28 mars 2008

ESTHETIQUE ET CHOC


Un petit ramassage d’abattis sur pâtis Britannique… the week-end dernier entre Bifs de Saracens et Gallois d’Osprey. Un beau placage des familles, comme on aime assaisonner nos petits plats post Tournoi, un peu fades parfois des chicorées d’ici. Ce gros choc valait son clic.
© Le Pilier

19 mars 2008

DES GAMELLES ET DES BILANS


Brêve revue de Bleus
Avons donc prétendu un bilan pas comme tous… l’item qui dévoile l’arrière boutique… le pas commun qu’on ose pas s’avouer ? La dosette à révélation ? Le folichon ?
Ben non, frères de luttes !!! Rien à venir de scoop… pas d’arcanes éventrées… de vestiaires espionnés… simplement un « disons tout », ce qui est là, sans ambages ni langue boiteuse, mais souplement pendue… sans plus… rien que les saveurs ne savent… que la réalité ne montre… que la vérité n’affiche. Pas d’extra, de trouvaille épatante… tout était là… sans mystère, yavait qu’à voir.
Disons alors uniment que le rugby Français n’a rien de mieux qu’un style modeste… la mine un peu pâlotte... tirez la langue faites Haaaaaaaaa !!! Pas la forme des grands combats... de super big players… pas de sortis du lot… de triplette transcendante à nous faire sentir que ces têtes connexionnées aux meilleures options, transpirent une vision systémique et coercitive autour d’une stratégie novatrice.
Par contre et comme dab, pléthore blablateuse… on essaye tout… on libère le jus… des petits frais sur pâtis… de l’envie qu’il faut redonner… Mais pas d’attaques dignes… pas de grandes envolées sinon individuelles, binaires au plus… un pack pas paquet soudé de huit… pas de grandes palpitations. La triplette a laissé grande licence aux joueurs pour s’exprimer !!! On a vu le résultat. Hors deux trois entités… Toulousaines pour le coup… pas grand-chose pour s’exalter… Faut du cadre bien structuré pour se laisser aller, un vrai système avec de vrais morceaux de choix que sous tend une vision globale, rassurante, fédératrice, comme anticipatrice, afférente autour d’un cuir qui circule vitement, se conserve, s’arrache, fait le lien entre chaque, univoque.

Bon, ont essayé dit-on… des gus de partout… fallait voir… tâter… mettre en acte… dans le bain tièdeux d’un tournoi des familles, rassurant...
Pourquoi pas !!! Mais ça cause trop… on sent pas la maîtrise… et puis sommes du cortex unique nous… pour diriger… le meneur sup… celui qui concentre… oriente… oui aux généraux, d’un général… sus au diffus, pour le féru, la directive avisée de l’entité monocordiale, savante, visionnaire. L’un pour tous en somme… même si en réseau connecté avec d’autres savoirs. Mais la vision c’est du propre, singulier, modulaire… jamais du commun.

On a vu donc… en vrac… épars… que de première ligne il n’y a pas… que sinon Nallet ya rien d’assuré… que Picamoles prometteur un jour, peut se détendre après…
Que Parra, de la tête, certes, mais doit travailler presto sa passe… mater Du Preez, sinon Phillips pour la vivacité de transmission…
Elissalde sympa, futé, mais trop lent et mou comme la limace Yachvili… faut plus le faire jouer çuila, ça sert à rien… très habile des pinceaux sans doute, mais vous ramollit un paquet d’avants rien qu’en lui refilant le cuir.
Skrela, sera jamais ça, plaque bien mais s’enferme, déjoue, pas de vision, c’est un bon petit joueur de club c’est tout… Trinh-Duc… sommes pas convaincus…même si du tonus. Beauxis nous semble plus posé, plus juste à ce poste… le seul qui nous inspire pour l’heure en dix.
Sinon pas de centres, grandes pointures… Sans Fritz pas de salut… sinon peut-être ce David… pas assez vu, mais nous semble prometteur… à suivre.
Traille et Jauzion ? Vraiment pas le pied… toujours le même jeu hyper lisible… Le platane comme certains journalistes surnomment le Toulousain, c’est du costaud, pas du beau, ni futé… le signifiant lui va comme un gant… nous n’y sommes pour rien… la vérité transpire même de la bouche des plus innocents… la poutre aussi… si voulez. Quant à Marty, faut l’oublier.
Clerc, Heymans, ce qu’il y a de mieux derrière… on y ajoutera pas.
Rougerie ? Peut pas progresser… faut le virer… petits exploits quand ya rien en face… mauvaise défense comme finition… pas de tête… d’autres à placer.
Malzieu… on dira plus tard…
Floch, bien pour du club mais pas la classe internationale. On sent ça comac.

En résumé, pas de Parisse, de Sheridan, de Martin Williams, de Lee Byrne, de Phillips, de Cipriani... de Castrogiovanni... dans nos troupes... Certes, pas une revue de toute la chambrée… on oublie du monde... c'est pas encore le 14 juillet... dans le fond aussi, on s'en balance. Pour nous esthètes de l'ovale module, le rugby ne s'arrête pas à la porte hexagonale... notre vaste territoire s'étend par delà le mol et le blou, le fol et le flou, et ne manquons de rien en d'autres hémisphères... ou d'autres moments, choisis, des coins d'icy.

Ce qui marque donc ? C’est que pour l’heure, pas de progrès… manque de piliers, de paquet, de zélés, d’affirmés… de grande nouveauté… de figures travaillées, imposées, pour jeu improvisé emballant enthousiasme et audace.
Alors que penser ? Faut zapper… en attendant l’été, et donner du temps au temps, qui attend son moment, regardant passer l'heure, les jours, les mois, les années...
© Le Pilier

17 mars 2008

TOURNOI 2008 : LA FIN


Bon alors ? Ok ? On veut son bilan ?… Son quoi dire, pour quoi penser définitif ?… Voire aussi son détail… anamnèse… forage… ses inductions savantes… les tous points délicats ?
Lundi, l’après tombée de fièvre, le tournoi terminé, on attend le diagnostic final du Doc la vista. L’expertise du seul immaculé tablier blanc Bonux & partial, l’hippocratique chirurgien des infirmités malignes que l’Homo Rugbylis développe quand le cerveau n’a qu’un rôle secondaire dans le fonctionnement du corps mouvant… qui l’air de rien, le savoir du tout, repère, jauge, expertise, préventive, annonce parfois, apporte beaucoup, observe et voit… pense, dit, dévoile pas tout mais saisit…ampute, cautérise, soigne, greffe, immobilise les contentions douloureuses mais encourage les celles d’esprits… le maître du bistouri qui anesthésie la sottise, le lieu commun, vous tond razibus l’élan moutonnier… vise, tient, isole la tumeur, dissout le tissu nave des plus chancres mous et vous réanime un dubitatif qui n’attend que l’éveil pour se lancer corps perdu dans la critique assumée et crier son petit avis !!!
C’est donc ça qu’attendez dans vos silences mitigés ? Qu’allons-nous penser icy de ces débauchées à peine hivernales d’après CDM, de ce petit tournoi vieille Europe où l’erratique enthousiasme n’eut d’égal que les mots ondulants pour l’insuffler, l’entendement muselé pour y croire ? Enfin disons qu’on pouvait s’attendre à tout et ne se pas tromper… comme ne rien espérer et se plaire au chiquer de rares envolées.

La cuvée 2008 n’a certes pas enivrée les boussoles les plus magnétiques, les bobines les plus dynamiques. Qu’une engeance petit bras s’exalte à la moindre échappée… au soporifico-barratino-suppo-copino-grata des zuns, us coutumiers démagos et rataves que les folliculaires légions se plaisent à diffuser dans des colonnes pas même vertébrales… au ridiculogos qui d’un rien veut faire croire au grand partage, élan, tout neuf, futur très sun, qu’une vessie est un phare d’Alexandrie, comme ici… au conseil préventif et répété : « Faut attendre, c’est un début… stratégique… tout voulu… projet ambitieux... du mieux... », que ce joli monde agite donc dans la mare ovaliste son petit croupion, égrainant coin-coins et gloses bruitistes, remuant la vase à sensations, on connaît !!! Et si en rien ce mælstrom spectaculaire ne vient perturber l’impassibilité monumentale du Pilier, c’est que le signifiant maître nanti de fondations profondes, n’a cure de ces dires aléatoires, possède tout un cortex indé, s’active à bien saisir
cette forme qui révèle le fond.

Qu’avons à dire de plus que n’avons pas exprimé ?
Ces petits détails qui font les grandes vérités ?
Ok ! A suivre donc...
© Le Pilier

16 mars 2008

UN CHELEM, DEUX WILLIAMS


Deux joueurs en vue parmi les vainqueurs du grand Chélème… Martyn Williams l’un des flankers le plus flanker du tournoi... et Shane l’ailier le plus Williams des trois quarts, mais tout autant Williams que Martyn, marque le premier essai de l’euphorie… Martyn tout comme Shane, enfonce le clou, à la Williams, seul entre les poteaux et donne grand souffle au Pays de Galles.
Victoire Galloise 29-12 contre des Français dont on trouvera mille excuses pour ne pas les accabler quand une seule suffirait...
Les Gallois remportent le dixième grand Slam de l'histoire du tournoi...
Politiquement correct...
Pour l’heure laissons Gallois désaouler… suivra l’analyse des matchs du week-end…
© Le Pilier

14 mars 2008

SATURDAY LAST FEVER


Encore un menhir à livrer
Pas du grand cru ce tournoi… peut dire ça ! Pas saoulés de bon gros rugby à ventre repu... à nous dresser l'échine... à faire mousser les copines. On est ici... pas au paradis.
Les Bifs nous plient mais sont inconstants. Nous mettent Cipriani à la place de Wilkinson pour attirer le chaland... moui !!!... ça fait un peu sauce à pudding pour relancer le marché... aussi loin que sommes concernés.
Les Irlandais n’ont fait qu’un beau match, certes contre une moindre équipe, les Scots… Le reste du temps ? On pourrait croire qu’ils n’ont plus l’envie… s’amusent plus ? Manquent de Perpetual Motion Food eux aussi ? Savons pas.
Les Ecossais gagnent les Bifs la semaine dernière ? Sans essai bien sûr. Une entente ? Ou pas ! Pense ce que dois… t’es assez grand pour ça… ou p’têt pas !
Les Gallois peuvent gagner le grand Slam… oui… ont bien débuté contre des bifs déjoueurs… pas exceptionnels non plus… Ont de bons zéléments quand même, mais trop parfois, manquent de jugement.
Les Zitaliens de Pizzaïolie… moui … attendent une petite victoire contre les Ecossais.
Profitons du fait quand même, pour balancer un bon gros spot sur le troisième ligne Sergio Parisse… excellent la semaine dernière contre les Français… fort habile, le Romain… une palme méritée… nous plait le gus… un grand vaillant. Le joueur du week-end dernier… un des meilleurs du tournoi.
Les Français ? Sont Français ! S’ils peuvent gagner les Gallois ?
Ya madame sommeil pour ça ! Et du folliculaire en veux-tu-voilà, avec blabla sur tout et même gratos en stock, du sus de n’importe quoi ! Comme le disions ici ou là.
Samedi le tournoi c'est fini... Saturday Last Fever sans Bee Gee... sans simili... ni biribi. D'la vraie châtaigne, du beau jus, urbi et orbi... vous prie !!!!
© Le Pilier

13 mars 2008

L'EQUIPE: MENSONGE & PROPAGANDE


Pour en finir avec Michalak
Vu sur le Blog de l’Equipe… de bras cassés… chipé par un admirateur du Pilier… écrit sans doute juste après le match Shalks-Blues (22-17) Samedi 8 Mars, l’articulet d'un billettiste, dont on ne sait rien.
« Les Natal Sharks ont conservé leur invincibilité après la quatrième journée en dominant, samedi à domicile, les Auckland Blues (22-17). L'équipe de Frédéric Michalak s'est imposée grâce à trois essais, dont deux du troisième-ligne Keegan Daniel, le premier ayant été inscrit au bout de seulement seize secondes après le coup d'envoi, nouveau record de précocité dans ce Super 14, le précédent étant détenu par un essai de Chris Latham après vingt-neuf secondes. Michalak s'est non seulement fait remarquer par des cheveux teints en blond pour l'occasion mais par, encore une fois, d'excellentes passes et des crochets déstabilisateurs à son poste d'ouvreur. L'ancien Toulousain a également fait preuve d'un gros travail défensif, effectuant notamment un plaquage d'école et spectaculaire sur Joe Rokocoko, qui disputait son cinquantième match en Super 14. »

Ho !!! Ho !!! Nous exclamâmes-nous à la lecture de la baveuse annonce !!! Un dithyrambe à subjuguer notre intérêt ? Une laudation tout ce qu’il y a d’authentiquement scoop ? Quasi poustouflant le gonze Fred ? Du gros taf l’artiste ? Le sol Africain lui filerait du jus ? Inonderait sa vista d’un éclairage neuf ? Rendrait ses orteils à son pied ? Ses plaquages nickels, tout Casto ?
D’école à prendre exemple ? Cela méritait un petit œil prudent mais curieux, calé, bien à l’abri de paupières oscillantes… ce que nous fîmes hier. Matâmes donc l’évènement lors d’une redif du dit match dans un pub, et là, sirotant un café de Colombie, éveilleur de moi dolent, comme nous nous en doutions, rien de ce tout cire pompe n’était du vrai ! Sinon même, pour dire franc direct, tout faux c’était ! Sauf le décoloré des douilles… du coup, plus facile à suivre sur le terrain le grand passeur de passes. 

Le plaquage en question sur Rokocoko intervient après une course de ce dernier qui crochète sur l’aile et ralentit. Michalak était derrière et lui tombe dessus… rien que du normal en somme… d'autant qu'il est bien payé pour ce minimum. Un plaquage somme toute aisé pour le moindre pratiquant. Mais en fait, à bien y regarder cela devait paraître extraordinaire au pisse-copie de L’Equipe. En effet 5 minutes avant, Michalak loupe comme un bleu le dit Rokocoko, sans bavure, du tout net, sous les lights… au vu de tous, sauf du plumitif animal... qui occulta le fait, bien entendu.
Comme sentions l’arnaque-info, avons particulièrement jeté une loupe sur le soi-disant gus d’école… Voici donc un résumé du match de Michalak… en vrai, juré sur les saintes zécritures.

- Crochet du gus… coup de pompe judicieux qui rend la balle à l’adversaire relançant les Blues.
- Coup de pied de ses 22, en plein sur l’ailier adverse, qui relance les Blues
- Loupe Rokocoko sur l’aile, tout seul, pas gêné… comme un bleu. Les Blues se rapprochent de l'en-but.
- Après chaque action de son équipe quand se place en défense… il lève le bras… pourquoi ?
- Passe ratée…
- Plaque Rokocoko… normal.
- Plaque un gus et le repousse… bravo !
- Rate un placage…
- Récupère la balle sur un cafouillage et la jette n’importe où…

Tenez ! Voulez du sus ? Du précis time ?
En voici pour vérif…


- 60ème minute, car avant ne touche quasi jamais le cuir. Drop tactique en coin dans les 22 adverses. Complètement raté. Ça fige un peu, tellement on comprend pas ce qu’il a voulu faire. La semaine dernière… exactement même dératé, dans les bras de l’ailier qui relança…
- 61ème Très belle passe en avant, sans raison, pas d’opposition, pas de vitesse, rien…
- 62ème 40, coup de pied tactique par-dessus la défense des Blues, raté, qui relance les Blues dans la bonne direction…
- 70ème Placage raté…
- 73ème raffut de son vis-à-vis, rate le placage, le Blues plante un essai entre les poteaux !!!

En substance voilà les exploits du gus dont on voudrait faire avaler aux Français la superbe. Inventée toute pièce, sans doute pour quelques sponsorifiques marques tartineuses de beurre à croupions, kangourous à valseuses, à baigneurs, perruques en peau de fesse qui rêvent d’un crâne blondinet... tarlouzes en mal de gitons !!! Hé hé !!! A quoi bon cette mystification ? En sus et pas des moindres… ses coéquipiers très souvent font des passes sautées pour ne pas lui refiler le cuir… vérifiez… que du vrai. Soit, il est mal placé, soit, ils l’évitent. S’il continue ainsi gageons qu’il ne gardera pas sa place… Ne crée jamais une action dangereuse… n’organise rien… donne des coups de pompes n’importe où… Pas une seule touche trouvée. Ses passes sont souvent mal assurées... des en-avants.
Le journaleux sportif seconde zone (s'cusez le double pléonasme) parle aussi de ses crochets… oui il en fait un, vraiment vrai sur un gars lancé vitement sur lui. Il crochète en effet et tape dans les bras d’un Blues qui relance une nouvelle fois…
En somme joue comme en France pardi… pas d’erreur possible...
Gros travail défensif qu’il dit ?
Gros travail digestif oui !!!
Il rate l’essentiel… sur l’essai de son vis-à-vis… se fait balader madame, non ? Stupide qui prétendrait le contraire… sinon philistins bien sûr… amateurs de flans…avaleurs de craques… miteuses subjectivités qui balancent au grand fourgat le si peu qu’ils possèdent d’autonomie… Sont légions en ovalie ces trépanes engeances… C'est pour elles sans doute que l’Equipeu elleu seu décarcasseu !

N’avons rien contre Michalak en tant qu'homo gus et sapien, il va de soi… Mais là, pour le coup, ça dépasse l’entendement... ça frise la propagande Stalinienne ! Pékin Mao en poster coco !
Le culte de la perso !!!
Pas dans nos fondamentaux !
L’Equipe dit-on est en difficulté financière… moins de lecteurs… pas étonnant ! Vont finir comme Rugby-Hebdo... au berlingot ! Mensonges sous prétexte d’info… c’est pas réglo… Bidonneurs de grasses huiles va, cireurs la tatane à reluire la semelle... Poussifs emmazoutés d'enjoliveurs à carlingue teuf teuf, kiloplumes de pâtés de têtes crabes, imposteurs de mythes frelatés... goureur qui vous farde un os, et vous refile ça comme du gigot...
Ho ! Ho ! Le grOs culOt !!!
Non !!! Non !!! On pouvait pas laisser passer ça, la rapine à vraie vie... On veille ici... Pas question d'en rajouter dans la gonflerie du rien... la ventripotence du nothing... le Gargantualisme du mini frog... le surplus de menterie... soldé 100 pour 1. Nous faire passer des vessies pour des phares d'Alexandrie ????
C'est quoi cette comédie ?
A entacher ainsi la simple vérité vous en perdez le dernier intérêt qu’on pourrait vous porter : celui-là même de vous ignorer. C'est dire.
© Le Pilier

12 mars 2008

FRANCE INTER : LA QUESTION FACILE


Où en est le Rugby Français ?
Question posée ce soir à notre triplette d’entraîneurs sur France inter à 19H20, une émission où la question la plus virale, la plus mollasse, la plus banale, la plus avachie, la plus cireuse de pompe est une excellente-question-merci-monsieur-de-l'avoir-posée !(sic)
Ici dessous, la réponse va tant de soi que vous la livrons en exclu, avant même que le phatique radiophonique n'endorme votre petit espoir d'éveil, qu'on vous soporifise avec de la ventoline à gloses démagoulinantes, avant de ne jamais écouter ces inutiles baveuses répandre leur vide écume, sortie de carafons ronrons à fonction unique: pomper l'air !

- On en est où ?
- Hé ben, pas très loin… ici... là... dans les vingt deux… à deux pas, mais ya du potentiel !
- Sans stratégie ?
- Mais de l’envie !
- Des avants flottants ?
- On a des bouées !
- Des arrières… à l’arrière ?
- Hors deux trois Toulousains, ya pas le feu c'est vrai... mais du mieux... les lacets sont plus solides... le désir torride... puis faut pas trop regarder derrière... l'avenir c'est devant.
- Des passes moches… tardigrades… pas vites ?
- Des passes !!! Des passes !!! C'est pas un XV de frangines quand même !!! Pas des langoustines nos gaillards... ya pas "fils de joie" sur les maillots... ya d'l'herbette à brouter bien sûr, mais grand pré... pas des casiers pour siroteuses nos vestiaires... faut pas pousser !!!
- Bon... mais pas de grandes zattaques ?
- Faut du temps... laisser du "faut" au temps qu'il faut... mettre en place des stratégies...
- Justement ya pas de stratégie ?
- Mais ya de l'envie... et puis notre stratégie, c'est d'en avoir aucune... en prenant appui sur les fondamentaux bien sûr... c'est fondamental.
- Ah ! Un petit rugby quand même ?
- Petit mais costaud... Qu'a mangé du gros Kiwi en CDM quand même...
- Avec un arbitrage douteux non ? Des z'en-avants ?
- Mérités... on dominait...
- Et pas une pénalité sifflée contre les Bleus en seconde mi-temps ?
- C'est notre point fort, pas de fautes inutiles...
- Et les fautes utiles ?
- Celles qui sont pas sifflées...
- Gasp !

Bref, sans les Bifs pour veiller sur nos chevilles en Europe, on rentrerait pas dans nos crampons. On se prendrait encore pour les meilleurs de la planète… ce qui somme toute n’est pas faux.
Les Bleus ? La meilleure équipe de France du Monde pardi !!!
Où on en est, donc ?
On en est là !
© Le Pilier

GALLOISERIES


Des bras dans la tête
Une des pires actions du Week-end. Une prouesse d’empaillé à souffle couper… zavez-vu ?… Ryan Jones ?… le cap’tain’ Gallois ?
Une cinq contre un dans les 22 Irlandais, quelques minutes de match à peine… la truffe Ryan s’empare de la balle pour s’engouffrer dans les centres et bloquer l’action… Pas moins de quatre coéquipiers à sa droite côté, pour quasi un essai chacun si voyez l’espace… Ben non… la moule fait la coquille, garde son cuir et brise un élan à flageoler les enthousiastes compas… Si c’est pas une fleur de nave çuila !!! Et les Gallois vous confectionnent des perles du genre à filer des colliers, comme en veux-tu-voilà… en sus des fautes de mains, de placement… des coups de tatanes pis que d'ânes... des jeux de mollets pis que navets.
Ya des connexions de ruisselets dans certains kilos synapsiques, qui n’auront jamais l’occasion de gagner l’océan cognitif.
On se demande comment possible peut se produire de telles emplâtrées ???? Rien dans le cortex là… n’ont pas pigé l’enjeu premier… la règle one… collectif avant toute chose… avant même qu’une grâce divine n’insuffle dans ces cafetières pures arabicastrées, une petite idée encourageant la prise solo d’initiative du syndicat neuronal qui leur sert de guide.
Mais le rugby de tête, vivifiant d’audace et de vista, enrhume bien souvent les bords de cerveaux de ceux qui ont trop de bras dans le cortex… les connexions en bonnet de laine ne diffusent plus que de molles initiatives, sottes comme des pantoufles… grasses comme des pieds sans cervelles directrices... sous le couvre-chef.
Et Gatland comme hic, prétend qu’un poireau ça court et pense comme un Kiwi… hi hi !!
Bon, pige un truc quand même cette dorure d’entraîneur… Hook retrouve l’ouverture et Phillips reste à la mêlée contre les Bleus à venir… c’est bien… ce qu’il y a de mieux pour eux.

Mais enfin, ce rugby de tournoi moyen… ageux… pompeux… plus table ronde à pichets et tintinnabulants gobelets que conquêtes d’empire des romaines bannières aux balsamiques lauriers, légions disciplinées, rompues au partage, collectif, un pour tous… tous en jeu… faudrait lui faire comprendre que depuis Copernic c’est fini le nombrilisme géocentrique pansu et repu d’autosatisfecit… Ya du rayon majeur qui domine notre petit tout… faut s’éveiller au grand cosmos les gus… c’est pas nos satellites ronronnants géostationnaires qui vont nous faire atteindre les incommensurables ovales galaxies des hémisphères Sud, majeures, l'empyrée du grand rugby quoi !!!
Non, non… sommes pas au niveau… voilà tout.
Regardions le Super 14 hier soir… les Bulls contre des Lions, plus faibles mais non sans crinières… Avons vu des zattaques des deux côtés, impensables mêmes en équipes nationales Européennes… D’une vivacité… précision de passes… centres lancés plein carbu, au jus de jag… récupèrent le cuir en pleine vitesse... Tout est plus vif… plus collectif… Peu de fautes... arbitrage réglo... On dirait une autre planète… Genre Micromégas matant le Nord Hémis en se grattant la panse désopilante…
A quand donc l’éveil, l'open rugby, la parousie, la fin du simili en ovalie d’icy ?
© Le Pilier

11 mars 2008

SCOT & CHOC


Il a pluie
Le vrai, seul choc du week-end, sur la tof. Balshaw plein tube balance son genou sur l’impavide trombine de Rory Lamont, gros bobo… K.Omaco… hosto… Fin de tournoi pour le Scot. Pas très réglo la gamelle en fait… Balshaw se lance cannes en avant, comme un manchot, quasi tacleur mal intentionné… fait le blessé ensuite… son petit ciné… mais n’a rien au final… ça marche, personne ne bronche… le Pilier souffle dubitatif… à chacun son avis… comme sa Julie.
Sinon le match : Droit pinceau Paterson 15… Gauche panard Wilkinson 9.
Match très excitant des arpions… pas lourd… délicat… tactisme… sous grosse pluie caressante… on s’est régalé… du ping pong de cuir savaté… des fautes à satiété… des pénalités cadrées… pas un seul essai… pas une attaque avisée… du si lourd de Tommie qu’on eût cru du Teuton…
On pouvait pas mieux espérer pour savamment s’ennuyer d’un parfum de tristesse que même sans regret, et sans déboire laisse, la cueillaison d’un cuir au cœur qui l’a cueilli… quand maladroit, vite échappé des doigts gourds, lourds, embardés, et que le pied supplante ce que les mains ignorent… Ach & bref !!!
Nous errions donc l’œil rivé sur le pâtis vieilli des surdoses de pluie, une pinte à la main, quand avec du soleil au cœur dans la rue et dans le soir, elle nous est en riant apparue, cette mousmé gironde comme une Bordelaise… pudibonde mais pas com' Antibaise... Romaine comme un forum antique… chaloupée comme un gros Atlantique… si fortement cuissue, superbe, mélodique… qu’il a pluie, qu’il a pluie encore toute la nuit… avons récupéré du jour le charme évanoui.
Enfin… sommes bien verts si l’on compare avec le rugby sud hémis… à quoi joue-t-on en vieille Europe… pas très sérieux ces rencontres… ya du taf si on veut se mettre au niveau… petit rugby tout ça… lent… anarchique… à papa… à pantoufle… à socquette… emmitoufle…

Mini mini mini mini…
Tout est mini dans not’ rugby…
Mini-passe et mini-moque
Miniature de quoi j'me moque
Mini mini mini mini…
Tout est mini dans not’ rugby…

On oubliait l'autre fait marquant du match. Dans les dernières minutes de jeu Wilkinson est remplacé par l'imparable Hodgson... toujours lunaire et l'air de ne rien y paner, le zig nous gratifie de sa vista, hic évoquée... Il reste une minute de jeu à peine, les Bifs à tout prix doivent marquer un essai pour la gagne. Relance des vingt deux, Hodgson reçoit la balle et donne un grand coup de tatane dans les bras d'un Scot. Plus nul on peut pas... plus idiot, plus branquignol, plus crétin, plus débile... ya pas dans la galaxie de l'univers infini le plus reculé du cosmos le plus lointain... Ventrebleu... c'est quoi cette mascarade... c'était payé ou quoi ? On est en droit d'y croire.
© Le Pilier

10 mars 2008

WEEK-END LA PIONCE


Well, ok, bon, d'ac... moui, panoplie, gros lit !
Premier Acte : Les Gallois gagnent, les Irlandais ronronnent…
Le Pilier pique du blair…
Deuxième Acte : Les Ecossais gagnent, les Anglais prennent l’eau…
Le Pilier flotte & roupille ferme.
Troisième Acte : Point de vue
Les Irlandais retrouvent leur rugby CDM sans inspiration… expiration keuf keuf… Pourtant la semaine dernière étaient tout feu… bien en cannes… gagneurs… pétaradants… Alors ?
On laisse le Gallois trottiner vers un grand Chelem… de même que les Bifs proposent aux Ecossais une victoire leur évitant quasi la cuillère de bois… option il va de soi, et selon toute raison, la plus judicieuse sur le plan bizz, politico-diplomatique. Ça vous revigore un brin ce chardon bien en peine avec ses licenciés et défaites accumulées… c’est mieux pour le rugby d’Europe, ça illusionne des forces plus équilibrées… ça crée du suspens… Ach !!! ça remplie des Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Des colonnes spéculeuses… ça bookmakerise sur une finale très zengagée… Si si !!! Tout cas, fait figure de vraie finale… et ça c’est tout bon pour l’excitation… la trampoline passion... le battant... la patate... le porte aspine des autres... ceux de l'IRB... de la télé... de partout où c'est greffé !!!
Sinon quatre équipes se retrouvant ex aequo où quasi, départagées par le seul nombre d’essais… deux autres pour en découdre pour arracher leur seule victoire. Pas génial, pas bizz, pas flouze… sommes ok. De leur côté les Bleus ne pouvaient pas perdre contre les Romulus… mais possible contre les Gallois pour faire un seul vrai gagnant et renflouer le suspens. Répartition des avoirs ?… Cordiale entente ? Rien que du normal en somme si ça. Y’a pas mal d’artiche en notre ovale hémisphère… on peut s’entendre pour écrire les scénarios les plus rapporteurs…
A moins que le Pilier ne déjante de la tourneuse roue... pas réveillé des ronflettes... la baigneuse sous voiles Morphée... continue de piquer sa romance dans d'oniriques contrées... aussi malade du pouce qu'un stoppeur au milieu du désert de sable sans platane et sans zeau... mou du cortex en somme... élucubrateur comme trop souvent...
Auquel cas n’en croyez rien, ne venez plus icy, fuyez–nous !!!! Conservez vos biens patiemment acquis… restez entre bons copains… agitez vos fanions… arrosez le terrain… jouez de l’harmonium… jetez les confettis... abusez des youpis !
Sans nous.
© Le Pilier

07 mars 2008

CIPRIANI DU BALAIS


Pour un petit disco en boîte de nuit, Cipriani rentre chez lui… viré de la sélection Anglaise… ne vous déplaise… Si si, le crampon et les lampions c’est pas l’ad hoc union… Le vieil Ashton pense que son garçon n’est pas assez grand pour faire son Brando avec les mousmés, sans la permission du papé… il a vingt ans, joue chez les Wasps... trés bien dit-on !!!
Il devait honorer sa première sélection à l'arrière, c'est Balshaw qui va s'y coller... c'est le mot... pas trés inspiré en ce moment le gus.
What a pity !!!! Figues et coulis !!! On joue pas les Travolta au pays de Maggie la ferreuse, juste avant de rencontrer les Scots aux petits chardons… Allez allez Cipriani... au lit avant minuit !!!
Bon les Zanglicans c’est pas ce qu’il y a de plus samba, on sait ça… pas des parangons de rigodons… des frappadas de nos javas... Non non... mais de là à virer le jeune prodige pour simple sortie... à peine aprés minuit, sans un degré de ouiski dans le gosier !!!!
Hé Hé, discipline discipline et froutrepine dans le quinze de sa majesté !!! Faut d’abord honorer la couine… ensuite les Joséphine... s’il reste un peu de jus. Mais avant les ébats... abstinence... couic... zouic et pas touche panier !!!
Pas jouasse donc le papy Ashton, et surtout bien borné… En effet, outre la sanction qui est bien appuyée, devinez qui intègre le groupe du fait de son départ ? Le fabuleux, l’incroyable, le revigorant d’ennui, l’humaine tragédie, le spleen encastré comme un ongle incarné… le dénommé, le phénoménal, l’impénétrable, le pavé intégral, le grand jouisseur de ces dames impatientes, le raideux bien Hodgson, qui plomba le quinze de la rose du temps du grand Robinson, l’entraîneur viré après moult Austerlitz… du temps qu’il enfilait ces perles de plomb comme des colliers de défaites successives avec un air de ne même pas savoir ce qui se tramait autour de lui.
Là !!! Chapeau melon les Bifs !!!! Z’étiez jaloux de Laporte c’est ça… vous rivalisez dans l’impéritie… le vieux confetti… le cervelet rassis… le fourbis. Il ne boit pourtant que de la bouillante eau cet Ashton… vous savez, celle qui donne un exquis goût à tout… vous affine tellement le palais que la moindre peau de vieux citron perdue au fond du frigo, plongée dans l’émoustillant breuvage, le transforme en liqueur.
Allez allez les pétillants gaudrioleurs, un p’tit disco pour les jambonneaux ?
© Le Pilier

MURPHY OUT


L’Irlande sans Dempsey à l'arrière… mais surtout sans Murphy, l’homme élu vraiment zélé, du précédent match contre les Ecossais, le gus en forme du moment Irlandais. Mal au tendon de Murphy… pourquoi du reste un tendon qui lui appartient s’appellerait tendon d’Achille… Achille, savez, celui qui commence le bouquin des bouquins par une grosse dispute avé l’Atride pas commode... comme lui… l’Aga même nom que le roi des guerriers fils d’Atrée, aux pouvoirs trop étendus… comme toujours… et finit l'histoire occis par Paris, la capitale visée, qui va droit au but quand on le lui demande gentiment.
Bref, Achille aux pieds rapides est mort de toute façon il y a un paquet de lustres… alors… à chacun son anatomie… à chacun sa Julie... le tendon qui lui appartient.
Nos arpions sont à nous... les rayons à la roue... la sardine est au beurre... la praline aux cogneurs... Ninon à l'escadron... et tout le monde a du plomb !!! Ach !!!

Donc, claudique l’Irlandais… pour sûr il va manquer. Un capteur de balle du tonnerre comme le disions icy… super passe... réussit ses clichés malgré la pression... visez la tof... somme toute chorégraphique… la classe… une valeur sûre d’arrière, comme son placement impec… mais n’est pas là, aussi laissons ça. Robert Kearney le remplace... pas du gâteau contre les Poireaux...
Même si en leurs pâtis les Irlandais sont transcendés… on connaît… bien à l’aise à trottiner… leur chez eux, c’est un jardin surventé, à vous décorner votre enthousiasme bovin qui se fait piquer sa petite fleur roulée comme une peau de vache… bravache... bien difficile à ratisser en tout cas, à organiser son jeu et Gatland, l'entraîneur Gallois, a beau prendre les Reds pour des Blacks, tout se jouera sur le green, avec calamine... à pêter !
© Le Pilier

06 mars 2008

HOOK BANQUETTE


Gatland connaissez ? Si si, le Néoz qui prend les Rouges pour des Blacks, les poireaux pour des Kiwis, l’entraîneur Gallois qui préfère Jones à l’ouvreur Hook qui plante l'essai sur la tof… Pour le coup sommes dubitatif. Se passer du d’jeun Hook pour mettre du lent Jones… c’est un peu ça le problème chez les Gallois. Quand un gus possède un pied, on ne veut pas s’en passer… Car ce Jones n’est pas un grand joueur… hors la pompe... pas créateur de beau jeu... faut dire la chose en l’état… Hook a de la canne et du crochet… du pied… de la vista vraie… de la classe quoi... même s’il peut faire encore des fautes inattendues durant le match, comme tataner dans les bras adverses pour relancer le gus en fin de match… Vous savez, chez nous appelons ça la Michalak… tu sais pas quoi faire du cuir, tu le donnes à l’adversaire pour qu’il fasse le jeu…
A ce propos du reste, avons vu le match du Frenchy avec les Sharks ce week-end… hors le fait bien placé à l’aile, personne en face, pour l'essai bienvenu… il est toujours aussi nul à l’ouverture… N’a pas l’air de le comprendre lui-même… même jeu… même port de balle… mêmes coups de pieds aléatoires… aucune touche trouvée… même plaie quel que soit l’hémisphère… même si... même si on s’en balance fermement.
Hook peut se planter certes… doit assurer sa passe pendant 80 minutes… pas faux… mais de là à retrouver Stephen Jones… ça peut lui coûter gros à Gatland contre les Irlandais de ne pas aimer Hook… on sent ça comac… pas l’affinité élective avec l’ouvreur… un feeling nôtre nous fait dire la chose ça comme… heureusement Phillips retrouve la mêlée… avec Hook c’est la meilleure charnière de Galles…c'est du reste celle qui planta les Bifs en ouverture du tournoi...
Et puis c'est pas bon de mettre, virer, remettre, virer ces jeunes... un peu comme chez nous. Pourquoi ne pas laisser Parra s'affirmer durant tout le tournoi ? Yachvili on connait... bien... ses limites... sa mollerie... on en a cure du gazier... pas trés maline cette triplette, on sent bien ça...
Essayer ? Oui oui !!! Mais quand c'est confirmé ? Yachvili comme Rougerie, ne joueront pas un meilleur rugby... c'est fini... des années qu'ils font la même chose... tout est dit, pesé, consommé, fatalisé, gravé... la passe de Yachvili sera mollassonne aprés même la fin du réchauffement climatique... pu d'espoir... Rougerie n'a pas de tête... on va pas lui greffer un nouveau cortex... En sus Clerc sur le banc ? Non mais là, ça nous deult les compas...

Hook doit pas être content... on comprend.
Alors Gatland on ventile encore ?
Réponse samedi au Croke Park des verts vitaminés, plus frais.
© Le Pilier

05 mars 2008

AVE CESAR ...


Morituri d'ennui te salutant
Mille mieux à faire que de mater l'Italie en nos XV pâtis, Dimanche de manche... L'empire Romain ? Si lointain... Alésia ? Révolu ! Jouer les Pizzaïolos ? Pas vraiment un cadeau ! Sinon pour se rassurer quand on gagne… se dire qu’on est pas mal beau… qu’on a fait du jeu…
Les Romulus finalement participent au tournoi pour ça, mettre en valeur, nous… les autres zéquipes. Une sorte d’entraînement pantoufle pour s’en faire accroire qu’on est bon, qu’on a du jus… qu’on gagne, qu’on est fort... sanquette, jusqu'où on peut descendre quand ça coince, si ya grand mal quand ça rince... L'Italie, c'est la dosette à cata, la sucrette à papa... le thermo qui fait causer beaucoup quand ya pu rien du tout.
Le Pilier ne regardera pas ce match à faire glousser les dindons à crêtes tricolorées… à piquer du blair dans le canapé... loin de nos us, ce type de rencontre nous semble d'aucun intérêt… on y apprend rien, s’y ennuie, et quand on entend du gazier prétendre que les Italiens sont très joueurs derrière… on censure le veneur sur notre site… on lui permet plus la visite… on erase sans hésitation... trashcan... sans love comme hic.
Faire souffler les teams pourquoi pas… mais se récupérer des mauvais moments, par cette rugby comédie… nenni… La pizzaïolive est juste décorative, si notre palmarès enjolive, elle est très rébarbative. En sus la triplette nous rempile Yachvili... Alors là ça nous fige !!! De même laisse Rougerie... pour quelle stratégie ? Vaut mieux pas chercher, ni regarder...
Non, le match international du Week-end a lieu samedi, sur Bibici, Irlandes-Galles… pour ceux qui veulent du plus. © Le Pilier

03 mars 2008

LE PILIER A LA TRACE

Brian Ashton lit le Pilier… savoure nos conseils… prend note. Gomarsall à la trappe !!! Pas content le demi de mêlée Anglais qui soupçonne l’entraîneur de lui faire porter le melon d’un mauvais début de tournoi. Il se trompe le gus… plutôt que soupçonner, peut en être tout à fait sûr. A lui tout seul il a cette capacité rare, à faire déjouer sa propre équipe… En fait il est nul et savions ça depuis des lustres.
Tout le monde n’a pas l’acuité du Pilier… alors ça traîne… comme souvent... jusqu’au jour où l’on finit par venir faire son petit marché en notre jardin saisonnier pour se repaître des saveurs vitaminées dont nos fruits naturels regorgent… et là, surprise !!! On croit avoir découvert soi-même de nouveaux espaces d’investigation… on se lâche d’un petit crampon… on s’éclaire… ose la critique… bien tardive, quand on ne risque plus rien… on se découvre, ravi d’un petit avis copié-collé à nos analyses distinguées, inattendues (pour les philistins), intempestives et ciselées comme un diamant d’Afrique aux carats impeccables trace des figures clairvoyantes sur la sphère critique du monde ovaliste… On s’enfle, on travaille un brin son style pour tenter d’égaler le Pilier en grosseur… on vient glaner dans son champ lexical ces quelques épis littéraires dont nos greniers, nantis de l’histoire féconde des maîtres, regorgent…
Cette dernière bagatelle s’adresse à certains écrivailleurs qui débarquent icy, avec leurs petits cabas greffés sur l’index, anonymes visiteurs qui d’un petit clic gratuit en récoltent beaucoup… et de leurs plumes maladroites bafouillent des zimitations. Ils se reconnaîtront.

Donc Gomarsall à la retraite probable, c’était inévitable… en sus, Ashton fait appel à des plus jeunes et ambitieux qui formeront demain l’avant-garde des troupes, comme chez nous. Pourquoi pas, d'autant qu’à cette place, depuis la blessure d’Harry Ellis (la tof), meilleur Bif à ce poste, il n’y a pas de joueur à la mesure du grand Wilkinson.
En effet, si Richard Wigglesworth le nouveau 9 plante l’essai de la victoire des Bifs contre les Bleus, il ne nous a pas pour autant convaincu… pas toujours les bons choix… un peu lent le gazier… et ça, ce n’est plus permis, si on se mesure, une fois de plus, aux sorties de cuir Néoz ou autres pratiques sud Hémisphériques… mais reprenons la célèbre formule d’Albion, applicable il va de soi à notre XV en formation nouvelle : wait & see… laissons s’ébattrent ces jeunes bipèdes sur les pâtis internationaux et souhaitons une mise à niveau de ce rugby trop vieille Europe qui un jour, peut-être, rivalisera avec les trois majeures Nations du Sud.
N’en sommes pas là... vaine espérance ?
Pas si conseils du Pilier suivis... d'effets !
© Le Pilier

02 mars 2008

POSE NATURE


Kant, Maxwell, Mach & Collins, apporteront, chacun dans leur style, une preuve de la loi d'inertie de Newton...
" Tout corps qui n'est soumis à aucune force est au repos ou en mouvement rectiligne uniforme... à moins que quelque force n'agisse sur lui... ne le contraigne à changer d'état... ne l'encourage sournoisement à devenir trés méchant ! "
© Le Pilier

01 mars 2008

SUPER CRUSADERS


Fort et bien
Une tof du match Stormers-Crusaders…
0-22 pour ces derniers, la bande à Mc Caw, Carter, Ali Williams… Un vrai plaisir de retrouver ces gus, plus, un fait avéré : une autre planète l'Hémisphère Sud !!! Un rugby de mouvement, sans levé d’arpions durant 8O minutes. Des secondes lignes qui rattrapent des trois quarts… des transmissions de cuir vives, grand, comme petit champ… de la passe avant chute… du suivi… des attaques prestement lancées pour des Crusaders à fond de cannes… une domination sans partage… un Carter souple comme un félin, adroit du patin, comme de la main… mais seulement 95% de réussite au pied… Ach !!! Une suprématie en somme que le score ne reflète pas. Un reproche pas commun… quasi fendard tant sommes à des lunes galactiques du championnat papa Top 14. Auraient pu jouer un rien moins vite pour concrétiser more… juste un rien... c'est dire !!! Faut être très attentif dans le fauteuil à mater, tant ça blinde… Désopilant non ?
Habitués que sommes au petit roupillon, comme en deuxième mi-temps de Bifs-Frogs, où le pack de huit des bleus, encapsulé par des Anglais au diesel commençait à s'essouffler... que la baballe sortait petit bras de la mêlée... Parra est sympa... mais pour ici là.... Bien lent à sortir le cuir... faut dire ça... La nuit et le grand jour plein sun avec le rugby d'en bas.
En face, chez les Stormers, sans Shalk Burger, un de Villiers au centre qui insufflait ce pire rugby Sudaf d’enfermement, en attaque… lisible, bourrin, pain pain !!! Heureusement que touché au biceps fût remplacé durant la CDM par le jeune Steyn bien plus talentueux.
Tout cas, Fanny... vu que chez eux, quand sont dominés, tapent des pénaltouches et n’ont cure de trois petits points… C’est dire la mentalité joueuse. Impensable ici.
Les Crusaders sont seconds, à un point des Auckland Blues… après trois journées… et nous, bien essoufflés.
© Le Pilier