28 février 2007

LE PILIER ÉDIFIANT... suite



Cognez tambours !

D’aucuns attentifs espèrent la tenue, en ce lieu reconnu dénigrant l’amorphose*, de l’ardente promesse en ce texte chantée. Ici.
Le titre, ou cet appel « Oyez ! Oyez ! » voué au cyberflux, à l'annonce d'un don, se plait à croire fortement à sa durée sonore, au regard étourdi de moult correspondances reçues, attestant que l’oreille veut son petit écot, la suite en somme des jouissances suscitées, des saveurs assurées…

Curieux devant la toile attend sa récompense !

Désir légitime s’il en est, passion, frais, onirisme gonflé, titille, praliné… autant de gratifié, simple, de propos engageants nécessaires à la vie, à l’entretien de l’insatiable espoir que le ton du Pilier paterne vous délivre et gratos !
Une offrande modeste, pas moins originale… du charmant, peu banal, du ravi, du lustral, devant l'apparition
d’un grand moment d’actu !

Voilà ! Fi de crainte, de déçu ! La promesse sera tenue, croyez-en la chanson, avec ce trois fois rien de retardatif inhérent à tout grand dessein, à toute grande cause, mais inondant la lippe avant croqué du plat.
Encore à paufiner l’équipe se démène comme en fin de chantier, quelques touches sont à mettre et des fleurs au panier…
Vous en aurez pour tout ! Les pupilles, les papilles, les mains, les pavillons… les pieds, les goupillons… l'occiput étourdi, le fin gourmet, la vie...
Gros bras ou Falbala de la place y'en aura... et le choix de dire
OUI, le Pilier est ainsi !

Lecteur, encore un effort pour être républicain !

Le Pilier
donc annonce, à nouveau tambourine, la venue de l’énorme, du superbe, du beau en vue de libations, en la saison d’automne, la saison tendre... alcaline.

Sous peu.
Ici. Là.

Le Pilier surprendra.

*Amorphose : pathologie du mou.
Être amorphe… frappé d’amorphose.


© Le Pilier

FRANCE GAGNE


Rouge voit bleu

Plutôt bien… vigoureux… Ripolin…pas laiteux… Devant solide… même si… pas bolide… pas piteux… c’est tant mieux !
Mignoni !… Pas la classe… trop failli… trop mini… on oublie.
Skrela moins better cette fois... hors les pieds, transformés.
Dominici… Rebondisseur… pile à l’heure… pas frileux.
Volontaire… tutti free.
Cinq avants... Tonitruants...
Troisième ligne pas surpême... mais quand même...
Derrière du mieux... plus visible ce bleu.
Correct en somme… comme on sait… peut bien mieux.
Pas béton…pas quand même… mais pompon… le chelem ?
Enfin… quoi ! Bon degré… moins douteux.
Soyons pas pou… contentons-nous...
Le quinze des bleus a bon teint si on compare aux européens... pas encore du grand jeu.
Except l’Irish dans l’hémisnord, c’est quand même pas du super fort…

Une foultitude de sots se plaît à parler d’un début de match cata pour les blous… Inanité !!!
Prendre deux essais au quart d’heure n’est pas une tare ni un malheur. Quand on est capable de se ressaisir sans panique et prompto, face à des rouges au vent poupeux, faisant beau jeu, c’est qu’on a du ressort, de la confiance, du remue fort, ménagé, affirmé. Pas du précipité mais de la montée en pression ajustée, certes avec libéré perso que Dominici actionne, mais c’est de bonne augure quand on sait encaisser sans broncher… Matez les Blacks, ils savent tête garder quand dominés au score, c’est ça la force peinard, le renversement qui choque les trop confiants d’être devant.

Les Gallois marquent trois beaux essais… améliorés… mais faut virer Stephen Jones fissa.
Les flankers Popham et Williams toujours supra, Hook très bon sera grand... avec Shanklin meneurs avisés des lignes arrières. Plus collectifs leurs essais et finement menés…
Ont souffert devant... Les deux premières lignes Françaises ont pesé très lourd... Le match s'est gagné là.
Score final équitable 32-21.
Belle reprise en main des hostilités donc par les bleus, le Pilier note, encourage, partageux pousse aux clap hands, même si … même si…

Et pour demain chez les Tommies ?
Wait and see !

© Le Pilier

25 février 2007

CROKE MONSIEUR SOUS LA DENT


Tels qu’en eux-mêmes enfin…
ce bel esprit nous change…

Une leçon de civisme, de politique conciliante, de rigueur volontaire, d'esthétique ovaliste…
Les Irlandais, public et joueurs, nous montrent un tel esprit, si rare en notre sphère que proposer lauriers n’est pas mince reconnaissance ni exagération.
Ce peuple de Rugby mérite qu’on s’y attarde.

En ces temps belliqueux aux incitations douteuses que les journalistes de peu agrémentent de salaces considérations, il est bon de noter les vertus d’une foule exemplaire faisant la part des choses, ne se vouant qu’au jeu dans un élan festif de chants, d’allégresse, plein d’égard pour l’adversaire, à faire moisir de honte les simples supporters ne voyant pas plus loin que la couleur du drapeau qu’ils agitent.

Superbe match des Irlandais donc qui n’est pas sans nous laisser dubitatif eu égard à cette défaite contre les bleus, surtout l'entame molle, qui reste pour nous un mystère, si l’on considère leur régularité depuis l’automne, leur montée en puissance, leur rugby stratégique, rigoureux dans sa forme, élégant dans son esprit, ambitieux dans sa quête, digne des grandes nations du sud.
Le malin fiduciaire a-t-il par quelque sournois artifice que la probité réprouve orienté le cours des choses ? Un péculat ondulant sous table négociable aurait-il alourdi ce trèfle moins zélé ? Spectacles profitables, économie tonique, atouts consubstanciels pour une CDM en nos terres d’icy sont-ils seuls mamelons nourriciers d'une ivresse gagnante ? On vend plus de maillots et de colifichets quand gagnent les Français ?
Certes il faut exciter la nation cocardière, parait-il endormie, avant l’évènement majeur de cette fin d’année... Si nous étions ratatinés en cet automne des chrysanthèmes, today rien n'est de même... Pouvons gagner... Faire croire c'est déjà faire faire... des amplitudes au porte monnaie...
Alors voilà ! Valeurs dociles se pénalisent devant l'€uro nécessité ?
Le Pilier n’a certes pas réponse, mais reste suspensif.

Qu’importe ! Les Irlandais produisent un rugby de qualité majeure, renvoyant les Anglais au rang modeste de peut-faire-mieux, dans cette arène vouée parait-il aux seuls jeux gaëliques.
Comme le conseillait le Pilier dans son article du 20 février
"CROKE PARK... SUITE ET FAIM ! " sis en ce blog modeste et génial, un pré c’est pour jouer et l’histoire reste encore à écrire… à trop s’encombrer de nos erreurs passées, de symbolique amère, on oublie qu’aujourd’hui tant de choses restent à faire pour mériter ce titre simple « d’évolution » quand mille de nos actes signent son démenti de lourde involution.
A bons entendeurs…

Les Irlandais ne sont pas tombés dans ces travers rancuniers. Pas un sifflet pendant les hymnes, pas de huées quand le métronomique Wilkinson de son pied gauche enchanté engrangeait quelques modestes points pour son équipe pâlotte, pas encore dessoulée semble-t-il de son titre suprême d’il y a quatre années vieilles…
Convalescents de l’après cuite par trop durative, les bifs ont fait figure de croque monsieur face aux Irlandais affamés de jeu.
Que dire sinon, un match parfait ! La classe Irish a subjugué !

Le Pilier ravi de ce moment unique en laissera le décortiqué analysant aux plumitifs légers qui sévissent ça et là sur la toile encombrée, aux papiers sur titrés, ne gardant que le sien, en rouge à surligner.

Merci les verts, gloire et santé !
© Le Pilier

DOUCHE ÉCOSSAISE

Les Ecossais délient leurs bourses… pour encaisser !
Enfin du généreux, de l’altruisme, de la charité, du don de soi chez des kilts pleins d’audace faisant circuler la balle certes à l’emporte pièce, mais quelle nouveauté !!!
Pas facile de faire les mécènes quand les arrières sont habitués à l’avaricieuse transmission. Serait-ce là appropriation d’une vertu catholique ?…
« Donnez, Dieu vous le rendra au centuple » ?
Attitude fervente au parfum délicat d’œcuménisme rafraîchissant ?
Soupoudré d’humanisme renvoyant notre cher La Fontaine et sa morale humide dans l’en but passéiste des vérités moisies ? « La raison du plus fort est toujours la meilleure… »
Geste fort envers les plus démunis comme le poétisait Victor Hugo ? « Et, toujours du côté des pauvres ruisselants, leur sacs de balles semblaient des fontaines publiques… »

Cette charnière, Cusiter-Godman, a marqué l’histoire du tournoi, ouvrant largement leurs porte-monnaie pour des encaissements plein de largesses, que l’Italie Vaticane ne soupçonnait pas chez ce peuple à la réputation économe. Ils donnent en effet trois essais en 5 mn 50 de jeu aux Italiens à l'affut...

Reprenons nos esprits !
Les troupes italiennes ont de quoi savourer l’onction bachique… Après tout une victoire dans le tournoi à l’extérieur, c’est une première en effet. Le Pilier ne voudrait en aucun cas leur ravir ce folâtre moment, ni vicier cet air de fête, mais dans sa grande justice que l’impartialité commande, se doit de remettre les choses en juste niveau, à l’écoute de certains propos justifiant la victoire.
Devant la dithyrambique vox popu, l’exaltation générale, le grossi des gagnants: « Avons fait de gros progrès », « Très bien préparé ce match… », « Sommes sur la bonne voix… » etc.
le Pilier s’inscrit en faux et ne voit dans cet évènement, pour lui mineur, moins une victoire Palatine qu’une défaite écossaise dont la douche du même nom n’est là, comme figure première de vérité, que pour au mieux rafraîchir les consciences et faire comprendre à nos cousins écossais qu’il est grand temps de développer une réelle stratégie de transmission de la balle qui fait défaut en leurs terrains verdoyants depuis lurette.
Que de maladresses, de précipitations, de cafouillis, de fautes indignes d’une telle équipe qui possède somme toute de bons éléments... ainsi qu'un hymne vraiment touchant !!!
Partie môche… exploits persos… même si l’essai des Italiens plus collectif, rassure un brin, en fin de match. Ce dernier nous rappelant que certains en Europe sont très loin de la rigueur des nations de l’hémisphère Sud, voire sous leur nez, de cette superbe Irlande de grande tenue.
Un petit rugby donc, pour de petites équipes…

Dans la catégorie poids plume, ce fut un bel exploit !
Dans la catégorie rugby, un bel ennui !
Parapluie !
© Le Pilier

23 février 2007

DERNIÈRE MINUTE

Wilkinson bien mâché ne foulera pas le pré Irlandais on Saturday ! Intox ?
A sa place une occase… Mike Catt 36 années sur terre… Pas du frais…
Ashton veut assurer les coups de pieds... Aussi loin que nous sommes concernés !
Robinson, au cou touché, pendant la lutte prendra son thé …

Intox pour Jonny... sera là pour botter !
Numérotez les abattis !

© Le Pilier

22 février 2007

LE KILT ET LE PILUM



Le Royaume des Scots reçoit la louve Palatine…

De quoi ravir les jupes en aisances... sur gazon verdoyant aux cornemuses pas toujours inspirées en lignes arrières, les fils de Pompée auront la lourde tâche d’évacuer leur doute en prenant, au moins, un frugal plaisir, car les victoires jubilatoires semblent bien difficiles pour ces bleus de l’empire Palatin, au max un orbital agrément.
C’est dans de plus vieilles gamelles qu’on renoue avec le goût du sang frais, de la bataille disciplinée, de la castagne organisée afin de reconquérir lauriers des calendes impériales, ne parfumant plus de nos jours que la cuisine à Mama. Si la caligae plus légère, la cuisse ferme, le gladium perforant, la phalange rigoureuse et la tortue soudée, gageons que la première légion, troisième cohorte, second manipule, première centurie…bouscule le solide pack écossais pour une conquête au parfum d’antan, par delà le mur d'Hadrien, évitant de conséquence l’anti trophée qui s'annonce: une quatrième cuillère de bois à touiller le rizotto.
Par Jupiter !!! Rigueur dans les rangs !!! Ce n’est pas du Petibonum qu’il faudra aligner, rompu aux roustes infligées par d' irréductibles gaulois gavés de sangliers, de potion douteuse, du petit village connu d'Armorique (résistant du reste encore et toujours à l’envahisseur…) ni même ceux du camp retranché d’Aquarium pour éviter la douche écossaise, pas d'Olibrius zélé, de Savancosinus fervent des guerres psychologiques, mais plutôt une garde prétorienne tout ce qu'il y a de plus disciplinée, ferme et farouche, protectrice inébranlable des magistrats républicains…
« Sonnez buccins et trompettiques cornes à bovins. De la discipline ! Massacrez suivant le règlement ! Pas le genre fantaisie charmante, c’est la légion romaine ici ! »
A vos pilums !!!

Alea jacta est, comme on dit vulgairement.

© Le Pilier

21 février 2007

PEAUX ROUGES DANS LE 93


France Galles: poupée de plomb !

Reds VS Blous au Stade de France à St Denis... Un fiévreux samedi soir sans Travolta… Du changement dans les deux équipes… Première ligne Galloise toute neuve… Bonne idée... Retour du zélé Williams à l’aile… Shanklin au centre…Mouais… Fallait virer Stephen Jones et glisser Hook à la place (la tof)… Il plombe ce Jones… Tardent à comprendre ces Gallois… C’est un botteur, pas un moteur…
Ressouvenir quand ils zavaient Jenkins en dix très habile des pieds... mais ne produisait aucun jeu… Jamais n’ont été si pâlots… N’ont rien construit durant cette période… Visiblement perpétuent l’erreur…
Les Français ? Font tourner… C’est une bonne chose de garder les meilleurs pour contrer les Anglais… Les Bifs réussissent à Yachvili... Elissalde n’est pas moins sûr de lui… Ils seront sur le pré pour la Queen assomer ?
Dans l’attente des chants Gallois…un coq charme ses poules.

© Le Pilier

LE KOAN DU PILIER

LE PILIER EST PLUS GRAND QUE LE PILIER LUI MÊME.

© Le Pilier

20 février 2007

CROKE PARK ... SUITE ET FAIM !


Happy cognées !

Gageons que les Irlandais hardiment vengeurs effeuillent pétales enrosés de la Queen à peine éclos… Certes plus colorée cette rose, mais sommes en attente d’assurance au regard dubitatif du match contre les Romains… Les verts auront grand cœur à confirmer, malgré la défaite assommoir contre des blous, leur montée en puissance, rassurés sans doute par le retour de leur capitaine O’Driscoll et scrum half Stringer dont la main endommagée semble à nouveau gigoter.
La pression en sera moindre, même si présente en ce Croke Park dont on nous bassine une herbette symboliquement plus verte encore que les chaussettes, que les maillots…

Le Pilier avisé conseille aux shamrocks de ne pas s’encombrer d’histoire, de représentations figeantes et la confiance soulageant l’occiput fortifiera les membres, comme la volonté de pratiquer un rugby ambitieux, plein d'audace, d'opportunisme qui fit leur succès à la saison d’automne.
Fi des symboles poussiéreux, du gonflé de mou, fi des hyperboles vengeresses, fi des remous, sus aux contraintes imaginaires, aux folliculaires niaiseux excitant la veine avinée du ressentiment populaire, fi de la grasse querelle des petites croix.
Un pré est un pré.
L’histoire doit s’éteindre au profit engageant d’une présence affirmée, consciente de sa force, désireuse d’honorer par sa correction musclée un ennemi de gazon certes convalescent mais pas moins ambitieux, sur un simple pâtis voué au labour, à l’envol, aux trajectoires souples, au jeu des confrontations mâles, subtil et sans victimes.
Un match est un match.
Quinze de la rose n’est pas la Queen mais tribu à tribunes. Le même Dieu des chopines comble les votivations festives des brailleurs de gradins... Point de Calvino-Catholisme sous les maillots, que du Velpeau, la sueur n'est qu'humaine... tout comme les châtaignes.

Encourageons l’œcuménisme des abattis pour des affrontements dignes des plus belles élévations que le rugby dans sa noble posture se plait à ordonner, jouant les grandes orgues, les ouvertures savantes, pour des célébrations engagées, des homélies, des liturgies musclées...
Que sonnent les cloches conciliantes de la foi, du bel esprit jouteur, des contritions sincères d'avoir essuyé force crampons sur la chair tendre et adverse en signe de ne-m'oubliez-pas, myosotis fervents preuve du grand amour, du partage audacieux, des coeurs francs ...
La clarté divine des trente six chandelles guidera ces âmes volontaires vers un même idéal combatifs et féal à l'ordre ovalissime.

Sous la voûte infinie, au pré sacramentel de l’église à bastons, que de tendres percus, de délicats jetons… des pralines sucrées, des tripotées orantes, des frottées amicales, des chicorées fumantes… des roustes unifiantes, des trempes enchantées, afin de contenter les ouailles de la paix dans ce recueillement transcendant à faire chanter le Père, siffler le petit fils, pâmer le Saint esprit !
Sans regarder derrière la couleur du Sunday…
Gageons qu’il sera vert en ce new Saturday !

Fanatiques du pré, adeptes des marrons, des tannées tolérantes, des pignons veloutés, fidèles avoués des saintes encastrées, priez pour une correction franche, honnête et sans abats... Et le trèfle a de quoi.

© Le Pilier

17 février 2007

MÉTÉO FRANCHE



Repos carpette pour un week-end dissolvant les principes à mamie: "en Avril ne te découvre pas d’un fil …" de nos jours donnerait
" Janvier garde les crampons aux pieds, Février porte la tong qui te plait ".
Ambiance frappadingue en la sublunaire atmosphère. Chemisier suppléé col moulé, Nounours insomnise, Justine veut tout ôter, Nimbus analyse, Popol est rassuré…
Les Bleus se préparent dans la douceur romantique d’une saison ramollo à passer le Dimanche en famille-je-vous-aime, dans l'attente confiante de la sousoupe-poireaux au jus probablement vigoureux.
Le Pilier reste en éveil, sémaphore discret d’une ère par trop fondante, poursuit ses recherches, raffermit ses jambons, mitonne sa raison…

© Le Pilier

12 février 2007

CLERC GAGNANT !


Des verts crispés au Croke.

Un peu figés ces verts… Trop de pression ? Manquait leur centre et capitaine O'Dricoll ? Stringer ? Pas à l’aise sur cette pelouse ? Trop de monde dans ce temple jamais foulé par le jeu à quinze ? Symbolique par trop pesante du Croke Park ? Moins virulents en tout cas que la semaine dernière contre les Gallois, et Sudafs cet automne, moins inspirés derrière…
Pas d'O'cerveau, pas d'mentaux... pas D'O'Driscoll, pas d'envol !

Cela n’altère en rien la bonne tenue de l’équipe de France. Le pack sans Pelous se porte mieux, plus fort, plus dynamique, Thion, Nallet, Papet se passent du tardigrade qui plombe de sa lenteur le groupe. Vite un petit match amical pour le record de sélection et salut la limace…
De bons enchaînements sans faute… Skrela sera toujours lent, il n’y peut rien c’est idiosyncrasique, néanmoins bon plaqueur, il a de qui tenir en la personne du pater épatant, flanker et cisailleur d’hier. Son jeu au pied, malgré des fautes dues à sa lenteur est un jeu d’ouverture digne de ce nom. Ne tient pas tout le match mais il soulage et encourage le groupe par ses coups de pieds souvent judicieux. Rien à voir avec Michalak qui sape le moral des troupes par son impéritie. Le Pilier affirme que sans ces deux joueurs, Pelous et Michalak, le groupe se porte mieux.
Bel essai d'Ibanez qui se bonifie depuis son exil chez les Bifs.
Il y a certes des imperfections dans notre jeu, mais avec un entraîneur sans stratégie c’est une gageure d’en arriver là. Tout en l’honneur de ces bleus, plutôt vaillants et bien soudés.
Jauzion ne sait toujours pas faire de passe même s’il est solide…
Poitrenaud pourrait mieux faire nous semble-t-il. Il a des ressources mais ses trajectoires n’ont pas la pertinence de ses débuts. Manque de sérieux ? Ce joueur nous laisse perplexe nous l’avouons. Ses débuts en équipe de France étaient très prometteurs, il a des atouts mais ne semble pas en tirer profit maximum…Il est cependant capable d'exploits, comme lors de la dernière coupe d'Europe avec le Stade Toulousain, mais ne réitère pas en équipe de France ou les matchs suivants. Un mystère ce garçon !
Clerc depuis ses débuts n’a fait que progresser, il confirme de façon magistrale cette ascension.
Première ligne Française impeccable…
La seconde nous plaît
La troisième peut progresser... Chabal moins convaincant… Harinordoquy fut plus au top…
Derrière, il nous manque un centre de grande classe…
En substance, pas de très grands joueurs dans cette équipe de France, mais un groupe soudé peut postuler au bronze d’un podium. A suivre...
Match agréable, somme toute équilibré... Victoire à l'arrachée. 17-20.

Le public Irlandais est lui parfait et respectueux, comme peu ici. Apprécions, mimétiques.

© Le Pilier

11 février 2007

LE PILIER SIMPLIFIÉ

MALGRÉ LES APPELS
VOLCANIQUES

LES COMPTEURS
ALGÉBRIQUES

LES AVEUX
FANATIQUES...

A CAUSE DE

L’ÉQUATION
ESTHÉTIQUE

LE PILIER
SIMPLIFIE
ET
SUPPRIME LES COMMENTAIRES
DE SON BLOG.

ENNUITUDE ET FATIGANCE !

Samedi l’ennui… Rosbif et Ravioli ça donne pas envie… Un beau geste. Une passe jetée pour l'essai de Robinson... C'est tout... Poireau et Chardon… Du mouron… Vaillants mais sans inspiration… Popham, Williams une paire de flanker d’enfer quand même… Le Pilier est fatigué de ces centres qui pylonent comme des bourrins… Pas très futée cette Europe… Hors les verts Irlandais, aux deux meilleurs centres Européens, voire mondiaux … Les plus réguliers… Confirmation dans l’après-midi ?… Sans O’Driscoll…Dommage !

© Le Pilier

10 février 2007

UNE SARDINE CHEZ LES REQUINS

TOULOUSE DONNE DU MOU

C’est fait ! Toulouse se débarrasse de son demi, vraiment demi, d’ouverture Michalak. Il file en Afrique du sud barboter parmi les requins ( Les Sharks ), le pays où les ouvreurs style Prétorius sont plutôt butés, tapent pour taper, renvoient la balle à l’adversaire pour mieux les relancer, nous ennuient plus que de raison. Michalak devrait tenir son rang.
On remarquera que Toulouse se porte mieux depuis son absence et celle de Pelous.
Noves opine du bonnet comme en sourdine est soulagé.

Sardine dispo à se faire croquer... mais passe entre les mailles du filet, dit l'adage Aquitain...
Bonne baignade.

© Le Pilier

07 février 2007

PAIX AU GORILLE


Camarde rancunière
Suppliques les plus ferventes, ex-voto lacrymaux plus Christi que Saint Jules, testamours en notariat dûment déposés, codicilles entérinés ne sont pas la garantie parfaite du respect des volontés dernières. Un chantre d’autrefois en fit le triste deuil.
Malgré sa plume habile, son harmonie placide, et presque pose orante à subjuguer cornettes et bures effarouchées, ce preste fossoyeur de la sottise franche s’est fait prendre à son tour dans le tourbillon sourd du cercle familial, de ses outrageants dols...
Peut-être n'est-ce là en fait malin, que perfide vengeance d'une camarde lasse de ses éternuements ?
Au lieu de ce lopin sur la plage sensible aux levants triomphants qu’il rêvait de meubler d'un monticule sobre, où quelque ondine pâle s’abritant sous la croix y poserait sa cuisse, sa tombe sise entre route et chemin de fer à quelques encablures, n’a que le pas mollasse des touristes à photos irritant son repos.
Voyez sur ce cliché ancien « plage de la corniche », lieu dit de la supplique à Sète et sans faute d'ortho.
Pauvre Brassens détourné contre son gré de ce bonheur posthume face à la mer aimée… toujours recommencée.
Pensées éternelles du Pilier au poète majeur.
© Le Pilier

06 février 2007

IRLANDE ESTROPIÉE ?

O’Driscoll incertain pour samedi, blessé au jarret lors du match contre les Wales, pourrait être remplacé par Horgan.
La décision sera prise au dernier moment.
De même Stringer, brisure d’un os de la dextre semble promis au transat.
Remplacement prévu par Isaac Boss.
Leamy on monday a percé son abscès... sera là on Sunday.
D’Arcy touché à l’aine, mais une veine c'est léger.
Ouf !

© Le Pilier

05 février 2007

TRÈFLE EN SÈVE MONTANTE


UN MATCH DE 0'NIVEAU
Un rien de 49 secondes de jeu pour passer la ligne d’en but en la personne de Rory Best après un contre d’O’Driscoll sur Stephen Jones et les Irlandais s’annoncent à la mesure de l’attente favorable des prévisionnaires, convaincus par une saison d’automne de très bonne tenue.
Les diables rouges réagissent dignement malgré ce coup dur dès l’entame et nous offrent un match engagé, volontaire, sans faute et courageux pour un après-midi de Rugby savoureux. Gagne des Irlandais 9-19 mais le suspens est prégnant tout le match.
Malgré un Peel remarquable un flanker Popham partout, un Wyn Jones impérial, les gallois ne trouvent pas la faille dans cette défense Irlandaise O’serrée.
O’Driscoll marque en coin prenant à contre-pied deux adversaires. O’Gara aguerri marque en coin, mimétique, d’une paluche et transforme. O’Connell en revanche dominé par son jeune vis-à-vis Jones n'atteint pas son niveau habituel. D’Arcy plein d’appétit sur des cannes solides, oriente en maître de jeu sa ligne d’attaque pressante. Seule anicroche, nous pensons que Stringer n’est pas O’niveau. Un peu O’léger.

Les Irlandais ont passé un cap important, la stratégie mise en place par leur entraîneur O’Sullivan depuis plusieurs années porte fruits vitaminés préfigurant des lendemains hostiles pour des équipes qui viendront les affronter en leur pré. La régularité de leurs succès témoigne d’une maîtrise affirmée. Oubliée cette Irlande un peu folle qui hier encore trop battue par les vents du nord s’écroulait en fin de match, nous balançait du up and under en veux-tu voilà sans organiser son jeu. Aux calendes cet enthousiasme par trop anarchique, cette frénésie désaxée, bonjour la vivacité contrôlée, la fougue policée, le trèfle enchanté.

Le Pilier avait visé juste en s’attardant sur ces deux matchs en terre Britannique. Le niveau monte chez nos voisins d’Outre-Manche, comme les eaux ...
Le tournoi s’annonce plus équilibré que jamais. 
© Le Pilier

PARFUM DE ROSE



Retour au niveau sup des Bifs ? Performance de la « vieille garde », un super Wilkinson pas moins excellent Robinson en sa juste place d’ailier. Enfin un scrum half digne d’un pack solide, Ellis, opportuniste, de tous les bons coups. On n’enlèvera pas à nos chers cousins leur savoir révoquer l’impéritie avant même la CDM, en l’occurrence celle du Mr Robinson, entraîneur des tristes défaites et du jeu fermé. Ce dernier prétendait de plus que Jonny n’avait pas assez de matchs dans les pattes pour postuler dans le quinze de la rose. Réponse affichée pour clore ce chapitre défaitiste et malvenu.
Un grand joueur n’a pas besoin de petites rencontres pour montrer son talent, il y perd son temps. Un match est un match, le ballon est toujours le même à envoyer entre les poteaux…
Merci Jonny, même si l’essai accordé ne semble pas être valide, son geste technique n’en fut pas moins remarquable. Anticipant sa poussée en touche pas un écossais lancé, il plonge et pose la balle d’une seule main dans l’en but quasi avant de toucher le green. Du grand art.
Peut-être les vidéastes ont-ils voulu rattraper une erreur flagrante d’arbitrage méritant l’essai de pénalité quelques minutes avant ? Le même et toujours présent Wilkinson devait marquer si Paterson ne l’avait pas bousculé sans ballon à cinq mètre de la ligne.
Stimulant ses troupes en mal de victoires, sous l’impulsion phénoménale de son demi de mêlée Ellis, porté par des avants conquérants, il fut l’auteur d’un match sans faute.
Il aurait, de plus, fait de gros progrès à la guitare durant ses convalescences. De quoi enchanter les foules...
On attend le retour de Balshaw bien supérieur à son remplaçant.
Bon pack sinon des écossais mais sans inspiration derrière.
On savait ça.
Le score 42-20, à l’image du match.
Les Anglais sous la férule de Brian Ashton retrouvent un rugby ambitieux pour notre plus grande satisfaction. Gageons qu’ils tiennent promesse de perpétuer cette perf.
Dans l’attente des confirmations…
© Le Pilier

FRANCE 2 : LA HONTE !


MACARONISME ET ROGATONS.

Un peu macaroni cette Italie, on perd notre temps avec ce genre de match. Un niveau de sparing partner sans plus. Les Berlusconi ont envoyé le parmesan sans jamais vraiment inquiéter nos cocottes. Pour le Pilier et ses accointances aucun intérêt. Point d’ajout ! Une chose peut-être, Chabal a fait son match, égal à la teneur de nos précédents articles. Bien placé il marque deux essais, libère bien sa balle pour conserver du rythme, percussif juste ce qu’il fallait mais sans trop pour ne pas mettre les autres à la traîne où sembler s’isoler. Bonne gestion du match.
Ainsi pour la dynamique…

Pour le cathodique, une honte !!! Ils zont trouvé sur France 2 un consultant aussi lamentable que celui de notre précédent article intitulé « On se moque de vous », mais avé l’accent. Afin de ne pas vous encombrer l’occiput du nom de cette grasse incompétence nous le tairons et vous conseillons de regarder les rencontres sur la BBC modèle inégalable pour nous de didactisme, d’honnêteté, de critique, de précision d’analyses, en somme de compétence…et sans pub. Les téléspectateurs Britanniques ne sont pas volés.

Une question : qui arrive à regarder France 2 sans être outré de son insuffisance ?

© Le Pilier

04 février 2007

HERE LAND OF WALES

Confort et pâmoison

Avant le compte rendu attendu par les lecteurs critiques avisés du Pilier, ce dernier, au gîte couvert de cette fraîcheur dominicale que les cloches du même adjectif martèlent, se plaira à visionner le match du jour, Pays de Galles vs Irlande, en sirotant son café dans un pub confortable. La simple vive espérance d’une dégustation pleine de vos mirettes par la lecture de ses bagatelles ne peut être assurément la garantie totale d’une plume respectueuse de cette attente.
Au mieux tout sera dit ce soir, au pire pour en jouir, demain.

© Le Pilier

03 février 2007

LE JOUR DU PILIER


Sun sur la ville, levé tôt, au bureau le Pilier droit se plonge dans les structures mentales que la phrénologie se veut organiser. Une gâterie du samedi pour s'échauffer dispos l'épiphyse dans l’attente des bastons. Les Rosbifs vont-ils brouter la moquette de Twickenham ou dignement inaugurer la nouvelle tribune du temple que les chardoniques écossais se voudront gratigner ?
Rendez-vous dix sept heure, une pinte humidifiant l’impériale moustache, la lippe et le gosier, en kilt pour le débit et l’aisance des fuites…

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