30 septembre 2007

ALLEZ FRANCE

Les Français gagnent les Géorgiens. Bravo !
A suivre du vrai rugby sur nos ondes nationales ? All Blacks vs France. On regardera avec attention l'arbitrage...
© Le Pilier

LA FRANCE D'EN BAS


Poupoule mouillée
On se fend la citrouille, se poile, se bidonne à la lecture pusillanime des folliculaires du jour, concernant notre espérance à ne pas rencontrer les méchants All Blacks écraseurs d’abattis. Les schtroumpfs Français, agitateurs du tricolore voile, prient le saint esprit pour que les Pumas ne piétinent pas le trèfle salvateur. David Skrela se plait, dans une confidence touchante, à souhaiter la victoire sans partage des verts, même si ses "amis" du stade Français sont Argentins (sic). Bravo, quel féal sentiment, quel fair-play, quelle noblesse, quel élan !!!!
Pathétique cette France du gagne petit, et oui, il serait plus facile en effet d’aller en finale si on ne rencontrait que de petites zéquipes. Jouons l'Espagne, ou le Danemark pour que nos coqs accèdent aux phases finales... On comprend l’impavide calcul, on saisit bien la profondeur du sentiment national, ce courage sans faille qui veut avoir sa médaille, son leurre, l'argent du leurre, sa tartine, la confiote avec, son canap, sans se remuer le moindre croupion, sans y laisser la moindre plume, la crête toute fière d’attendre que d’autres fassent le boulot pour nous, en nous mirant qu'on est beau, dans la galerie de glaces. Bel esprit !

A contrario de cette foultitude d’empafs, le Pilier encourage cette belle équipe d’Argentine et souhaite sa victoire. Car quoi, si l’on veut picorer dans les grandes basse-cours, il faut se mesurer, la cause est entendue… mal prend aux volereaux de jouer les voleurs, tout les mangeurs de gens ne sont pas grands seigneurs, où le Black a passé, le chapon lui demeure… en refusant l'affront ? Quel éclat !
A suivre.
© Le Pilier

LES NULS DE LA CDM


Pasta rugby et rapiat kilt
(Pizzaïolos dans le Loch Ness)
Il manquait des palmes aux raviolis, comme aux Scots…
Le Pilier officiel, profite de cette tribune pour leur décerner un trophée, certes modeste, à la mesure cependant méritoire de leurs prestations, respectant l'incontestable savoir faire Italien pour la godasse élégante… Une belle paire de palmes des plus infâmes nations du Rugby, pour barboter ensemble dans le Loch Ness, faire de la rame, du pédalo, engloutir de la pâte, des pizzas royales s’ils le désirent, n’ayons pas peur des titres !
Un match nullissimo entre des kilts avaricieux et des Pizzaïolos stupides. Pas une seule attaque digne de ce nom, pas de passes, pas un seul essai Ecossais, des coups de pompes et c’est tout.
Beaucoup de fautes Italiennes, un arbitrages flottant...
On devrait virer ces deux nations du tournoi, aucun intérêt de jouer ces minables zéquipes qui n’ont du rugby qu’une vision trés limitée.

Sinon, comme nous le disions en ce lieu de propositions, organisons deux tri nations en Europe. Délaissons ce tournoi désuet. France, Angleterre, Irlande la majeure tri, pour un vrai tournoi, matchs aller-retours. Galles, Ecosse, Italie pour une autre série, dont le vainqueur chaque année monterait dans la tri supérieure. Le dernier de cette dernière, ce ne serait pas un cadeau, l’année suivante se retrouverait dans la tri plus modeste.
Cela revitaliserait cette Europe endormie, motiverait les riches Nations du nord à pratiquer un meilleur rugby, pouvant peut-être rivaliser un jour avec les nations du Sud.

Fi donc du pasta rugby, boutons la chardonique engeance hors de nos ovalistes pâtis, et basta !
Les Italiens ont de quoi se ravir les calots avec les merveilles de leur somptueux pays, mais doivent se contenter de planter des olives dans leurs pizzas...
Sinon quelques génuflexions au Vatican, quelques Pater, des Avé... Peut-être obtiendront-ils la rédemption commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents, on fait de pareils dévouements.
Pour l'Ecossais, virer les chardons du kilt et privés de ouiski.

A suivre pour du mieux.
© Le Pilier

29 septembre 2007

GOOD GOD, FOR THE QUEEN


La Queen sort l’épine
Les Bifs s’en sortent. Conservent leur titre une semaine encore. Le premier essai anglais, un coup de pied magistral du maître Wilkinson envoie la balle on ne peut plus dans l’extrémité droite de l’en-but pour Sackey qui aplatit. Quelques très belles passes du même Wilkinson. Un paquet solide mais qui n’a pas la fluidité des Blacks. Ils rentrent toujours de front, c’est efficace jusqu’à un certain point. Pourquoi les Européens ne systématisent pas cette technique déroulante ? Pourquoi n’appliquons-nous devant, que cette percussion frontale ? C’est effarant ce manque de tête de notre vieille Europe.
Les Tonguiens n’ont pas démérité. Très forts à l’instar d’un Fino Maka percutant, se transmettant la balle avec audace, faisant même course en tête pendant plus de vingt minutes.
Un rugby de mouvement, pétillant, frais, comme on en voit de moins en moins ici. Les îles du Pacifique ont de quoi séduire un public visiblement conquis par cette façon de faire, si on en juge par leurs applaudissements appuyés, leurs encouragements permanents.
Dans un Pub parisien prisé par les étrangers, où nous regardons les matchs, toutes les nations s'enflamment d’un même élan. Les Anglais encourageaient même les Tonguiens…

De leur côté les Rosbifs ont proposé un jeu plus rationnel, avec bonne occupation du terrain, mais renvoyant trop souvent la balle, à notre goût, dans les bras Tonguiens qui ont su en tirer profit. Même Wilkinson a fait des fautes dans ce sens… Il manque deux centres chez les Bifs, qui néanmoins l'emportent 36-20.
Les Fidjiens, on y reviendra, gagnent les Gallois en conservant parfaitement la balle. Ne s’en débarrassent pas, jusqu’à l’ultime coup de trompette. Ils virent les Poireaux de la compétition avec la manière. 38-34.
A la fin du match, pourtant devant un simple écran, Bifs, Irlandais, Scots, même Gallois ont applaudi les courageux Fidjiens pendant cinq minutes. Ils sont fair-play ces Britanniques, on ne peut dire le contraire, c’est un vrai plaisir.
A suivre pour un résumé plus complet du Week-end.
Pour l’heure Raviolis et Chardons sur pâtis Stéphanois.
Un bon plat ?
© Le Pilier

28 septembre 2007

GARE AU TONGA

La Rose contre un Roi
Le Tonga a son roi, la Queen a ses épines... le match de ce soir s’annonce percutant…
Affrontement royal en notre capitale, dans un lieu de circonstance, le Parc des Princes...
S’ils perdent, les sujets de la Queen et champion du Monde en titre, retournent à Buckingham se faire astiquer les palourdes… Va en falloir de la bouillante eau, celle qui donne un exquis goût à tout… la potion magique et savoureuse des Bifs… ils en seront gavés, Wilkinson en sera. C’est un morceau de chance, un couple de bon augure, roboratif… aussi loin que nous sommes concernés… mais sera-ce assez ?

La rose certes est flétrie, n’est plus toute grande ouverte,
Ses pétales vont souffrir dans le Parc sur l’herbette…
On va la piétiner, la secouer, l’occire…
Le Tonga intrépide, tumultueux zéphyr,
Voudra la dénuder, lui garder que l’épine.
La magnifique fleur royale et purpurine
Cache plus qu’on ne croit redoutable vertu
Et ce n’est pas encore, qu’elle se montrera nue…

Moui, c’est bien beau ces p’tits alexandrins à deux £ivres, mais en face ya du Tonga et c’est du solide… ya Lilo, ya Hola, ya Hufanga, Pulu… ya Vaki, ya Vaka, j’vous dit pas…
On retrouvera aussi le toulousain puissant, et sa léonine tête Fino Maka, avec joie.
S'ils gagnent, c'est la première fois qu'il vont en quart... un si petit pays contre le grand empire... c'est toujours excitant, on ne le niera pas.
Les Bifs ont un mauvais demi de mêlée, ça va pas aider… Robinson est absent… Il en voulait c’est dommage… plus tonique en tout cas que Lewsey. Mais retour de Moody, pas pour nous déplaire… il a du jus ce gars, et pas dans les chaussettes…

Le temps est très British, il pleut des vaches Anglaises…
C’est plus qu’une parenthèse, cette eau dans la fournaise.
© Le Pilier

27 septembre 2007

LE PILIER IRB


DOUZE C'EST ASSEZ
Une proposition, une espérance, un vœu pieux enfoncé dans l’ovale médium…
Un souhait réaffirmant notre valence esthétique, notre plaisir du beau geste…
Un désir de reconsidérer cette Coupe du Monde avec un équilibre acceptable des forces…
Le Pilier propose céans un vrai challenge planétaire qui réduira cette part trop prévisible de sortie de poule, éliminera ces ultra performances des forts écrasant les petits, fauchera cet ennui inhérent à ces monumentaux déséquilibres.
Une Coupe du Monde à douze équipes c’est suffisant. Plus juste, plus équilibré, plus tonique…
Car voir des Japonais écrasés en sushis, des Namibiens embrasser Fanny devant la petite Géorgie, des Portugais ensablés prenant une grosse rouste contre des Blacks à l’entraînement… ça va un temps, on peut aisément s’en passer. Allons directement à ce qui se fait de mieux et entretient un meilleur niveau de jeu, comme notre intérêt.
© Le Pilier

26 septembre 2007

LE PILIER NATIONAL


ON SE PLAINT DU PILIER
Des mécontents sans retenue, des rouspéteurs en tutu, de pointilleux tailleurs de torts reprochent ouvertement au Pilier son indigne tenue, son manque de soutien à nos cocorico boys… Des mails très condamneurs, infligent à notre boite une bien sale humeur…
Bien que noyés, il est vrai, dans la masse des inconditionnels, des laudateurs subjugués par une telle maîtrise, un sens du jeu hors des communs andoxas, à des années lumineuses de ces sombres analyses poussives et cire-pompons, lavasses, des blablas que l'on peut lire partout… touchés, certains l’avouent, par cette modestie que le savoir nous impose, par notre zèle délicat, intempestif, raffiné... ces dithyrambiques applaudis, aussi, provoquent chez nous, on l’avoue, un immense attendrissement, une affection fervente qui inonde notre cœur trop sensible et notre âme, jusqu’aux entrailles de notre entendement, de notre calebasse… bien que ces fervents soutiens disions-nous, nous encouragent donc à suivre notre voie, ces reproches n’en sont pas moins appuyés, et nous imposent une réponse adaptée. De plus, on prétend sans vergogne et sans droit, que nous éludons les questions de dopage, d’argent, d’arbitrage, d’arrangements qui ternissent par trop cette compétition majeure, ce rugby de jouteurs, affectent ses valeurs… que nous tapons toujours sur les mêmes et que ce n’est pas bien.

C'EN EST TROP et le Pilier palpite d’une telle mauvaise foi. Grand père s'est battu en quatorze, croix de guerre et blessures comme un autre en 40... dans nos familles on ne touche pas à l'héritage fondamental, au principe national, ce ne sont pas des petits malins qui vont nous faire la leçon!!! Comment ? Douter un seul instant du feu patriotique qui nous anime ? Nous, le va-t-en guerre des pâtis, le goûteur de ballons, le chantre du bel ébat ? Nous n'en resterons pas là !!!
Le Pilier outragé !
Le Pilier critiqué !

Le Pilier martyrisé !

Le Pilier ébranlé !
Mais le Pilier debout !

D'aucuns diront que sommes trop sensibles, nantis d'une hyperémotivité romantique, qu'importe, nous ne pouvons nous taire devant tant d’injustice, et claironnons notre indignation.
Touché, mais point à terre car le rein est solide, essentiel et majeur, d’une voix raisonnante au logos impulsif, nous nous écrions, malgré la charge fulgurante et sans hésitation:

NON !
Et pour preuve immédiate, que nous encourageons notre équipe, et partant muselons ces bouches mécontentes, tricolorées de fiel, de colère, et de passion mordante, nous nous rallions à la cause première et d’un souffle tonique et batailleur, proposons ce chant martial, un des seuls que nous entonnons...

ALLEZ LES BLEUS!
ALLEZ LES COUPS!
ALLEZ LES HEMATOMES!

Si l’on secoue toujours les mêmes occiputs, c’est par prévenance, par délicatesse, par amour du prochain, n’ayons pas peur des maux... Mais comme le disaient jadis nos vénérables bêtes et Shadoks d’ambition, pour qu’il y ait le moins de mécontents possible il faut toujours taper sur les mêmes. Le Pilier philosophe, comme on sait, respectueux de l’humaine sagesse, appuie mais parle juste, sachant que si ça fait du mal, c’est que ça fait du bien… dixit prof Shadoko.


Et puis, si critiquons ce jeu inconstant des bleus, ces passes molles comme des figues, c’est qu’il y a de quoi. Regardez les All Blacks, les Aussies, les Boks, les Fidjiens, Samoans, les Argentins, les Tonguiens, et beaucoup d’autres... sont better leurs ogives… même celles des Bifs sont souvent dynamiques, malgré un jeu bien terne. Il y a au moins ça. Wilkinson a beau geste, sa passe est remarquable.

Derrière ces faces d’hommes au corps solide, au courage affirmé, nos joueurs sont bien jeunes, ne l’oubliez pas, et ont besoin d’un guide, qu’ils n’ont pas. Ils ont des qualités, c’est un fait, mais la fougue doit avoir une tête, la tête un sens du collectif, un collectif solide fort d’une stratégie… La course une trajectoire, la trajectoire pour un corps qui s’échappe, et ce corps une passe, au final, qui propulse et trompe l’adversaire, car le ballon fusant ira toujours plus vite qu’un homme galopant…
Le fort doit contourner l’obstacle, pilonner d’autres fois… matez encore les Blacks, ils évitent souvent et parfois ils pénètrent, Ali Williams est fort, comme Chris Jack, pivotent sur eux-mêmes et gagnent quelques mètres mais ne systématisent pas le rentre dedans, ce qu’on fait… Ibanez est bien sympa mais il ne fait que ça, d’ailleurs on le surnomme le taurillon… il baisse trop la tête au lieu de la lever… tout est dit… c’est stupide et fatigant ces charges qui amusent ceux qui n’y pompent rien… Chabal est solide mais se plait dans ses propres vingt deux à percuter de front un adversaire, c’est ridicule, la balle doit vivre. C’est le but. Quand on est prés de l’en-but adverse ok, on s’arrache, mais on doit garder tête. Souventefois quand les petites équipes sont prés de marquer l’essai, à peu de mètres de l’espace convoité, les joueurs ne voient que cette ligne qui les hypnotise... ils en oublient le reste, les coéquipiers, le jeu à proprement parler, n'intuitent plus... les Blacks ne font pas ça. Mieux que d’autres, ils existent chacun dans la totalité... par le groupe, pour le groupe, pour la totalité, ne font qu’une seule et même entité. Ils lisent le jeu . C’est pour ça et d’autres choses moult fois exprimées en ce lieu, qu’ils dominent le rugby. Ils sont forts et fluides, très collectifs, très proches, très suiveurs, très singuliers. C’est le ballon qui prime, pas celui qui le porte. Et tout cela s’apprend, se répète, s’impose.

Les Bleus n’ont pas de tête dans le staff… Laporte n’y pane rien. Rien ! Exsangue le gus, n’a semble-t-il compris que la défense, et encore, c’est un Anglais qui s’en occupe, le muscle, les tests physiques, le gros biceps. Mais ce n’est pas suffisant. On a les passes les plus moches de cette coupe du monde. Regardez Michalak, (ne parlons pas de celles de Jauzion... lamentablement affreusement moches de chez enclume), il coupe souvent la course des centres en envoyant le ballon en retrait, sur l’épaule, il la porte systématiquement avant de l’envoyer et retarde sa course, il la passe à des joueurs qui vont se faire contrer dès qu’ils la reçoivent… regardez que diable, ouvrez les yeux… Nous n’avons rien contre l’homme, ça va de soi, mais ce joueur avait des qualités, personne ne s’en est occupé, c’est un crime. Il n’est pas à l’aise à son poste, même s’il donne un bon coup de pied contre les Irlandais, ce n’est pas suffisant… Il fait plein de gaffes le reste du temps, il n’organise rien, n’influe pas sur le jeu comme Carter, Larkham, ou le jeune Barnes son talentueux remplaçant, sinon Wilkinson…

Pour les questions de dope nous n’allons certainement pas à nous affliger d’un tel état des lieux. Elle est partout, depuis un certain village Gaulois résistant encore et toujours à l’envahisseur… dans tous les sports, les grandes compétitions… le savons. Les journalistes infâmes et perfides jouent les surpris, attisent et condamnent quand ça leur chante. Les moralistes de toutes confessions, disent que ce n’est pas bien, parlent d'éthique mais regardent quand même, font la plupart du temps l'autruche. Le monde mate mais ne veut rien savoir de son propre rôle agissant sur ces états de choses. Les optimistes béats, qui ne veulent jamais considérer la dureté du monde, s’enveloppent d’un voile immaculé, d’une sainte auréole, croient que quelqu'un veille, qu'il y a des garde-fous, que les contrôles sont assurés, que bonux lave toujours plus blanc… se diront innocents, ne participant de rien…Un optimiste c'est un pessimiste qui a la pétoche... ya rien de pire.

Certes il n’est pas bon que des hommes s’augmentent, se détériorent avec des substances chimiques… Ils paieront le prix fort, ils le savent. Nous aussi. Vivrons pas vieux les gaziers, vous verrez. Ne sommes pas des solutions utopiques, mais constatons le fait. Voilà tout. Ecce homo ! Si on ne veut pas de ça, plutôt que de crier haro sur le dopé, proposons un vrai suivi médical à ces joueurs, à ces athlètes... ou ne participons pas de ces pratiques, détournons-nous du spectacle. Ne regardons plus les matchs, jamais… Dans nos démagocraties, c’est le nombre qui prime, pas l’éthique… c’est ainsi. Ne voulez pas, il n’y aura rien à vendre de tel. C’est l’achat qui fait loi, pas la proposition.
© Le Pilier

24 septembre 2007

BLACKS ARGENTÉS PLIENT LE KILT


Scott embrasse Fanny...
pour le meilleur

Comment reconnaître deux équipes qui ont même maillots, ou quasi ?
Pas compliqué. Quand ya d’l’essai, c’est du Néo-Zélandais.
Voilà en substance comment on pouvait s’en sortir lors du match All Blacks vs Ecosse. Une riche idée que ces tenues jumelles, à confondre Dupont et Dupond, Justine et infortune, potiche et carafon, rapine et grippetune, frisée et joli con… Enfin.
Les Blacks pas tout noirs, infligent la Fanny au kilts, même si d’aucuns diront qu’ils n’ont pas bien joué.
Faisons la part des choses que diable, jouter contre des seconds couteaux c’est pas la panacée… Les plus grands musiciens nous jouent des fausses notes, font des couacs…
On peut rater sa sieste même dans son hamac…et le beau Célestin aura beau gigoter, Sophie, c’est pas systématique, ne va pas s’envoler… Tout n’est pas réussite, tout n’est pas jouissance si t’es déconcentré.
C’est vrai Carter a le pinceau qui déjoue, il ne passe plus tout… le grand Ali Williams a perdu des ballons, mais il plante un essai magistral, façon Chabal, sur l’aile dans une accélération surprenante... Sivivatu fait quelques fautes... comme d'autres. Bon d’accord ce n’est pas la copie parfaite mais ils offrent une défaite généreuse aux Scottish… en embrassant Fanny ces derniers n’ont pas tout perdu… la peinture en témoigne, il y a pire débandade, plus rude humiliation.

On apprécie les Blacks, même quand ils se promènent. Ils savent nous gratifier de moments intenses, et ne manquent pas d’humour, au regard amusé de Carter, quand Mc Caw le capitaine, lui demande de taper une pénalité dans les 22. Il sourit, se préparant aux sifflets mécontents du public… ce qu’il fit. Donc 40 à O, on ne pourra pas dire que là ça sonne faux…

Et toujours l'anglaise et perfide version, pour ceux qui taquinent Shakespeare, en tirant sur sa langue...
© Le Pilier

LA PASSE SUD-AFRICAINE

Le grand sud qualifié
Week-end gagnant pour les nations du Sud. Certes ils jouent de petites zéquipes, mais jouent bien… il y a toujours à prendre… un entraînement grandeur mature, pour des gestes techniques savoureux. Les passes sud-africaines sont rapides et précises, les tonguiens ont de l’audace et des cannes, les samoans se sont bien tenus face à des Bifs, rassurés par la présence de Wilkinson… Bon joueur cet ouverture quand même, du niveau des zéquipes du sud. Sa passe est belle et son pied, même si pas total top, imprime sur le jeu des trajectoires savantes.
Les aussies ont séduit, les blacks nous ont ravi pour les raisons que l’on connaît.

Les sudafs dégrafent donc les tonguiens, malgré leur fougue et la nécessité pour Jake White, l’entraîneur Bok, de se refaire des couleurs en envoyant la grosse garde. Dès qu’elle rentre, l’espoir change de camp, le combat change d’âme…au final ils gagnent 30-25.
Mais quelle énergie, quelle maîtrise… des balles à fond les ballons caressant tout l’espace, les springboks lancés vous montraient, s’il était nécessaire, qu’ils marquent quand ils veulent.
Ho les belles ogives !!! Nous réconciliant avec cette vertu première de la transmission. Car ceux qui jouent le savent, une passe énergique vous propulse, vous accélère, vous vitalise…
Pas de ces ballots, ces bagages, ces colis qu’on décharge, ces paquets, ces sacoches, ces grosses poches... françaises trop pépères, sans jus ni saveur qui ralentissent un élan, non non, du vivace ballon à vous donner frissons.

Profitons du sujet pour vous livrer céans, ce brin d'interview du meilleur centre français, qui bien sûr ne participe pas à la compétition. Chipée ouvertement sur un site voisin, un journaliste confirmé, posait cette question au superbe Florian Fritz: "Quel est votre geste technique préféré ?" La réponse du centre se passe de commentaire.
" Le top, c'est une bonne passe lancée qui fait marquer mon coéquipier. L'art de la passe est superbement compliqué. La passe parfaite - elle est rare -, c'est celle qui fixe les défenseurs et libère l'espace pour le coéquipier, dans le bon tempo, sans lui faire perdre de temps. C'est, à mon avis, le geste technique le plus difficile à réaliser. Je n'ai pas un don particulier pour la passe, mais en travaillant, ça vient... "
Recte dicis l'ami, au plaisir de te retrouver quand la porte investira son petit bureau, puisqu'il sera demi-secrétaire d'Etat, comme nous le disions .

Revenons zaux Boks. Les échecs de Prétorius, le préposé butteur, ont permi aux tonguiens de coller donc au score. A ce niveau de compétition on ne peut se passer de savate.
Pourquoi devrait-on croire à la faiblesse des gros, quand ils ne mettent pas tout le turbo, qu’ils ne plient pas le match dès la première mi-temps ? Les tonguiens ont joué 80 minutes, et bien ! Nous reviendrons du reste, dans un article prochain, sur l’oscillant arbitrage qui influe réellement sur la couleur des rencontres en ne sifflant pas de nombreuses fautes, et permet ce genre de score audacieux.
En tout cas la victoire est acquise, et partant la sortie princière de la poule. On s’y attendait, comme les deux autres compères, du même sud hémisphère.
© Le Pilier

ESSAI MAL TRANSFORMÉ

Verres et prose
C’est le terrain, c’est la plaine, c’est le champ, la moisson chère à tous… C’est le lieu sacré des pignes, des marrons, c’est la soif, c’est la vigne et son cep biscornu, sa densité charnue, quand les corps se mélangent, s’entremêlent et se nouent dans la brûlante ardeur de l’ivresse et des coups. C’est l’espace vitalisant, le bonheur du ballon, la carpette à rebonds, pour ceux qui la foulent en courant, ceux qui la vivent en chantant, ceux qui l’entretiennent, la tondent, l’agrémentent, la sondent, la tourmentent... c’est la noble toison, c’est le gazon soyeux qu’on honore et savoure, c’est un coin de pâtis plus chaud qu’un petit four…

Une terre d’orgueil ouverte, symétrique, une emblavure verte entourée de gradins, un lieu géométrique, une couche, un coussin, c'est la houppe à Tintin, avec en chaque en-but pour marquer la limite, comme un front hiératique surlignant l’Horizon…
Deux H monumentaux, sémaphores des pâtis... un portail… des poteaux…un blason… des pruneaux... un tabernacle vide… c’est un but, une cible, un désir indicible… c’est le maxi bonheur, pour un drop, une fleur... une pénalité lointaine, une veine de cocu, un trophée de cornu… Un score pour lattes habiles, c’est le maître compteur, l’édifice gracile, c'est l'aspirant majeur.
C’est le rêve accompli quand y choit le ballon…
C’est la fierté dévote, quand aplatit Gaston…

Deux H gigantesques donc, première et signifiante lettre d’Hôpital, quand on y va trop frontal, c’est celui d’Hématome et du bleu qui fait mal… C’est le H affirmé de Sébastien Chabal, le héros, c'est le Graal du noble Perceval… Arg !!!!!!!
C’est l’Herbette enrosée par la sueur des corps, c’est un lieu pour les forts… Convoitise suprême, moelleuse et confortable… C’est un lieu protégé, ouvert mais redoutable… On s’y perd on s’y noie, c’est la piété suprême... C’est la joie, c’est la peine… sous les jupons d’Hélène…
C’est le H inspiré du Pilier qui délire et dit n’importe quoi…

Dessaoule le Pilier, c'est pas beau ta bafouille, cause plutôt du week-end et laisse tomber la prose…
Ok ! A suivre donc.
© Le Pilier

23 septembre 2007

BOULEVARD CLERC


Ben alors ?
Un rugby de tournoi ? Oui !
Un rugby sans éclat ? Oui !
Un rugby dont on a tout dit ? Ici ? Oui !
Un rugby mi-figue, mi-java ! Quoi ?
Un rugby moyen bras ? Pourquoi pas !
Un rugby sans essais ? Non !
Un boulevard, une autoroute, une dérouste proposée par Trimble, le jeune ailier irlandais qui cherche à contrer l’ouverture Michalak sur le grand côté et délaisse totalement son couloir ? Du quasi jamais vu ! Étrange ou stupide ? Où est Dempsey ? Il n'a rien fait !
Après longtemps donc…Clerc marque…lancé… c’est bien … enfin… mieux que dab… deux fois. Les zirlandais sont essoufflés, D’Arcy disparaît, O’Driscoll s’y colle mais vient s’encastrer, les verts perdent 25 à 3. Voilà.

Si on veux pas de ça, si c'est du rabat-joie, si le Pilier on aime pas, si des laudations ya de quoi... cliquez partout ya de tout !
Pour les bons côtés, les tricolorés, les zenjoués, les zagités...
Partout lisez la super défense, le retrouvé, la présence, l’appétit ouvert, le vrai mieux, le moral d'enfer, le beau jeu... de l'audace, du boulot, du vivace, le turbo…
Ya de quoi, partout… du blabla… ya de tout... pour papa…peu ou prou... Pour papy, du pas mal... pour Sophie, ya Chabal.
Sinon ici choisissez votre postulat… et pensez ce qu'il vous plaira.

A suivre, les belles passes de Tonga vs Sud-Africa...
Bifs and the vital win over Samoa...
© Le Pilier

21 septembre 2007

AUX ARMES CONCITOYENS !

Les verres gagnants !
Postulat premier. L’artiche est totale maîtresse. Les zirlandais perdront. C’est déjà convenu…Beaucoup trop de flouze en jeu… C’est la cata si on nous bat…Un économiste dans un journal connu du jour parlait de l’abbé Rézina… si on perdait. Que vient faire l’abbé dans cette histoire, sinon une messe pour les défunts ? Une homélie pour nos lardons ? Un Pater, un ave, un bénédicité, quelques grâces pour aider le digestif du repas d’après match ? Notre président Sarkozy vient de recevoir le premier ministre Irlandais… Pour quelle générosité ? Les bleus gagnent 
Postulat second. Les Zirlandais peuvent perdre ce match et sortir quand même de la poupoule, avec un œuf de qualification. On peut s’entendre… Les bleus gagnent. 
 Postulat troisième. La copine d’O’Gara, qui parait-il a des problèmes de cœur, s’accroche et lui fait un signe dans les tribunes, genre coucou suis là ! Vénère le vert, car il veut plus la voir en peinture, perd pieds et pénalités… Ses copains les verts, sont verts… car solidaires, et déjouent. Les Bleus gagnent. 
Postulat quatrième. La copine d’O’Gara, qui a parait-il a des problèmes de cœur, se trouve un plus costaud, un plus beau, lui fait coucou suis là, des tribunes. Vénère le vert, car il peut justement pas blairer le bellâtre, perd pieds et pénalités… Ses copains les verts sont toujours verts, car solidaires, et déjouent… Les bleus gagnent. 
Postulat cinquième. Les bleus jouent bien. Tient ! Gagnent. Bien!
Postulat sixième. L’artiche n’est pas maîtresse de tout, on se le joue vraiment au bras de fer, avec équivalentes potions… Le Pilier recroit au grand Elvis. Bleus ou verts sortent vainqueurs, on entre dans une nouvelle ère... 
Postulat septième. Les zirlandais retrouvent leur rugby et nous plient. Les bleus sont verts. Les verres sont gris et les verts rient…. 
 Postulat huitième. Sarko, qui a déjà scindé le secrétariat de la jeunesse et des sports en deux, préfère vraiment les femmes et fait lire aux Bleus un sermon de Boileau !!! Les Bleus n'en peuvent plus... la porte s'ébranle. Les verts gagnent. 
Postulat neuvième. Les girondes admiratrices du Pilier détournent son attention pour de savantes analyses, ingénues fluxions, enjambages, sans ambages… allumé de chandelle, abreuvage des sillons, comme dit la chanson. Dés lors, de passion dévorante épris, dans un élan majeur, un cri, le Pilier citoyen s’exclame : « Allons zenfants… » Le Pilier perd la tête, les Bleus aussi.... 
 Postulat dixième et conclusif. En somme substantielle, et vertu des libertés qui nous sont octroyées, quelque soit la façon, les chansons, les jupons, les gobelets tinteurs, la prétentions altières des grands pronostiqueurs… Les verres gagneront... et le trèfle perdra, c'est comme ça !!! © Le Pilier

19 septembre 2007

CHABAL ET LES MIQUETTES


Le trèfle et la bête
« Si tu n’es pas hégémonique et que tu pars en guerre contre un plus fort que toi, ne dévoile pas ta force avant les affrontements… joue-le petits bras, diminue ta prestance, pour tromper l'ennemi !»
C’est en ces termes qu'un stratège causait un jour aux zirlandais. Pays du west européen, du trèfle, de la bière, de Beckett, d'Ulysse, de Joyce, la Zirlande s’apprêtait à défier nos chapons repus de perlinpinpin, expandeurs de jambons et autre Panoramix potion. Le combat s’annonçait farouche et la tension maxi. Les bookies tapotaient leurs oscillantes bourses, les falbalas voulaient mater du cuissot, ceux particuliers d’un Chabalix mâle, gazier solide pourvu on sait des attributs majeurs, objet premier des convoitises, qui sévissait sur les pâtis bien lourds. La douille chevaline, longue tombante, la pilosité belle épaisse, sombre et pesante, la phénoménale bestiole tapissait la chambrée des gisquettes en mal d’élévations, ne côtoyant, les pauvrettes, dans cette ère de féminisation, qu’insatisfaction, ennui, petits mollets, torses zétiques, minets plastiques des facultés, justes épais comme épis, sang de navet, guiboles molles comme des pis…

Il était brave le mastard, doux comme une moutonnière toison disait-on (de la bouche d'ycelle Carine Rossigneux, son agent) plus caressant et suave qu’un matou à mamie, plus délicat qu’un bichon à Sophie, qu’un ronron, qu’une mie... dans la vie de tous les jours. Mais sur un champ de bataille brisait les mandibules, collectionnait les dominos, vidait quelques buffets et toute leur substance, des veines les plus profondes faisait fuir le sirop et sa rouge laitance, châtaignait l’ennemi, brisait les abattis, enthousiaste et joyeux comme on flatte un joufflu, qu’on foule un beau castor, qu'on broute moult fri... quand on donne l’aubade, que frémit l’éperon, se pâme l’édredon…

Une force, c’était un fait, de la nature fraîche… Mais pour la guerre, c’est une armée qu'il faut, avec un chef, organisée, solidaire, ne faisant fi du collectif, ne se résumant jamais à la force d’un seul, qui du reste, il faut le dire sans ambages pour parfaire le tableau, ne tenait pas les 8O minutes imposées… Car elle s’épuise à percuter la musculeuse aumaille, contourne rarement l'obstacle, s'isole, fait de grosses fautes, de celles qui coûtent des pions, ne s’inscrit pas dans la durative posture qui vous fait accélérer la cadence au final des combats. Les vingt dernières minutes sont le point névralgique au rugby où l’on peut tout gagner ou perdre en un instant. Il faut de la réserve, c’est là que tout se joue…

Les zirlandais ont-ils prêté l’oreille aux conseils du stratège ?
Cette baisse de performance n’est-elle pas qu’une astuce de général avisé ?
Eddie O’Sullivan semble faire penser le contraire… peut-être sont-ils réellement moins perforants, plus du tout O’niveau du printemps dernier ni de l’automne 2006 ?
Peut-être n’en croit-il rien ?
Ce sont pourtant les mêmes joueurs, mais qui ne pratiquent pas le même jeu… étrange…
Comment peut-on à ce point abandonner une stratégie gagnante, qui plia les Boks en automne, les Bifs de façon magistrale et faillit remporter le grand Chelem ?
Le Pilier averti reste dubitatif… entre les deux, masse balance…
Il faut donc se résoudre à attendre le jour de la rencontre pour avoir la réponse, mais conseillons au XV de France de ne pas croire à cette diminution et de grandement estimer cet adversaire majeur en Europe.
Ne vous contentez pas d’une défense figée, pourfendez, attaquez, car ils ont quelques O’Gaillards capables des meilleurs coups, la paire de centre peut-être la plus géniale du coin, un bottineur habile et souple des agacins… en sus, et pas le moindre, la judicieuse initiative d’avoir viré Stringer.
A bons entendeurs.

Pour l'anglaise version cliquez ici, ça vaut dix.
© Le Pilier

18 septembre 2007

CYBERNÉTIQUE & RAFFUTS

Cybernétique et raffut
Comme science de l'information, ou processus vital qui maintient en équilibre l’ensemble des phénomènes… la cybernétique nous gratifie, parmi ses nombreuse attributions, de quelques audacieuses translations, non sans humour...
Qui se plait à croire que la machine pensante n’est pas pour demain, se fourvoie, si on en juge sa désopilante manière de s’approprier nos bagatelles, dans un élan créateur, primesautier, se jouant des littéralités, des conventions, faisant fi des lois, du travail apologiste et critique de votre humble architectonique chroniqueur, intempestif et modeste Pilier.
Un petit clic vous traduit TAO en Cat, gigot en leg, et quelques autres merveilles que je vous propose de savourer en ce lieu de partage.
Respectueuse, cependant, de notre latine locution, "in pugna veritas", comme de notre maître signifiant, the Pillar... ne vous fiez surtout pas à sa fourbe traduction, qui n’est pas sans rappeler un trait de caractère de nos cousins d’outre-manchette…
Une version in extenso vous sera proposé ici, sinon lisez ci-dessous, cette page, par trop aventureuse... voire l'originale et française version.
THE PILLAR
The blog Rugby which sees all, speaks about all, supports much…
likes chestnuts, prunes, the systemic one and the CAT,
architecture and the leg…
A cut blows, sweet chesnuts…


Truce of peace
In pugna veritas

Calf of the thigh and pump with nails will abuse the fresh grass of autumn to mushrooms of hallus of our grounds of icy. Y' will have the convivial one to warm up the shoulder, to number meat offals for a fray of first order. September of chestnuts will hold promise to season the large dressers, an art to like without moderation to believe that the baston it is not well. An oval planet in festival, for the joy of strongest and the pleasure of the men in search of harvests. These ladies, that the large males do not frighten, will have leisure to too often appreciate the value of conflicts learnedly arbitrated, only the discharged worthy one of one meaning misused by its sometimes disastrous overflows. Sweet chestnut yes, but in these fundamental rules that the propriety and measurement like a hope of evolution, nourish their noble intentions.
The quarrelsome race will show beautiful example by the acquired value of its title of choice, that of man of kidney like that of honest man, impavide, reasoned.
One fights only on green, in the crowned enclosure of the rough grazings grassouillets, one cases oneself, chicore, plugs oneself, knocks oneself, tears, releasing our deep agitated natures of the irresponsible yoke of too left gone, by the conscience of the limits, virtue of the made man. It is there supreme challenge to combine violence and healthy urbanity. Tender with the rule in the muscular vice, generates the control and forces the respect.

The impartial Pillar, warned, will account for the esthetics of the conflicts in the joy, joy, the jubilante sometimes inopportune mood of the organized hyperboles.

Brutish lout from all edges, esthètes of the hot dresser, the troubles all goes to legs and sausages, not restive, do not carry out broad but viandus unskilled worker, platers molten of dress on the blessed ground of the holy scratches, returns bacon to beaters, accountants of the joinings, it is soon the hour of frank slapped. One smells already as one breathes a perfect unit between hearts, between spirits rejoining by effect of enthusiasm this voluntary dash to the pleasure of the good food.

Truce of peace! Truce of thirst! Welcome the foreigner! Let us leave hams trotter, bottles to circulate and goblets to tinkle, receive with dignity these warriors of in addition to-world, which they taste full bottle the gâteries of icy. Let us battle firmly, drink of too without thirst, entonnons the canticles. Never the heart of a warrior in dry place does not live.

In pugna veritas.
© the Pillar

17 septembre 2007

DOUCE FRANCE...


Liberté, égalité, générosité
A vaincre sans péril, on mire son nombril... et triomphe sans seoir... chantait la matoise corneille, au faîte d'un grand Pilier...
sis en l'ITEM.5 d'un édifice neuf.
Le XV de France professionnel bat le XIV Namibien amateur. 87 à 10. Bravo ! On notera l’altruisme de Jauzion, qui dans un élan de générosité touchante, offre un essai aux namibiens sur les rotules. Beau geste et quelques autres, de nos dignes descendants de l'Hugolien Booz…

...Leurs gestes n’étaient point avares ni pubères,
Quand ils voyaient passer quelque pauvre adversaire,
-Laissez tomber exprès des ballons, disaient-ils…
.....................................................................
… Et toujours du côté des faibles ruisselants,
Leurs sacs de balles semblaient des fontaines publiques…

© Le Pilier

DE LA TÊTE ET DES JAMBES


Boks, Blacks, Aussies... aussi
On apprend toujours quelque chose à regarder jouer les Blacks… même contre de modestes portugais tout happy d’avoir marqué un essai. 108 à 13 au final. C’est tout.
Une simple action, comme un fait synthétisant leur parfaite maîtrise, leur connaissance du jeu, leur positionnement du corps face à l’obstacle, qualité essentielle dans ce rugby physiquement volontaire. Le centre Conrad Smith, en fin de match, convole en treizième noces avec l’en but… un grand portugais est là pour l’empêcher d’aller entre les poteaux. Smith, pivote alors, souple et tranquille, contourne et surprend le mastard, aplatissant de fait in ze middle of the immuable Eden… Une bagatelle direz-vous… Ce simple mouvement illustre parfaitement la fluidité des Blacks qui savent contourner l’obstacle. Ils sont forts, c’est un fait, mais pratiquent l’évitement, pivotant sur eux-mêmes, et partant gagnent toujours quelques mètres en conservant leur énergie. Ils ont systématisé la savante figure, fondement même des arts martiaux orientaux…
A quand une appropriation de cet art majeur en nos terres européennes, se plaisant aux teutoniques charges d’un puissant Chabal, épuisantes à la longue, sans comprendre qu’il y a un temps pour charger, un autre pour contourner… plus que la folle dépense, la subtile économie, car un match dure, on le rappelle sans fatigue, 80 minutes…
On notera aussi, que le plus capé de l'équipe Zélandaise, Chris Jack, a 64 sélections et pas trente ans… Une équipe jeune en somme, quand on nous bassine avec l’expérience des croûlants… Pelouse… Ibanez… Dominici… Betsen… ça nous laisse pantois.
Mais le Pilier très respectueux des vieilles branches, pantoufles et rocking chair, de ces traditions évolutives transmises par nos anciens, privilégiant l’ouverture et la nouveauté, la dynamique et le béret, aime lui aussi l’expérience… les vieux crabes qui s'accrochent au portefeuille... radotent... dorlotent et rebelotent sur des pâtis verdoyants, saturés ( les pâtis) de ces ruminants extatiques qui leur broutent l'échine neuve, vouée aux audacieux et vivaces jarrets...
Pour signer des zautographes… sont fiables…( les anciens) ou comme ambassadeurs des zovales vertus, dans les kermesses d’écoles à tartiner le goûter de nos bambins avec ces fondamentales valeurs du rugby, dont on nous pétrit, sinon ensable les portugaises, et dont on pourrait s’inquiéter au final, de la réelle teneur en OGV
(Organisme génétiquement vertueux) au regard du comportement de certains… des puddings historico-coricos douteux… déclarations incongrues… jeu à l’esthétique zéro…

L'éthique et l'esthétique sont un, comme nous l’exprimait en début de ce siècle ravageur et XXème période aprés Jules César, le délicat Wittgenstein, parmi d'autres choses...
Qu’importe les palabreuses analyses, benêts pronostics, épaisse impéritie, mensongères justifications… l’acte porte en lui sa vérité pleine, rend sa preuve à la parole, réduit à néant la logorrhée des fourbes, désembrume le faciès des tartuffes, rend sa clarté parfaite aux binettes.

Pour en revenir à la météo du week-end, les aussies, de leur côté ont assuré la victoire… se relâchent quelque peu en deuxième mi-temps permettant aux Gallois, pas toujours inspirés, de remonter au score. Deux cartons jaunes ont imposé un jeu à quatorze pendant 20 bonnes minutes, aux australiens… Ils engrangent de toute façon 4 essais et le cadeau bonus… Le jeune Berrick Barnes, remplaçant de Larkham, forfait jusqu’aux demi-finales, s’est fort bien tenu et rassure on imagine le staff… Deux sélections, 21 ans, mais quelle audace, quel aplomb ! Retenez bien ce nom.
Et que dire de Latham, l’arrière de l’équipe sublunaire du Pilier… Sensas, épatant, drôle, toujours bien placé… encore une chandelle monumentale de ses vingt deux, récupérée par lui-même, pour un impossible essai… 1O points à lui tout seul, dans l’en but… aplatis. Score final 32-2o pour les kangourous.

Ce qu'il faut bien noter c'est le manque patent de tête du rugby européen... les bras sont là mais pas les carafons, le jeu est vraiment stupide, c'en est effarant... peu collectif, des centres qui s'encastrent, des coups de pieds pour rendre la balle à l'adversaire... même dans les dernières minutes du match... des options stéréotypées... aucune lecture pertinente du jeu...
Si l'on faisait un parallèle avec les échecs... les européens ne lisent qu'une case aprés l'autre, quand les nations du Sud considèrent tout l'espace de jeu, avec toutes les pièces dessus...
Elles en surdominent cette Cruche du Monde, dont elles sont les seules grandes animatrices.

A suivre… notre dubitative analyse de Georgie vs Irlande… plus quelques autres bagatelles…
Ce soir, en guise de cacahuètes pour l’apéro, un match amical entre les Bleus et la Namibie !
© Le Pilier

15 septembre 2007

AFRIQUE DU SUD VS ANGLETERRE


La vérité Du Preez.
Du beau… du bon... Du Preez (en tof)… de l’herbette bien foulée… des essais bien marqués… des coups de pieds bien placés… une défense organisée… des passes précises, rapides… un jeu collectif… une grande maîtrise… des Boks en parfaite santé ont garrotté des Bifs sans idée. 36 à nothing... à zéro, rien, peu, couci-couci, une ombre, un souffle, une belle défaite.
Tout ce que vous rêvez de voir en nos pâtis, et qui n’arrive jamais.
Aussi clair et plaisant qu’un ruisseau d’avril bordé de nymphettes se jouant du grand pan…
Aussi efficace que des cerveaux en réseau pour une même cause, opportunistes, improvisateurs, appliquant avec audace des combinaisons multiples…
Aussi droit qu’une probité candide au parfum de lin blanc… aussi facile qu’une grosse puissance développée avec de bonnes têtes réfléchies… aussi évident qu’un springbok mâle vitement fougueux se jouant du vieux lion… aussi plaisant qu’une vérité dite sans fard… aussi collectif qu’un digne nom d’équipe… aussi simple qu’une victoire méritante… aussi noblissimo qu’un Don Giovanni sur partition Amadeus, fin scène trois de l’acte un…
Aussi unitaire qu'une nuée d'étourneaux ondoyante, dans l’azur automnal…
Aussi majeur qu’un Pilier modeste et génial qui n’a de visionnaire que la simple lecture avisée des prodromes… signes avant-coureurs que le commun se borne à ne jamais comprendre…

On est donc très loin du rugby des copaings, que notre bleusaille maladroite s’évertue à pratiquer, avé ou sans l’accent… aussi loin que la terre est proche du soleil… si prés pourtant de cette France qui se gaussait en 39 d’être la première armée du monde, altière de sa ligne Maginot, comme aujourd’hui de l’épaisseur incontestée de ses biceps forgés à la fonte sans sollicitation des psychés, de sa défense imparable… Les teutons belliqueux ont contourné l’inane stratégie, comme les statèges savent le faire… le pack des Boks, des Blacks et des Aussies, aussi.
Si le rugby est du contact, il l’est plus encore de l’évitement.
Comment faire entrer cette indiscutable chose, et quelques autres, dans l'occiput ventilé de notre STAFFylocoque, qui se perdrait, si on le laissait dire, à polémiquer sur des quotas dopants, additifs, roboratifs, qui ne sont pas les mêmes dans l’hémisphère sud…
Quand du Preez d’un œil avisé change de direction pour contourner le pack anglais et servir magistralement son ailier, on ne parlera que de simple lecture du jeu… quand les coups de pieds magistraux de Percy Montgomery maintiennent les Bifs dans leur camp, on parlera d’acuité, d’un cerveau avisé qui décrypte et impose sa vision... quand les passes obusiennes insufflent à la matière des corps cette énergie pressante, on parlera d’espace qui s’entrouvre, qui se courbe si l’on connaît la relativité d’Einstein, si l’on a quelque fantaisie… Quand le royal Matfield organise son pack pour des touches impériales, on dira c’est bien fait... quand le bourrin de Villiers est remplacé par le prometteur Steyn, on dira c’est tant mieux pour le jeu…
Quand à Burger, il n’a pas manqué… son hyper présence est parfois brouillonne… cette fois-ci, sans lui, la copie fut parfaite…
Moins violents que d’accoutume, enfin, les Boks ont pratiqué un rugby exemplaire, technique et inventif… ils s’améliorent et nous ont plu.
Au lieu de chercher les causes évidentes de notre désolant rugby, regardons, tout est là, si proche, pas plus loin qu’un hémisphère sud, certes et encore à de milliers de kilomètres de notre vieille Europe, malgré la réduction numérique des distances.

Que dire des Rosbifs ? Un joueur ne fait pas la différence. Même si le courageux Robinson fut le seul à ne pas s’en laisser compter, il n’avait pas le soutien de jadis, celui de l’ère hégémonique Sir Woodward, des Back, Hill, Dallagllio, Martin Johnson, Greenwood et consorts pour épauler sa fougue…

Merci pour la leçon. La seule Coupe du Monde digne de ce nom… celle des Tri-Nations.
Redite répétée inlassablement en ce lieu d’ovalie, pour quelques rares entendeurs… anonymes amitiés.

A suivre…
© Le Pilier

13 septembre 2007

SHALK BURGER OUT


Shark, le requin
Deux matchs de suspension contre le vilain Shalk, le tailleur de croupières par trop exubérant qu’il vaut mieux éviter… si l’on peut. Ses placages, faut avouer, sont souvent limites… il ne se baisse pas, il se jette… corps et tête… grosse tête.
(ci-dessus, un aperçu méta-euphorique)
Shark Burger, calembour paronomasique, si on nous permettait cette audacieuse définition, linguistiquement imparfaite, disons non conventionnelle, si non, disons Shark le cisailleur, sans méprise possible conviendra… ni définition de la figure.
Elle écope quand même, la prédatrice bête, d’une mise en aquarium justifiée, mais peut s’estimer contente, car les intraitables chats fourrés, en première instance féline, la condamnaient à quatre matchs de suspension, pas moins… c’était beaucoup. Matez la vidéo.
Il est cependant étrange, aussi loin que nous sommes consternés, que l’arbitre ne l’ait pas sorti du bain pour ces dix minutes, consacrées aux excès… voire un petit carton rouge bien saignant, car on doit souhaiter, selon toute justice, que le plus coupable coulisse... hors du pâtis pour calmer sa dangereuse ardeur.
Le geste était très critique, contre le solide, mais pas moins de chair et cervicales, demi de mêlée Samoan… Il n’a rien, c’est tant mieux, mais cela ne dissout pas la gravité de l’acte… bien salé.
Chose récurrente chez les Boks que cette violence aux frontières de l’acceptable bien qu'ils semblent se détourner de cette stratégie ridicule...
Les arbitres trop souvent s’en laissent compter et ne sanctionnent pas toujours ces gestes douteux, comme ce fut le cas cette fois. Ils devraient. Au moins un petit jaune pour se désaltérer sur le banc de touche… ça ne fait de mal à personne, calme les trop belliqueux, fait du bien à l’adversaire, encourage la maîtrise, le respect des convenances, des règles infrangibles…

Belle bestiole quand même que ce blondinet aux 110 kilos d’impétuosité, de fougue, d’opportunisme, d’engagement… nous plait... c’est un fait, mais manque parfois de retenue savante qui le rendrait plus efficace… Il va manquer contre les Bifs, même si un pectoral prédateur de cet acabit en cache toujours un autre… car ils vivent en bande ces Boks… ont un réservoir de mastards, aussi dense qu’un océan… et pacifique du tout…
En revanche le centre De Villiers comme nous le disions ici, n’est plus de la course, blessé au bourrin biceps… sera remplacé par le jeune et sémillant François Steyn, 1,90 m, 100 kg en slip d’antilope, à qui nous supposons un bel avenir, tant il a de la tête, de la vista, qualités qui manquent trop souvent aux centres de cette équipe d’Afrique du Sud.

Demain donc, 21 h, premier big choc de la coupe du monde, avec de vrais morceaux de châtaignes, entre les super Boks et les diaphanes rosbifs, rassasiés de bouillante eau… qui, paraît-il, éveille leurs gustatives papilles, patine leur délicat palais… ravive leur sapide cuisine aux haricots ketchup… donnant un excellent goût à tout… en somme alléchante, ouvre leur appétit…
Il en faudra !
© Le Pilier

12 septembre 2007

ARGENTINS ENCORE AU TURBIN


Platitude attitude… écran plat

Vraiment pas cool d’envoyer les Pumas au combat, quatre jours seulement après le gros match d’ouverture… Belle organisation !!! Y’avait urgence ? Feu au gazon ?
Un commentateur, avisé, sur la déchaîne Eurosport, donna cet argument solide : « On y peut rien c’est le calendrier !!! » Fallait le dire… on comprend mieux !
Il sont très fort sur Eurosport… d’accoutume le Pilier ne regarde les matchs que sur les chaînes anglo-saxonnes, plus didactiques, impartiales, mesurées, pro… normales quoi… comme nous l’exprimions en cet article connu…
Par hasard... pour la première fois… la flemme… l’occasion… la proximité… mais aussi quelque diable nous poussant… sinon capiteuses volumétries… callipyges en croupes rapprochées… savants minois… Nous fîmes donc cette halte, pour siroter nectar en l’honneur des girondes, fraîchement initiées aux saveurs des raffuts. Un jus de bon médoc, pour tout dire et ne rien vous cacher. Ce rade, bien habité, y diffusait le match…
Un des amuseurs qui commentait, un Jean-claude semble-t-il ... si nous avons bien compris… Y’avait du bruit… ou quelque chose comac… qu’importe nous le recommandons !!!
Sorti de l’ongle incarné de Jupiter çuilà… avé la panoplie… un bien gravos… du coing… de la mauvaise foi… avé l’accent… répétant inlassablement ce que l’on vient de voir… un gros lourd... pire encore que les pires… plus naze qu’Aliboron… une plus couenne que jambon… une panouille… un radis…une tubercule… que dire ? Une performance !!!!
Du lard, avé du cochon, de la tripaille et du boudin, de la rillettes de tonton, aux aisselles, des graillons, un peu de graisse de canard, des bouts de couennes, du sauciflard, de la terrine, du pied galantin, du cervelas, de la crépine à crétin… vous mixez le tout, ça vous donne du Jean Claude... une très belle andouille de pâté de tête, avé gélatine bien molle comme une grOsse bêtise d’occiput !!!
Il est costaud le bougre ! Subtil et nécessaire comme une valise sans poignées, le Pilier vous propose cet essai transformable en partie de consternation ou de rire… selon la posture… vous n’en reviendrez pas. Un quelqu’un à gratifier des palmes de canard gras académiques, d’une légionnaire d’honneur à gonfler le croupion, sinon d’un poste de commandant de fusées…
Ce gars là mérite une mise en orbite, comme chef d’escadrille… à ne jamais finir de tourner !!!!

Laissons là ce trop sérieux réquisitoire et revenons à du plus délicat, du plus light...
Baston des argentins donc, contre une Gé-orgie pas des plus romaines, quatre petits jours donc après l’ouverture des gros buffets…
S’en sortent bien malgré tous ces pumas, sans Pichot… mais avec Hernandez tout tonnerre, qui insuffla bel esprit, souple, matois, fut à l’origine de bien des attaques dangereuses sinon des essais. Superbe Albacete… partout… très joueur… plaqueur…solide… plante cinq pions… il nous plait ce gaillard… Au final 33-3 pour les pumas de la pampa…
Mais à quoi bon ce genre de rencontre ?… les trop petites zéquipes, même si elles résistent un peu, comme ce fut le cas hier, ne sont trop pas suffisamment à la hauteur pour savourer autre chose que de l’herbe grasse à brouter.
D’aucuns diront, faut bien qu’elles se mesurent à des gros pour progresser…
Et les gros… doivent se mesurer à qui ?
Une autre Coupe du monde nous conviendrait mieux comme proposé .
© Le Pilier

11 septembre 2007

JUAN MARTIN HERNANDEZ... ET LES SIENS


Félicitations appuyées
Sacré joueur tout de même que ce Juan Martin Hernandez… en y repensant fallait un sacré culot pour systématiser une stratégie chandelière au point d’en aveugler nos lignes arrières et déboussoler nos chapons… Malin le gus… On le savait, c’est un remarquable joueur, parmi les meilleurs du monde, mais là… chapeau bas ! Ils ont de la tête ces Pichot, Hernandez, Contépomi et consorts… et du gnac, de l’envie, de la canine acérée, de la patte souple et vive car cette entame de match était superbe. D’aucuns ridicules prétendent qu’ils n’ont rien fait…
Comme toujours, il y a ceux qui regardent, il y a ceux qui voient…
Les premiers remuent la crête et le drapeau, les autres s’affinent le regard, soulèvent leurs chapeaux…
Le Pilier rend hommage à toute l’équipe d’Argentine, son pack, ses arrières… cette sagacité… audace, intelligence… ce courage, cette simplicité… et vous souhaite bonne route en nos terres par trop larmoyantes…
© Le Pilier

10 septembre 2007

SOLEIL DU SUD


Big Boks... et les autres
Que dire de plus quand tout est clair, à cette ovalisante aurore visitée par les nations du sud ?
Que dire que l’on ne sache déjà ? Que penser devant tant de lisibilité, d’évidence, d’hégémonie, d’élégance, de fermeté, d’engageantes figures ?
Rendre compte de la dernière journée, compendieux et juste, comme il se doit…

Dans l’abord, des Gallois rudoyés par nos cousins… deux essais à rien pour les canadiens à la mi-temps, 12-9. La feuille d’érable pousse visiblement sur un tronc solide, obombrant de pâlichons poireaux en mal de rayons… jusqu’à la 58ème minute elle ravit le sun, 17-16. Des avants, gavés de sirop d’érable aux vertus visiblement roboratives, malmènent des Gallois maladroits, imprécis, brouillons comme des ballons d’essais, sans tête, grisâtres comme leurs maillots… Après la sortie avisée de Peel, l’entrée de Charvis, Stephen Jones, que nous avons souventefois critiqué en ces pages frétillantes, primesautier et volontaire, cette fois clarifie le jeu dès son entrée à la 46ème minute, pour produire au final un rugby de bonne tenue et l’emporter. A l’origine de la plupart des essais, il redonne confiance à son équipe, à l’image de Shane Williams très maladroit en début de partie, qui plante dix points en deux minutes. Shanklin fait montre d’élégance et de vista, 42-17. Ouf !

Les Boks superbes, bastonnent de trés forts, mais anarchiques samoans 59-7. Habanna 4 essais… No comment. Si vous avez vu le match, vous saisissez… Sinon, tant pis.
Une chose cependant... De Villiers le centre est out of game, blessé au biceps... Le jeune Steyn, bien meilleur que lui, comme on l'a vu dès son entrée, sera donc sur le green... Excellent !

Les écossais gagnent des portugaises ensablées à 10. Nous n’avons pas vu le match…
Score final 56-10.

Reste les Irlandais ! Victoire contre les namibiens solides… 32-17.
De deux chose l’une…
Soit les verts n’ont pas voulu se la donner total, s’inscrivent dans la durative performance et misent sur le 21 septembre 07 pour plier nos veules et ternes coqs avachis, ce qui serait, il faut l’avouer, une stratégie de campagne particulièrement courageuse, subtile même, misant sur de vraies victoires et non sur ce ridicule goal average pusillanime de comptoir à Bookies…
Soit ils ne sont pas au top, au regard de l’affligeant Stringer… de la résistance farouche des namibiens, de la demi teinte du centre d’Arcy… du craintif Hickie... du pack de huit qui ne semble pas mousser d’une saveur farouche, comme durant la saison d’automne, sinon du tournoi…
Le Pilier expectatif et prudent ne tranchera pas, vous laissant solos à vos acuités vives... si tant est que prodromes lisibles et définitifs puissent confirvalider un choix…

En résumé annonciateur et définitif, la tribu qui battra les trois nations du sud, cette seule et seulement celle-là, pourra se prévaloir du titre de reine… tout le reste est du flan !
Si une nation du nord emporte la coupe, l’artiche et la triche sonnent comme lard et cochon…

A suivre, le seul article qui dira la vérité vraie sur la défaite des Bleus…

© Le Pilier

09 septembre 2007

HÉMISPHÈRE SUD ROYAL


Du vrai rugby...
Du fort, du souple, du précis, du collectif, de l’aisance, du posé, de la vivacité, de la grâce, de la fluidité, du plaisir… on se régale avec les nations du sud. Journée très intéressante que ce samedi 8 septembre 2OO7... La fête bat son plein, même si rugby.com-édie, couvert de bleus nuit, ne croient plus aux lampions…
De grosses équipes rencontraient de plus faibles de rein…
Les All blacks majeurs ont parfaitement joué le coup face à des Italiens figés durant la première demi heure, qui ont malgré tout fait bonne figure et réussi après l’abandon des postures figeantes, quelques belles passades… C’est souvent le cas… Quand les joueurs n’ont plus rien à perdre, ils nous gratifient de bons moments de rugby… à méditer. Les Blacks gagnent 76-14.
Les Australiens, crescendo, ont aplatis les petits sushis du levant. 91-3. Treize essais. Ils nous plaisent ces Aussies, à l’instar d’un Larkham qui retrouve tout son talent. Comme nous le disions en ce Blog, ils savent bien gérer cette compétition et montent en puissance depuis les tri-nations… de bon augure.
A contrario, contre une faible équipe d’USA, les gros bifs, embastillés dans leur méthodique stratégie, raides, sans génie, bourrins, n’ont rien montré qu’on ne sache déjà, même si quelque espoir de rétablissement nous faisait croire à du mieux…Ils gagnent 28-10, trois petits essais.

Entre les équipes du sud et du nord, il y a un équateur en forme de gouffre insondable, impénétrable, amer… le reste n’est que baratin pour exciter le peuple et les folliculaires…
On prête à cette croupe populaire, des vertus qui n’ont de colorées, que les bleus qu’elle arbore, sans prendre réellement son pied… sans rien trop y comprendre du rugby… il faut le dire ainsi.
Le Pilier s’est engagé dans de nombreuses discussions pour constater le fait. On cherche de mauvaises causes à notre déconfiture, on valide le mensonge, on se complait dans la fange pronostiqueuse, on se la joue comme souvent, on palabre sans fin, on cause humilité, respect… Mais on ne respecte rien…
On se gausse, s’étend, se travaille pour égaler la bêtise en grosseur… on y parvient très bien… Gageons qu’on finisse par enfler comme la batracienne de la fable, dont on nous prétend grands amateurs… et pêter du bide repus de notre inconséquence.

Quand il faudrait des têtes bien faites, on a des grandes gueules…
Quand il faudrait de la fluidité, on a du rentre lardon…
Quand il faudrait du ressort, on joue à l’élastique…
Quand il faudrait de la clarté, on obombre la vérité…
Et quand la coupe est pleine, on y remet du vin…

Rare sont les saveurs* en matière d’ovalie… Seuls un groupe très restreint d’esthètes, dans l’entourage du Pilier, et quelques rares autres bien sûr que nous ne connaissons pas… observent, analysent, jaugent, affirment, confirment des vérités cinglantes et ridiculisent ces passionnés hystériques qui ne jurent que par une seule couleur sans jamais comprendre le tableau…
Beaucoup de Français se ravissent dès que Chabal entre sur le terrain comme si un seul joueur allait changer le cours des choses… c’est stupide. Le rugby est un sport collectif, regardez donc les Blacks, c’est leur première vertu, le groupe… le tout plus que la somme des parties… encore et encore.
Qu’importe au final que tout cela… Personne ne gâche notre plaisir. Il y a de quoi se ravir les quinquets avec les Abs, les Aussies, les Boks, les Argentins... on souhaite les Irlandais…les Fidjiens...
Le Pilier se plait à croire à la belle stature de son lectorat, à l’affirmation raisonnée, à l'impartialité, à la fluidité de l’entendement, au « mens sana in corpore sano », sans détournement du sens fondamental, rappelant par le fait que c’est un corps qui pense… et que tout se construit.

*Les saveurs : ceux qui savent.

© Le Pilier

08 septembre 2007

FRANCE VS ARGENTINE 12-17


Puma frais, griffe gallinacé...
Belle victoire argentine… dans l’ordre des choses… un félin ça croque du gallinacé… pas le contraire. Mais que dire de cette entame que l’on ne sache déjà. Les bleus jouent comme des bleus, ou plutôt, à proprement parler, déjouent comme des bleubites… Les pumas ont de la griffe, du cœur, de l’élan, et sans complexe remportent une victoire méritée. Souvenez-vous de cette superbe réflexion de La Porte que nous rapportions en ce lieu de raison majeur après la défaite des bleus à Marseille contre cette vaillante équipe d’Argentine, il y a deux trois ans de cela : « Il est très difficile de jouer contre une petite équipe… » Tu l’as dit bouffi… Beaucoup plus facile, en effet, de jouer les Blacks, la défaite est plus dense, assurée, sans surprise, il n’y a pas à se sentir humilié quand les très forts nous honorent de 50 pions, sans bavure, nous taillent une veste sur mesure pour donner quelque élégance à nos plumitives volailles… rien à dire c’est un honneur de dérouiller !!!
Contre les Pumas… les petites zéquipes… c’est pas du jeu, c’est de la triche… Ces fourbes en effet jouent en France, connaissent nos combinaisons lisibles comme un abécédaire, empêchent nos cocottes de s’ébattre librement sur nos propres pâtis… nous gagnent sans le mériter vraiment… alors qu’ils apprennent tout ici… nous piquent notre grain… nous narguent !!!!
Un blog de petit gabarit, Rugby.com, pour le bien nommer, sans vergogne en rajoute dans la vomitive déclaration, ose titrer son résumé de match, « les Pumas gâchent la fête »… Rugby.comédie oui !!!
Honte France… amateurs… bouilleurs de crasse… picrates… cafouilleurs… entourloupeurs… baratineurs… ipéca… barbouilleurs… Comme si le rugby se réduisait au portillon des bleus… heureusement que les nations du sud sont là pour remettre de l’ordre dans nos très basses cours, que le rugby reste une valeur sûre, qui renvoie les grandes gueules dans l’en but, les déplumés au bestiaire, les amateurs au rebut.
Non les Pumas n’ont rien volé, ce début de match tempétueux nous a ravis. Bichot a bien mené son équipe à la victoire, Corleto à bien grillé les papattes à notre Dominici, quand la France se targue de ses vieux grognards, occultant les grands faits d’histoire, nous rejoue inlassablement la campagne de trop… les Waterloo… morne plaine…et passons sur Pelous qu’on va nous imposer jusqu’à l’usure des crampons, comme un ultime châtiment.
Profitons du fait pour vous soumettre cette phrase de l’entraîneur Néo-Zélandais, Graham Henry : « Better people make better All Blacks » … no comment !

Ne blâmons cependant pas trop nos déjoueurs. La compétition n’est pas terminée, et surtout, l’erreur est ailleurs. Depuis l’errance La porte, on ne voit plus de jeu derrière, plus de belles passes, plus de fantaisie, on délaisse en sus nos meilleures têtes, racées, élégantes, Thomas Castaignède, Florian Fritz….on veut donner dans la rigueur saxonne, dans le musculeusement épais, en oubliant nos fondamentaux culturels, nos valeurs, notre stylistique avisée, phagocytant par le fait un enthousiasme, une simplicité, un esprit de corps… force première des argentins qui viennent de donner une belle leçon au tout-performant, rebondissant, péremptoire… nous rappelant si besoin était, que l’argent ne fait pas la valeur…

Un article du monde titrait récemment : « Laporte: le maillon faible… » tout est dit.
Suite du compte rendu sous peu...

© Le Pilier

07 septembre 2007

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE 2007


En ouverture de la
Coupe du Monde de Rugby 2007
Le cyber-baptême du stade
ITEM 5

Conçu par
Hartmann & Partners
Sur demande
du Pilier.

Du beau défiant la gravité
Architec-tonique, élégant, racé
C’est le stade des connaisseurs
Exclusivement consacré au rugby

Vaisseau cosmique
En orbital stand by
Son lieu d’attache reste
le champ de Mars
Ses lieux d’investigations
La planète rugby

D’autres vues sont dispos
Ici et là,

Le Pilier
émettra du module via le flux.

© Le Pilier


05 septembre 2007

LE CANARD ENCHAÎNÉ SE DÉCHAÎNE...


La liberté de la presse ne s'use que si l'on s'en sert mal
Les Couacs du Canard

Dans les rubriques "Carnardages", en page six du Canard Enchaîné daté du mercredi 5 septembre 2007, le journal satirique nous gratifie d’un dessin de Wosniak des plus délicats, intitulé : "La pression monte, monte…" Ho ho !!!
Un joueur, dessiné, exprime dans la bubulle consacrée, cette réflexion digne de la noix d’honneur, voire du mur du çon, autre chronique de l’hebdo, que nous livrons en ce lieu d’élégance, texto, sans coupure, dans sa totalité désopilante, en gros…:
" SOIT ON GAGNE SOIT C’EST LAPORTE"(Sic et couic !)
Bravo ! Fallait la faire ! Quelle audace ! C’est très beau ! Fin ! Si Si ! On se marre franco ! Frais, novateur, très poilant ! Zozent tout au volatile hebdo, pour un euro vingt, pas cher payé ! De quoi se fendre le bulbe, se plier la couenne…
Bon, Jacek Wosniak est polonais, on peut comprendre... le rugby il doit rien y pomper, personne n'est parfait... le calembour c'est nouveau pour lui... il saute sur le nonos... zavaient que le pape et Walesa... pour le fun on trouve mieux... que calottes, goupillons... et charbon... ça explique les gros sabots... Ya rien en Pologne pour se fendre... tristos les gus... ils se lâchent un peu ici... faut saisir ça... on a l'humour de ses origines quoi... voilà.
Mais c’est pas tout.
Toujours à "Canardages", en page cinq cette fois, un autre petit dessin, de Kerleroux, nous active les zygomas, fortifie nos abdos que l’on sait pourtant chocolatés de barrettes ferreuses, plus que de mesure, nous laissant cette fois extatiquement figés, chabalistiquement atteints.
Son titre : CHABALMANIA. Si si ! Du pas mal déjà, mais attendez la suite. Le Chabal dessiné en question, nous rassure en disant :
" ON N'A PAS BESOIN DE HAKA NOUS AUTRES POUR FAIRE PEUR " (Sic aussi, couic et gasp avec) Foutredieu que fallait la faire celle là ! C’est du Canard déchaîné ça, du volé dans les plumes impavide ça, à perdre son poussiéreux latin ça… tonituant !!! Désopilonneur !!!
Si fendant !!! Gondolant !! Rate en ballon !!
Et Kerleroux (Jean Marrant), persiste et récidive, toujours en dernière page, avec une autre merveille intitulée:" Le Rugby ne plait pas à tout le monde" on y voit un gros exprimer sa colère comme suit:" C'est dégueulasse ils font 115 kg et tout le monde les admire" (sic encore et toujours... glop glop et cornichons... trompettes et rigodons, re-couic !) On croit rêver. Un humour de 120 kg écrit à la louche de borgne... De qui se moque-t-on ?
Nous passons sur la première de couv, ci-dessus: "En plein mondial de rugby, Sarkozy va-t-il... plaquer Lagarde ? ", ok ! Sans nous étendre non plus sur l'article pipole de la dernière page:" Le dormeur d'ovale", navrant, exsangue, dont on ne connait pas le plumitif et passionnant créateur, n'ayant pas osé signer. Un qui se veut Pilier rein beau sans doute, mais qui moumousse pas d'un rayon... qu'a du cresson sur la tête... bon à brouter l'herbette...
Trés osé tout ça le Pilier... littérateur patent... Si si !!! la panoplie versi... le poétique en fête !!!
Ils recrutent donc n'importe nawak au Canard, c'est plus des coin-coin, c'est des couacs !!!

De grâce Kerleroux, placez vos gribouillages dans les livres en tissu pour bambins, trois-six, maxi !!! Avec un nom pareil zêtes p't'êt breton, et les bretons pourtant ne manquent pas de sel...
Ho ho! Le Pilier, on s'affine... On fait du style goûteux... On copine ?
Rien d'amusant dans vos dessins Kerleroux... pas l'air d'y paner plus que ça au rugby... rien à dire en tout cas. ( Notez le subtil pané... comme un poisson... Ha ! Ha ! nous aussi on peut donner dans l'inane plaisanterie et rebondir même comme un ballon...) Tenez !!! Zêtes plat comme une limande. Ho !! Ho !! Ho !! Question rebonds on sait de quoi on cause nous, sommes habiles, savons anticiper, et voilà un surnom sympathique qui rendrait hommage à vos origines. Dessiné à la pointe du Raz des brumes, votre humour sent le varek pétrolé à plein pif, quand d'autres bretons sentent les embruns, l'aventure, les grands babords, ...
Pourquoi d'ailleurs si peu de rugby dans cette superbe contrée ? A quand une grande équipe bretonne dans le championnat ? Trop de beurre dans les artères ? Les mollets ? Z'aiment les crêpes pourtant ? Pas le charbon ? Les vagues aussi, pas la derferlante des avants ?
Marée d'eau douce va ! Préfèrent p't'êt' les bigorneaux... La coquille... Les gâteaux...
Les avalanches d'or du vieil azur en fête ?

Mais revenons à nos volailles...
Sont pourtant avisés ces rédacs en plumes de chef, Erik Emptaz et consorts, l’hebdo avait du bec autrefois quand yavait pas le journal à Carla... sentait bon le magret... amphibie total malgré les remous océaniques qui perturbaient leur traversée satirique et dénonciatrice d’excès, c’est le plus lu des politiques, le seul vraiment, le mieux, le vrai… on n'y ajoutera pas.
Mais là, c’est du canard à l’olive blanche, mollasse, dénoyautée, de Suède… un canard aux hormones poussives, recuit dans de la bouillante eau… (Très appréciée cette dernière de nos cousins Bifs, soit dit en passant, pour assaisonner leur cuisine raffinée... elle donne, paraît-il un exquis goût à tout.)

Ressaisissez-vous les palmipèdes, arborez vos cols verts, vous qui revendiquiez jadis un singulier engagement dont nous publions céans un extrait authentiquement vrai, et soulignons en rouge votre engageant propos.
Éditorial du numéro 1 du Canard enchaîné le 10 septembre 1915
"Le Canard enchaîné a décidé de rompre délibérément avec toutes les traditions journalistiques établies jusqu'à ce jour. En raison de quoi, ce journal veut bien épargner, tout d'abord à ses lecteurs, le supplice d'une présentation". En second lieu, "Le Canard enchaîné prend l'engagement d'honneur de ne céder, en aucun cas, à la déplorable manie du jour..."

Alors, comme ces politicardes palinodies que vous dénoncez avec zèle et saveur depuis lurette, vous ne tiendriez pas vos promesses ?
Un comble.

Cependant, afin d’obvier à ces désagréments, quand le champ lexical généreux de l’ovale science se plaît à susciter de telles vocations, par une profusion de fantaisies drolatiques de cet acabit, le Pilier magnanime, généreux, didactique, gratuit, propose donc ce florilège succinct de jeux sur le signifiant, dans l’espoir aussi de vous éviter l’écueil de platitudes à pas casser la troisième papatte du volatile en mal de décollage.

Ne dites donc pas : La porte est fermée… Plaquez votre femme… Cramponnez-vous… Passe-moi le sel… Mêlez-vous de vos tricots… Ne vous emmêlez pas les pinceaux…Droppez-vous bio… Castagnez flamenco… pilier-vous de rire… mets-les désordonnées...
C’est pas génial.
Dites plutôt : Le portillon coince… reluisez le castor… sautez le pas… passe-moi le miel… ôtez tout… serrez-vous… bougez ferme… offrez-lui un tango… vertical… en mesure.... chaloupez... mais pas trop...
Enfin bref !
© Le Pilier

04 septembre 2007

FRANCE-ARGENTINE J - 3


Chargez !
Belle ivresse automnale en ce XXI ème siècle tout neuf après Jules César… On entend déjà la foule agitée, on rêve de trophée… Pas des paons mais des coqs, ergots limés, pattes vives, adducteurs confirmés, plumes ombrées, sous-costal protecteurs, deltoïdes propulseurs du bras en armoire de chêne, jarrets fermes et souples comme des rotatives, torses pleins, enthousiasme et baston…
Du fort en tête donc, sur l’herbette du Stade de France pour dépiauter de gros matous argentins pas venus, on espère, figurer. Pas de carcasses trouillotières, pas de fiottes, de foies, de jetonneurs… pas de chocotteurs, de miches à zéro, de tricheurs, mais des troncheurs impavides, avec, on le souhaite idéal, des connexions savantes dans l’occiput.

Les mous, c’est pas pour vous !

Si les mastards vont s’activer, les chopines vont tinter, les glottes timbrer dans l’allégresse qu’engendre cette ouverture des affronts au parfum de châtaignes.
Le Pilier mesuré, comme d’accoutume, impartial avisé, fera tribune et commentaires pour le bien-être de ses lecteurs sans se laisser aveugler par cette passion dévorante qui ne regarde qu’une seule couleur et ne comprend jamais le tableau.
Frais dispos, sans abus, nous célèbrerons comme il se doit la venue de l’étranger sur nos terres, prêts à en découdre dans le respect des lois.
Grangousiers, massifs, confirmés dans l’esthétique des coups, amateurs d’art de la guerre des trente, de la fluidité des masses, de la belle passe, du carton, icy point de sopo-démagogie ruisselante, point de brosse à reluire, de pipolisme inconséquent, que du vrai, tonique, de l’avisé, de l’acerbe, affirmé, patenté, du dionysiaque en somme et bel élan que le rugby dans sa vertu première recommande.
Chargez que diable, pourfendez avec doigté, massacrez avec délicatesse...
Comme dirait l’entraîneur du Pilier, tout en nuance appréciée :
- Je veux des tueurs… dans le bon sens du terme...
Dans le mauvais en effet, ce serait suicidaire.

Saint Denis, le grand décapité veillera sur les mâles...
Des chants célestes enjoués, viendront des cathédrales...

© Le Pilier

02 septembre 2007

LA BALLADE DES BASTONS



4 Poules pondeuses pour un œuf dur
Du bi, du bibi, du cep, du biceps, du mollet de l’épaule, du rein, des abattis vitaminés, au mieux gonflés, des gladiateurs impavides, déterminés, des ailes volatiles, des sauteurs, des gros, des subtils, des bourrins, des fins… si peu… des cavaleurs, des cogneurs, des buteurs, des pieds… des blancs, des bruns, des noirs épais… des bridés, des frisés, de pâles Irlandais tavelés d’éphélides mais pas moins solides, des Bifs, des perfides, des Boks des mastocs, des Scots, en kilt raccourcis récemment par des Sudafs percutants… gare aux valseuses… des poulets nourris au transgrain, ébattus en montagne pour multiplier les globules... Coqs en plumes d’oiseaux, estampillés sur les maillots...
Incomparables Blacks, gros packs, des Australiens malins, marsupiaux sautillants... des passeurs volontaires, des rameurs titulaires, des Gallois maladroits, des attaquants matois… décimateurs, briseurs, tabasseurs, pourfendeurs, astiqueurs, alliant exubérence à la maitrise de soi, on trouve de tout dans ces quatre poules, dont on connaît déjà la ponte, ou quasi pour les quarts de finale. Hors la curiosité non feinte de découvrir des nations jeunes en ovalie, ce challenge mondial se joue essentiellement entre cinq ou six nations, pas plus. Alors à quand une compétition, façon tri nations, matchs allers-retours ?
On éviterait une Namibie aplatie, un Japon en sushi, des portugaises ensablées par des Blacks surpuissants, une Roumanie, une Géorgie sans grand génie…
Mais on ne verrait pas les Fidji, équipe cavaleuse s’il en est, plaisante et habile de la passe comme on n’en voit pas dans l’hexagone…
Tonga et Samoa… plutôt sympa, mais au rugby pas de surprise. Seuls les plus forts sortent du poulailler.
Le Pilier propose céans une coupe du monde entre les six premières nations du XV, pour de vraies châtaignes de saison, percutantes, équilibrées, sans déchets.
Qu’en pense L’IRB ?

© Le Pilier