30 juillet 2008

TRI NATIONS / LE GRAND BLOU


Du sable et des pâtés
Oui, bon, c’est vrai, les Blacks ont perdu en faisant plein de fautes… étranges pour certains... pourtant la mise en scène était parfaite, et le public ravi fera stade comble sans doute aux prochaines joutes. Car quoi ? Des Blacks omnipotents, indépassables, supra cosmiques qui gagnent tout le temps, faut le dire uniment : c’est pas bon pour le Biz. Voyez la dernière tasse du monde. Blacks vs Boks, c’était l’affiche inévitable de la finale… dès le début des gustatives empoignées, on savait. Mais que de l’hémisud aux quatre premières places c'était pas cool pour l’image du petit coin d’icy… galerie des glaces, perruques et tout le tralala. Alors on s’arrange pour que nos petits coquelets tricolores et autres organisateurs des fanfares, franchissent une petite marche de plus, après sortie de leur cocotte, in extremis… normal c’est le Biz. Sinon allaient se ramasser comme ils le méritaient… et ça… pas bon du tout ! Moins de maillots vendus, de posters Chabal encadrés, de saucisses Marcel englouties, moins de licenciés, plus de déçus, de morosité, de moral à plat de limande… la vraie cata : pu de croissance… Aïe !
On s'est même laissé dire que Collins en a perdu son enthousiasme... un peu trop pour lui tout ça... à 27 balais il quitte les Blacks... va remplir ses fouilles pour assurer des lendemains plus chanteurs... on y croit.

Pour les tri c’est dans l’ordre des choses aussi. Le rugby Australien connaît de sérieuses difficultés d’affluence… le footy, la league, sinon l’autre innommable sport de manchots, attirent de plus en plus de monde comme nous l’indique parfois Nico en son Blog... les Australiens se détournant quelque peu du XV… en sus l’Europe fortunée s’approprie les bons joueurs… le grand sud a moins de grisbi à offrir à ses guerriers qui, fatal, s’expatrient. Alors on rajoute des matchs un peu partout, 9 au lieu de 6 pour les tri… on veut grossir le Super 14, étendre les participations, faire de nouveaux championnats… rameuter la tourbe dans le circus pour asseoir un matelas plus confortable, stopper l’hémorragie. Normal, c’est le Biz.
Pour l’heure, on regagne en Australie, l’Aussie est happy, la bière s’accumule dans les vessies… on évacue son pathos… re-espoir… re-intérêt… re-nouveau… re-patrie... c'est re-parti. Les matchs sont supervisés par un metteur en scène qui vous organise des rencontres à la mesure des attentes. Très Biz… Les tri sont plus free, plus partageuses… pas de quoi s’outrager, on connaît la partition… ceux qui ne veulent croire à ça, toute manière, apprécient la musique. Ce qu’il faut.
Alors aux petites défaites des Blacks, aux renversements inattendus, au suspens palpitant on dit, bienvenu... au Circus Maximus... au spectaculus en veux-tus !

- Le Soleil te brûle le cassis, Pilier… tu divaguationnes, tu délirises gravos du cortex… faut arrêter les pâtés bord de mer… remettre le bob sur ton caillou… t'as le baigneur qui dérive...
- Ok ok ! Pardonnez… c’est la vacance holiday sans doute… l’effet tout nu… pelles et pédalo. Ne lisez pas ça… zappez-nous… on comprendra... sinon tenez, faites la vague ! Savez celle qui dissout justement les pâtés… on peut les rebâtir avec nos petits seaux, la mer innocente qui met du sel dans votre quotidien, toujours recommencée, aplatira sans difficultés nos tourelles de sable qui ont la prétention, l’audace, le vilain goût de mettre un rien de relief en ces plages de consciences plates comme des tongs. Sommes tous idem en somme, oui oui, aimons le coup de sun nous zaussi… savez, celui qui rend visible ! Non ? Pardon… celui qui donne un joli teint. Et du grand blou sans nimbus et cumulos, tout comme vous, ça nous plait bien itou...
- Tu en rajoutes le Pilier… là, tu crames ton dernier brin d’assise… ton surmoi tavelé de mélanomes obombre ton moi... qui partant gamberge beaucoup trop pour la saison… c’est plus des petits pâtés que tu nous sers, c’est du gros pathos ! Gaffe l’ami…
- Ach… Oups !... Ok ! Retour au terreau ! C’est l’inconscient alors qui nous joue des tours… pardonnez, n’y sommes pour rien. Juré ! Fini le spécu-pédalo , c'est promis... D’ailleurs serons devant l'écran samedi pour preuve de bonne volonté… sur Bibici... les pieds au frais... dans la bassine. Du grand blou et c'est tout !
© Le Pilier

28 juillet 2008

TRI NATIONS / ÉPISODE 4

Avons menti, bluffé, outrepassé la confiance du lectorat nôtre… à l’heure tranquille où les lions vont boire étions de partie fine avec les lionnes et partant, n’avons pu écrire nos impressions sur la rencontre du samedi bitouine Aussies & Blacks, le soir même.
Ne pardonnez pas ! Rien ne saurait justifier cette désinvolture, sinon un sentiment profond du devoir quand il s’agit d’affermir la réputation d’un signifiant majeur… devant tenir ses promesses. Le Pilier, maître en son lieu, connaît donc les priorités fondamentales qui parsèment son idéal où palpitent volages ces vertus lénifiantes... nous offrant sans mesure et pour seul triomphe la faute idéale de rose. Ainsi dit, pardonné par icelles responsables de l’écart bienfaiteur, sommes de retour sur l’autre pâtis pour rendre compte du match.

Comme le disions avant-hier, une rencontre de bonne tenue, avec défaite des Blacks sans bavure ni regrets 34-19. Ces derniers ont commis trop de fautes… comme lâché de cuir alors que la pression était de leur fait. Un manque certain de rigueur devant, de Mc Caw, sinon de flankers qui ne protégeaient pas leur 9 dans les rucks, tardaient dans les regroupements… Fautes de percutants modules qui abandonnaient l’ovale convoitise après les chocs. Woodcock fait des gaffes de main… pas la première fois qu’on le constate. Faut coller le cuir aux paluches l’ami… laisse béton les maquettes… et les cocottes en papier.
De leur côté les Australiens opportunistes, à la limite parfois discutable du hors jeu, récupéraient le bidule pour le transmettre dare et planter au final 4 essais pas volés.
Sans outre violence, à noter, les deux équipes nous ont gratifié de séquences de jeu sans interruptions, frisant les 4 minutes. Pour sûr les poudres de perlimpim préparées par leurs sorciers ont la saveur tonifiante des Panoramix potions d’un certain village Gaulois… qui du reste résiste encore et toujours à l’envahisseur...

Deans a changé le style Aussie au regard d’une intention joueuse qui renvoie aux zoubliettes les figures d’antan : pack-percu… transmission ouverture-percu… re pack… poum tchak percu… transmission premier centre, percu, re pack, ruck… ad libitum. C’est beaucoup mieux. Plus d’allant, de jeu, de tentatives audacieuses… Au final, 7 essais en tout pour confirmer notre propos, 4 côté Kangourous, 3 pour les Blacks qui eurent pu mieux faire. Sivivatu perce comme un as mais ne choisit pas la bonne trajectoire au final. Bijou Haiku nous a gratifié de passes précises, d’une délicatesse vive… même si pas très en vue dans la totalité, la cause est Nonusienne sans doute. Ce dernier, premier centre, souventefois s’est enfermé… certes fort au contact, mais trop gardeur du cuir. Nonu doit oublier ses travers bétonneurs… quand il transmet ça marche bien… alors ? Les occasions n’ont pas manqué, Carter ouvre toujours les espaces balle en main… une perle ce gus, loupe hélas d’un rien la récupération du ballon après une action remarquable pour un essai quasi fait. Dommage. Moins précis que le père Giteau des arpions, cette fois.

Pour les Wallabs, Tuqiri se rebouge, institue son clin d’œil pendant l’hymne national et crochète savamment pour transmettre le cuir avant la chute… on adore. A l’origine de deux essais l’Australo Fidjien assure sa place.
Idem la troisième ligne du tonnerre de Sidney : à la barre Capt’ain Smith… aux manoeuvres Big Palu, et super Elsom qui plante ses 5 pions… une des meilleures troisième ligne du moment. Sharpe impec, Horwill de mieux en mieux… marque son essai, l’œil retapé y voit plus clair. Souvenez-vous ci-joint l’amoché du carreau, après la châtaigne d’Imanol. Giteau plaque comme un fauve, précis des pinceaux trouve touches de quarante mètres et passe tout sans trembler entre les poteaux. La doublure concurrente de Mortlock, Cross… qui du reste plante un essai après un super boulot de Tuqiri, semble en mesure de supplanter son capitaine… à voir. En somme, les trois quarts Aussies sont de farouches défenseurs, Barnes, Haynes vous secouent les ventricules sans ménagement.
Belle empoignée ce match, un vrai plaisir, qui présage d’une revanche de haut niveau en NZ samedi… on jubile d'avance.

Du vrai rugby tout ça… pas du chez nous mou du bulbe, des cannes, sans inspi de rien. Cet appétit vorace des joueurs du grand sud pour colorer notre poussif championnat ne nous inspire rien qui vaille. L’Unesco devrait déclarer ces pâtis lointains patrimoine Mondial de l’humanité. Boycottons la venue de ces mâles, préservons leurs cultures sans égales en ovalie. Qu’ils restent en leurs terres pour servir de modèle à notre vieille Europe. Vont se gâter la viande icy. Qu'ils rappliquent juste avant la retraite définitive ok, pas en plein jus. Sommes total-contre les délocalisations en la matière... on connaît les dégâts qu’engendrent ces frénétiques courses au grisbi… rien à espérer pour cet art suprême, bien hélas... comme ailleurs.
© Le Pilier


PS : Pour du plus près de match, lisez ici, vous connaissez sans doute... avec de vrais morceaux de news, in situ.

26 juillet 2008

LEADERSHIP AUSSIE PAS CHEAP


Ali Williams a beau faire des misères au père Sharpe, les Kangourous plus sauteurs ont remporté un match de bon niveau 34-19 et prennent la tête des Tri. Trop de fautes côté Blacks, gros appétit côté Aussie. Comme le disions, on sent la patte de Deans. Très bien tout ça pour ce tournoi majeur qui s’annonce équilibré. Le Pilier apprécie comme il se doit les progrès et causera de la rencontre sous peu... au ronron du sun... à l'heure tranquille où les lions vont boire.
© Le Pilier

24 juillet 2008

KAHUI C'EST OUI / SMITH CAP'TAIN


Pas de Mc Caw donc… c’est trop tôt pour les pinceaux. Font des zannonces, on bafouille une bagatelle et hop, c’était de l’intox… on se retrouve dans les 22 avec un papier pas valide… ok ok…
Ya donc pas Mc Caw, mais ya Richard Kahui… Le centre Black & Génial qui remplace Conrad Smith… souvenez-vous, les intimes,
de l’article ci-joint… en disions tant de bien… associé à Nonu ça va gîter chez les adverses. Parole de connaisseur, ce gus là c’est de la perle, le genre qu’on voit pas de par chez-nous. Là-bas sont nourris au gigot de mouton qui broute vraiment l’herbette à loisir… alors pensez… ont du jus parfumé, des zépices et vitamines plein les pattes, le cortex bien alimenté… En sus Kahui c’est un malin, traceur de belles trajectoires en attaque, destructeur en défense, bref le bonhomme sur qui on peut compter pour faire vibrationner un stade entier. Côté Aussie, Smith, l’homme du match dernier, est capitaine en l’absence de Mortlock encore sonné par la compression Bok.
La tof c'est Smith avant, quand il portait beau la cordelette... avions du reste écrit une fantaisie de salon à quatre doigts, sur les
capillos tendances à la Floyd & inconvénients divers qui nuisent à la pratique du rugby.
© Le Pilier

Australia: Ashley-Cooper, Hynes, Cross, Barnes, Tuqiri, Giteau, Burgess; Robinson, Moore, Baxter, Horwill, Sharpe, Elsom, Smith (capt), Palu.
Remplaçants: Polota-Nau, Dunning, Vickerman, Waugh, Cordingley, Tahu, Mitchell.

New Zealand: Muliaina, Tuitavake, Kahui, Nonu, Sivivatu, Carter, Ellis; Woodcock, Hore, Somerville, Thorn, Williams, So'oialo (capt), Braid, Kaino
Remplaçants: Mealamu, Afoa, Boric, Lauaki, Cowan, Donald, Smith.

22 juillet 2008

MC CAW / LE RETOUR


Mc Caw serait donc rafistolé, bien d’attaque et tout frais… poisse oubliée… prêt à palmer ferme pour retrouver des Aussies en grand appétit ? Well well… un tainecapi de cet acabit ne fera certes pas de mal à cette équipe NZ, qui reste sur une petite défaite de rien du tout, plutôt même bienvenue pour relancer le débat sur l’agora des explications musclées, mais qui a manqué de rigueur contre les Boks, sinon d’un meneur. Les Wallabies auront-ils récupéré d’une telle débauchée ? Seul le manitou suprême sis au transat d’un empyrée céleste en connaît l’issue. Tant mieux pour lui. Grand bien lui fasse au Giga Zeus qui doit s’ennuyer ferme de tout savoir à l’avance. On comprend aisément pour quelles raisons se déguise en humaine figure pour s’immiscer tel un incube en la couche innocente de nos compagnes d’icy. Faut savoir les conquérir nos poulettes… imprévisibles et farouches faut redoubler d’astuces, d’ingéniosité, prouver le meilleur, doser l’effet… rien avec elles n’est jamais acquis, si bien qu’elles fascinent ce tout puissant qui lit trop easy dans l’avenir... mais pas dans ces lieux. Le prophète sup, qui du reste doit passer son temps à zapper d’ennui devant l’écran futur de la destiné. Hé Hé ! On envie le Pilier là-haut, qui n’a de certitude que présente et se pourlèche déjà de cette rencontre à venir, pour une mise au point plus nette. C’est là le creuset insondable de l’enthousiasme nôtre, la finitude fauve, qui nous garantit curiosité, saveur et nous encourage au savoir. L'immortalité ça vous bouffe un suspens, ça vous froisse un soleil, ça vous tribulationne à perpète sur le divan des servitudes causales. Ach ! Rien de mieux que l'humaine condition quand demain est un pâtis, foulé par des braves, impavides et solides au rugby. Les Dieux de partout dit-on, se presseraient aux tribunes, délaissant pour l'occase les prédictions nuisibles à la saveur du mystère... comme à l'attention.
© Le Pilier

20 juillet 2008

DEUX ESSAIS CONTRE PIEDS


Frictions hivernales
au soleil d’été…

…Telle était pour le Pilier la teneur d’un moment somme toute engageant, à l’heure d’un zénith sans appétit outrageant, la température d’ici étant des plus clémentes. Ce matin avons noté que l’enfer est bien sur terre puisqu’en certains pays de montagnes Afghanes, ou d’ailleurs, le thermo grimpe jusqu’à 53 degrés, à l’ombre, Ach !!!... que le notre n’est du reste étalonné qu’à 47… que là-bas donc, notre calorique matos aurait pété son tube maigrelet, éparpillant le raisin aussitôt dissout dans l’air ravageur et que nos abattis dans de telles conditions, comme notre féal cortex, n’ayant de l’existence qu’à subir cette accablante pression, n’auraient que rendement ténu… sinon nul. Louons donc nos pays tempérés pour la clémence du ciel… si cela doit durer.
20 degrés c’est ad hoc pour rendre compte succinctement d’une baston au Celsius bien supérieur… car les Boks et les Aussies ont tant balancé de calories sur le pâtis du Subiaco Oval, que la température en fin de match à Perth, eut dû être printanière. C’était maxi chaud en effet, et malgré des fautes de mains nombreuses, très agréable. A noter.

Voudrions en premier lieu féliciter les mâles Aussies du match… Car se sont donnés les gus… corps âmes… pas chichiteux d’un milligramme… jusqu’au coup libérateur de sifflet final… vaillants, bastonneurs, hyper défensifs… n’ont rien lâché… preuve en est : pas un seul essai encaissé.
Le père Sharpe par exemple… quel match !!! Partout était… en place de centre trottinant et transmettant le cuir comme un trois quart... au pack, percutant ferme... défendant comme un Vauban… Smith son flanker idem… remarquable… super forme… chipeur de cuir dans les rucksPalu, de tous les combats… belle bête ce noir de 120 kils de courage et d’appétit au contact… la première ligne qui par moment fit plier le râble à ces Boks, souvent maîtres en ce lieu. Bref en s’assurant la maîtrise par les anciens, Deans a visiblement su composer une équipe qui aura, si elle continue dans cette engageante voie, son mot à dire dans ces tri 2008. Cette seconde poutre, Sharpe-Horwill pour sûr soutiendra le toit Aussie, even face à l’ouragan Black? N’oublions pas non plus super Elsom en troisième ligne aile, un de plus que nous affectionnons particulièrement.
En somme, c’est devant, comme souventefois que le match fut gagné par les Australiens.
Les demis de mêlée en revanche, des deux côtés, ont contribué largement aux imperfections, à ces fautes de mains nombreuses… n’ont pas vraiment su organiser le jeu… balançaient le cuir sur le pâtis… dans les chevilles… Januarie bien pressé par la défense compacte, n’a pas eu loisir de s’extirper pour créer l’exploit de la semaine dernière... tape au pied. Se débarrasse du cuir parfois n’importe comment…
Chez les Boks, une fatigue certaine… comme le disions, moins de jus, imprécis, peu inspirés en attaque. Jouer deux fois successivement les Blacks, puis se prendre des Aussies tout frais sur le pal’tot, c’est beaucoup, trop, même pour les champions du Monde.
Steyn doit être premier centre, comme durant la CDM… L’entraîneur Bok devrait comprendre la chose et vite. De Villiers, son homonyme et 12 du Squad est un bloqueur, pas le centre des grandes inspirations… Steyn n’a pas brillé en 13… ce n’est pas son poste… il aime avoir plus de champ.

L’essai de Tuqiri fut magnifique, concrétisant une domination évidente. Le pack fait un gros travail, Smith transmet aux trois quarts… rapidement fait, succession de petites passe vives… essai en coin de l’Australo Fidjien pourtant pas toujours inspiré, beaucoup de courses transversales inutiles, balance la balle parfois n'importe comment, mais qui sut récupérer de bons up & under, comme plaquer ferme… sinon être à l’affût pour renouer avec l’en but et planter son essai. Mortlock, trois gonzes sur le râble aplatira en seconde mi-temps avant de se faire quelque peu écraser par deux Boks pas commodes… il sortira brinquebalant, un rien dans les vaps après le choc qui aurait pu valoir un carton à l’adversaire.

Pour conclure dirions en substance que l’arrivée de Deans aux commandes du squad a déjà modifié sensiblement le style Australien. Plus de jeu, plus d’ouverture, plus de tentatives engageantes même si plein de réglages restent à faire. Leur style nous a semblé moins stéréotypé qu’hier… de bon augure. Plantent du reste deux essais pas volés. Doivent trouver quand même un demi de mêlée… un arrière… n’ont pas brillés ces deux. A noter, les très bons placages de l’ailier Hynes… a su ruiner entre autres les tentatives d’Habana.
Côté Boks, après une entame encourageante, la pression adverse, les maladresses subséquentes à la fatigue sans doute, ont renversé le cours des choses… n’ont pu inscrire le moindre essai... que du pinceau entre les poteaux. Un regard particulier sur le talonneur Brits, remplaçant de Smit... trés dynamique, ressemble à un flanker, malin, habile balle en main. Malgré la défaite les Boks n'ont cependant pas démérité et auraient très bien pu revenir au score, sinon vaincre, talonnant les Aussies durant toute la rencontre. Ils ne rejouent que le 16 Août, dans un quasi mois… seront reposés, certes, mais ce calendrier des tri est bien étrange et pas très rationnel.
© Le Pilier

19 juillet 2008

VAILLANTS AUSSIES GAGNENT AT HOME


Entrelardé le père Smith… une photo somme toute commune au rugby, mais qui reflète bien l’ambiance générale. Comme le répétons du reste, trois matchs consécutifs pour les Boks, c’est un peu too much, avaient moins de jus et les Aussies la fringale… Belle rencontre tout de même, victoire des Wallab’s 16-9… with : de l’envie, du mieux, du cœur, même si certains réglages restent à faire... Pour sûr Deans appose déjà sa patte... En causerons sous peu au pianotage vespéral .
© Le Pilier

17 juillet 2008

TRI NATIONS / ÉPISODE 3


Bon fini la pleurniche… ya du pain sur le billot ce week-end entre des Boks tout contentés de leur dernière prestation contre les Blacks et des Aussies dont on attend beaucoup. Un match qui compte pour un état des lieux Australien, dont on ne sait pas grand-chose en fait, les Wallabies ne s’étant mesurés qu’à des bleus... citrons… bien pressés… mais sans jus. Donc, des Boks qui vont clore leur tournée Australe, pour le grand bien de nos nuits. En effet les matchs en Afrique du sud seront retransmis à 15 heures, honorable horaire pause-café-digestif. Ya déjà du mieux avec le prochain on Samedi à Perth, au Subiaco Oval, sur la côte Ouest, d’où l’horaire acceptable 12h AM…
On retrouvera Spies en 8 chez les Boks, ainsi que Steyn au centre, enfin ! Tandis que Jantjes prend la place du vétéran Montgomery et Matfield retrouve le capitanat en l’absence de Smit blessé.
Du côté Australien du gros devant… Sharp, Horwill en seconde poutre… Smith et Palu en troisième ligne… Bien sûr Giteau en 10… à noter la sélection de Tuqiri pourtant pas en super forme… Deans mise sur l’expérience, sans doute.
Une autre paire de manche que de jouer les Bleus... au regard de la tof... impossible d'arrêter Mortlock si on ne se baisse pas... Aux jambes mille diou !!! Mais les Boks savent ça... nous aussi !
© Le Pilier

Qantas Wallabies
15. Adam Ashley-Cooper (Brumbies), 14. Peter Hynes (Queensland Reds), 13. Stirling Mortlock (Brumbies) captain, 12. Berrick Barnes (Queensland Reds), 11. Lote Tuqiri (NSW Waratahs), 10. Matt Giteau (Western Force), 9. Luke Burgess (NSW Waratahs), 8. Wycliff Palu (NSW Waratahs), 7. George Smith (Brumbies), 6. Rocky Elsom (NSW Waratahs), 5. Nathan Sharpe (Western Force), 4. James Horwill (Queensland Reds), 3. Al Baxter (NSW Waratahs), 2. Stephen Moore (Queensland Reds), 1. Benn Robinson (NSW Waratahs).

Replacements: 16. Tatafu Polota-Nau (NSW Waratahs),17. Matt Dunning (NSW Waratahs), 18. Hugh McMeniman (Queensland Reds), 19. Phil Waugh (NSW Waratahs),20. Sam Cordingley (Queensland Reds), 21. Ryan Cross (Western Force),22. Drew Mitchell (Western Force)

Springboks
15. Conrad Jantjes (Stormers), 14. JP Pietersen (Sharks), 13. Francois Steyn (Sharks), 12. Jean de Villiers (Stormers), 11. Bryan Habana (Bulls), 10. Butch James (Bath, UK), 9. Ricky Januarie (Stormers), 8. Pierre Spies (Bulls), 7. Juan Smith (Cheetahs), 6. Schalk Burger (Stormers), 5. Victor Matfield (Bulls) (capt), 4. Bakkies Botha (Bulls), 3. CJ van der Linde (Cheetahs), 2. Schalk Brits (Stormers), 1. Gurthro Steenkamp (Bulls).

Reserves: 16. Adriaan Strauss (Cheetahs), 17. Tendai Mtawarira (Sharks), 18. Brian Mujati (Stormers), 19. Andries Bekker (Stormers), 20. Ryan Kankowski (Sharks), 21. Ruan Pienaar (Sharks), 22. Peter Grant (Stormers).

15 juillet 2008

TROP, ENNEMI DU BEAU


Comme le disions… 9 tri, c’est trop ! Le rugby, c’est pas la foire du trône… pas ce rugby là ! Ne devrait pas se fourvoyer dans cette quête sotte du plus… pas bon ça, le plus à neuneus… les plumes, le cancan, l’artifice, des compètes en veux-tu, comme certains le voudraient, c’est l’antichambre de la décadence, du vide cortex, du rien… tout ça pour rameuter le vacant, le philistin, le vague, qui prend les feux d’artifices pour des constellations célestes… l’agitation débridée des tribunes expirant un olé, pour un évènement esthétique… ceux qui finiront par transformer le pâtis en paille à bovins... multi paires de boeufs !
Nous souvenons d’un fait durant un match de championnat il y a quelques années. Etions avec nos compagnes dans le stade. Un essai est marqué, voilà pas qu’ils nous balancent le we-are-the-champion, des fiottes de Queen, dans la sono plein pot… fond le volume !!!! Queen et le rugby ? On peut pas faire pire… enfin, si on peut toujours…pardon !
Bref… Veulent donc rajouter des matchs avé la trompette basque, pour faire entrer le grisbi dans les coffres. Comme dab. Ça va gâter l’effet… le beau c’est le rare… pléthore c’est le début de la fin... quand ya du trop, ya pas du beau. Trop de pâtis, tue l’appétit !

Libre à nous direz-vous de ne choisir que les matchs ad hoc… ce que nous faisons d’habitude… car ce bis repetita immédiat, comme l’avons vécu la semaine dernière entre les Blacks et les Boks, hors le suspens, ne nous a pas convaincu… les gus n’avaient pas la même attention que lors du premier. Que les Blacks perdent, c’est bien. Sont capables de gagner quand ça urge, quand ça triche pas… et sont la référence incontestée… le modèle à suivre, l’esprit de référence… perdre de temps en temps est très bien pour l’équilibre. Ça ressoude, éveille, ça pousse au mieux en somme. Si les Boks ont gagné, c’est surtout parce que le Blacks ont mal joué.

Une foultitude d’amateurs encensaient l’échappée de Nonu en fin de match, comme nombreux sont à n’y rien paner dans ce sport subtil… s’excitent pour un rien, ne comprennent pas l’enjeu, les formes, le grand rugby… pourtant Nonu fait une bourde en choisissant la mauvaise trajectoire, repiquant vers le centre alors que les Blacks étaient en surnombre aux extérieurs… bilan, il est plaqué sans avoir transmis le cuir, l’enterre en somme et l’occasion d’essai est manquée. Au travers de cette simple action, aux réactions qui suivirent, on a raison de penser ce que l’on pense, de dire ce que l’on voit, de faire ce que l’on doit… veiller au grain pour ces quelques qui ne s’en laissent pas compter, font fi des paillettes et des karaokés… ceux qui ne sont pas accros au spectaculaire, gardent toujours tête et pieds mesurés, œil avisé. Du spectacle ! Du spectacle ! hé hé, le neuneu il en veut… ça oui !!!
Regardez, même les jeuzos, c’est pour les Pékins ! Non ? Ach !
© Le Pilier

12 juillet 2008

LES BOKS GAGNENT 30-28


Un parfum métaphorique sous-jacent, soufflait ses particules incertaines derrière l’inquiétude physique nôtre, évoquée dans nos pénultièmes bagatelles, intitulées « Le Pilier au front ». La question était de savoir si nous allions tenir le rythme trépident des tri, 9 matchs au lieu de six… derrière les sollicitations dont faisons l’objet, une crainte de lassitude signifiée, en filigrane, sans affirmation du fait hier, aujourd’hui clairement exprimée : le trop, ennemi du beau… du bien !
Comme le redoutions cet ajout de rencontres n’est bon ni pour les joueurs, pour l’excitation, pour l’entretien des passions, pour le jeu, les corps… ni pour le Pilier, partant, nos mousmés. Le véritable excitant restera rareté.
Le match du jour en apporta preuve si l’on peut dire et fut de moins belle copie… car de copie s’agit au final. Deux matchs successifs entre deux mêmes zéquipes engendrent fatalement, allégé d’attention, de sérieux, de total désir… et ce, même s’il est toujours plaisant de voir les deux plus grandes zéquipes de la planète évoluer sur le green. Un match donc décousu, de nombreuses fautes nanti. Les joueurs un peu las paraissaient, du même affront en même contrée… moins attentifs, moins vouleurs de gain, moins affûtés, moins très méchants.
Les Boks gagnent… oui, sur un culot du demi de mêlée Januarie dont nous rendions compte des progrès ici. Dans les trente adverse, s’échappe derrière la mêlée, grille la priorité au flanker, tape un coup de pied par-dessus, suiveur récupère son cuir sur un rebond direct dans les mains : essai superbe. Sinon quoi ? Beaucoup de ballons perdus par le pack NZ… précipitations… manque incontestable de soudure… pas de grandes inspirations Sudaf non plus… des zanavants… du gabégique parfois, disons anarchique pour plus de rigueur sémantique. Bilan ? Des pénalités en nombre que Carter transforme, comme Montgomery au début… son pied sur le tard déjoue. Il n’empêche qu’avec la réussite possible qu’on lui connaît, pouvaient devancer les Blacks par ce biais.
Ainsi de nos sentiments à chaud. Pour l’heure allons croquer, puis zoner chez Morphée car manque de somme. La suite donc sous peu.
© Le Pilier

LE PILIER SUR PIEDS

- Hop hop !!! Garde d’aoouuuu le Pilier ! Au rapport et fissa… ya du haka… faudrait pas manquer ça !
- A vos ordres Maréchogi…
- Allez allez l’empaf, au trot général… faut remuer ta viande… ouvrir les calots et le bon !
- A vos ordres Ma’chogi !... oez$*e$em'é,à","k";",à",)d;a^&=éo; !!!!!
© Le Pilier

11 juillet 2008

TRI NATIONS / LE PILIER AU FRONT


Le Pilier harcelé…
… de toutes parts. Brunes, Suédoise… châtains parisiennes… blonde plasticienne, nous agrippent, nous sollicitent, réclament notre simple présence… tout ça pour « un logos hors commun », « un physique plutôt cool… », « mieux qu’ordinaire », « un savoir pénétrant... », « une allure pépère », « une délicatesse ferme », « un feeling soul & rock », « une paire de pompe sonore », « un profil quasi idéel », « un ne savons quoi d’inordinaire que le gazier de base ne saurait posséder" et bien d’autres sincérités. Ainsi la teneur de nos prétendues valeurs que diffusent ces nymphes à perpétuer, nous reliant au cosmos insondable, à la poésie… ces femmes que l’on découvre en cet été tempéré. Soit !

Rien de bien extra direz-vous ? Auriez parfaitement raison. Cet attirail laudatif n'est que faits, le Pilier il est vrai ne ressemble à personne... sans pareil sur la planète ovale, mais il n’y a quand même pas de quoi le placer en tête du Panthéon des surmâles qaund il s'agit uniquement de faire son devoir !!!
Non Non ! En toute bonne foi… C’est là, moindre des choses que de vouer sa vie au savoir, à l’élégance, au raffiné, aux bastons, au tempéré cortex, à la seule engeance qui rende le quotidien plus beau que la vie, non ?

Si peu fascinerait donc tant ? Sommes à ce point rêvé que dès qu’on martèle le pavé, une immédiate s’empresse de marcher l’amble pour se lier d’amitié ? Dès qu’on exprime la moindre opinion on fédère de féminines humanités ? Ces petits riens vertueux suffiraient donc à bâtir un mythe… Faudrait croire que oui !

Pourtant, sans vouloir décourager ces élans primesautiers, prétendons que seul notre signifiant maître nous assure cette réputation. La chose n’en est pas moins sérieuse, et le Pilier somme toute, se demande comment arriver au terme de ces tri nations à ce rythme par trop soutenu. Quand ses nuits d’éveil involontaire ressemblent à des jours… que ses jours ouvrables assurent une tâche monumentale… très mentale… quand nous défiler ce samedi 9 AM, raison impérative revanche Blacks-Boks, serait un manquement à la cause esthétique dont nous sommes le féal dévoué.
Aussi, afin d’obvier à toute déception subséquente à l’idée même d’un effacement, d’une fuite, rassurons par la présente notre fidèle lectorat. Serons sur le terrain demain matines, comme il se doit, et rendrons compte des cognées... malgré tout. Nos bagatelles, vitement inscrites en ce Blog majeur, n’en seront pas moins avisées, l’œil sera bien open, et le désir présent. Il ne sera jamais dit que le Pilier a failli quand ça bastonne aussi ferme sur les pâtis !.
Donc, à samedi !
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10 juillet 2008

JANUARIE / UN BOK PAS TOC


Lui c’est Enrico Januarie… le pitbull… une teigne à la mêlée. Solide, impavide, tonique, accrocheur gnac gnac, nerveux et pas gentil du tout, parfois emporté… on ne lui laisse pas toujours le temps de finir les matchs… pour cette raison may bi… Aussi ? Moins de tête que Du Preez ? Il est vrai que ce dernier plus fin-précis possède passe la plus belle de la planète à ce poste… incontestable… fulgurante jusqu’au bout des 80 minutes, c’est dire… un must. Mais Januarie nous plaît car progresse, plus réfléchi lors du dernier baston, moins enclin à confondre vitesse et précipitation… de bon augure s’il veut supplanter le maître. En sus ya Pienaar qui talonne... doit se bouger. Pas stupide non plus çuila, capable de jouer quasi tous les postes en trois quart… une tête bien faite… mais attendra sur la banquette samedi. Tout ça pour dire qu’ont d’la bestiole en réserve ces Boks, comme les Blacks.

Une question. Savez pourquoi sont hégémoniques ces nations au rugby ? Parmi pléthore de raisons possibles, diverses et connues, une majeure quasi jamais évoquée, dévoilée en exclu par le Pilier : Là-bas l’air est moins pollué, l'autochtone plus exigeant… il n’y a pas ce ridicule sport de manchot dont on ne prononce jamais le nom… pas de grandes zéquipes… sont pas balaises au tricotage des zarpions, au pusillanime passe-pied. Imaginons qu’en NZ, jamais un ballon rond n’oserait esquisser un semblant circonspect de tentative de roulis timide à peine, sur le pâtis majeur. JAMAIS. Paraîtrait même qu’ils ne savent même pas ce que c'est. Des contrées sup vous répétons… on peut pas lutter !
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09 juillet 2008

TRI NATIONS D'APOLLONS


Bis repetita placent… re-baston bitouine Blacks & Boks… ce week-end, comme fête estivale pour nous, plus frigo en hémisud. Jubilons pour ne pas dire moins. Ça nous tonifie ces rencontres, nous roborative, nous affirme, nous stimule... la volonté, les cuissots... le cognitif ébat. Nos mousmés nouvelles ne semblent pas s’en plaindre du reste, au regard de sapides attentions mêlant ribotes et digestions lentes… lénifiantes postures et roulis corporels qu’elles se plaisent à élaborer pour nous garder en l’état, modelé-ferme, désirant, batailleur délicat, vouleur d’extase… gage s’il en est d'une noble présence en servitudes amies. Honorer du pâtis comme l’été foisonne, malgré la lourdeur du climat conjoncturel.
Du rugby donc, comme on aime, intelligent, rapide, collectif… des figures nouvelles… du jus… même ce rien de chicane lors de le dernière rencontre, quand les deux packs de huit ont fait sauter les capsules, échangé quelques prunes sans au-delà des limites… pour asseoir finalement une joute très attendue, évacuer le trop plein d’énergie, et replacer tout ce beau monde dans le sens du jeu... le respect des lois. On aime ça.

Un amuseur de troisième zone qui tartine ses impressions sur le XV en un lieu connu, sur le net, repéré par un proche… un plumitif (l’amuseur bien sûr) au cortex melliflue dans zune équipe poussive au lectorat somnolent, prétendrait que les tri nations n’intéressent que les sud hémisphériques humanités. Encore un qui se grise prophète dès qu’il émet un son. Un crâne d’œuf à la mesure parfaite des attentes vermifugeuses de ceux qui n’ont du rugby que vision tricolorée de bleu-noyade, de blanc-bec-à-pastis, de rouge-bourre-pif. Bref, un genre coquin de journaleux-sport, dont nos compagnes ne croiseront jamais l’existence tant poussive-exsangue est sa nature, fifils à maman gâteau sans doute, bernuda-tong, l’air tellement insuffisant qu’au final sa grâce transparente semblerait vertu... un flotteur de vide total, lui conservant son caractère physique et mental, quelque soit l'opinion émise, sans jamais en perturber l’homéostasie. Matez si voulez ce dessinateur zélé, qui sur deux planchettes, dit le bien qu'il en pense.
Tout ça pour dire que le gus en question ne côtoie jamais cette gente suprême, celle qui convole à l’esthétique pure quand cette dernière avec éthique ne font qu’un (dixit notre grand Ludwittgenstein) et regarde les tri nations comme on savoure un tableau de maître.
Apprécions inévitable le fait d’être un module inconnu de sa caste, et saluons par l’occase ceux qui partagent cette faveur. Notre pensée dernière ira donc à bon nombre de nos lecteurs, comme à ceux qui n’ont jamais cliqués en notre terrain mais apprécient le rugby par delà le Bleu et le moche.
A ceux-là souhaitons jouissance et fermeté, ces jamais en vacance, faisant leur la figure au frontispice du temple soutenu par le vaillant Pilier : Travail… Esthétique… Rugby… et belles compagnies... ces promeneurs lentigrades, péripatétisant au delphique espace-temps, sis au cœur des affinités improbables du cyber univers.
© Le Pilier

07 juillet 2008

TOFS EN STOCK


Salut So’oialo ! Premier capistonat en l’absence de Mc Caw : première victoire.

Tango à Wellington...

AUSTRALIE 40 FRANCE 10


Les Français donnent 40 points aux Australiens dont un cocasse… résultat d’une tendre empoignée, un maquillage halloween pour Horwill... p'têt' clin d’œil provoc à des coquelets bien lights ? Pas vraiment. Le cogneur, le vrai, d’un coup de remontoir de connaisseur, en plein calot, c’est Harinordoquy… croyons bien… quasi sûr… une belle pêche dans les lunettes du Wallab. Après l’équipée sauvage, n’a-qu’un-œil a chaussé Ray-Ban, encore tout étonné du calin. Bref ! Les Bleus jouent comme dab. Perdre n’est pas le pire… ce qui est remarquable c’est notre bagage technique. Sommes vraiment pas au niveau… pack épars… fautes profuses… tatanes de peu... pis que tout. Ya du taf sur la planche… n’avons pas vu se dessiner un semblant même de stratégie… Les Aussies ? On les jugera vraiment aux tri… sur le vrai pâtis.
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05 juillet 2008

TRI NATIONS 19-8 POUR LA NZ


Les Blacks bien sûr...
Ben voilà… la belle affiche… comme de bien entendu les Blacks l’emportent sans problème. La note eut été plus lourde si l’arbitre aléatoire n’avait pas sifflé un hors jeu imaginaire… par cette inconséquence brisa l’ambiance générale… Un rien décontenancés les Blacks gagnent quand même en dominant les Sudafs 19-8 sous conditions climatiques très difficiles. Prime Time, pluie battante de vaches trombeuses, pelouse patineuse, froid visible au regard d’un Habana, Carter et autres détremprés, soufflant dans leurs doigts gourds pour assouplir les phalanges… Blair tomate pour les plus flairs… bref ça caillait sa chair de cocotte. Les gaillards n’en poussent pas moins bidets, Habana plante son essai… Carter, quasi parfait en meneur impec oriente savamment le jeu… une perle ce gus… souple… fait des passes dans un mouchoir après avoir leurré la défense, que dire de plus sinon qu’il enquille quasi tout de la savate, soutient le reste avec la tête, parfait le tableau avec des cannes de feu. Ce qui manquait du reste aux Sudafs, un meneur de cet acabit… pas la même envergure Butch James… à ce niveau c’est fatal.

Belle rencontre donc très engagée, comme il se doit, entre les deux zéquipes les plus techniques de l’univers. A la pause 9-8 reflétait somme toute la bonne tenue des Bocks… Une belle passe d’Adrian Jacobs à de Villiers, ce dernier impec cadre et file le cuir à Habana lancé tout berzingue… loco sur des rails vapeurs… inrattrapable… 5 pions pour quasi la seule attaque vraiment dangereuse des Boks, les derniers du match pour eux. Mais beau & bien joué. De Villiers se bonifie... à noter. Moins bourrin qu'hier... de bon augure pour la suite. Jacobs nous plait... un noir au centre chez les Sudafs c'est plutôt rare... solide en défense comme en attaque. Sait prendre un trou... a de la vista.
Malgré ce côtoiement scoral, les Blacks sont plus solides et tiennent leurs adversaires à l’image de leur pack très soudé, qui démontre l’excellence d’Ali Williams, la subtilité de Kaino qui conclura par un essai la domination de ses cops. La classe ce 8 Black, qui du reste est l’auteur aussi, de l’essai refusé… suiveur, malin, solide mais éviteur comme on aime… pour sûr, même sans Mc Caw les Blacks ont du ressort et semblent imbattables. Ils enchaînent et transmettent vitement le cuir, des lourds souvent en position de centre… des trois quarts qui assurent le gain en mêlée ouverte… ça remue son jus et les figures diverses… variées… ça circule donc sans trop de fautes de main au demeurant… sinon Woodcock un brin maladroit, mais rien de bien terrible.
Steyn entre en milieu de seconde mi-temps et tente un drop des 50m qui passe un rien sous les poteaux… s’il lève moins son cuir, il passe pile au middle… quel saton çuila. Gageons qu’il remplace James dans l’avenir… a de la vista… peut trouver sa place à l’ouverture… pourquoi pas.

Le plus mauvais sur le pâtis, sans doute possible, est l’arbitre Dickinson, laxiste, flottant… ne siffle pas en effet quand le sauteur Williams se fait agripper en l’air par un Bok, puis siffle la fois suivante sur la même exactement figure… Des cravates pas sanctionnées, d’autres identiques pénalisées… Bref lui tailler un costume de fonctionnaire, lui refiler un petit sifflet de circulation au carrefour d’un bled dans l’Outback Australien… et ne plus le revoir sur les terrains majeurs.

A bienveigner* ces tri nous évertuons et savourons ce vrai rugby de mouvement, loin, très très loin du XV terroir, poum poum avants… trois quarts lisibles… re poum poum avants… re mêmes figures... bref ce rugby tricolore qui déchoit depuis l’ère Laporte et semble continuer son train train. Soit ! Pour l’heure joyeuse, à suivre donc la revanche Blacks Boks dès la semaine prochaine…
9h30 AM on samedi 12.

"Typical All Blacks, beat everyone in sight except in the World Cup" Un débat lancé sur Bibici... ça nous fend l'occiput, ça continue la délirium... Si on ne les volent pas, ils dévorent du Bleu, du Vert, du Blanc, du Rouge... comme en-cas.

* Bienveigner :
(au XVII ème) Faire bon acceuil à
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03 juillet 2008

TRI NATIONS J - 2


La composition des zéquipes du week-end tri nations. On notera le retour de Tony Woodcock à la place de Neemia Tialata, bon choix car ce dernier a du poids mais ne tient pas les 80mn, trop lourd, moins mobile que Tony. Smith et Nonu au centre… pas pour nous déplaire… quand on sait qui pousse derrière, super Kahui, dont nous disions tant de bien icy, on peut dire que les Blacks ont une ligne d’attaque à la juste mesure de leur rang. Sommes plus réservés pour les Bocks. Préférons Steyn à de Villiers… comme en causions lors de la CDM. Pensions que la blessure au bras de Villiers était une bonne chose pour les Sudafs… pas pour le gus il va de soi. Pensions qu’avec Steyn étaient mieux équipés pour gagner le titre… ce qui fut fait. Steyn est plus souple, moins bourrin que l’autre moins donneur de cuir, bien que des progrès dans sa transmission sont à noter. N’avons pas de fascination pour les centres percuteurs… plutôt prédilection pour les futés, les passeurs de bras, les preneurs de trous, les zéviteurs de chocs. Montgomery sur la banquette… ok… un super pied en moins dans le pré, mais Jantjes à plus de jus. Rendez-vous donc pour le match de l’année, tant espéré par le Pilier. Samedi 5 Juillet 9h30 AM… sans les mousmés. Pouvez en attendant vous entraîner à danser le Te Raupahara Haka, traduit en ce lieu, si vous chante... plus rude que le Sampa, plus mâle que le Cha Cha, plus sympa qu'la Samba.
Sa position est favorable. Son cœur est profond. Son don est généreux. Sa parole est fidèle. Son gouvernement est en ordre parfait. Ainsi la bonté des bastons, des tendres marrons, des généreuses transmissions.
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New Zealand: Mils Muliaina; Sitiveni Sivivatu, Conrad Smith, Ma'a Nonu, Rudi Wulf; Daniel Carter, Andy Ellis; Tony Woodcock, Andrew Hore, Greg Somerville, Brad Thorn, Ali Williams, Adam Thomson, Rodney So'oialo (capt), Jerome Kaino.
Replacements: Keven Mealamu, Neemia Tialata, Anthony Boric, Sione Lauaki, Jimmy Cowan, Stephen Donald, Leon MacDonald.

South Africa
: Conrad Jantjes; Odwa Ndungane, Adrian Jacobs, Jean de Villiers, Bryan Habana; Butch James, Ricky Januarie; Gurthro Steenkamp, John Smit (capt), CJ van der Linde, Bakkies Botha, Victor Matfield, Schalk Burger, Juan Smith, Joe van Niekerk.
Replacements: Bismarck du Plessis, Brian Mujati, Andries Bekker, Luke Watson, Bolla Conradie, Francois Steyn, Percy Montgomery.

02 juillet 2008

TRI NATIONS J - 3


Well Well… La grande saison du Pilier commence enfin. Du tri nations pour combler un manque certain d’enthousiasme subséquent au visionnage de ce XV vieille Europe, somme toute bien en deçà d’icelluy des masters sud hémis. Enfin de l’édifice majeur, de l’architonique rugby, de la belle passe, du grand frisson, de la vitesse, du pisse-ballon qui suturent puissance, tonicité, évitement, collectif, pour un plaisir maxi, une forme universelle copineuse du grand Art. Les Blacks débutent donc les grandes joutes contre les Bocks… la belle affiche. Le Pilier aux Sudafs livre céans cette petite recette pour croquer du Kiwi… si assez-zélés-forts sont pour l’estourbir. Samedi 9h 30 AM sur Sky ou Bibici... afin d'éviter les p’tites TV d’icy aux commentaires douteux, brouteurs de peu. N’oublions pas quand même l’épiphénomène Australie vs France, pour ceux qui préfèrent la tong aux crampons, le miko au jambon, le mikado... à la baston.
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