08 octobre 2007

PUMA, RONRON ET MOU CHARDON


Trois-quarts = Deux tiers
Dimanche soir pantoufle. Sophie en robe de bain, bichon sur les coussins… le matou ronronnant ses croquettes sur canap Mickéa, rêvant à quelque ratibus des fables de jadis… et bien sûr l’écran plat, bien plat, pour diffusion d’un mortel ennui prévisible.
Yavait le choix entre DVD spécial mifa, le gendarme à St Trop… grand moment de culture 7ème art… et s’installer pépère en soporifique posture, à mater le dernier quart de finale, Argentine vs Ecosse, pour un sommeil des plus profonds en attendant la reprise du Lundi tristoune. On s’attendait au pire, et le pire survint.
St Tropez est plus ensoleillé, le Pilier s’est quasi fourvoyé, l’avoue, en s'endormant bien tôt. Dès 21h30, la paupière pesante, avons souffert de garder contact avec le pâtis, tant le Chardon sans épine, le puma cacochyme ramollissaient notre désir d’éveil pour conserver au week-end ce prolongement connu, prisé des écoliers.
Quand le 8ème art atteint ce niveau d’audace et de vivacité, les chandelles font office de marchands de sable, et les avants nounours, de mouvements paternes, attendrissent nos tempéraments jouteurs, ébranlant notre résistance d’un bonne-nuit-les-petits-la-semaine-est-finie, affligeant. Le kilt c’est bien pour les valseuses, ou berceuses, pas pour les chaleureux bastons.

Que dire donc de ce match sinon rien !!!
Campese, l’emblématique ailier Australien, autrefois cavaleur et planteur d’essais hors des normes saisonnières, dans un réquisitoire percutant présentait cette rencontre comme du non rugby, présageant qu’il fallait s’attendre au pire. Certes les signes avant-coureurs avalisaient la prescience de l’Aussie, comme la nôtre, quand nous en rendions compte en ce petit moment d’affliction. C’était nul, voilà tout. Les trois quarts écossais, comme les argentins sont plus prés des deux tiers... Fi du kilt avaricieux, puma en descente de lit serait mieux.
Le score endormi : 19-treize ma sœur Thérèse… pour les Argentins, sans teint.

Pardonnez notre tabulaire bafouille, mais l'ennui gagne encore.
© Le Pilier

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