09 juillet 2008

TRI NATIONS D'APOLLONS


Bis repetita placent… re-baston bitouine Blacks & Boks… ce week-end, comme fête estivale pour nous, plus frigo en hémisud. Jubilons pour ne pas dire moins. Ça nous tonifie ces rencontres, nous roborative, nous affirme, nous stimule... la volonté, les cuissots... le cognitif ébat. Nos mousmés nouvelles ne semblent pas s’en plaindre du reste, au regard de sapides attentions mêlant ribotes et digestions lentes… lénifiantes postures et roulis corporels qu’elles se plaisent à élaborer pour nous garder en l’état, modelé-ferme, désirant, batailleur délicat, vouleur d’extase… gage s’il en est d'une noble présence en servitudes amies. Honorer du pâtis comme l’été foisonne, malgré la lourdeur du climat conjoncturel.
Du rugby donc, comme on aime, intelligent, rapide, collectif… des figures nouvelles… du jus… même ce rien de chicane lors de le dernière rencontre, quand les deux packs de huit ont fait sauter les capsules, échangé quelques prunes sans au-delà des limites… pour asseoir finalement une joute très attendue, évacuer le trop plein d’énergie, et replacer tout ce beau monde dans le sens du jeu... le respect des lois. On aime ça.

Un amuseur de troisième zone qui tartine ses impressions sur le XV en un lieu connu, sur le net, repéré par un proche… un plumitif (l’amuseur bien sûr) au cortex melliflue dans zune équipe poussive au lectorat somnolent, prétendrait que les tri nations n’intéressent que les sud hémisphériques humanités. Encore un qui se grise prophète dès qu’il émet un son. Un crâne d’œuf à la mesure parfaite des attentes vermifugeuses de ceux qui n’ont du rugby que vision tricolorée de bleu-noyade, de blanc-bec-à-pastis, de rouge-bourre-pif. Bref, un genre coquin de journaleux-sport, dont nos compagnes ne croiseront jamais l’existence tant poussive-exsangue est sa nature, fifils à maman gâteau sans doute, bernuda-tong, l’air tellement insuffisant qu’au final sa grâce transparente semblerait vertu... un flotteur de vide total, lui conservant son caractère physique et mental, quelque soit l'opinion émise, sans jamais en perturber l’homéostasie. Matez si voulez ce dessinateur zélé, qui sur deux planchettes, dit le bien qu'il en pense.
Tout ça pour dire que le gus en question ne côtoie jamais cette gente suprême, celle qui convole à l’esthétique pure quand cette dernière avec éthique ne font qu’un (dixit notre grand Ludwittgenstein) et regarde les tri nations comme on savoure un tableau de maître.
Apprécions inévitable le fait d’être un module inconnu de sa caste, et saluons par l’occase ceux qui partagent cette faveur. Notre pensée dernière ira donc à bon nombre de nos lecteurs, comme à ceux qui n’ont jamais cliqués en notre terrain mais apprécient le rugby par delà le Bleu et le moche.
A ceux-là souhaitons jouissance et fermeté, ces jamais en vacance, faisant leur la figure au frontispice du temple soutenu par le vaillant Pilier : Travail… Esthétique… Rugby… et belles compagnies... ces promeneurs lentigrades, péripatétisant au delphique espace-temps, sis au cœur des affinités improbables du cyber univers.
© Le Pilier