29 avril 2008

DEUX PALMES / UN SOUHAIT


Hors les critiques que nous formulions dans notre précédente bafouille, le Stade nous semble tout à fait capable de faire la doublette Coupe d’Europe – Top 14. Certes Munster, Clermont voire Paris ont de la cuisse, du répondant, des zatouts patents… les Toulousains ont de quoi, malgré l’hécatombe de pièces maîtresses, plier ces zéquipes et montrer qu’ils possèdent le plus beau cheptel de bestioles d’Europe, pour se permettre de telles performances avec une insidieuse infirmerie qui, telle Circé envoûtant le grand navigateur en quête d’Ithaque, semble de sa voix suave, sa croupe lascive, persuader ces guerriers qu’un gros bobo c’est aussi du repos… Pas faux !!! Sinon que la perfide engeance pousse la figure un peu loin en infligeant de trop sérieuses blessures sur ces bêtes à pâtis de l’ovale module, qui ne méritent en rien de tels accablements…
Tu divagues total le Pilier, une fois encore, point de voluptueuse Circé en hosto aseptisé, point de chants éthérés, de callipyges réconfortantes… mais bien un gros vilain, massif, intraitable calendrier qui impose sa loi… dégomme les plus forts… comme les plus bijoux.
Tout cas pas chapeau mou… saluons Capitole, Noves, toute l’équipe, d’un geste ferme et encourageur. L’entraîneur Toulousain a tout à fait raison de lever le pied dans le Top. Quasi qualifié pour les demies, faut reposer l’abattis, bien gérer la troupe pour clore monumental une année de combats… emporter les deux palmes prisées, plus seyantes pour le bain estival et le repos des pieds.
© Le Pilier

28 avril 2008

IDIOSYNCRASIES


La tête et les cannes
Belle affiche que cette finale Toulouse-Munster… pas le Munster from’ton d’Alsace-Lorraine au lait de vache et molle croûte lavée… mais celui de la province Irlandaise des O’Gara, O’Connell… d’où selon la légende Wiki, un moine Irlandais de passage dans les Vosges aurait, au IX ème siècle, livré la recette du solide clacos… celui-là même qui vous débouche d’une seule inspiration un blair des plus bouchonnés, sinus et cosinus enclavés dans leur inflammation, pour peu qu’il trône quelques jours sur une étagère de campagne estivale ou d’ailleurs... Un tonifiant pour hypoténuses flageolantes, autorisé, sinon recommandé par l’officielle pharmacopée. Bref !
Une belle affiche en tout cas.
Toulouse a bien résisté à ces London-Irish surprenants, fougueux, même si plus faibles de rein mais non pas moins véloces. Les courageux Occitans n’avaient qu’un remplaçant pour les lignes arrières… les autres visiblement enclins aux infirmières dévotions, pattes plâtreuses, coulaient jours printaniers dans de savoureuses chaises à bascule et coussinets... fort entourés dit-on, de nymphettes blanches immaculées leur prodiguant toutes sortes de bienfaits…
Donc du courage pour les guerriers restants. Une belle prestation car l’adversaire avait du jus… pas de chaussettes.
A l’instar de leur flamboyant ailier Topsy Ojo, la tof, qui dès le premier quart d’heure plante un essai solo, magnifique avec, comme souvent, trajectoire ad hoc, prenant Elissalde au démarrage bien grillé, Heymans à contre pieds, affichant les intentions du groupe. Son coéquipier sur l’autre aile, fera de même en seconde mi-temps. De belles bêtes ces deux Blacks… ont posé de sacrés problèmes aux Toulousains. Ces derniers dominateurs, par moment ont quand même problèmes de finition… Il manque du Fritz c’est un fait incontestable… Jauzion est très platane… faut le dire comac… comme cette passe d’assassin qu’il fait en première période, qui, avec un Habanna, aurait pu coûter sans doute plus cher. Il est raide ce gus… d’aucuns disent solide… ok… mais talus, sans pied ni belle passe, ni tête visionnaire… un platane en effet, nationale 7… solide aux chocs… ouais… mais le rugby c’est aussi du cortex.

Pour bien dire, c’est à la 73ème minute que les Irlando-bifs ont perdu le match. Superbe percée de l’ouvreur Geraghty, il grille Jauzion et consort… fait le trou… son ailier sur la droite… Arrive à l’intérieur des 22 adverses… au lieu de poursuivre au pied sur la droite pour Sailosi Tagicakibau, quasi seul et lancé tout berzingue pour un imparable essai, il se fait rattraper, passe le cuir derrière à un gros… c’est cuit… ça ralentit, l’occasion est ratée. Ouf !!!

Conclure une percée c’est ça le grand art… Geraghty en est un désolant témoignage… comme Pelous, bien en jambes dans ses 35 printemps, certes, bonifie en vieillissant... oui... prend le trou deux fois… mais passe n’importe comment la première, alors qu’il y avait surnombre, ne prend pas la bonne trajectoire la seconde fois… s’empale et clos l’action. C’est le substrat même du rugby… La trajectoire… levé de tête… perpétuer l’élan… éviter… finir ce qui est commencé.
Percer c’est bien… mais si peu… conclure, le grand jeu !!! C’est dans ces moments uniques que s’affirme la valeur profonde d’un joueur… la classe sup si préférez… ya pas photo… c’est de l’intrinsèque… idiosyncrasique… génotypique… Et là, c'est un fait, sommes pas pourvus à l’identique. Fatalité ? A vous de jauger !
A suivre.
© Le Pilier

26 avril 2008

TOULOUSE EN FINALE


Bravo les Toulousains ! 15-21. En finale méritée de la Heineken Cup… malgré des imperfections. Match très engagé... Ont dû se sortir les tripes. On reviendra sous peu sur la performance contre ces London-Irish à la patte féline, à l’instar de leur paire de Blacks, souples zailiers, toniques, impétueux comme des fauves.
© Le Pilier

TOULOUSE ... TO WIN


Twickenham… 16H… Toulouse va en découdre avec London Irish. Les Occitans ont de quoi perforer les Irlando-Bifs… faut pas pousser. A moins qu’ils ne déjouent… figure Damoclès tout à fait possible chez nous… rien n’est écrit, tout reste à faire… so, fi des palabres.
Pourfendez, massacrez, pilonnez lourdement, piétinez savamment, transmettez vitement, zélés zélés… De beaux essais plantez… égrainez châtaignes policées… que tintinnabulent St Sernin… pas pour rien. Faites jaillir le raisin pour quelques savantes ivresses chez ces buveurs de houblon, ces oubliés des Dionysiaques... des capiteuses mousmés. La Toulousaine vous en sera gré… elle est d’un charme inégalé dit-on, en Midi Pyrénées. Mais lui faut son trophée… pas du mou genou… non non… grand moulinet… de l’audace… du doigté… pour les octaves saturer. Tous en joue !!! Feu !!! Pilonnez…
Au joyau !!! Au joyau !!!! convoité !
© Le Pilier

22 avril 2008

CARTER AU CAPITOLE ?


L'artiche et le bon grain
Ya d’la rumeur aux cardinaux…
Alors comac l’hexagonal sudiste, le nanti Toulousain, le Gallois de Cardiff, le Toulon de la rade voudraient se payer le bijou du levant, du long nuage blanc, la perle Crusaders et ses pattes magiques, son œil, son coup de rein, sa passe dynamique… la classe sup élevée bio sur pâtis Zélandais exclusif… l’animal racé, le cavaleur, le frais… patenté… le super Carter… Dan pour les p'tit's sœurs, Dany pour les intimes, le moteur, le must du bout du monde, le sublime… le beau joueur qu’inonde la grâce quand il se meut?
Ça y est… la vague déferlante du carbi, des kopecks… des quibus la pépette ébranlent les digues les plus rétives aux fiduciaires aspirations… on veut son Carter chez-nous… ses miettes NZ dans un championnat papa pour plaire au populo… on veut dépouiller le grand tournoi sublunaire Tri Nations de ses mâles guerriers… on veut tout… le circus maximus, les gros gus, on n’en a pas assez !!!
Ho Ho ! Le grisbi veut tout faire… peut pas tout ! Du cirque ça devient ce machin de rugby… et pourquoi pas Clooney… Brad Pitt à la mêlée… les stades seront pleins de gisquettes excitées… on vendra du calcif… d’la trombine exotique, du poster aoualpé… pardon c’est déjà fait ! Passons.
Toulouse, incapable de trouver un ouverture digne de ce nom, court après le titre depuis 2001, en grande partie pour cette raison... pas de Dix. Incroyable du reste qu’une telle équipe mette autant d’années à le comprendre… Ils ont largué Michalak, enfin… mais ont raté Larkham. C’était un beau parti çuilà… aussi veulent sans doute ne pas laisser passer l’occase… ont l’oseille… porqué no ? Carter dans la ville rose ? C’est pas nuisible… sinon pour lui… comme pour nous. Sommes pour la protection du grand jeu dans l’hémisud… les Tri c’est du sacré... Patrimoine UNESCO, pas moins… faut pas y toucher... huitième merveille du monde... culture hégémonique à perpétuer.
Pour tout dire, l'aviez compris, sommes pas pour ces années sabbatiques des joueurs du grand sud venant se dégourdir en nos pâtis pour une pelletée d’artiche et retour au pays les poches bien gonflées… Certes on comprend la démarche… comment y résister ? Mais vont y perdre leur tonicité, leur feeling, à venir s’émousser le tranchant dans des combats plus petits… de jouer un moindre rugby. Pour juste une année dit-on…
Bien assez !
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20 avril 2008

CLERC SE DECHIRE


Comptes pour du pire
Pas de bol pour l’ailier Toulousain… douloureuse image prise dans l’axe, par trop rediffusée, qui nous fit imaginer la douleur du bonhomme. Ouille !!! Déchirure du ligament croisé intérieur… 9 mois sans pré. A rappeler qu’on peut gonfler du biceps, du cuissot, mais qu’au niveau des jointures aucun effet. Body building s’effondre sous l’intraitable torsion…
La déchirure des uns engendre l’opportunité des autres… Rougerie en profite pour asseoir la victoire Clermontoise… 11-23. Mouais !
What’s more ? Un match gaspillé par les Toulousains.
Le tournant véritable ? Pas la blessure de Clerc mais bien la ridicule stratégie d’Elissalde s’entêtant à jouer petit pied… tentative trois drops… l’équipe s’endort… au moment où la domination Toulousaine s’affirmait. On a rarement vu si mauvaise gestion du jeu… si mal pensé.
Heymans commet des erreurs récurrentes… se lance trop vite et fait crochets glissants en pleine course… ça lui arrive souvent. Tout comme une autre faute majeure qui donna la victoire aux Bifs lors de la CDM. Il galope tout berzingue et passe le cuir un chouilla trop late… perd sa balle au lieu de la transmettre. Souventefois il reproduit cette erreur. Que fait le Staff ? Faut lui dire… il jauge mal le cadrage… peut modifier ça… sans problème.
Apprécions l'opportunité du joueur, ses réussites lors du tournoi… mais lui suggérons de ne pas systématiser des relances de trop loin… de temporiser par moment.
Idem, sur une autre figure, lorsque nous causions de Poitrenaud. Il fait un super crochet… puis un ou deux autres qui l’annulent... le replaçant dans l’axe du défenseur. Ce dernier n’a qu’à point bouger et le coince easily. On connaît. Peut modifier ça Poitrenaud… faut lui indiquer la chose… c’est tout.
Pour ce qui est de Clermont… trop de fautes en touches… grosses erreurs de défense… n’avons pas été convaincus… même si gros pack… tout à fait prenables en tout cas pour des Occitans au complet. En finale du Top, attendons belle revanche.
Bon, un match ne fait pas la saison comme le propose Vern Cotter l’entraîneur NZ Clermontois. Sommes d’accord… A suivre donc.

L’infirmerie Toulousaine n’aura bientôt plus de lits à ce rythme destructeur…
On recrute, dit-on, féminine engeance en blouses blanches dévouées, pour dictames quotidiens, vulnéraires réconfortants, potions roboratives... lectures de Nietzsche, Shakespeare... sinon autres délicatesses. Faut bien ça pour soutenir le moral des troupes aux abattis rompus et fortifier les esprits.
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18 avril 2008

TICKET CHIC PAS CHOC !


Pédale douce
Bon ok… on dit le choc du Week-end bitouine Toulouse & Clermont… Mouais ! Faut pas pousser mamie… ya pas d’enjeu notoire et les Toulousains doivent plutôt se concentrer sur la Coupe d’Europe… être premier ou second du 14 c’est kif… le must important c’est qu’il n’y ait pas de casse chez les Occitans. Sans doute aucun ce sont les deux meilleures zéquipes du championnat qui se retrouveront probable en finale… comme on souhaite. Alors une entente en coulisse devrait sourdre pour que le spectacle soit à la mesure des attentes de fin de saison… Serions Noves, on mettrait pas l’équipe sup… Serions Clermont on jouerait sans excès de zèle… disons sans trop cartonner la seule team qui puisse prétendre au titre Européen… Le scénario indiqué. Pour les neuneux, on peut vendre du gros titre en insistant sur choc… quand ticket chic s’impose et va de soi.
© Le Pilier

16 avril 2008

DANSE AVEC LE CUIR


Pas l’entrechat en tutu Garnier… ni boléro des moulinets… sinon rigodon des cuissots… ou mieux, baston des bostons pour un cuir convoité dans l’air tournoyant d'un pâtis Sud Hémis. Une contredanse du Weekend dernier, entre Highlanders et les Sharks lors de la 9ème ronde du Super 14… le Super championnat sublunaire…
Les Sharks l’emportent à peine 19-17, comme savez si étiez zo bal. Pas du cotillon d’ici, ni d’la capucine mais bien de la gaillarde à ravir l’Empyrée… « Je ne peux croire qu’en un dieu qui aimerait la danse » disait en substance le monumental Nietzsche…
Du temps que régnait le Grand Pan, les Dieux encourageaient les figures, sous l'égide Dionysiaque, divinité du délire, de l'enthousiasme, du corps... partant de l'esprit vivace et volontaire. Pour sûr les Grecs étaient vernis. Ce que reproche du reste Nietzsche à l'Occident, de s'être fourvoyé en s'éloignant de ces derniers. La tête Apollinienne a pris le pas sur le corps, se détournant d'un rapport premier à l'univers. Le rugby en ce sens, par la force du rite, danse géométrique, trajectoires ondulantes, prunes frontales, modulations collectives, évitements, stratégie du grand leurre, enlacement corporel tonifiant, rend grâce aux Dieux des mythes insondables, perpétue l'ab origine. Sommes partant.
© Le Pilier

15 avril 2008

BOUDJELLAL : LE FRAIS PARLER


Un Toulonnais
pas langue de poche...

Ho Ho ! Il a du jus le bonhomme… nous plaît… pas la baveuse-mollasse-démago-cire-tatanes… Pour tout dire ne connaissions pas l’animal sinon par les criticailleurs petits bras, qui geignent de ci par là sur le net ou radiophonies diverses… minus désapprouvateurs qui n’y panent bien souvent rien au Rugby, affublant le président du RC Toulon de misérables brocards, à la mesure de leurs balourdises-pastis-Ô-mètre, seules vapeurs qu’ils inhalent avant de balancer leurs avis maladifs pour occiputs naves et réac, dans les cyber forums, estaminets, folliculaires, écrans divers… bords de pâtis… tribunettes... terroirs sopo… jusque dans l’air hexagonalovaliste plus vicié de sottise que de CO2.
Mais laissons de côté cette pléthore de rogatons profus, broutant l’ovale pâtis de leur misérable entendement et saluons céans ce Mourad Boudjellal dont on parle tant, qu’avons découvert tout récemment sur la vidéo ci-jointe, après bastons visiblement appuyées lors du match Pro D2… Pau-Toulon, en Mars dernier.
A mater pour du frais.
Bonne tête, franc du collier, nous nous fions sans hésitation aucune à ses dires, estimant que la vérité transpire de son propos comme de sa binette contrariée... « ça sent trop bon pour ne pas être vrai » dirait l'adage. Ses critiques font échos à certains de nos propos, sa langue chante un air qui sent bon… pour sûr il a du cran, de l’aplomb, du frais parler. Certes son équipe est solide, bien entouré en somme… a du ressort… de la volonté… du souffle... s’en sort très bien tout seul. Le Pilier ne porte pas moins son appuyé suffrage à ce qui nous semble être voix roborative dans un monde où la coutume ressassée s’acharne à réduire tout élan novateur, toute inattendue posture, tente de dissoudre les moindres critiques acerbes dans sa bauge historico-traditionnelle faisant fi des singularités, du new sun, du temps présent, des enthousiasmantes et justes perspectives d’évolution… de la soif d'équitable... du désir de mieux.
Va-zy l’ami, t’es pas solo à penser tout haut ce qui dérange les murmures copineurs des vestiaires structurels, les mous du bulbe, les philistins de toutes confessions sectaires qui dans ce domaine comme partout s'embastillent dans leurs prérogatives, n'ayant de l'horizon que l'épaisse vision de clocher, tintinnabulant leur conscience du cru.

Pour causer du siffleur à petit jaune et gros rouge cartons, avons souventefois dénoncé qu’un match de rugby dégénère quand l’arbitrage est exsangue. Boudjellal est en droit d’exiger le top car l’on doit souhaiter selon toute justice que les incompétents en la matière comme ailleurs n’accablent plus de leur présence virale, le corps solide et ferme de ce jeu voué aux frictions dont la stricte application des règles, code fondamental à respecter pour d’équitables peignées, est le gage incontestable et majeur du plaisir d’en découdre, de l’émergence du beau jeu… comme saveur des bastons honnêtement menées... de la justice vraie. Sans respect des lois c’est la gabegie, le foutoir, la grÔsseu panique, le n’importe nawak… l’ennui… la foutaise… la colère sinon… le dégoût. Sans la fermeté, la probité de l'arbitre... plus de beau combat... de policé... de civilisation... de République... de rugby digne de son noble idéal.

Souhaitons au Sieur Boudjellal souffle long et courage, comme affirmons notre soutien.
© Le Pilier

12 avril 2008

KANKOWSKI IMPÉRIAL


Puissance Natal
Le gus du match Sharks – Highlanders c’est lui… Ryan Kankowski…avions déjà repéré l’animal durant la coupe du monde… une accélération du diable… crochets, puissance, vista… plante son essai en maître sur une interception en touche… Les Boks ont perdu Spies, disions là, because un raisin trop épais d’hérédité pesante, ont gagné Kankowski… de fond… Une bestiole très joueuse, inspirée, des cannes de feu, dans un match trés tonique en première mi-temps…
Les Highlanders d’Otago ont résisté faisant la course en tête, menant 14-3… puis se sont écroulés de justesse 19-17. Les Natal Sharks restent invaincus d'un poil.
Steyn réussit une pénalité des 55 m... bien meilleur au centre qu'à l'arrière çuilà... trés beau joueur, perçant, solide... prend les espaces mais manque sa passe en finition... dommage... Pienaar pas génial à la botte… Michalak sans intérêt pour un ouverture qui n’organise rien… l’Afrique du Sud, s’il était besoin, le révèle tel qu’en lui-même enfin… exsangue à ce poste… deux trois coups de pompes dans les bras de l’adversaire… comme dab… pathétique.
Devraient changer de 10 les Sharks... planteraient plus de pions avec les centres qu'ils ont.
Conseil pratique... sinon apodictique !
© Le Pilier

07 avril 2008

USAP : LA PLAIE CATALANE


Toulouse sur la bonne voie
Un œil distrait mais suffisant avons jeté sur les pâtis du weekend Européen…
Pas de quoi sauter au paf ! Les Perpignanais sont nuls… nous ont rappelé un certain XV de France de jadis quand sévissait un quatuor qui restera dans les mémoires comme le pire de l’histoire du bleu monde ovaliste… Du reste, quand avons vu la trombine à moustache de l’entraîneur, avons tout compris. Même scénario que chez les bleus…
En première période, l’USAP domine devant… sont proches de marquer… Pénalité en leur faveur… au lieu d’accentuer la pression et de jouer la pénaltouche pour envisager un essai, préfèrent assurer trois petits points. Nous nous exprimons à ce moment précis: « Ils ont perdu !! » La suite nous donna raison comme toujours. Pas une attaque, pas de stratégie, rugby mou, nul, maladroit, exsangue… un club qu’on a déjà oublié.
Côté toulousain, du mieux mais pas l’extase non plus. Pelous est bien Pelous, Jauzion un vrai platane comme le surnomment les journalistes.
Malgré un score sans équivoque pour cause de petite prestation de Cardiff, une entame tonitruante, belle attaque et vista du centre Fidjien, essai de Médard, première minute de jeu… Le reste du temps pas folichon… Il a fallu attendre l’effondrement des Gallois en fin de match, pour voir d’autres essais toulousains... Elissalde n'a pas de gros moyens, pas grand ouvreur... on sait ça, néanmoins insuffle un superbe essai en fin de match... Il a de la tête ce joueur, de la vista, on peut pas lui enlever ça... il sert Heymans parfaitement après feinte de passe, Cédric fait de même fixant le défenseur, pour envoyer Clerc à l'essai imparable... Trés belle action.
A partir de là, d'autres essais suivront pour la gagne méritée. 47-17 et place en demi finale.
Bonne retape à Fritz que nous attendons avec impatience. N'oublions pas Poitrenaud...
Toulouse reste ce qui se fait de mieux dans l'hexagone et peuvent faire si sérieux, la doublette.
Clermont-Ferrand ? en pleine bourre dit-on. N'avons pas vu.

Pour l'heure somme toute ennuyée, retournons au Super 14… le grand hémisphère de l’ovalie, pour un tout autre rugby.
© Le Pilier