18 décembre 2007

GAUCHE PAS GAUCHE


Tiens tiens… Les gauchers auraient une acuité spatiale plus développée que les droitiers, comme un sens kinesthésique (Modalité de la sensibilité articulaire, musculaire, tendineuse qui renseigne sur les différents mouvements corporels) plus performant… selon certains notamment le psycho-amerloque Howard Gardner. Wilkinson, Montgomery, Carter… habiles buteurs que l’on ne présentera pas, sont tous trois gauchers, comme le Pilier est pénétrant, souple, attentif, affable, saveur, maîtrisé, jouteur, modeste et visionnaire...
Des récepteurs sensoriels, à distance, sinon immédiats, donc plus affûtés pour ces hommes de gauche que pour ceux de la dextre engeance plus répandue. Mais qu'est-ce à dire ? Sachant que la perception de l’espace n’implique pas seulement ce qui peut être perçu mais aussi ce qui peut être éliminé, sommes en droit légitime de nous demander si les sieurs Wilkinson, Carter et Montgomery n’auraient pas cette capacité singulière à faire le vide zazen autour, pour ne plus voir que le grand H du Hop Hop par-dessus la transversale, du Haut la baballe, vise un peu la Hotte des noëls papa, pousse pousse ton module dans la Housse convoitée… Très subtils de la tatane les gus, Hypnotisés sans doute, capables d’un sang froid toute épreuve, Hallucinés par ces parallèles évocatrices d’un espace fortement prisé, ne considèrant peut-être en ce lieu gagnant, qu’un invisible point G, si près de l’H, que seul le cuir Habilement pénétrant peut révéler pour un total plaisir, par son milieu dépôt…Une valence intrinsèque du grand Hôtel des transformations qu’ils imaginent comme un éden Hip Hip Hip... Bref, une sensibilité toute autre.

Une proxémique ( appropriation de l’espace ) qui en dit long sur la perception de chacun, sur nos singularités que la nature se plaît dans sa munificence à diffuser... "Ceci pourrait expliquer que l’on trouve une proportion de gauchers supérieure à la moyenne générale dans les professions artistiques ainsi que dans certains sports..." comme le disait Patrice Lanoy dans sa chronique France Inter du 26 Nov 2007.
Il y aurait donc trois habiles super gauchers dans l’internationale ovalie, nantis de capacités zen, comme un seul Pilier majeur ?
Sans doute aucun !
© Le Pilier

11 décembre 2007

FIDÈLE AUX TRADITIONS


Ça repart la parlote à deux sous… L’entraîneur des Bleus, nouvellement promu s’inscrit dans la tradition gloseuse du dire n’importe nawak, tout crétin, pataquès qui alimente le monde affligeant du sport dès qu’il s’agit de l’ouvrir… Pourquoi cet amour du baratin alors qu’on ne demande que du jeu ? Pourquoi ces interviews de joueurs, d’entraîneurs, qui répètent inlassablement les mêmes lieux communs, inepties, babillages, anticipations délirantes, points de vue bourre-pifs, prise la tête à vous faire penser que derrière le muscle… il n’y a que du muscle, sous les sandalettes, le raz des pâquerettes ??? Un extrait des zanticipations nous est livré par l’Equipe... de bras cassés... du 03/12/2007. Modèle du genre connu « allons faire ci… ça… pas ci… pas ça… on vaut mieux… pouvons aller loin… » digne des grandes dialectiques à poulailles, nourries au médiatique grain d’espoir, génétiquement immodifiable tant les neuneus sont légions et de grand appétit devant ce genre d'hostie. Montrez ce que valez, on jugera au résultat et fi du blabla...
Le Pilier amusé, vous livre donc céans cet extrait encourageant du Sieur Lièvremont, nous faisant penser une nouvelle fois ce que nous redoutions. Voici :

"Le niveau de jeu pendant la Coupe du monde nous a interpellé, parce qu'il ne va pas forcément dans le sens de nos convictions. Les chiffres sont là : sur l'ensemble des phases finales, c'est l'équipe qui a le plus défendu, qui a le moins possédé le ballon, qui a joué au pied, qui a gagné systématiquement. C'est un rugby restrictif qui a été champion du monde, même si cela n'enlève rien à la valeur des Sud-Africains. Mais on ne va certainement pas chercher à imiter le rugby sud-africain, sinon on irait droit dans le mur. On a d'autres convictions, et on est persuadé malgré cette Coupe du monde qu'on peut produire un rugby de qualité, conforme aux valeurs du rugby français ... "

Encore un grand stratège à venir çuila... avé de la conviction...
Sisi !!! C’est vrai, n’apprenons surtout pas à faire des passes rapides comme des zantilopes, ne cherchons en rien à gérer un match, sans comme des mulets conserver le cuir le plus longtemps possible et s’écrouler dans le dernier quart d’heure… Continuons les fautes de mains... Fions-nous aux statistiques… aux chiffres… aux calculs des minutes... Surtout n’imitons pas les Sudafs, on risquerait l’ébranlage du mur des lamentables zhabitudes, una gran’ révoloution dans les occiputs ronronnants du petit staff tricoloré, conservés dans nos traditions sous vide pour encore quelques lustres, avé l’accent du coing qui risquerait de s’éventer si on ouvrait les vannes à vérité, à nouveautés... enfin !!! Mais pire que tout on risquerait de s'améliorer et plus funeste de gagner les plus gros, sinon la Tasse du Monde. Non non !!! Pas touche aux tradis… à nous les pissenlits… par la racine… bayons aux corneilles… c’est pour le p't'it bleu vingt Dieu… le bleu des abattis… des "faut faire ci"… pas touche aux tradis !!! Au lieu de prendre exemple sur l'avenir on radote, on parlote, on file son train train à vapeur... hier sera demain ! Ça promet du flanby… des échecs et des intempéries. © Le Pilier

10 décembre 2007

SALUT JACK


Docteur Henry sans Mister Jack
Pas sots les Néoz… reconduisent Graham Henry, l’entraîneur, pour deux ans… première fois que cela se produit… Faut dire que le gars est remarquable. Jamais les Blacks n’ont aussi bien joué. Les zannées Henry ? Pas eu mieux dans l’histoire mondiale du rugby. S’il maintient ce niveau de jeu, les Zélandaises zinstances, pour sûr, prolongeront son contrat jusqu’à la Coupe du Monde 2011 qui se jouera au pays du long nuage blanc… sur un café noir et tonique.
Good luck Master… et toute la Team.

Retraite annoncée de Chris Jack, seconde ligne, 29 ans, par lui-même. Ne jouera donc plus avec les All Blacks. Pas de gérontovalisme comme chez nous, où les Pelous, Dominici, Ibanez… s’accrochent à la pelouse comme une tique à la crinière d’un cabot porteur de pantoufles pour assurer son Canigou.
Chez les All Blacks, sens de la mesure, dynamisme, choix des meilleurs, des frais, vivaces… Chez nous cooptation, copin-copin, entrejambettes, brosse à reluire, vioques, usurpateurs… Bilan d'icy ? Rugby papy, nullissime, pas un clou sinon sous pied.
Chris Jack nous semblait au top... il l'est. Encore un de la sublunaire équipe du Pilier qui nous quitte… dommage. Mais sage. « Modifiez la politique d’exclusion pour les Néoz qui jouent dans les clubs étrangers et sont par le fait exclus de l’Equipe Nationale… » a-t-il déclaré avant de fermer ses valises. A l’instar des Sudafs, gageons que les instances Néo-Zélandaises suivent ce prévoyant conseil et ne pénalisent plus les expatriés d’une mise au ban par trop sévère.
© Le Pilier

04 décembre 2007

BIG BARBARIANS


Du beau rugby
Du frais bien fait sur pâtis Twickenham. Une première anthologique mi-temps… Barbarians pur jus… envolées… Pas d’la pompe… d’la passe… Toutazimut… Un régal… Le cuir ? De main en main… infernal… Nonu tonitruant… De beaux zavants… Giteau sup… Ouvre le score et plante son ballon sous les poteaux… Rokocoko sauve une envolée du 8 Kankovski in extremis après une course de folie… impérial en défense l’AB… Martin Williams le Gallois élu gonze du match… court partout…Un essai… comme Elsom… Marshall un peu lent dans le transmission mais superbe défense... organise... reste un AB (la tof).
Au final Sudafs encaissent 20 points… n’arrivent pas à se dépêtrer de l’enthousiasme Baa-Baas… C’était vif… rapide… généreux… très peu fautes de mains… On jubilait… Au zénith… Pas charentaise Top 14 un sou … Du crampon bien planté… de la canne zélée… et toujours de superbes passes Sudafs… des zobus… Une leçon… Didactisme pour des bleus… et les jeunes qui veulent s'initier.
En deuxième période la big rain changea le style… normal… moins de points… il tombait des barriques… ça pissait des vaches… score final 20-5. Les Sudafs n’avaient pas les gros de la CDM… et puis, ont tout gagné. Pas grave. C’était beau… comme le vrai rugby… Salut White et bon repos. Belle équipe ces zantilopes, ya du beau monde et jeunes qui poussent derrière.

En somme... Surprenants Bigbarians, soudés malgré l’hétéroclisme, vaillants malgré le peu d'enjeu, habiles autour d'un Nonu perforant comme un Umaga des grands jours… Chez nous on dit « on se connaît pas… faut du temps… trouver les zautomatismes… travailler… patati... tata». Mille excuses et baratin… on connaît les refrains. Les Baa-Baas donnent une leçon de rugby. Quand on a de la tête, une bonne formation… des cannes, de l’envie... on excelle… Chez eux on cause pas, on court… chez nous on parlote, tricote, se la joue...
Une connaissance nôtre, pourtant pro Top 14, s’affligeait ce week-end après le derby Biarritz vs Bayonne : « Archi nul, suis écoeuré, des fautes de mains en veux-tu...dégoût… ennui… rien… ». Nous, savons ça.
Matez les bons pour être bons... sinon continuez à remuer la crête... sans jamais la gravir. Avé les pantoufles, ya que le canapé qui sied... sur Banal+ ! En sus, des nouvelles animâles de l'hémisud, icy.
© Le Pilier