02 décembre 2008

DÉSOLÉ POUR LA ROUSTE !


Fin de partie... Les Blacks ont tout remporté sans encaisser un seul try... idem les Boks... L’Aussie achoppe sur le Taffy... c’était le moins bien fourni de l’hémisud... Le dernier match des All Blacks fut cocasse. Des cartons jaunes en veux-tu-voilà, les Bifs se sont retrouvés plusieurs fois à 14, sinon 13... Les Blacks ont attendu que l’équipe soit au complet pour planter des essais... Bravo !!!
Classe et vraiment sport !

Un scénario remarqué plusieurs fois par le Pilier. A partir de la 60ème minute Carter trouve une touche monumentale dans les 22 adverses, à partir de ce moment les essais pleuvent comme des perles enfilées. Cette fois, idem, ne trouve pas la touche mais le Tommy pressé renvoie comme il peut le cuir en toute petite touche... les essais suivront. Score attendu, 6-32.
Il est évident que les Blacks n’appuient plus comme des fous, tout le match durant... avec l’hémisphère nord c’est du rugbyzness, mise en scène, timing, organisation, on prend son temps... à sa guise pépère... pour que les spectateurs ne quittent pas le stade trop vite, que les écrans ne s’éteignent pas dans les chaumières... que les pubs aient le temps d’être matées... préserver si on veut durer. Sinon des Blacks qui plient et ridiculisent le nord à chaque match dès la première période c’est pas du favorable au boursicotage... à l'audimat.
L’hémisphère sud surdomine le nord comme jamais. Malgré la bonne et dernière prestation des Gallois devant l'Aussie pas top, l’Europe nous semble de plus en plus à la traîne. L’argent lui permet d’acheter les joueurs du grand sud... elle va en perdre son rugby en substituant ces gros joueurs à ceux du coin...

Le Pilier annonçait la décadence de notre rugby un peu avant les débuts Laporte. Ce dernier par sa totale incompétence accéléra la descente... la nouvelle triplette nous semble dans les mêmes dispositions... vieux rugby, pas de stratégie notoire, de vision moderne, pas futée, structure vermoulue, copinage, entrejambons, saucisson, artiche, mais pas de génie... la France habituelle des perruques Louis sun, qui mire ses fanfreluches dans la grande galerie de l’involution, se pâmant au ressouvenir d’exploits passés. Le french flair est bien mouché... façon blair coulant des naseaux souffreteux... mise en avant de joueurs sans épaisseur au look fashion pour gisquettes et neuneus... péri pathétisme, des tribunes aux pâtis en passant par les ondes, commentaires et analyses édifiantes de stupidité... noyades permanentes de vacuité... journaleuses sottises insistant lourdement sur notre dernière victoire entendue, archi volée contre les Blacks... Suprême loi du mensonge parant les entendements ténus d’illusions diverses, pour quel gain ? Bref, le quotidien d'ici ! On finira comme les manchots Britanniques, gros clubs européens, mais inexistence aux zinternationales compètes. France Disneylandes, parades Mickey-Chabal... blabla de tof... rata du moche... rugby de poche ou p’têt ben grand tocsin ?

On s’en moque. Avec les équipes du grand sud le rugby conserve sa rareté, toute sa beauté. On jubile de les voir... bien assez pour nous. Jamais n’avons maté telle évolution, profitons du fait pour saluer le génial Graham Henry pour son adaptation permanente, renouvellement, qui place son équipe au premier rang mondial du grand XV... Jake White itou, a su, chose remarquable, détourner la violence bourrineuse des Boks au profit d’un jeu de mouvement, plus réfléchi, incisif, rapide et inventif. Son remplaçant Peter de Villiers est tout à sa mesure. Les Aussies sont plus mineurs, mais attendons la suite.
Tout est bien qui clôt comme prévu cette tournée d’automne. L’Europe est ratatinée, hors les Gallois qui pointent un bi de bout de blair, bien loin encore du grand azur pour prétendre atteindre les cimes. Le Pilier à l’instar des Blacks reste monumental, sans égal, très entouré des muses, conditionné tout savoir, esthétique, élégance, prestance, notoriété... comme affidé, au sens noble, à la vérité du pré.
© Le Pilier