18 octobre 2007

LANGUES PENDUES SE DÉLIENT


Aux zaveux !!!
Funny plutôt ces règlements de compte-goutte à goutte, qui sourdent des pas contents de ci, de ça… des stratégies qu’étaient pas bonnes… des pas-la-joie... des sélections pas folichonnes… rutabaga... du mou mou… pas dynamique… du gros flou... neurasthénique... ces reproches encore ténus demi teinte, mais bientôt plus crus, de la bouche des joueurs mêmes, des cireurs d'hier... de l’entourage du Staff… du poste radio… de l’ordino...
Tout le monde a rongé son frein, jusqu’il y a peu, on voulait quand même conserver son gâteau, sa place au confort, sa margarine, sa pécune, ses combines, ses contrats peau souple et doucette, pour cuir délicat, très rugby… Maintenant que la messe est dite, qu’on a vraiment perdu, que ya plus rien à gratter, rien à espérer de majeur en sus, pas la prime, on veut dépouiller le cureton, sortir le dégoupillon, et balancer tout au confessionnal médiatique qui se fera un plaisir de bien garder les petits secrets en les diffusant partout. Gratte-papier toutes confessions, folliculaires des multi contusions, vont plaisir se faire à dévoiler au monde les vrais dessous d’un échec.

Vous verrez. Les vieux sélectionnés jusqu’à la corde, diront que l’entraîneur avait de l’envie plein le désir de vaincre, de la volonté folle à vouloir tout gagner, que c’était son choix avant tout, que c’était même bien, un vrai meneur d’homs, un tondu très pasteur attentif pour bestioles à pâtis… Un gars qui voulait le niveau remonter, un Laporte à clefs multiples en somme, un costaud, dur au verrou… preuve même, la bonne défense qu’on a bien en place et qui vous bloque tout... mais balanceront quelques coups... comme les autres, ceux qui ont peu joué, voire pas, mais hier bien clos du bec, aussi, petit à petit diffuseront le ras du bol subi, trop c’est trop, le plein les crampons, la carafe, le fol ennui...

Bien étrange impression tout de même, quand la bête est atteinte d'assister à la rébellion des suiveurs, à la curée, au "c'était pas mon ami". On savait, c'est toujours ainsi, quand le bateau sombre... la gente ratibus du navire se tirus... jusqu'en Sud Africus... et ni vu ni connuss. Fallait se mouvoir avant les p'tits gars, c'est un peu tard pour cette fois... même si l'on comprend la difficulté de la chose... même si tout reste à faire.

C’était hier qu’il fallait nous écouter… mais c’est toujours un peu tard quand on est en avance.
© Le Pilier

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