25 mai 2008

ELISSALDE PAS TOP


Épisode 2
De retour de nos digestions lentes... sieste profonde… incandescente… tribadisme mesuré… culbute en terre Morphée… sursaut votif... sainte trinité… compositions savantes... plein d’éveil... Poursuivons donc notre analyse…
Comme nous le répétons en nos colonnes, Toulouse ne possède pas de vrai meneur de jeu en place d’ouverture… souffre incontestablement de ce manque. Michalak enfin aux antipodes... Elissalde prend sa place… c’est une manie. Quasi 8 ans que ça dure... Pourquoi un club si prestigieux ne s’est-il pas offert les services d’un ouverture digne de sa valeur dont personne ne semble parfaitement connaître la véritable fonction. Elissalde est un 9… sa course est celle d’un demi de mêlée… de travers, comme peuvent le comprendre les connaisseurs… item pour la transmission du cuir… sa passe n’est pas vive dans la course… son pied somme toute habile, n’est pas assez puissant… ne sait pas toujours gérer le jeu au regard par exemple de cette fin de match où son pack courageux fait un gros boulot de récupération… le cuir lui est transmis... il ne trouve rien de mieux que de se débarrasser de la balle au pied alors qu’ils sont menés au score… stupide !!!! Rien à ajouter.
Il n’insuffle rien à ce poste, ralentit même les attaques lancées vitement par la passe obusienne d’un Kelleher très en vue… Sa course n’est pas droite, comme disions, pas assez solide pour prendre un trou, aller au contact… trop light pour ce poste… si bien qu’en fin de compte hors deux ou trois fois nous pouvions aisément prévoir l’issue, face à cette défense du Munster pressante, opportuniste, très bien organisée, soutenue par des avants toniques : blocage en fin de ligne… des avants parfois à la traîne pour la récup… en sus un manque certain de Fritz pour insuffler du vite.
Certes après l’échec de la première pénalité manquée, son drop bienvenu rétablissait la confiance. Mais tout le monde ne s’appelle pas Hernandez ni Wilkinson pour se genre de répétition réussie. Il tentative à nouveau, loupe, se gâte le pied... et la confiance.

Nous poursuivrons cette promenade critique et reviendrons, il va de soi, sur les bons moments du jeu Toulousain, comme sur ceux du Munster, qui sut gérer le match de façon magistrale.
A suivre donc… sous peu.
© Le Pilier