croupion, d’la fêteuuuu à neuneus... et du palabreu, du palabreu à sécher la baveuse, à gaver les pavillons cireux jusqu’à pituite et saturation !!!
Sommes balaises dans ces catégories, mais question pâtis, une victoire de temps en temps contre un gros nous suffit... on peut même tricher sans vergogne pour se faire mousser...  
et se croire toujours plus beau qu’on est ! Pas de problème, tout passe ici... plus c’est gros plus ça ravit le paltot... plus les stades sont pleins, on s’aime bien dans ce genre de bain... moussant ! Ok.

Ces tournées en matière de jeu ?  
Ce qu’il y a de mieux ! Le grisby moins frontal, moins imposant, on peut voir de belles choses... les All Blacks hier, les Aussies aussi... les Boks durant les tri... contre les Lions... sont et restent la référence absolue en matière de rugby.  
L’Europe à des années lumières d’une telle maîtrise, quoi qu’on en dise, roulotte dans les wagons suiveurs sans possibilités de dépassement. Les trois locos hémisud sphériques se relaient depuis des lustres pour éclairer le pré de leurs performances, techniquement en avance, physiquement au top, joutant entre elles en championnat super 14, en Tri, se tirant la bourre au plus haut niveau, s’adaptent aux nouvelles règles rapido, modifient leur jeu en fonction, avec toujours ce temps d’avance sur les autres nations plus tradition, plus pépères, plus coton !
Jamais n’atteindrons chez nous un tel niveau régulier.
On pourra certes gagner quelques matchs par-ci... faire un exploit par là, tricher si faut... mais tenir dans la durée avec une telle rigueur, densité, classe, humilité, sinon envie... pas la peine d’y penser, ce n’est pas dans nos mentalités. Et puis faudrait des têtes pour organiser, innover, surprendre... et ça,
ya pas !!!  
Ya jamais zu !
Comac après tout. On s’en balance le transit cognitif, puisque ce qu’on affectionne, aime, savoure, se produit avec ces trois équipes... parfois des moments d’autres aussi... et comme sommes plus du jeu que du fanion, on prend not’ kif finalement avec passion... car l’art et long, la grande saveur quelque chose de rare... et le rare c’est du bon !

Nous reviendrons sur les trois bastons du Week-end au plus près des crampons, non sans remercier ces trois nations d’en bas de porter bien beau le flambeau du grand jeu, mesure de toutes choses, philosophie des mâles en quête de vérité, d’esthétique, de franches peignées dans le respect des lois... et sans outre blabla !!!
A suivre.
© Le Pilier

28 novembre 2009

HAKALIBRE SUP !

La chansonnette guerrièèèèrrreuuu qui fait trembler les nougats...
Plus que trembler elle les plie... les aplatie... les assaisonne... les ravage... les poinçonne...  les surpasse... les dépasse... les essore... les avoine... les bricole... les humilie...
Plus qu'à numéroter les abattis...
On y reviendra pardi !
Bonne nuit
© Le Pilier

HAKABARET MUSICAL

C’est le Haka des 
Chaummmiiièèèreuuuu,
La chansonnette 
Guerrrrriièèèèrrrreuuuuu,
Qui vous prépare au combat,
Et fait trembler les nougats...
© Le Pilier

27 novembre 2009

DAN, LE CARTER DES CARTERS

Un geste... un gazier
Une enveloppe de métal servant à protéger un mécanisme. La définition même du petit Robert : le Carter.
Un objet fondamental donc qui tranquillise le bougement des modules, l’activité motrice des gonzes... fait le lien avec le demi de mêlée transmetteur, entre les gros devant et les cavaleurs derrière, lance l’attaque, passe sautée, vissée, croisée, redoublée... tempère, accélère si faut... pousse au reculoir l’adversaire par ses coups de pompes, défend, balance entre les perches le cuir pénalisé car habile des pieds et titulaire du rôle de buteur... bref le Carter a du taf sur un pâtis, si bien qu’on lui assigne généralement le titre de pièce maîtresse du groupe, sans abuser.

Un geste qu’apprécions particulièrement chez le Dan des carters... sa manière de raffut qu’il imprime au niveau du haut thorax de l’adversaire trop droit, se servant même de ce rejet pour se propulser dans la course... il est parfait dans cet acte le gonze...aussi pour le prendre il faut se jeter dans ses cannes systématiquement, jamais au colbac (ne pas l’oublier Samedi soir) ce qu’il fait du reste remarquablement bien aussi (la prise des cannes)

Matez comme il plaque. N’accélère qu’au dernier moment, juste avant l’impact, très impulsif... puis glisse très vite aux chevilles et se relève sur ses appuis pour disputer le cuir... un temps record... un cas d’école pour cette manière classique et très technique de plaquer.  
Du grand art chez lui, car ce placage en plus d’être efficace est beau... pas destructeur, ne va pas au contact tout berzingue comme un fada, mais assure son geste au dernier moment par une réactivité hors norme. Pourtant très cool sur un terrain, dose son effort, ne se précipite pas, quasi dilettante parfois... prend son temps, lit parfaitement le jeu... semble même se faire oublier durant 60 minutes... avons déjà vu cette posture en tri Nations... puis soudain accélère et surprend son monde.
En sus très habile des agacins, meilleur marquer All Blacks de tous les temps entre les perches... et sa carrière n’est pas finie. Une impulsion fugace et ciblée, des cannes de feu, une vista imparable, une belle passe, trés longue si nécessaire... concentré sur son rôle, calme, tranquilliseur, habile, sympathique... une tête qui pense et organise, All Black de surcroît, autant de vertus qui font du Carter le meilleur gazier à ce poste de la planète rugby.












Aux jambes Samedi faut donc le coincer...  
pas s’amuser avec lui à toutouche cravate et paluches comme sur la tof (erreur des deux irlandais, surtout le centre qui aurait du le prendre aux cannes)... sinon c’est l’échappée... il vous déstabilise façon art martial. Classique et évident, votre centre de gravité étant trop haut si zêtes trop droit. On peut causer rugby moderne, les fondamentaux sont éternels... plaquage jusqu'aux chevilles, même les plus gros s'affalent comac, sans douleur, efficace, sûr, facile, agréable, confort... on n'a pas trouvé mieux depuis l'invention du godet, de la pantoufle et du transat à bord de mer. A bons entendeurs. © Le Pilier

26 novembre 2009

BLACK IS BACK ?

























   







Non, les Blacks ne sont pas à leur meilleur niveau... en tout cas pas celui d’il y a deux ans contrairement aux dires de certains... but gnac is back.
Il est vrai qu’ils font plutôt bonne figure en Europe, sans outre briller cependant, restent les seuls invaincus de l’hémisphère sud en cette automnale saison... pas de quoi s’esbaudir non plus... mais les Blacks sont les Blacks et la tautologie dit tout.

En face ? Du Bleu vent poupeux... confiant, encourageant, gaillard... même si comme dab un seul match gagné contre les Boks et c’est quasi l’Annapurna vaincu... Chabal qui veut marquer la planète rugby (sic) de son empreinte ?... pas moins... Julot qui a déjà gagné la CDM prochaine... pas besoin même d’y aller tant c’est évident. On connaît la chanson du violon usé jusqu’à la corde.
Ok pour l’enthousiasme... mais le reste au pré.
Aurions plutôt vu Nallet que Chabal en seconde poutre du reste avec Millo... de même que Médard à l’arrière... faudra de l’audace dans les relances, pas le jouer petit bras grands pieds et tataner comme des sourds.
Marty-Jauzion au centre ? Pas bon du tout ça... pas not’ kif en tout cas... mais les meilleurs sont blessés alors...
La charnière est honnête... Dupuy sans problème, Trinh Duc manque de pied, pas assez organisateur même si solide... la question ne se pose pas vraiment de toute façon, on ne voit personne de mieux à ce poste.
Devant, Piccamoles et Harinordoquy plus ad hoc que Bonnaire et Ouedraogo... dommage mais loin d’être un drame... et puis ya  
le grand Dusautoir... classe hyper sup çuila.
La première ligne nous plaît... moins celle d’en face avec le retour de Tialata.
Alors là ça nous fige ce truc... l’est dans les choux Henry ou koicaisse ? Mou le gazier, gros mais pas tonique... pas déblayeur, pas cavaleur, pas destructeur, pas gratteur, pas même technique !!!! Alors c’est pour les tatous, c’est ça ? Non là ça nous cloue... d’autant qu’ils jouent mieux sans lui les Blacks. N’ont p’têt’ personne de better aussi... personne du genre super Hayman Carl quoi... qu’ils cherchent dit-on à récupérer... considéré comme un des meilleurs piliers droits de la sublunaire planète... a quitté sa patrie lui aussi après la CDM... dépité sans doute comme certains de ses compagnons... qui le serait moins ? Pas nous.
© Le Pilier

25 novembre 2009

LES FORÇATS DU WEEK-END

Matchs internationaux du 28/11/2009
Italy v Samoa, 15:00
Scotland v Argentina, 15:30
Ireland v South Africa, 15:30
Wales v Australia, 18:15
France v New Zealand, 21 h

Cinq bastons dont trois contre les gros d’hémisud au complet, en une seule aprèm ? Veulent nous crever le râble ou quoi ? Même hyper entraîné, passant de quatre à huit pompes au matin, va falloir une volonté d’acier là...
Pis qu’un télé thons,
c'est l’usine à charbon !!!!
Samedi soir y’aura plus personne aux balconnets... certains gaziers vont plus valoir que tchi au dunlopillo... ça sent le viagra plein pif ouais... la mauvaise humeur, le flip... car si le castor soupire, n’a pas son quota... pas de joie dans la cagna...
et du gazier qui s’endort sur l’escamotte,
la gisquette n'en veut pas !

Déjà l’infirmerie n’a plus de matelas... matchs de Top en sus durant les internationales chicores, ça use... sur rendement des cuissots malgré le ferreux choco des zabdos, ya déjà du dégat : rotules de Piccamoles, d’Harinordoquy (vont manquer ces gaziers contre les Blacks) paluche de Mermoz, Fall quia aussi mal quelque part... etc etc... L’hexagonie en sur régime sollicite un peu trop nos gonzes du pré... comme les mateurs invétérés... affalés !!! Forçats du pâtis via ceux du divan simili, ça finit par vous ronger l’abattis !
Car sommes tous à la même enseigne !!!
Un rein trop sollicité dans un canapé mou face à l’écran plat animé engendre aussi ses pathologies. Suspens qui travaille... mauvaise action qui afflige... interception qui décourage... bérézina qui démotive... aboulie !!!! Plus des accoudoirs qui astiquent les tendons du coude... des tapis qui distendent les ligaments des pieds... raideur des genoux trop statiques... mal de carafe d’avoir enquillé trois fois 80 minutes hyper concentré, sans récup... Bastonner plus, pour engranger plus, c’est la formule air du temps !
PS : On risque de tout perdre en voulant trop gagner... dicton quia fait ses preuves... les fera encore... le futur est là pour ça !

Mais, un Pilier de notre acabit ne saurait pourtant déroger à l’appel du cuir. Sans perlimpinpin, sans additifs, sans rien... il ne sera pas sournoisement répandu que n’assumons pas le terrain quand il s’impose à nous... quand des mastards gavés de mauvaises intentions viennent de si loin faire des remous. Pas question de laisser passer ça sans se jeter corps et âmes dans la mêlée !!! Ach !!! Impavide et déterminé à en découdre en jetant un œil attentif partout !!!  Fi du farniente, oui à l’astreinte !
On lèvera l’arpion à la morte saison, celle des avents, d’évidence... en préparant agapes et cruchons. Et puis aurons la nuit entière avec nos consacrées pour nous bien retaper... p’têt’ même une Eléonore (avec qui ça ondule encore)... mais sans Lulu bien entendu. N’y pigent rien les branquignoles du onzième doigt, les rateurs qui se prennent le choux avec leurs pillules chimiques pour marquer midi en plein minuit... pas besoin de caramba, de treuil, de coca, d'artifice pour honorer la boîte à malices... Au pire, un p’tit coup de branle bas ? Pousse mou ? Une flemme ? Hop hop la bio suggestion du père saint Georges... on repense à Fernande... et tout le monde en redemande !!!!
Bref... Malgré cette grande volonté, un choix s’impose encore, ne pouvons quand même pas assurer tous les postes... Pilier c’est assez, les trois Team des tri on va donc affronter... pas moins... ni plus. Blacks, Boks, Aussies dans le désordre. On pourra pas dire que le Pilier ne participe pas à l’effort National pour sortir de la crise tiens ! Toujours d’attaque pour le terrain... le dos calé dans un coussin mais jamais, non jamais un seul poil dans la main ! 
© Le Pilier

22 novembre 2009

FRANCE - SAMOA... EASY JET


Des trous sans le gruyère autour, pour des Français profitant du fait... 43-5. L'analyse structurale du processus victorieux s'identifiant à la nature même d'un désir qui sous tend la figure culinaire sus offerte à l'appréciation de regards attentifs aux points positifs, ne saurait en rien justifier l'évidence, par le jeu des rapprochements, de croire qu'il est une formulation syncrétique voire suffisante et possible de rapporter des faits sous un éclairage nouveau pour s'engouer de riens somme toute frappés d'évidence. Encouragé de ne point en rabattre dans cette démesure laudative dénaturant la simple répétition des actes déjà commis, par le jeu de la langue... refusant de causer pour ne rien dire, l'analyse des matériaux établirait de facto la vérité d'un œil absent, ayant flairé la dérouste Samoane, l'envol des troupes joyeuses, la facilité trop grande de s'en faire une gloire. Aussi, au mécanisme délirant d'une communauté emportée qu'un tel constat pourrait outrager, réactif à la froideur d'une distance prise et nécessaire, estimons qu'un tel ordre des choses n'incite pas au déballage, et que si tout n'est pas dit là, fallait y être pour en savoir plus. N'avoir cure d'une telle bafouille est atteindre le but... n'y rien paner, une manque de jambes. Ach !© Le Pilier

21 novembre 2009

ANGLETERRE 6 / ALL BLACKS 19


Bifs plats, Blacks là, Pilier las
Six points la misère pour les enfants d'la Couine Zabeth... Dix neuf pour les Blacks plus sérieux devant... plus fort d’évidence. Aussi loin que sommes concerné, la bouillante eau n’a pas de vertus cognitives... les Bifs n’ont aucun gazier derrière capable d’impro... aucun cerveau sinon Wilko... et même lui n'a pas brillé... leur compo il est vrai était défensive, avant tout... un moment de statistique balancé sur bibici : 112 placages pour les Bifs, 60 pour les Blacks à la soixantième minute environ... ou plus tard... qu’importe. La physionomie du match en tout cas.
Au final étions quand même un peu las même si les Blacks ont proposé de beaux mouvements d’avants... gros match de la première ligne... à l'image de Woodcock, énorme le Pilier au grattage comme au placage... ont dominé les sujets d’une rose sans panache, sans grande imagination, impuissante carrément... sans viagra. Faut l'dire comac. Pas un seul instant n'ont été en mesure de passer l'en-but. C'est dire. L'essai du match... par Cowan, sur une action collective, comme souvent chez les Blacks. Voilà. © Le Pilier

20 novembre 2009

EDEN ORDINAIRE


Réveil matin

Un p’tit Lully aux mâtines ductiles... entouré de raisons toutes pures aux molles formes mouvantes et chaudes... sucré de figues du Languedoc dans l’intime d’un lieu originel... pesantes chairs repuses d’une nuit ordinaire à tutoyer les astres lointains en tripartie conniventielle... audacieuses menottes ravivant le mandrin vers l’icône solaire en plein essor... café tonique parfumé d’arabica... tel l’éveil ordinaire du grand roi sommeil, le supra king des Blogs rugby, le Pilier sémillant des mâles postures, critique, acerbe, méthodique, franc... qui a la candeur de croire que si muses s’amusent dans le nocturne Etna, le jour tiendra promesses de bel enchantement dans le diurne débat !!!! Ouich, wasp, chopines et contrevents !!!!
Bref... Ya du sun dans le blou toit terrien, la fraîcheur, le Novembre, l’air matin... Pilier fait quatre pompes et s’empare du jour.

Un œil sur les équipes qui battront la luzerne de Twickenham demain, que nous livrons céans. Notons chez les Roses Bifs le retour de Worsley, 32 piges mais d’attaque ?
L’équipe des Blacks ? La plus ad hoc d’après l’entraîneur même Graham Henry... pour étriper du Bif faut des gros, des forts, Tialata n’est pas là, ça rassure... pas même sur la banquette, enfin !
Étriper disions-nous ? Non, non ne vendons pas la rose avant son effeuillage... verrons bien si la ruée de brancards du sieur Johnson aura quelque effet sur le comportement audacieux des couine guys.
Quant à nos blous cocottes, c’est bien 18h le kick off... y serons si pas las. © Le Pilier

England: Cueto; Banahan, Hipkiss, Erinle, Monye; Wilkinson, Hodgson; Payne, Hartley, Bell, Shaw, Borthwick (capt), Worsley, Moody, Haskell.
Banquette: Thompson, Wilson, Deacon, Croft, Care, Geraghty, Tait.

New Zealand: Muliaina; Guildford, C Smith, Nonu, Sivivatu; Carter, Cowan; Woodcock, Hore, Franks; Thorn, Donnelly, Thomson, McCaw (capt), Read.
Banquette: Flynn/De Malmanche, Afoa, Boric, Kaino, Ellis, Donald, Ellison.

18 novembre 2009

CHOCS EN STOCK


Bien organisée cette tournée d'automne... tous les matchs le même jour... quasi au même moment... un choix s’impose donc. Aurions bien maté les Pumas, mais ya plus gros sur le pâtis. Donc, sans hésiter, suivrons la baston des Blacks. Puis les Bleus s’ils jouent à 18h... la Bibici les annonce à 16h... faudrait savoir !

England v New Zealand, 15:30
France v Samoa, 16:00
Ireland v Fiji, 18:15
Italy v South Africa, 15:00
Scotland v Australia, 18:15
Wales v Argentina, 15:30

Pour en clore finir avec le rastacouère vocalisateur de couacs, avec sa perruque en poulpe, cette citation rapportée par un lecteur, piquée quelque part sur le net :  
« Ras Dumisani est un opportuniste, un escroc, un massacreur de gammes... une honte pour notre pays. » Authentique dixit de jeunes Sudafs mélomanes.
Un bon coup de pub en tout cas pour cet empaf. Sortie du contexte, plutôt poilante l’anecdote... surtout quand on voit la tronche à Burger... sinon celle d’Habana à deux doigt de se fendre la poire tant c’était incongru. Pour ceux zou celles qui n’ont pas encore vu la performance... c'est ici, comme ailleurs.© Le Pilier

17 novembre 2009

IRLANDE / AUSTRALIE : NUL


Match nul... mais pas nul... même si pas génial. Savez tout 20-20 bitouine Paddies & Aussies.
Parmi les bons gaziers, O’Driscoll, centième sélection, plante l’essai égalisateur, balance une super cuillère sur Rocky Elsom (la tof) qui partait entre les perches ? Défend comme dab... royal en somme le 13. Même si n'a plus les cannes d'antan, tient son rang... indispensable encore.
Début de rencontre pourtant à contretemps, O’Gara vendange une passe O’sée, sautée, ratée... pour O’Driscoll surpris qui du bout des paluches fait un en-avant... interception de Mitchell... l’ailier Irlandais poursuiveur n’a pas la classe du centre & maître es pâtis, ne tente même pas une cuillère bienvenue si l’avait O’sée.
7 zéro pour les Australiens dès l’entame. Le Croke Park O’palin ne se démonte pourtant pas, encourage ses troupes qui reviennent dans le match.
Combat équilibré durant toute la rencontre.
O'ccupation du terrain aux citrons, 50-50.
Pas de quoi pourtant impressionner un kangourou sauteur... ni un connaisseur. Giteau n’organise pas le jeu comme Larkham hier... tente un drop foireux, se fait contrer... pas génial côté arpions relanceurs... reste habile cependant pour l’entre perche... prend un trou quand même... mais pas d’essai O’final.
C’est Elsom le Rocky et ‘pitaine de la team qui plantera son cuir dans l’en-but en coin malgré le retour de trois gonzes... avec Palu sont les forts du combat d’avant. Mais aucun génie en attaque les jaunes. Cooper apprécié d’habitude n’a rien fait de génial... tatane trop partout... Idem les verts de toute façon.

fi des lattes revenons aux pattes...
à doigts !!!!
Bref, Rocky assure. Un super gonze pour sûr, très apprécié des Irlandais... et pour cause, a joué chez eux la saison dernière et remporté le tire Européen... clap hands mérité.

L’autre gazier du match, l’arbitre. Ne laisse rien passer, siffle dès faute commise... les commentateurs de la Bibici trouvent ça un peu raide... ça bousille le rythme prétendent-ils, tout sourire quand même... les fautes étaient bien là, foireuses... alors ?  
Faut respecter la règle c’est tout ! 
Pas facile l’arbitrage au rugby... ya quand même beaucoup de choses à mater, plein d’occases de siffler... 30 gaziers sur un pré... la baston près du cuir 16 gonzes à surveiller... les hors jeux loin des yeux... Faut une attention O’bstinée... même dans le canapé on voit pas tout... sans ralenti parfois on pigerait pas... heureusement sont trois zarbitres à pouvoir intervenir... bien comac. Il impose sa loi cette fois, organise... n'a pas tort... les mecs finissent quand même par se mettre au diapason et les 20 dernières minutes sont plus rigoureuses, le jeu s’en ressent. Les Aussies dominent un temps, les Zirlandais reprennent la main sur la fin, égalisent à la dernière minute.Trop tard pour un drop !
20-20... reflet parfait du match. Même si les Australiens eurent quand même pu alourdir le score... mais n’ont pas.

Trop de coups de pompes dans l’ensemble...
trop récurrent ce ping pong... de l’arrière à l’arrière... on se débarrasse du cuir, plus de relances... c’est n’importe quoi. Les Bifs ont fait idem contre les Argentins... Johnson perd patience... l’a exprimé tel quel sur Bibici. Qu’est-ce qu’il attend pour organiser autre chose ? Sont quand même bien raidos les Bifs en attaque... la bouillante eau qui parait-il donne un exquis goût à tout, question fluidité du cortex, aucun effet !!!!  
Faut d’la magique potion pour ça...
et des gallinacés ? A voir !
© Le Pilier

15 novembre 2009

FRANCE VS SPRINGBOKS : LE VRAI MASSACRE...

... En couacs majeurs
Oh l’empaf, l’infame, l’affreux, le butor... pour le coup De Villiers l’entraîneur Springbok n’a pas tort... l’égosilleur de service a carrément massacré l’hymne superbe des Sudafs... voire déconcentré la troupe ?   
Du jamais vu comac ! 
Oh la casserole, le couac, l'hippo, la citrouille, le cruchon, le mufle, l’assassin !
Pour sûr ça joue sur le moral des troupes une telle mascarade, les joueurs n’étaient du reste pas très à l’aise... écoutez ici et matez pour vous rendre compte... oreilles délicates s’abstenir. Sortait d’où le coquin ? Un comique ? Une farce ? Un fêlé des cordelettes qui pousse la chansonnette dans une salle de bain et se prend pour un Pava rôti !!!!! Innommable le rastacouère...
Non là, soutenons les Sudafs & De Villiers... pas correct... on vous le balance aux galères nous un gus si peu mélomane...  
Assurancetourix à côté c’est un vrai rossignol d’opéra...
d’autant qu'il est d'enfer cet air... un des plus beaux hymnes de la planète... nous fout le frisson à chaque fois pour bien dire. Pour le coup notre retard fut avisé... n’apprécions pas ce genre d’irrespect.... un faute impardonnable d’avoiner une grande partition. Même sur une île déserte ferait fuir les cailloux ce guignol... monter les zeaux... péter un volcan... affecterait les Dieux !

En comparaison celui des Gallois la semaine dernière avant la baston Australienne, parfaitement orchestré, a même impressionné un Bif qui matait le match avec nous. C’est dire. Touchant en effet, une vraie communion tant le Millenium était au diapason... un frisson a parcouru notre échine... idem l'autour... étions fin prêts dispos pour savourer la joute. Un hymne dans ces moments, ça fout dans le ton, ça conditionne le souffle, ça apaise un instant.

Important ces rituels qui soudent le groupe, comme la communauté environnante, préparent les âmes à la grande cérémonie des baffes... un recueillement suspensif donc avant la chicore qui unifie les cœurs, rassemble les entités sous un même idéal :    
Communion des cordes, 
connexion des liens,
concentration sur le jeu.
Une anecdote vibrante : durant la dernière CDM pendant les hymnes, les Irlandais autour de nous chantaient la Marseillaise avec un enthousiasme étonnant. Le match ? France vs Irlande bien sûr... en sus connaissaient les paroles ces gaziers... il est vrai qu’en matière de fair play leur réputation n’est plus a faire. Chapeau bas... n’en sommes pas là chez nous... ces Paddies possèdent sans doute quelque chose en sus qu’il n’est pas nécessaire de nommer.
Ils jouent du reste les Wallabies à 16H sur Bibici cet aprem... 100 ème cap pour O'Driscoll... y serons pardi, dès les hymnes cette fois... si on échappe à Justine.
© Le Pilier

14 novembre 2009

DOUCE FRANCE

Développement du râble... 
suite impérative
Si être bon Français comme nous l’exprimions en notre bafouille sur l’Identité Nationale, c’est vertement secouer l’abattis d’un Bok quand il vient fouler l’herbette du coin, là chapeau bas !!!   
Du bon y’en a !!! 
Et pas d’la chochotte à Michou, ni d’la coquine à bijoux... non non... Du bon qui sent le terroir, le terrain, la sueur généreuse... bien éduqué, obligeant dans l’offrande, paterne dans la chicore, bienveillant dans le ruck, trans-porteur des valeurs humanistes fondamentales... quia dans les tripes en somme l’intrinsèque désir d’un Cétautomatix d’exprimer largement sa tolérance, son amour du prochain en percutant ferme l’envahisseur Romain qui lui chatouille un peu trop le cuir sensible et délicat. En sus quand on fait jaillir le raisin avec tant de grâce, d’amabilité, de clémence martelée,  
de respect fraternel sur ces prognathes binettes championnes du Monde, façon beaujolpif nouveau tourne carafe en guise de bienvenue...  
on s’enjoue, on jubile, on dit oui...on démontre, s’il était nécessaire, à nos vinaigrettes dirigeantes qu’il est parfaitement inutile de nous faire la leçon, que sommes bien assez grands pour savoir qui nous sommes, car sommes de fait, où l'on est comme où l'on va, et que ce juvénile démagobaratin sur l'identité ne saurait en rien exalter d’avantage nos âmes libres de choix.

Les capiteuses emmêlées d’hier que les 30, 40 guerriers ont proposé sur le pâtis Toulousain témoignent d’une espèce de savoir vivre que seul le rugby génère, exalte et perpétue.   
Merci aux Bleus, merci aux Boks pour ce combat coloré !

Des Bleus qui ont fait bien bonne figure devant cette équipe solide, rude, hégémonique... même si Monique n’a rien à faire ici... ont pris les Boks à leur propre jeu ! Bien vu ! 

Soudés, forts au contact, durs, très présents, vaillants, impavides, ces coqs de haute cour en ont sous l’agassin. De grands gaziers potentiels sont là... Dusautoir n’est plus seul... Millo-Chluski... superbe Barcella (Houlala quel match aussi le gonze... a bousculé sinon crevé les gros d’en face de façon magistrale)... Harinordoquy l’instigateur opportuniste de l’essai, le bel Imanol... solide Servat... teigneux Piccamoles... on devrait tous les citer... ce pack a vraiment de l’avenir encore faut-il que les têtes entraîneuses suivent. Car avons toujours les mêmes défauts, beaucoup de maladresses, sommes bordéliques en attaque... le travail est considérable... et puis ce n’est qu’un match gagné après tout... pas de stratégies subtiles, pas encore d’ouverture... pas assez techniques nos Bleus... faut changer encore quelques postes... etc. Et puis n'oublions pas ce n'est qu'un match contre des Boks toujours frileux en cette saison... à bons entendeurs !
Mais cette fois-ci les modules sont là pour bâtir une équipe de grande tenue. Plus encore qu’hier, il incombera aux entraîneurs de faire sortir le meilleur jus des ces vaillants gaziers. Pas gagné. Des forts, sinon de futurs grands, en possédons donc devant comme derrière, cela engage totalement la responsabilité des coachs de construire un système de jeu avec nos propres stylèmes qui mettent véritablement nos gonzes en valeur. Dans les clubs comme en EDF.
Ne loupons pas le coche !
Un développement du râble s’impose donc... dans l’air du temps la figure, sachant que l’art est long, l’occasion fugitive, l’avenir incertain, la constance plus difficile que tout.
A suivre, au plus près des crampons... de l'arbitrage... d'un Hymne saboté ? Et d'autres bagatelles.
© Le Pilier

12 novembre 2009

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Stabilité mouvante
Sympa les tricouleurs... les trompinettes qui sonnent aux monuments, galons astiqués sous l’arc triomphant, pompes au Baranne triple couche... mais le pré verdoyant c’est plus universel, plus présent... plus Eros... plus coulant... et puis ce « travail » de mémoire ultrabaratiné, dans la plupart des feuilles ne trouve aucun écho. L’histoire itère* les mêmes scénars, l’idem est une constante quia pas fini de rejouer sa partoche, avec ses couacs, ses gros sabots, son tintouin, suffit juste d’une occase, d’un mouvement, d'un souffle, d'un rien, d’une décision prise par quelques zempafs pour eraser d’un clin les meilleurs sentiments. Sapiens n’est qu’un mot, mesure une abstraction, des milliers de générations n’y suffiront pour en saisir les vertus, s’en faire une posture.
Savons toussa, n’y ajoutons pas.

Pour l’heure donc présente, retour au grand pâtis où les bestioles vont s’affronter sans laisser d’abattis sous la luzerne. La meilleure des bastons c’est le rugby. Tous les conflits devraient se régler comac, en crampons, Velpeau, camphre aux cuissots... Ce serait plus poilant, subtil, osé, plus beau... plus intelligent... en somme la grande évolution.

Ce soir, tout près de l'AZF jardin, on retrouve nos cocottes pour affronter des Boks dont on connaît le rang. Kankowski remplace big Spies, blessé au doigt... pas un manchot ce gazier, pour sûr ont de la réserve les Sudafs en troisième ligne, même si une équipe performante c’est une mécanique bien huilée avant toute chose.  
Le tout est plus que la somme des parties. L’entente parfaite, la cohésion, la connivence, l’automatisme sont les atouts majeurs pour développer un jeu vraiment collectif, fondement premier des équipes dominantes. Certes les grands gaziers sont indispensables pour l’ossature, mais plus encore le lien qui les unit.
Le must gagnant ? Se trouver sur un pré, se comprendre par un geste, saisir l’intention d’un coéquipier par l’esquisse d’un moove... sinon même anticiper sa course juste en matant sa position... avant même mise en route.  
Le grand art ! Pour ça faut se connaître, jouer souventefois ensemble, répéter longuement les figures pour espérer improviser et réussir son coup.

Si la team Boks est performante, c’est aussi que les gonzes se pratiquent comme les doigts d’une paluche, pour certains d’entre eux. La paire Botha-Matfield par exemple, a joué plus de 40 fois ensemble... exceptionnel en secondes lignes une telle longévité. Les vainqueurs de la CDM sont encore là. C’est une chance pour eux, ils ont d’ailleurs progressé depuis. Les nouveaux venus, comme l’intempestif et génial flanker Brussow, se sont parfaitement intégrés au système proposé par Jack White, bien relayé par De Villiers. Continuité des stratégies... un must.

Chez les Bleus, pour des raisons diverses, l’équipe change très souvent. Nos charnières, nos avants, nos centres, étions même subjugué lors d’une interview printanière d’un 13 qui prudemment satisfait rapportait en substance ce fait avant une rencontre internationale : « Avons taffés tous les deux (centres)... une heure et demie environ... tout va ». Quand on sait ce qu’est le poste de centre, on imagine la problématique adaptation, l’improbable rendement. Chez nous les EDF gaziers ne se voient pas assez avant les grandes baffes, on sait. Les clubs rechignent à laisser leurs poulains batifoler sur le green de Marcoussis puisque ce sont eux qui balancent l’avoine et sont privés des sélectionnés durant le Top. En sus un calendrier dont on critique la lourdeur, mais comme dab on mettra des kiloplombes d’années à changer ça. Pas des neurones qu’on a dans le cassis mais des clochers. Dix ans qu'on cherche une équipe type et complète. Dix ans qu’ça bouge dans tous les sens, sans continuité, assise d’un style éprouvé.

Pas d’méprise, si on prétend comme Lièvremont qu’une internationale team c’est aujourd’hui 30 gaziers, que tous sont en intérim (sic & stupide)15 seulement restent sur le pâtis. L’équipe modèle, ad hoc, se connaissant bien, pratiquant un jeu cohérent, stable, duratif, stratégique, constant mais adaptable par le fait des singularités nouvelles qui interviennent, c’est le substrat impératif pour prétendre rivaliser avec les plus forts. Non pas gagner un match de temps en temps comme on a toujours su le faire, mais engranger les victoires successives.  
Faire sa propédeudique en Europe, 
sa Polytechnique en hémisud.
Une sorte de développement durable si voulez, puisque ces démago-pléonasmiques phonèmes sont fashion.
En sommes encore à des années lumières...
*itère : de itérer, répéter quasi libitum... néologisme © le Pilier
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